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Archive pour le mot-clef ‘gloire’

Appelés à la gloire !

lundi 11 décembre 2023

« Tu m’appelleras et je te répondrai. » (Jb 14,15 Vg) (…), Job est en droit d’ajouter « Tu tendras ta main droite à l’œuvre de tes mains. » (…) La créature humaine, en effet, par cela même qu’elle est créature, porte en elle la possibilité de sombrer au-dessous d’elle-même, mais l’homme a reçu de Celui qui l’a formé la faveur d’être emporté au-dessus de lui-même par la contemplation, et d’être maintenu en lui-même par son incorruption. Pour ne pas sombrer au-dessous d’elle-même, et pour subsister dans l’incorruption, c’est donc par la main droite de Celui qui donne la vie que la créature est élevée jusqu’à l’état d’immutabilité.

La main droite de Dieu peut aussi désigner le Fils, parce que « tout a été fait par lui. » (Jn 1,3) Dieu tout-puissant a donc tendu sa main droite à l’œuvre de ses mains, parce que c’est pour élever jusqu’au monde d’en haut le genre humain abattu et gisant dans l’abîme qu’il a envoyé son fils unique incarné. Et c’est son incarnation qui nous a permis, après être tombés par notre volonté dans la corruption, de pouvoir répondre à Dieu qui nous appelle un jour à la gloire de l’incorruptibilité.

Qui pourrait alors mesurer la largesse de la miséricorde divine quand elle conduit à cette merveilleuse gloire l’homme après sa faute ? Dieu mesure le mal que nous faisons et cependant par la grâce de sa bonté, miséricordieusement il nous pardonne.

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604)

 

 

 

« Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. »

samedi 30 septembre 2023

« Qui s’élève sera humilié, et qui s’abaisse sera élevé » (Mt 23,12)… Imitons le Seigneur qui est descendu du ciel jusqu’au dernier abaissement, et qui, en retour, a été élevé du dernier rang jusqu’à la hauteur qui lui convenait. Découvrons tout ce que nous enseigne le Seigneur pour nous conduire à l’humilité.

Petit bébé, le voici déjà dans une grotte, couché non dans un berceau, mais dans une mangeoire. Dans la maison d’un artisan et d’une mère sans ressources, il est soumis à sa mère et à son époux. Se laissant enseigner, écoutant ceux dont il n’avait nul besoin, il interrogeait, mais pourtant de telle sorte que par ses interrogations, on s’étonnait de sa sagesse. Il se soumet à Jean, et le Maître reçoit de son serviteur le baptême. Jamais il n’a résisté à ceux qui se dressaient contre lui, et n’a pas fait preuve de sa puissance invincible pour se libérer des mains qui l’enchaînaient, mais il s’est laissé faire, comme impuissant, et dans la mesure où il l’a jugé bon, il a donné prise sur lui à un pouvoir éphémère. Il a comparu devant le grand prêtre en qualité d’accusé ; conduit devant le gouverneur, il s’est soumis à son jugement, et alors qu’il pouvait répondre aux calomniateurs, il a subi en silence leurs calomnies. Couvert de crachats par des esclaves et des servants indignes, il a été enfin livré à la mort, à une mort infamante aux yeux des hommes. Voilà comment s’est déroulé sa vie d’homme depuis sa naissance jusqu’à sa fin. Mais après un tel abaissement, il a fait éclater sa gloire… Imitons-le pour arriver, nous aussi, à la gloire éternelle.

Saint Basile (v. 330-379)

 

 

 

 

« Son heure n’était pas encore venue. »

vendredi 31 mars 2017

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« La fête juive des Tentes approchait. Les frères de Jésus lui dirent : Ne reste pas ici, va en Judée, pour que tes disciples là-bas voient les œuvres que tu fais… Jésus leur dit : Mon temps n’est pas encore venu, tandis que pour vous le temps est toujours bon » (Jn 7,2-6)… Jésus répond ainsi à ceux qui lui conseillaient de rechercher la gloire : « le temps de ma gloire n’est pas encore venu ». Voyez la profondeur de cette pensée : ils le poussent à rechercher la gloire, mais lui veut que l’humiliation précède l’élévation ; c’est par l’humilité qu’il veut se frayer un chemin à la gloire. Les disciples qui voulaient être assis l’un à sa droite et l’autre à sa gauche (Mc 10,37) recherchaient la gloire humaine eux aussi : ils ne voyaient que le terme du chemin, sans considérer le chemin qui devait y conduire. Le Seigneur les a donc rappelés à la véritable route, pour qu’ils parviennent à la patrie comme on doit le faire. La patrie est élevée mais la route est humble. La patrie, c’est la vie du Christ ; la route, c’est sa mort. La patrie, c’est la demeure du Christ, la route, c’est sa Passion…

Ayons donc le cœur droit ; le temps de notre gloire n’est pas encore arrivé. Écoutons dire à ceux qui aiment ce monde, comme les frères du Seigneur : « Votre temps est toujours bon, le nôtre n’est pas encore venu ». Osons le dire, nous aussi. Nous qui sommes le Corps de notre Seigneur Jésus Christ, nous qui sommes ses membres, nous qui le reconnaissons avec joie comme notre chef, redisons ces paroles, puisque c’est pour nous qu’il a daigné les dire le premier. Quand ceux qui aiment le monde insultent notre foi, disons-leur : « Votre temps est toujours bon, le nôtre n’est pas encore venu. » L’apôtre Paul, en effet, nous a dit : « Vous êtes morts, et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu ». Quand viendra notre temps ? « Quand le Christ, notre vie, apparaîtra, alors vous apparaîtrez, vous aussi, avec lui dans la gloire » (Col 3,3).

« Notre vie est cachée en Dieu avec le Christ ». On pourrait bien dire pendant l’hiver : cet arbre est mort, par exemple un figuier, un poirier ou tout autre arbre fruitier ; pendant tout l’hiver, il semble privé de vie. Mais l’été sert de preuve et permet de juger s’il est vivant. Notre été à nous, c’est la révélation du Christ.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermons sur Saint Jean, n° 28

 

 

 

 

« Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. »

samedi 9 mai 2015

pleurs

Si, en passant de l’incroyance à la foi, nous sommes « passés de la mort à la vie » (Jn 5,24) ne soyons pas étonnés que le monde nous hait. Car tous ceux qui ne sont pas passés de la mort à la vie, mais qui demeurent dans la mort, ne peuvent pas aimer ceux qui sont passés de la demeure ténébreuse de la mort…aux « édifices faits de pierres vivantes » (1P 2,5) où règne la lumière de la vie…

Pour nous chrétiens voici venu le temps de nous glorifier, car il est dit : « Nous nous glorifions dans nos épreuves, car nous savons que l’épreuve produit la persévérance, la persévérance produit la valeur éprouvée, la valeur éprouvée produit l’espérance, et l’espérance ne trompe pas. Que seulement l’amour de Dieu soit répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint » (Rm 5,3-5)…

« De même que nous avons largement part aux souffrances du Christ, de même, par le Christ, nous sommes largement consolés » (2Co 1,5). Accueillons donc avec une grande ferveur les souffrances du Christ ; qu’elles nous soient largement accordées, si nous voulons être largement consolés, puisque tous « ceux qui pleurent seront consolés » (Mt 5,5)… Ceux qui participent aux souffrances participeront aussi à la consolation en proportion des souffrances qui les font participer au Christ. Apprenez-le de l’apôtre qui a dit avec confiance : « Nous le savons : puisque vous connaissez comme nous la souffrance, vous obtiendrez comme nous la consolation » (2Co 1,7).

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Exhortation au martyre, 41-42 (trad. bréviaire rev.)

 

 

 

 

« Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »

dimanche 16 mars 2014

transfiguration

Jésus Christ a beaucoup parlé à ses disciples de ses souffrances, de sa Passion et de sa mort, et il leur a prédit les maux qu’ils endureraient eux-mêmes et la mort violente qu’on leur ferait souffrir un jour (Mt 16,21-26). C’est pourquoi, après leur avoir dit des choses si dures et si difficiles, il essaie de les consoler en évoquant les récompenses qu’il donnera quand il viendra dans la gloire de son Père (v. 27)… Par avance, autant qu’ils en étaient capables en cette vie, il veut leur montrer cette grande majesté dans laquelle il devait venir et prévenir ainsi le trouble et la douleur que ses apôtres, et particulièrement saint Pierre, pouvaient ressentir devant sa mort…

« Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean. » Pourquoi ne prend-il que ces trois apôtres ? Sans doute parce qu’ils dépassaient les autres. Saint Pierre, à cause de sa ferveur, son amour ; saint Jean, parce qu’il était le disciple que Jésus aimait (Jn 13,23) ; et saint Jacques, parce qu’il avait dit avec son frère : « Nous pouvons boire ton calice » (Mt 20,22), et parce qu’il a tenu sa parole par la suite (Ac 12,2)…

Pourquoi Jésus fait-il apparaître Moïse et Elie ?… On l’accusait sans cesse de violer la Loi et de blasphémer, s’appropriant une gloire qui ne lui appartenait pas, la gloire du Père… Voulant montrer donc qu’il ne violait pas la Loi et qu’il ne s’attribuait pas une gloire qui ne lui appartenait pas, Jésus invoque l’autorité des deux témoins les plus irréprochables : Moïse, qui avait donné la Loi…, et Elie, qui avait brûlé d’un zèle ardent pour la gloire et le service de Dieu (1R 19,10)… Il voulait aussi enseigner qu’il était le maître de la vie et de la mort, en faisant venir un homme qui était mort et un autre qui avait été transporté vivant par un char de feu (2R 2,11). Et il voulait révéler à ses disciples la gloire de sa croix, consoler Pierre et ses compagnons, effrayés par sa Passion, relever leur courage. Car Moïse et Elie parlaient avec lui de la gloire qu’il devait recevoir à Jérusalem (Lc 9,31), c’est-à-dire qu’ils parlaient de sa Passion, de sa croix, que les prophètes ont toujours appelée sa gloire.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
Homélies sur l’évangile de Matthieu, n° 56 ; PG 58, 549

 

 

 

 

La sagesse de Dieu

vendredi 14 décembre 2012

Saint Jean Baptiste vivait séparé du monde, il était nazir (Lc 1,15; Nb 6,1), voué à Dieu. Il a quitté le monde et s’y est confronté…, l’appelant au repentir. Tous les habitants de Jérusalem venaient à lui au désert (Mc 3,5), et il les affrontait face à face. Mais en enseignant, il parlait de quelqu’un qui devait venir vers eux et leur parler d’une manière très différente. Quelqu’un qui ne se séparerait pas d’eux, ne se présenterait pas comme un être supérieur, mais comme leur frère, fait de la même chair et des mêmes os, un parmi beaucoup de frères, un parmi la multitude. Et effectivement il était déjà parmi eux : « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas » (Jn 1,26)…

Enfin Jésus commence à se montrer et à « manifester sa gloire » (Jn 2,11) par des miracles. Mais où ? À un repas de noces. Et comment ? En multipliant le vin… Comparez tout cela à ce qu’il dit de lui-même : «  Jean est venu, ne mangeant pas ni ne buvant. Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : ‘ C’est un ivrogne ‘ ». On a pu haïr Jean, mais on le respectait ; Jésus, lui, était méprisé…

C’était, ô mon Seigneur, parce tu aimes tellement cette nature humaine que tu as créée. Tu ne nous aimes pas simplement comme tes créatures, l’œuvre de tes mains, mais en tant qu’êtres humains. Tu aimes tout, car tu as tout créé, mais tu aimes les hommes par-dessus tout. Comment est-ce possible, Seigneur ? Qu’y a-t-il en l’homme, plus que dans les autres créatures ? « Qu’est-ce que l’homme pour que tu prennes souci de lui ? » (Ps 8,5)… Tu n’as pas pris la nature des anges quand tu t’es manifesté pour notre salut, et tu n’as pas pris une nature humaine ou un rôle ou une charge au-dessus d’une vie humaine ordinaire –- ni nazir, ni prêtre ou lévite, ni moine, ni ermite. Tu es venu précisément et pleinement dans cette nature humaine que tu aimes tant…, cette chair qui a chuté en Adam, avec toutes nos infirmités, nos sentiments et nos affinités, excepté le péché.

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l’Oratoire en Angleterre
Meditations and Devotions, Part III, VII God with us 1

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Si le grain ne meurt

vendredi 22 juin 2012

“C’est en mourant que je donne la vie. En mourant, j’édifie. En mourant, je crée le Peuple nouveau. C’est dans le sacrifice que l’on a la victoire. En vérité je vous dis que si le grain de froment tombé sur la terre ne meurt pas, il reste infécond, mais si au contraire il meurt, voilà qu’il produit beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra. Celui qui hait sa vie en ce monde, la sauvera pour la vie éternelle. Moi, ensuite, j’ai le devoir de mourir pour donner cette vie éternelle à tous ceux qui me suivent pour servir la Vérité. Que celui qui veut me servir vienne: la place n’est pas limitée dans mon Royaume à tel ou tel peuple. Quiconque veut me servir qu’il vienne à Moi et me suive, et où je serai, sera aussi mon serviteur. Et celui qui me sert, sera honoré par mon Père, Unique, Vrai Dieu, Seigneur du Ciel et de la Terre, Créateur de tout ce qui existe, Pensée, Parole, Amour, Vie, Chemin, Vérité; Père, Fils, Esprit Saint, Un en étant Trin, Trin tout en étant Unique, Seul, Vrai Dieu. Mais maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je? Je dirai peut-être: « Père sauve-moi de cette heure »? Non, parce que je suis venu pour cela: pour arriver à cette heure. Et alors je dirai: « Père glorifie ton Nom! » Jésus ouvre les bras en croix, une croix pourpre contre la blancheur des marbres du portique, il lève son visage en s’offrant, en priant, en montant avec son âme vers le Père. Et une voix, plus forte que le tonnerre, immatérielle en ce sens qu’elle ne ressemble à aucune voix d’homme, mais très sensible à toutes les oreilles, emplit le ciel serein de la magnifique journée d’avril et elle vibre, plus puissante que l’accord d’un orgue géant, d’une très belle tonalité et elle proclame: “Et Moi, Je l’ai glorifié et Je le glorifierai encore.”

Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie

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Le sel de la Terre

dimanche 6 février 2011

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,13-16.
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n’est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent.
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.
Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

Deuxième dimanche de Carême

jeudi 25 février 2010

La Transfiguration. Luc 9, 28, 36

Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante. Et deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait se réaliser à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, se réveillant, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés. Ces derniers s’en allaient, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait. Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent. Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le. » Quand la voix eut retenti, on ne vit plus que Jésus seul. Les disciples gardèrent le silence et, de ce qu’ils avaient vu, ils ne dirent rien à personne à ce moment-là.

Il est monté au Ciel.

jeudi 21 mai 2009

ascension« L`Ascension du Seigneur », célèbre l`entrée du Christ dans la gloire. C`est-à-dire la fin de Sa présence visible sur terre. Son départ symbolise un nouveau mode de présence. Car, Il demeure présent dans les sacrements et tout particulièrement celui de l`Eucharistie. L`Ascension est ainsi l`une des fêtes les plus importantes du calendrier de l`Eglise catholique. La couleur des ornements liturgiques, c`est-à-dire les habits du célébrant et la décoration de l`autel, est le blanc. Cette couleur liturgique représente, la lumière et l`allégresse. Pour les chrétiens, cette fête a un sens particulier. Elle marque l`accomplissement de la vie du Christ sur terre. Le fils de Dieu fait homme, né de la Vierge Marie, a assumé cette condition humaine depuis Sa venue au monde à Noël. 33 ans plus tard, sa présence parmi les hommes s`achève avec la fête de l`Ascension. Comme le Christ, les hommes sont appelés à rejoindre Dieu et à vivre dans Sa gloire céleste. Le Livre des Actes des apôtres enseigne qu`au cours d`un repas avec Ses disciples, Jésus leur a révélé qu`ils vont recevoir une force (l`Esprit Saint) qui viendra sur eux. Après ces paroles, ils le virent s`élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée.