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Archive pour le mot-clef ‘évangile’

Avent 2011

vendredi 25 novembre 2011

Les dimanches de l’avent 2011 (année B)

Ce dimanche 27 novembre débute le temps de l’Avent et une nouvelle année pour les chrétiens.

Pour présenter les lectures liturgiques des dimanches de l’avent, il est bon de se référer aux indications données dans l’introduction au lectionnaire (Lectionnaire des dimanches, p. XII : Le temps de l’avent). On y apprend que les évangiles des dimanches de l’avent ont été choisis en sorte de suivre, chaque année, un même schéma :

Le premier dimanche évoque la venue du Seigneur à la fin des temps.

Les deuxième et troisième dimanches : Jean-Baptiste, le précurseur, annonce et prépare la venue de Jésus.

Le quatrième dimanche raconte les événements importants qui précèdent la venue du Sauveur (annonces à Joseph, à Marie, et Visitation).

Ce choix est censé honorer le double aspect de l’avent comme :

– temps de préparation à Noël, célébration de la première venue du Fils de Dieu ;

– temps où, à travers le souvenir de la venue de Jésus-Christ, « les esprits s’ouvrent vers l’attente de la seconde venue du Seigneur à la fin des temps ».

Tout au long de l’année B, c’est la lecture de l’Évangile selon saint Marc qui est privilégiée. Mais, en raison de la brièveté de cette œuvre, la liturgie fera appel, bien plus que les autres années, à l’Évangile selon saint Jean, habituellement réservé au carême et au temps pascal. C’est ainsi que, cette année, l’évangile du troisième dimanche sera tiré de saint Jean, tandis que, en l’absence, chez Marc, de tout récit concernant la naissance de Jésus, c’est saint Luc qui fournira l’évangile du quatrième dimanche.

 

Le témoignage de saint Luc : « J’ai décidé, après m’être informé soigneusement de tout…, d’en écrire un exposé suivi » (Lc 1,3)

mardi 18 octobre 2011

Les quatre évangélistes ; JORDAENS, Jacob ; 1620, huile sur toile ; Musée du Louvre, Paris

Parmi toutes les Écritures, même le Nouveau Testament, les évangiles l’emportent à juste titre, du fait qu’ils sont le témoignage principal sur la vie et l’enseignement du Verbe incarné, notre Sauveur. Que les quatre évangiles aient une origine apostolique, l’Église partout et toujours l’a affirmé et l’affirme. Ce que les apôtres ont prêché sur l’ordre du Christ, plus tard, eux-mêmes et des hommes apostoliques nous l’ont transmis, sous l’inspiration de l’Esprit divin, dans des écrits qui sont le fondement de notre foi, c’est-à-dire l’Évangile à quatre formes, selon Matthieu, Marc, Luc et Jean.

De façon ferme et absolument constante, la sainte Mère Église a affirmé et affirme, que les quatre évangiles énumérés, dont elle atteste sans hésiter l’historicité, transmettent fidèlement ce que Jésus le Fils de Dieu, pendant qu’il vivait parmi les hommes, a réellement fait et enseigné en vue de leur salut éternel, jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel (Ac 1,1-2). Après l’Ascension du Seigneur, les apôtres ont transmis à leurs auditeurs ce que Jésus avait dit et fait, avec cette intelligence plus profonde dont ils jouissaient eux-mêmes, instruits qu’ils étaient par les événements glorieux du Christ et enseignés par la lumière de l’Esprit de vérité (Jn 14,26).

Les auteurs sacrés ont composé les quatre évangiles, en triant certains détails entre beaucoup de ceux que la parole ou déjà l’écriture avait transmis, en en faisant entrer quelques-uns en une synthèse, ou en les exposant en tenant compte de l’état des églises, en gardant enfin la forme d’une proclamation, afin de pouvoir ainsi toujours nous communiquer des choses vraies et authentiques sur Jésus. Ils les ont écrits dans cette intention, soit d’après leur propre mémoire, leurs propres souvenirs, soit d’après le témoignage de ceux « qui furent dès le début témoins oculaires et serviteurs de la Parole », afin que nous « connaissions la vérité des enseignements que nous avons reçus » (Lc 1,1-2).

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur la révélation « Dei Verbum », § 18-19

« Allez, vous aussi, à ma vigne » (Mt 20,4)

mercredi 21 septembre 2011

C’est saint Matthieu, apôtre et évangéliste dont c’est aujourd’hui la fête liturgique, qui raconte la parabole du propriétaire de la vigne qui appelle des ouvriers à travailler dans sa vigne (20,1s). Il me plaît de souligner que Matthieu a personnellement fait cette expérience. Avant que Jésus l’appelle, il exerçait le métier de publicain et était par conséquent considéré comme un pécheur, exclu de la « vigne du Seigneur ». Mais tout change quand Jésus, en passant près de sa table des impôts, le regarde et lui dit : « Suis-moi ». Matthieu se leva et le suivit. Le publicain a été transformé immédiatement en disciple du Christ. Il était le « dernier » et s’est retrouvé le « premier » (Mt 20,16), grâce à la logique de Dieu qui –- heureusement pour nous ! –- est différente de celle du monde. « Vos pensées ne sont pas mes pensées, dit le Seigneur par la bouche du prophète Isaïe, et mes voies ne sont pas vos voies » (55,8).

Saint Paul a, lui aussi, connu la joie de se sentir appelé par le Seigneur à travailler dans sa vigne. Et quel travail il a accompli ! Mais comme il le confesse lui-même, c’est la grâce de Dieu qui a agi en lui, cette grâce qui a transformé le persécuteur de l’Église en apôtre des nations (1Co 15,9-10).

Pape Benoît XVI
Homélie (trad. L’Osservatore Romano)

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Vingt-troisième dimanche du temps ordinaire

dimanche 4 septembre 2011

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,15-20.
Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère.
S’il ne t’écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins.
S’il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain.
Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Encore une fois, je vous le dis : si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quelque chose, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux.
Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

 

Intentions de prière du pape

mardi 28 juin 2011

JUILLET


Universelle – Les malades du SIDA.
Pour que les chrétiens contribuent à soulager, spécialement dans les pays les plus pauvres, la souffrance matérielle et spirituelle des malades du SIDA.

Missionnaire – Les religieuses en terre de mission.
Pour les religieuses qui oeuvrent dans les territoires de mission, afin qu’elles soient les témoins de la joie de l’Evangile et le signe vivant de l’amour du Christ.

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Pentecôte

dimanche 12 juin 2011

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,19-23.
C‘était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint.
Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. »

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« Alors Jésus pleura »

dimanche 10 avril 2011

« Quand Jésus vit Marie pleurer, et que les juifs venus avec elle pleuraient, il fut bouleversé d’une émotion profonde… » Marie pleure, les juifs pleurent, même le Christ pleure. Crois-tu qu’ils ressentent tous la même peine ? Marie, la sœur du mort, pleure parce qu’elle n’a pas pu retenir son frère, ni détourner la mort. Elle a beau être convaincue de la résurrection, la perte de son meilleur soutien, la pensée d’une cruelle absence, la tristesse d’une longue séparation, font jaillir des larmes qu’elle ne peut pas retenir… L’image implacable de la mort ne peut pas ne pas nous toucher et bouleverser, quelle que soit notre foi. Les juifs aussi pleuraient, au souvenir de leur condition mortelle, parce qu’ils désespéraient de l’éternité… Un mortel ne peut pas ne pas pleurer devant la mort.

Laquelle d’entre ces tristesses étreint le Christ ? Aucune ? Alors pourquoi pleure-t-il ? Il avait dit : « Lazare est mort, et je me réjouis »… Mais voici qu’il répand les larmes des mortels, au moment même où il répand une nouvelle fois l’Esprit de vie ! Frères, tel est l’homme : sous l’effet de la joie, comme sous celui de la peine, jaillissent les larmes… Le Christ n’a pas pleuré dans la désolation de la mort, mais au souvenir de l’allégresse, lui qui par sa parole, une parole, doit réveiller tous les morts à la vie éternelle (Jn 5,48)… Comment penser que le Christ ait pleuré par faiblesse humaine, quand le Père céleste pleure son fils prodigue non pas lorsqu’il part, mais à l’heure de le retrouver ? (Lc 15,20)… Il a permis que Lazare meure, parce qu’il a voulu ressusciter le mort pour manifester sa gloire ; il a permis que son ami descende au séjour des morts afin que Dieu apparaisse, en ramenant l’homme des enfers.

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l’Église
Sermon 64 ; PL 52, 379 (trad. coll. Icthus, t. 12, p. 279 rev.)

Cliquez sur l'image pour accéder à la correspondance chez Maria Valtorta

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Texte du jour

vendredi 4 mars 2011

Giotto - Padoue (Italie)

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 11,11-26.
Après son arrivée au milieu des acclamations, Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il inspecta du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit avec les Douze pour aller à Béthanie.
Le lendemain, quand ils quittèrent Béthanie, il eut faim.
Voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose ; mais, en s’approchant, il ne trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues.
Alors il dit au figuier : « Que jamais plus personne ne mange de tes fruits ! » Et ses disciples écoutaient.
Ils arrivent à Jérusalem. Alors Jésus entra dans le Temple et se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le Temple. Il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes,
et il ne laissait personne traverser le Temple en portant quoi que ce soit.
Il enseignait, et il déclarait aux gens : « L’Écriture ne dit-elle pas : Ma maison s’appellera maison de prière pour toutes les nations ? Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »
Les chefs des prêtres et les scribes apprirent la chose, et ils cherchaient comment le faire mourir. En effet, ils avaient peur de lui, car toute la foule était frappée par son enseignement.
Et quand le soir tombait, Jésus et ses disciples s’en allaient hors de la ville.
Le lendemain matin, en passant, ils virent le figuier qui était desséché jusqu’aux racines.
Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, dit à Jésus : « Rabbi, regarde : le figuier que tu as maudit est desséché. »
Alors Jésus leur déclare : « Ayez foi en Dieu.
Amen, je vous le dis : tout homme qui dira à cette montagne : ‘Enlève-toi de là, et va te jeter dans la mer’, s’il ne doute pas dans son cœur, mais croit que ce qu’il dit va arriver, cela lui sera accordé !
C’est pourquoi, je vous le dis : tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez déjà reçu, cela vous sera accordé.
Et quand vous êtes là, en train de prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, pour que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes. »

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Les marchands du Temple

mercredi 2 mars 2011

Choisir

mardi 1 mars 2011

La vie est ainsi. Elle s’écoule entre le passé et l’avenir, entre le mal et le bien. Au milieu se trouve l’homme avec sa volonté et son libre arbitre; aux extrémités, d’une part Dieu et son Ciel, d’autre part Satan et son Enfer. L’homme peut choisir. Personne ne le force. Qu’on ne me dise pas: « Mais Satan nous tente » pour s’excuser de descendre par le sentier du bas. Dieu aussi nous tente par son amour et cette tentation est bien forte; par ses paroles, et elles sont bien saintes; par ses promesses, et elles sont bien séduisantes! Pourquoi alors se laisser tenter par un seul des deux et Par celui qui mérite le moins qu’on l’écoute? Les paroles, les promesses, l’amour de Dieu ne suffisent-ils pas à neutraliser le poison de Satan? Attention que cela ne tourne pas mal pour vous. Quand quelqu’un est physiquement très sain, il n’est pas à l’abri des contagions, mais il les surmonte facilement. Si au contraire il est déjà malade et par conséquent affaibli, il périt presque certainement avec une nouvelle infection, et s’il survit il est plus malade que la première fois, car il n’a pas dans le sang la force de détruire complètement les germes infectieux. C’est la même chose pour la partie supérieure. Si quelqu’un est moralement et spirituellement sain et fort, croyez bien qu’il n’est pas exempt de la tentation, mais le mal ne s’enracine pas en lui.

L’Evangile selon Maria Valtorta

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