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Archive pour le mot-clef ‘Esprit Saint’

« J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui. »

mercredi 3 janvier 2024

Jésus est celui qui est « sorti de la souche de Jessé » selon la chair, « né de la lignée de David selon la chair », et aussi « établi dans sa puissance de Fils de Dieu selon l’Esprit qui sanctifie » (Is 11,1; Rm 1,3-4). Oui, il est « le rejeton sorti de la souche de Jessé », et pourtant il n’est pas un rejeton, lui « le Premier-né de toute la création » (Col 1,15) ; il n’est pas qu’un rejeton, lui le Dieu « Verbe qui au commencement était auprès de Dieu » (Jn 1,1), et pourtant celui qui est né selon la chair est bien « un rejeton sorti de la souche de Jessé : une fleur a jailli de ses racines » …

« Sur lui reposera l’esprit du Seigneur, esprit de sagesse et d’intelligence » (Is 11,2). L’esprit de sagesse n’a pas reposé sur Moïse, l’esprit de sagesse n’a pas reposé sur Josué, l’esprit de sagesse n’a reposé sur aucun des prophètes, ni sur Isaïe, ni sur Jérémie… Il est venu sur Moïse, mais après cette visite de l’esprit de sagesse, Moïse a manqué de foi : « Écoutez donc, rebelles, dit-il, est-ce que nous pouvons faire jaillir de l’eau pour vous de ce rocher ? » (Nb 20,10) Il est venu sur tous les justes. Il est venu sur Isaïe, mais que dit ce dernier ? « Je suis un homme aux lèvres impures et j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures » (Is 6,5)… L’Esprit peut bien venir sur n’importe quel homme, mais il ne peut pas y trouver de repos, car tout homme pèche et il n’y a pas de juste sur la terre qui fasse le bien sans jamais tomber. « Personne n’est pur de souillures » (Jb 14,4)… Si l’Esprit est venu sur beaucoup, il n’est demeuré sur aucun. Auparavant dans l’Écriture, il y a cette parole : « Mon esprit, dit le Seigneur, ne demeurera pas indéfiniment dans l’homme » (Gn 6,3)…

Jean le Baptiste a vu un homme, un seul, sur lequel l’Esprit a demeuré, et c’était le signe que Dieu lui avait donné : « Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est lui, le Fils de Dieu ».

Origène (v. 185-253)

 

 

 

Faire fructifier les dons de l’Esprit Saint

dimanche 19 novembre 2023

Voulant poursuivre également par le moyen des laïcs son témoignage et son service, le Christ Jésus, prêtre suprême et éternel, leur apporte la vie par son Esprit et les pousse inlassablement à réaliser tout bien et toute perfection. A ceux qu’il s’unit intimement dans sa vie et dans sa mission, il accorde, en outre, une part dans sa charge sacerdotale pour l’exercice du culte spirituel en vue de la glorification de Dieu et du salut des hommes. C’est pourquoi les laïcs reçoivent, en vertu de leur consécration au Christ et de l’onction de l’Esprit Saint, la vocation admirable et les moyens qui permettent à l’Esprit de produire en eux des fruits toujours plus abondants. En effet, toutes leurs activités, leurs prières et leurs entreprises apostoliques, leur vie conjugale et familiale, leurs labeurs quotidiens, leurs détentes d’esprit et de corps, s’ils sont vécus dans l’Esprit de Dieu, et même les épreuves de la vie, pourvu qu’elles soient patiemment supportées, tout cela devient « offrandes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus Christ » (1P 2,5). Et dans la célébration eucharistique ces offrandes rejoignent l’oblation du Corps du Seigneur pour être offertes en toute piété au Père. C’est ainsi que les laïcs consacrent à Dieu le monde lui-même, rendant partout à Dieu dans la sainteté de leur vie un culte d’adoration.

Concile Vatican II

 

 

 

 

L’Esprit Saint, force des martyrs

samedi 21 octobre 2023

On appelle l’Esprit ‘Paraclet’ parce qu’il console, rassure, et vient au secours de notre faiblesse. « Car nous ne savons pas ce que nous devons demander ; mais en personne l’Esprit intercède pour nous par des gémissements inénarrables » (Rm 8,26) adressés à Dieu, c’est évident. Souvent un homme violenté à cause du Christ a été injustement déshonoré ; le martyre est là, de tous côtés tourments, feu, bêtes féroces, précipice. Mais l’Esprit Saint lui dit tout bas : « Attends le Seigneur » (Ps 26,14), homme. Peu de chose est ce qui arrive, grandes seront les récompenses, tu vas souffrir un peu de temps, mais tu dois être éternellement en compagnie des anges. « Les souffrances du temps présent sont sans proportion avec la gloire qui doit se découvrir pour vous » (Rm 8,18). Il décrit à l’homme le royaume des cieux ; il lui indique aussi le paradis de délices. Et les martyrs, obligés de tourner leur visage corporel vers les juges, mais déjà au paradis par sa puissance, ont méprisé les difficultés qu’ils avaient sous les yeux.

Et tu veux savoir que les martyrs témoignent par la force du Saint-Esprit ? Le Sauveur dit à ses disciples : « Mais quand ils vous traîneront devant les synagogues et les chefs et les autorités, soyez sans inquiétude sur la manière dont vous devrez vous défendre ou parler. Car le Saint-Esprit vous apprendra, à cette heure-là ce qu’il faudra dire » (Lc 12,11.12). Il est en effet impossible de témoigner en faveur du Christ si l’on ne reçoit pas le témoignage de la part de l’Esprit Saint. Si en effet « nul ne peut dire “Jésus Christ est Seigneur” si ce n’est par l’Esprit Saint » (1 Co 12,3), quelqu’un donne-t-il donc sa propre vie pour Jésus si ce n’est par l’Esprit Saint ?

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350)

 

 

 

Avancer sans hésitation, dans la joie de l’Esprit Saint !

mercredi 4 octobre 2023

Il faut que l’homme accomplisse les œuvres de justice dans la joie de l’Esprit Saint, sans marquer son hésitation dans un murmure pervers.

Il n’a donc pas à dire qu’il lui manque soit la première racine placée d’abord dans l’homme par un don de Dieu – le discernement de ce qui est bon –, soit la grâce de l’Esprit Saint qui touche cette même racine par ses conseils – le feu de la grâce qui motive la volonté. S’il agit avec une détermination joyeuse, il ne doit pas être dans l’angoisse à cause de ce qu’il a fait autrefois, poussé par un élan répréhensible comme s’il avait eu quelque chose de plus faible en sa racine intérieure. Et, s’il chute, une fois tombé dans la nécessité, il ne murmurera pas en disant en lui-même : « Hélas, hélas, qu’ai-je fait pour avoir été incapable de voir d’avance mes œuvres en Dieu ? »

Qu’il s’avance plutôt résolument sans porter le poids de son infidélité passée, de façon à ne pas se défier de Dieu dans ses actions, mais à être mis en sécurité, sans plainte larmoyante sur sa mauvaise action passée.

Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179)

 

 

 

« L’Esprit du Seigneur est sur moi parce qu’il m’a consacré par l’onction. »

lundi 4 septembre 2023

Notre Sauveur est devenu vraiment Christ ou Messie dans son incarnation, et il demeure vrai roi et vrai prêtre ; il est lui-même l’un et l’autre, car il ne faut en rien diminuer le Sauveur. Écoutez-le dire qu’il a été fait roi : « J’ai été constitué roi par lui sur Sion, sa sainte montagne » (Ps 2,6 Vulg). Écoutez encore le témoignage du Père affirmant qu’il est prêtre : « Tu es prêtre pour toujours, à la manière de Melchisédech » (Ps 109,4)… Il est donc, par son incarnation, sauveur, prêtre et roi. Mais il a reçu l’onction spirituellement et non matériellement. Ceux qui, chez les Israélites, étaient prêtres et rois recevaient une onction matérielle d’huile qui les faisait prêtres et rois. Aucun ne possédait à lui seul ces deux titres : chacun d’eux était ou bien prêtre ou bien roi. La perfection et la plénitude totales appartiennent exclusivement au Christ, lui qui était venu accomplir la Loi.

Bien que chacun d’eux n’ait pas eu les deux titres, cependant parce qu’ils avaient reçu matériellement l’onction d’huile royale ou sacerdotale, on les appelait « messies » ou « christs », c’est-à-dire « oints » (cf Ps 88). Tandis que le Sauveur, qui est vraiment le Christ, a été consacré par l’onction du Saint Esprit, pour que s’accomplisse ce qui a été écrit de lui : « C’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a consacré par l’onction avec l’huile d’allégresse, de préférence à tes compagnons » (Ps 44,8). Il est au-dessus des compagnons qui portent ce nom de « christs » à cause de l’onction, parce qu’il a été consacré avec l’huile de joie, qui ne désigne pas autre chose que le Saint Esprit.

Faustin de Rome (2e moitié du 4e s.)

 

 

 

« Que votre paix vienne sur elle. »

jeudi 13 juillet 2023

L’Esprit Saint nous donne cet avertissement : « Où est l’homme qui désire la vie, épris du jour où voir le bonheur ? Garde ta langue du mal, tes lèvres des paroles trompeuses. Évite le mal, fais le bien, recherche la paix et poursuis-la » (Ps 33,13-15). Le fils de la paix doit chercher la paix et la poursuivre ; celui qui connaît et aime le lien de la charité doit garder sa langue du mal et de la discorde. Parmi ses commandements divins et ses enseignements de salut, le Seigneur, à la veille de sa Passion, a ajouté ceci : « Je vous laisse la paix ; c’est ma paix que je vous donne » (Jn 14,27). Tel est l’héritage qu’il nous a légué : tous les dons, toutes les récompenses qu’il nous a promis, il les a liés au maintien de la paix. Si nous sommes les héritiers du Christ, demeurons donc dans la paix du Christ ; si nous sommes les enfants de Dieu, nous devons être pacifiques : « Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5,9). Il faut que les enfants de Dieu soient pacifiques, doux de cœur, simples en paroles, en parfait accord par l’affection, unis fidèlement par les liens de l’unanimité.

Cette unanimité a existé jadis sous les apôtres (Ac 4,32). De même, le nouveau peuple des croyants garde les commandements du Seigneur et maintient la charité. La preuve est dans l’Écriture qui dit : « La multitude des croyants avait un seul cœur et une seule âme » (Ac 4,32). Et encore : « Tous, d’un seul cœur, participaient fidèlement à la prière, avec quelques femmes, dont Marie, la mère de Jésus, et avec ses frères » (1,14). D’où l’efficacité de leurs prières ; d’où leur confiance qu’ils obtiendraient tout ce qu’ils demandaient à la miséricorde du Seigneur.

Saint Cyprien (v. 200-258)

 

 

 

Pentecôte

dimanche 28 mai 2023

Tandis qu’on lisait dans l’évangile que le Seigneur a donné à ses disciples l’Esprit Saint en soufflant sur eux (cf. Jn 20,22), Gertrude supplia le Seigneur avec une instante dévotion de daigner, dans sa libéralité, lui donner, à elle aussi, l’Esprit d’où découle toute douceur. Le Seigneur lui répondit : « Si tu désires recevoir l’Esprit Saint, il te faut, comme mes disciples, toucher d’abord mon côté et mes mains. » (cf. Jn 20,27)

Ces mots lui firent comprendre que si quelqu’un désire recevoir l’Esprit Saint, il lui faut toucher le côté du Seigneur, c’est-à-dire considérer avec gratitude l’amour du Cœur divin par lequel il nous a prédestinés de toute éternité à être ses fils et les héritiers de son royaume, et considérer aussi comment, par tant de bienfaits infinis, il nous a toujours prévenus, malgré notre indignité, et poursuivis de sa grâce, malgré notre ingratitude. Il lui faut, de plus, toucher les mains du Seigneur, c’est-à-dire se rappeler avec gratitude chacun des actes par lesquels le Seigneur a, pour notre amour, peiné pendant trente-trois ans à notre rédemption, et spécialement dans sa passion et dans sa mort.

Et lorsqu’il sera enflammé de ce souvenir et de cette gratitude, qu’il offre à Dieu tout son cœur pour le bon plaisir de la volonté divine, en union avec cet amour qui a fait dire au Seigneur : « Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jn 20,21), en sorte que l’homme ne veuille ni ne désire rien sinon le souverain bon plaisir de Dieu, et, en outre, s’offre lui-même (…). Si quelqu’un agit de la sorte, il recevra indubitablement l’Esprit Saint, le Paraclet, dans les sentiments mêmes où les apôtres le reçurent par l’insufflation du Fils de Dieu.

Sainte Gertrude d’Helfta (1256-1301)

 

 

 

« Votre peine se changera en joie. » (Jn 16, 20)

vendredi 19 mai 2023

[Sainte Hildegarde présente une vision où vice et vertu se répondent :]

– Tristesse : « Hélas, pourquoi ai-je été créée, pourquoi suis-je en vie ? Qui m’aidera ? Qui me libèrera ? Si Dieu me connaissait, je ne courrais pas tant de dangers. J’ai beau me fier à Dieu, il ne m’a pas donné le bonheur. J’ai beau me réjouir avec lui, il n’éloigne pas de nous le malheur… S’il est mon Dieu, pourquoi me prive-t-il de sa grâce ? S’il me donnait quelque bien, je le saurais. Or, je ne sais ce que je suis. Créé dans le malheur, née dans le malheur, je vis sans aucune consolation. Ah ! À quoi sert une vie sans joie ? »

– Joie céleste : « Dieu a créé l’homme plein de lumière… Considère quelle prospérité Dieu a donné à l’homme ! Qui te donne ce que tu as, si ce n’est Dieu ? Quand le salut est là pour toi, tu dis que c’est une malédiction et quand tout va bien pour toi, tu dis que tout va mal. Je loue toutes les œuvres de Dieu qui sont pour toi source de chagrin. Alors que toi, tu es triste en toutes tes actions, moi, je confie toutes mes actions à Dieu car dans une certaine tristesse, il y a de la joie et dans une certaine joie, il n’y a aucun profit…

(…) Sans le souffle spirituel, toutes les forces vives se dessèchent. Une âme triste reçoit tout avec tristesse et ne désire y trouver aucune joie, elle n’appelle pas un ami avec joie, ne calme pas un ennemi, mais se cache dans le trou du chagrin parce qu’elle a peur de tous ceux qui passent. Elle est comme morte puisqu’elle n’aspire pas au ciel.

Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179)

 

 

 

« L’Esprit de vérité vous conduira dans la vérité tout entière. » (Jn 16,13)

mercredi 17 mai 2023

Puisque sur l’ « esprit » — sans plus — beaucoup de choses différentes sont écrites dans les divines Écritures, et qu’il est à craindre que parfois l’ignorance n’amène des confusions, parce qu’on ne saurait pas de quel esprit s’occupe le texte scripturaire, il est bon (…) d’affermir ses connaissances sur la sorte d’esprit que l’Écriture affirme être le Saint. (…) Bien des choses sont appelées « esprit ». L’ange aussi est en effet appelé esprit, notre âme est appelée esprit, et ce vent qui souffle est appelé esprit ; une grande vertu aussi est appelée esprit, (…) ; même le démon notre adversaire est appelé esprit. En présence de ces diverses acceptions, veille à ne pas prendre, par suite de l’homonymie, l’un pour l’autre.

De notre âme, en effet, l’Écriture dit : « Son esprit (souffle) s’en ira et il (l’homme) retournera à sa terre » (Ps 145,4). Et au sujet de la même âme, elle dit encore : « Celui qui modèle l’esprit de l’homme en lui » (Za 12,1). Sur les anges, elle dit dans les psaumes : « Celui qui établit ses anges esprits et ses ministres flammes de feu » (Ps 103,4). Quant au vent, elle en dit « Dans un souffle violent, tu brises les vaisseaux de Tharsis » (Ps 47,8), et « comme dans une forêt un arbre est agité par la vent » (Is 7,2) ; et « feu, grêle, neige, glace, vent de tempête » (Ps 148,8).

Sur le bon enseignement, le Seigneur lui-même dit : « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie » (Jn 6,63), c’est-à-dire de nature spirituelle. Le Saint-Esprit, lui, ne parle pas avec une langue, mais, personne vivante, il accorde de parler avec sagesse, c’est alors lui-même qui parle et assiste.

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350)

 

 

 

« Si je pars, je vous enverrai le Paraclet, le Défenseur. »

mardi 16 mai 2023

Le Christ est vraiment avec nous maintenant, quelle qu’en soit la manière. Il le dit lui-même : « Je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20). (…) Vous pourriez être conduits à donner cette explication : « Le Christ est revenu, mais en esprit ; c’est son Esprit qui est venu à sa place, et quand il est dit que le Christ est avec nous, cela signifie seulement que son Esprit est avec nous. » Personne, certes, ne peut nier (…) que le Saint-Esprit est venu ; mais pourquoi est-il venu ? Pour suppléer à l’absence du Christ ou pour accomplir sa présence ? Assurément, pour le rendre présent. N’imaginons pas un moment que Dieu le Saint-Esprit puisse venir de telle sorte que Dieu le Fils demeure au loin. Non, il n’est pas venu afin que le Christ ne vienne pas, mais bien plutôt afin que le Christ puisse venir dans sa venue. Par le Saint-Esprit nous entrons en communion avec le Père et le Fils. (…) Saint Paul écrit : « En Christ nous sommes intégrés à la construction pour devenir une demeure de Dieu dans l’Esprit » (…), et « Qu’il vous donne la puissance par son Esprit, pour rendre fort l’homme intérieur, afin que le Christ habite dans vos cœurs par la foi » (Ep 2,22; 3,16s). Le Saint-Esprit suscite et la foi accueille l’habitation du Christ dans le cœur. Ainsi donc, l’Esprit ne prend pas la place du Christ dans l’âme, il assure cette place au Christ. (…)

Le Saint-Esprit, donc, daigne venir à nous afin que par sa venue le Christ puisse venir à nous, non matériellement ou visiblement, mais en entrant en nous. Et c’est ainsi qu’il est à la fois présent et absent : absent en ce qu’il a quitté la terre, présent en ce qu’il n’a pas quitté l’âme fidèle. Comme il le dit lui-même : « Le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez » (Jn 14,19).

Saint John Henry Newman (1801-1890)