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Archive pour le mot-clef ‘Ecritures’

Heureux ….

dimanche 30 janvier 2011

L’Esprit de Dieu… comme une colombe

lundi 17 janvier 2011

L’image de la colombe pour figurer l’Esprit Saint nous est devenue tellement familière qu’elle nous semble aller de soi. L’iconographie occidentale l’a utilisée de manière à peu près exclusive et les images différentes nous surprennent: qu’on pense, par exemple, à la célèbre icône dite de la Trinité de Roublev (XIVe-XVe siècle), où les personnes divines sont représentées par trois personnages d’apparence humaine, munis d’ailes!

Le Nouveau Testament emploie plusieurs représentations différentes pour parler de l’Esprit de Dieu, de sa présence et de son action. À part l’image familière de la colombe, qui n’apparaît que dans l’épisode du baptême de Jésus (Mt 3,16; Mc 1,10; Lc 3,22; Jn 1,32), nous trouvons également le vent: Jn 3,8; Ac 2,2, et le souffle: Jn 20,22; le feu: Ac 2,3; l’eau vive: Jn 7,38-39; le paraclet (le conseiller l’avocat de la défense): Jn 14, 6-17; 16,7ss; le tremblement de terre: Ac 4,31. Par ailleurs les auteurs du Nouveau Testament ne disent pas – on a parfois tendance à l’oublier – que l’Esprit était dans la colombe ou dans le feu ou dans quelque autre élément; ce ne sont là que des termes de comparaison; les quatre évangélistes écrivent: comme une colombe, et, lorsqu’il parle de l’Esprit de la Pentecôte, Luc emploie l’expression: des langues comme du feu (Ac 2,3).

L’image de la colombe pour représenter l’Esprit de Dieu ne vient pas directement de l’Ancien Testament, mais on peut en retrouver les sources dans certaines expressions. Se réfugier à l’ombre des ailes de Dieu est devenu une expression littéraire courante de la confiance en Dieu. Mais, en même temps, elle évoque l’image d’un Dieu ailé, ce qui ne doit pas surprendre dans le contexte des représentations divines de l’ancien Orient. On trouve cette formule dans de nombreux psaumes: Ps 17,8; 36,8; 57,2; 61,5; 63,8; 91,4, ainsi qu’en Rt 2,12. On connaît également l’image de Dieu chevauchant les Kerubim et volant sur les ailes du vent: 2 S 22,11 = Ps 18,11; voir aussi Ps 104,3. Ce sont là des manières poétiques d’exprimer le fait que Dieu n’est pas soumis, comme les humains, aux lois de la pesanteur et qu’il peut intervenir, avec une absolue liberté, à travers toute sa création.

D’un autre côté, Gn 1, nous dit qu’au commencement du monde l’Esprit de Dieu planait sur les eaux. Cette expression suggéra aux penseurs juifs postérieurs que l’Esprit de Dieu pouvait être figuré par un oiseau (voir Dt 32,11). Dans cette même ligne de réflexion, certains auteurs de la période talmudique parleront des « ailes de la Shekina » pour désigner la Providence, et « se réfugier sous les ailes de la Shekina » signifiera: se convertir au judaïsme.

À ma connaissance, nous ne possédons aucun témoignage attestant l’idée de la colombe comme image de l’Esprit de Dieu, en dehors des évangiles et des textes qui en dépendent. Nous voyons cependant que cette idée s’inscrit dans un courant de pensée très vivant à l’intérieur du judaïsme, déjà au temps de Jésus et encore longtemps après lui. Il est possible que le choix de la colombe de préférence à un autre oiseau, dépende de Gn 8,8-12: à la fin du déluge, la colombe est le signe que la terre est prête à recevoir la nouvelle création; au baptême de Jésus, l’Esprit, comme une colombe, vient marquer le début des temps nouveaux .

Jérôme Longtin, ptre

Source: Feuillet biblique 1214 (1987).

Porter la Parole

vendredi 14 janvier 2011

Psaume 78,3.4.6-7.8.
Nous avons entendu et nous savons ce que nos pères nous ont raconté ;
nous le redirons à l’âge qui vient, sans rien cacher à nos descendants : les titres de gloire du Seigneur, sa puissance et les merveilles qu’il a faites.
pour que l’âge suivant les connaisse, et leur descendance à venir. Qu’ils se lèvent et les racontent à leurs fils
pour qu’ils placent en Dieu leur espoir et n’oublient pas les exploits du Seigneur mais observent ses commandements.
Qu’ils ne soient pas, comme leurs pères, une génération indocile et rebelle, génération de cœurs inconstants et d’esprits infidèles à Dieu.

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Fête de Saint Jean, apôtre et évangéliste

lundi 27 décembre 2010

Première lettre de saint Jean 1,1-4.
Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, ce que nous avons vu et que nos mains ont touché, c’est le Verbe, la Parole de la vie.
Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons contemplée, et nous portons témoignage : nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous.
Ce que nous avons contemplé, ce que nous avons entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Et nous, nous sommes en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ.
Et c’est nous qui écrivons cela, afin que nous ayons la plénitude de la joie.

Révélations

vendredi 17 décembre 2010

« A partir du Baptiste le Royaume des Cieux appartient à ceux qui savent le conquérir par la force opposée au Mal et ce sont les violents qui le conquièrent. Car maintenant, on connaît ce qu’il faut faire et tout est donné pour cette conquête. Ce n’est plus le temps où ne parlaient que la Loi et les Prophètes. Eux ont parlé jusqu’à Jean. Maintenant c’est la Parole de Dieu qui parle et elle ne cache pas un iota de ce qu’il faut savoir pour cette conquête. Si vous croyez en Moi, vous devez donc voir Jean comme l’Élie qui doit venir. Qu’entende qui a des oreilles pour entendre. »

…/…

Et Jésus, levant les yeux vers le ciel qui s’assombrit vers le soir, s’écrie :  » Je te remercie, ô Père, Seigneur du Ciel et de la Terre, d’avoir caché ces choses aux sages et aux savants et de les avoir révélées aux petits. C’est ainsi, Père, parce que c’est ainsi qu’il t’a plu de le faire. Tout m’a été remis par mon Père, et personne ne le connaît en dehors du Fils et de ceux auxquels le Fils aura voulu le révéler. Et Moi, je l’ai révélé aux petits, aux humbles, aux purs, car Dieu se communique à eux, et la vérité descend comme une semence sur les terres libres, et sur elle le Père fait pleuvoir ses lumières pour qu’elle s’enracine et produise une plante. En vérité le Père prépare ces esprits de ceux qui sont petits par l’âge ou par leur volonté pour qu’ils connaissent la vérité et que j’aie la joie de leur foi. »

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Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro

dimanche 31 octobre

dimanche 31 octobre 2010

“Je le veux Zachée. Viens. Je suis venu pour sauver et appeler à la Lumière. Aujourd’hui la Lumière et le Salut sont venus à la maison de ton cœur. Ceux qui, au-delà du portail, murmurent parce que je t’ai racheté en m’assoyant à ton banquet, oublient que comme eux, tu es fils d’Abraham et que je suis venu sauver ce qui était perdu et pour donner la Vie à ceux dont l’esprit était mort. Viens, Zachée. Tu as compris ma parole mieux que beaucoup de ceux qui me suivent seulement pour pouvoir m’accuser. Aussi, désormais, tu seras avec Moi.”

La vision se termine ainsi.

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Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie.

Leçon d’humilité

vendredi 10 septembre 2010

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,39-42.
Jésus s’adressait à la foule en paraboles : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans un trou ?
Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais celui qui est bien formé sera comme son maître.
Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ?
Comment peux-tu dire à ton frère : ‘Frère, laisse-moi retirer la paille qui est dans ton œil’, alors que tu ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Esprit faux ! enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l’œil de ton frère.

Etroite est la porte

mardi 22 juin 2010

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 7,6.12-14.

Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus sur la montagne, il leur disait :  » Ce qui est sacré, ne le donnez pas aux chiens; vos perles, ne les jetez pas aux cochons, pour éviter qu’ils les piétinent puis se retournent pour vous déchirer.

Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi, voilà ce que dit toute l’Écriture : la Loi et les Prophètes.

« Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris