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Archive pour avril 2023

Nous avons reçu la promesse indéfectible de la vie éternelle

jeudi 20 avril 2023

La vie subsistante et vraie, c’est le Père qui, par le fils et en l’Esprit Saint, déverse sur tous sans exception les dons célestes. Grâce à sa miséricorde, nous aussi, hommes, nous avons reçu la promesse indéfectible de la vie éternelle. Et il ne faut pas refuser de croire, « car tout est possible à Dieu » (Mt 19,26). (…)

Les preuves de la vie éternelle foisonnent. À notre désir de l’acquérir, les divines Écritures indiquent les méthodes pour y arriver. Tout d’abord, il arrive aux Écritures d’enseigner qu’on l’obtient par la foi, car il est écrit : « Celui qui croit dans le Fils a la vie éternelle » (Jn 3,36) (…). Ailleurs, elle indique le martyre et la confession dans le Christ, quand elle dit : « Et qui hait sa vie en ce monde la gardera pour la vie éternelle » (Jn 12,25). Elle dit encore que la vie éternelle s’acquiert en mettant le Christ avant les richesses et la parenté : « Et quiconque a quitté frères ou sœurs, etc. aura la vie éternelle en partage » (Mt 19,29). Ou encore que c’est par l’observation des commandements : « Tu ne seras pas adultère, tu ne tueras pas, … » (Mt 19,18) ; c’est ce que Jésus répondit à cet interlocuteur qui lui disait : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? » (Mt 19,16). Encore, c’est évident, en se tenant à l’écart des œuvres mauvaises et en servant Dieu, car Paul dit : « Maintenant, délivrés du péché et devenus les serviteurs de Dieu, vous recueillez votre fruit sous forme de sanctification, et, finalement, la vie éternelle » (Rm 6,22).

La recherche de la vie éternelle comporte tant d’aspects qu’à cause de leur grand nombre, je l’ai laissée de côté. En effet, le Seigneur miséricordieux, a ouvert, non pas une porte unique, non pas une deuxième porte, mais de nombreuses portes pour entrer dans la vie éternelle, afin que tous, chacun autant qu’il dépend de lui, en profitent sans difficulté.

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350)

 

 

 

Unissez-vous à l’arbre de la Croix !

mercredi 19 avril 2023

C’est la charité qui a porté Dieu à nous tirer de lui-même, c’est-à-dire de son infinie sagesse, pour que nous soyons heureux, et que nous participions à son bonheur suprême. C’est ce lien qui, lorsque l’homme eut perdu la grâce par son péché, unit et lia Dieu à la nature humaine et le greffa sur nous. Car la vie a été greffée sur la mort ; nous étions morts, et son union nous a donné la vie.

Dès que Dieu fut ainsi greffé sur l’homme, l’Homme-Dieu courut, tout embrasé d’amour, a la mort ignominieuse de la Croix. C’est sur cet arbre que voulut être greffé le Verbe incarné, et il a été attaché sur la Croix par l’amour et non par des clous qui n’auraient pas suffi à retenir l’Homme-Dieu. Le doux Maître est monté sur ce siège pour nous enseigner la doctrine de la vérité ; et l’âme qui la suit ne peut tomber dans les ténèbres. (…)

Ne dormez donc plus, mon Père, car vous êtes une colonne faible par vous-même ; mais unissez-vous à l’arbre de la Croix ; liez-vous par l’amour, par une charité ineffable et sans bornes avec l’Agneau immolé qui verse son sang de toutes les parties de son corps. Que nos cœurs se brisent ; plus de dureté, plus de négligence, car le temps ne dort pas, mais il poursuit son cours. Demeurons avec Dieu par l’amour et le saint désir, et nous n’aurons plus rien à craindre.

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380)

 

 

 

« Afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle. »

mardi 18 avril 2023

Mon Seigneur et mon Dieu,
tu m’as guidée sur un long chemin obscur, pierreux et dur.

Mes forces semblaient souvent vouloir m’abandonner,
je n’espérais presque plus voir un jour la lumière.
Mon cœur se pétrifiait dans une souffrance profonde
quand la clarté d’une douce étoile se leva à mes yeux.

Fidèle, elle me guida et je la suivis
d’un pas d’abord timide, plus assuré ensuite.
J’arrivai enfin devant la porte de l’Église.
Elle s’ouvrit. Je demandai à entrer.

Ta bénédiction m’accueille par la bouche de ton prêtre.
À l’intérieur des étoiles se succèdent,
des étoiles de fleurs rouges qui me montrent le chemin jusqu’à toi…
Et ta bonté permet qu’elles m’éclairent dans mon chemin vers toi.

Le mystère qu’il me fallait garder caché au profond de mon cœur,
je peux désormais l’annoncer à haute voix :
Je crois, je confesse ma foi !

Le prêtre me conduit aux marches de l’autel,
j’incline le front,
l’eau sainte coule sur ma tête.

Seigneur, est-il possible à quelqu’un de renaître
une fois écoulée la moitié de sa vie ? (Jn 3,4)
Tu l’as dit, et c’est pour moi devenu réalité.

Le poids des fautes et des peines de ma longue vie m’a quittée.
Debout, j’ai reçu le manteau blanc placé sur mes épaules,
symbole lumineux de la pureté !

J’ai porté à la main le cierge dont la flamme annonce
qu’en moi brûle ta vie sainte.
Mon cœur est désormais devenu la crèche qui attend ta présence.
Pour peu de temps !

Marie, ta mère, qui est aussi la mienne, m’a donné son nom.
À minuit elle dépose en mon cœur son enfant nouveau-né.
Oh ! nul cœur humain ne peut concevoir
ce que tu prépares à ceux qui t’aiment (1Co 2,9).

Tu es à moi désormais et jamais plus je ne te quitterai.
Où que puisse aller la route de ma vie, tu es auprès de moi.
Rien jamais ne pourra me séparer de ton amour (Rm 8,39).

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942)

 

 

 

« Il vous faut naître d’en haut. »

lundi 17 avril 2023

L’enfance spirituelle faite de pauvreté jalousement conservée était à la portée de Nicodème, cet homme considérable parmi les Juifs. Il pouvait la faire sienne, sans rien supprimer de ce qu’exigeaient son rang et l’exercice de ses fonctions, sans prendre les attitudes et un langage enfantins… Il devait la faire sienne, car pour renaître sous le souffle de l’Esprit, il faut être pauvre, confiant et dépendant en tout de Dieu. Ou plutôt, renaître n’est pas autre chose que devenir progressivement un enfant.

Tandis qu’en effet, la génération dans l’ordre naturel, réalisée dans le sein de la mère, s’épanouit dans une séparation progressive jusqu’à ce que l’enfant puisse vivre sa vie indépendante et parfaite, la génération spirituelle se fait en sens inverse par une absorption progressive dans l’unité. Séparés de Dieu par le péché, nous sommes éclairés par sa lumière, pris dans les liens de plus en plus étroits de son amour, jusqu’à ce que, devenus de vrais enfants, nous soyons perdus en son sein, ne vivant plus que de sa vie et de son Esprit.

« Ceux-là sont les vrais enfants de Dieu qui sont mus par son Esprit » (Rm 8,14), c’est-à-dire ceux qui, par leur pauvreté spirituelle et le dégagement d’eux-mêmes, ont perdu leurs opérations propres et sont entrés dans le sein de Dieu où leur vie et leurs mouvements dépendent en tout de l’Esprit qui engendre. Tel est le sens et la valeur de l’enfance spirituelle. Parfaitement réalisée, elle est déjà la sainteté.

Bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus (1894-1967)

 

 

 

Les entrailles de la miséricorde divine nous sont ouvertes !

dimanche 16 avril 2023

La miséricorde du Seigneur je chanterai,
Pour les siècles devant tout le peuple,
Car c’est le plus grand attribut de Dieu,
Et pour nous un incessant miracle.

Tu jaillis de la Trinité divine
Mais d’un seul sein plein d’amour ;
La miséricorde du Seigneur se montrera dans l’âme
Dans la plénitude, quand le voile tombera.

De la source de Ta miséricorde, ô Seigneur,
Découle tout bonheur et toute vie ;
Ainsi donc, toutes les créatures et toutes les œuvres
Chantez dans le ravissement un chant de miséricorde.

Les entrailles de la miséricorde divine nous sont ouvertes,
Par la vie de Jésus, cloué sur la croix ;
Tu ne dois pas douter, ni désespérer, pécheur,
Mais avoir confiance en la miséricorde, car toi aussi tu peux devenir saint.

Deux sources en forme de rayons ont jailli
Du Cœur de Jésus,
Non pour les anges, ni pour les chérubins, ni pour les Séraphins,
Mais pour le salut de l’homme pécheur.

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938)

 

 

 

Établi sur le roc de la foi en la résurrection

samedi 15 avril 2023

Tu es établi sur le roc de la foi en la résurrection. (…)

« Le Christ est ressuscité d’entre les morts, prémices de ceux qui se sont endormis ; et il est apparu à Céphas, puis aux Douze » (1Co 15,20 ;15,5). Si en effet tu ne crois pas au témoin unique, voici douze témoins. « Ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois. » (1Co 15,6). S’ils n’ont pas foi dans les douze, qu’ils croient les cinq cents. (…)

Il y a beaucoup de témoins de la résurrection du Sauveur : la nuit et la lumière de la pleine lune ; car c’était la seizième nuit de la lune. Le roc du monument qui accueillit (…) : car la pierre a vu directement le Seigneur ; la pierre qu’on enleva alors en la roulant est aussi un témoin direct de la résurrection, elle qui gît là jusqu’à ce jour. Les anges de Dieu par leur présence ont témoigné de la résurrection du Fils unique.

Pierre, Jean et Thomas et tous les apôtres : les premiers parce qu’ils ont couru au monument et vu les linges de l’ensevelissement, dont il avait été enveloppé auparavant, restés à terre sur place après la résurrection ; ceux-là parce qu’ils ont palpé ses mains et ses pieds et contemplé la place des clous ; tous ensemble parce qu’ils ont bénéficié du souffle du Sauveur et reçu, par la puissance du Saint-Esprit, le pouvoir et l’honneur de pardonner les péchés.

Autres témoins : les femmes qui tinrent ses pieds et contemplèrent l’importance du tremblement de terre et la splendeur de l’ange qui était là ; les linges aussi dont le Christ ressuscité s’était débarrassé et qu’il avait abandonnés. (…) Témoigne aussi Pierre qui sans doute avait d’abord renié trois fois, mais qui, après la triple déclaration, fut préposé au gouvernement des brebis mystiques. (…)

Tu as donc quantité de témoins.

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350)

 

 

 

« Au lever du jour, Jésus était là debout sur le rivage. »

vendredi 14 avril 2023

Invités aux noces de l’Agneau (Ap 19,9)

Et revêtus d’une robe de lumière,

Nous venons de traverser l’eau de la Mer Rouge (Ex 14)

Chantons le Christ, il nous ouvre le chemin.

Lui, dont le Corps vêtu de gloire

S’est immolé sur l’autel de la croix,

Il a répandu son sang pour la vie du monde

En le buvant, nous vivons en son amour.

Protégés au soir de cette Pâque

Contre les coups de l’ange exterminateur (Ex 12,13)

Il nous a tous arrachés à la servitude

Les eaux s’ouvrirent alors sous nos pas.

Aujourd’hui, notre Pâque c’est le Christ (1Co 5,7)

Il est l’agneau immolé pour nos péchés

Il nous a donné sa chair comme nourriture

Le pain très pur, l’azyme sincère.

Il est la victime vraiment digne

Par qui l’enfer a été anéanti,

Il délie la terre entière tenue captive,

Il lui redonne les biens de la vie.

Jésus Christ se lève du tombeau

Et il retourne vainqueur des enfers,

Il enchaîne les tyrans, chasse les ténèbres

Et il nous ouvre les portes du ciel.

Gloire à toi, ô Christ, notre Sauveur,

Toi qui triomphe aujourd’hui d’entre les morts

Gloire au Père et à l’Esprit qui nous illumine

Vous qui régnez pour les siècles éternels. Amen, Alléluia !

Liturgie latine

 

 

 

« Il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. » (Lc 24,45)

jeudi 13 avril 2023

Où trouverons-nous les paroles de Jésus, ces paroles qui doivent être pour nous « des sources jaillissant jusqu’à la vie éternelle » (Jn 4,14) ? Dans l’Évangile d’abord. Là, nous entendons Jésus lui-même, Verbe incarné ; nous le voyons révéler l’ineffable en des mots humains, traduire l’invisible en des gestes compréhensibles pour nos faibles esprits ; nous n’avons qu’à ouvrir les yeux, qu’à disposer notre cœur, pour connaître ces clartés et en jouir. (…)

Comme le « Christ Jésus était hier, aussi bien qu’il est aujourd’hui et qu’il sera demain » (He 13,8), il n’est pas jusqu’à l’Ancien Testament lui-même qui ne nous le révèle. N’a-t-il pas dit, que c’est de sa personne que Moïse a parlé ? n’a-t-il pas relevé fréquemment les prophéties qui le concernent ? Et les psaumes, ne débordent-ils pas de lui, au point d’être, selon la belle expression de Bossuet, « un Évangile de Jésus-Christ tourné en chants, en affections, en actions de grâces, en pieux désirs ? » (Élévations sur les mystères, Xe sem., 3e élév.).

C’est donc tout le trésor des Écritures qui nous révèle le Christ ; c’est à chacune de leurs pages que nous lisons son nom. Ces pages sont pleines de lui, de sa personne, de ses perfections, de ses gestes ; chacune d’elles nous redit son incomparable amour, sa bonté sans bornes, son inlassable miséricorde, sa sagesse ineffable ; elles nous dévoilent les insondables richesses du mystère de sa vie et de ses souffrances, elles nous racontent les suprêmes triomphes de sa gloire. (…)

Mais pour que cette parole soit en nous « vive et efficace », qu’elle touche réellement l’âme, et devienne vraiment source de contemplation et principe de vie, il faut que nous la recevions avec foi et humilité, et avec un sincère désir de connaître le Christ et de nous unir à lui pour marcher sur ses traces. La connaissance intime et profonde, la perception surnaturelle et féconde du sens des Saintes Lettres est un don de l’Esprit, don si précieux que Notre Seigneur lui-même, Sagesse éternelle, l’a communiqué à ses Apôtres dans une de ses dernières apparitions (Lc 24,45).

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)

 

 

 

« Il prit le pain, le bénit, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent. »

mercredi 12 avril 2023

L’icône des disciples d’Emmaüs aide bien…l’Église [à être] particulièrement attentive à vivre le mystère de la Sainte Eucharistie. Sur la route de nos interrogations et de nos inquiétudes, parfois de nos cuisantes déceptions, le divin Voyageur continue à se faire notre compagnon pour nous introduire, en interprétant les Écritures, à la compréhension des mystères de Dieu. Quand la rencontre devient totale, à la lumière de la parole succède la lumière qui jaillit du « Pain de vie » (Jn 6,35), par lequel le Christ réalise de la manière la plus haute sa promesse d’être avec nous « tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20)…

Le récit de l’apparition de Jésus ressuscité aux deux disciples d’Emmaüs nous aide à relever un premier aspect du mystère eucharistique qui doit toujours être présent dans la dévotion du Peuple de Dieu : l’eucharistie mystère lumineux !… Jésus s’est qualifié lui-même de « lumière du monde » (Jn 8,12), et cette caractéristique est bien mise en évidence par des moments de sa vie tels que la Transfiguration et la Résurrection, où sa gloire divine resplendit clairement. Dans l’eucharistie, au contraire, la gloire du Christ est voilée. Le sacrement de l’eucharistie est le « mysterium fidei » par excellence. C’est donc précisément à travers le mystère de son enfouissement total que le Christ se fait mystère lumineux, grâce auquel le croyant est introduit dans la profondeur de la vie divine…

L’eucharistie est lumière avant tout parce que, à chaque messe, la liturgie de la Parole de Dieu précède la liturgie eucharistique, dans l’unité des deux « tables », celle de la Parole et celle du Pain… Dans le récit des disciples d’Emmaüs, le Christ lui-même intervient pour montrer, « partant de Moïse et de tous les prophètes », que « toute l’Écriture » conduit au mystère de sa personne. Ses paroles font brûler le cœur des disciples, les soustraient à l’obscurité de la tristesse et du désespoir, et suscitent en eux le désir de demeurer avec lui : « Reste avec nous, Seigneur ».

Saint Jean-Paul II (1920-2005)

 

 

Consolation et joie dans le Seigneur

mardi 11 avril 2023

Comme on lisait dans l’évangile à propos de la bienheureuse Marie-Madeleine : « Elle se pencha, regarda dans le tombeau et vit deux anges », etc., Gertrude dit au Seigneur : « Où est, Seigneur, ce tombeau où il me faut regarder afin de trouver la consolation et la joie ? » Alors le Seigneur lui montra la plaie de son côté. Et comme elle se penchait à l’intérieur, en place des deux anges, elle perçut deux paroles dont la première était : « Tu ne pourras jamais être séparée de ma communion. » Et l’autre : « Toute tes œuvres me plaisent de manière absolument parfaite. »

De cela elle fut stupéfaite et, pleine de doutes, se demandait comment cela pourrait bien se faire : elle était en effet en tous points si imparfaite que l’ensemble de ses œuvres n’eussent pu plaire à aucun homme au monde, à cause des défauts cachés qu’elle y découvrait quelquefois. Dès lors, comment eussent-elles pu plaire à cette connaissance infiniment lumineuse qui trouve, pour ainsi dire, mille défauts là où, pour l’homme aveuglé c’est à peine s’il en est un seul.

Le Seigneur lui répondit : « Supposons que tu tiennes en main un objet. Tu peux facilement l’améliorer pour peu que tu veuilles bien, et tu as ainsi la faculté de le rendre agréable à tous. Comment négligerais-tu de le faire ? Il en va de même pour moi : du fait que tu as l’habitude de me confier très souvent tes œuvres, je les tiens, peut-on dire, en ma main, et, comme ma toute-puissance m’en donne le pouvoir, et mon inscrutable sagesse, la capacité, je prends plaisir dans ma bonté à améliorer toutes tes œuvres, de telle sorte que je peux à juste titre, m’y complaire, moi et tous les habitants du ciel. »

Sainte Gertrude d’Helfta (1256-1301)