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Archive pour février 2012

Bulletin n°44

lundi 20 février 2012

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Message du 15 février 2012

 

Les 20 ans de la fondation Abbé Pierre

lundi 20 février 2012

 

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« Le péché c’est vouloir ne plus dépendre de Dieu, affirmer que notre destinée se réalise par nos seuls efforts, sans l’aide divine. C’est prétendre discerner seul ce qui est bien de ce qui est mal, et que l’on peut accéder au salut par soi-même.  »

« Que ceux qui ont faim aient du pain ! Que ceux qui ont du pain aient faim de justice et d’amour !  »
de Abbé Pierre

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« Qui peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »

dimanche 19 février 2012

« Mon enfant, tes péchés sont remis. » Par ces mots le Christ voulait être reconnu comme Dieu alors qu’il se cachait encore aux yeux humains sous l’aspect d’un homme. A cause des manifestations de sa puissance et ses miracles, on le comparait aux prophètes ; et pourtant c’était grâce à lui et grâce à sa puissance à lui qu’ils avaient opéré eux aussi des miracles. Accorder le pardon des péchés n’est pas au pouvoir de l’homme ; c’est la marque propre de Dieu. C’est ainsi que Jésus commençait à dévoiler sa divinité dans le cœur des hommes –- et cela rend les Pharisiens fous de rage. Ils répliquent : « Il blasphème ! Qui peut remettre les péchés, si ce n’est Dieu seul ? »

Toi, Pharisien, tu crois savoir et tu n’es qu’un ignorant ! Tu crois célébrer ton Dieu et tu ne le reconnais pas ! Tu crois porter témoignage, et tu portes des coups ! Si c’est bien Dieu qui remet les péchés, pourquoi n’admets-tu pas la divinité du Christ ? Puisqu’il a pu accorder le pardon d’un seul péché, c’est donc lui qui efface les péchés du monde entier : « Voici l’agneau de Dieu, voici celui qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29). Pour que tu puisses comprendre sa divinité, écoute-le — car il a pénétré le fond de ton être. Regarde-le : il est parvenu jusqu’aux profondeurs de tes pensées. Comprends celui qui met à nu les intentions secrètes de ton cœur.

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l’Église
Sermon 50 ; PL 52, 339 (trad. cf Matthieu commenté, DDB 1985, p. 73)

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Ste Bernadette Soubirous, vierge (1844-1879)

samedi 18 février 2012

Cette date a été choisie car c’est un 18 février que la Vierge Marie lui dit : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l’autre. » Bernadette avait quatorze ans lorsqu’elle vit pour la première fois la Vierge.

Fille aînée d’une famille de meuniers que l’arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l’Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion.

En février 1858, alors qu’elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes. Dix-huit apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.

En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées.

Elle meurt le 16 avril 1879 à trente-cinq ans.

Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933. Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.

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Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 8,34-38.9,1.

vendredi 17 février 2012

Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix, et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour l’Évangile la sauvera.
Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier en le payant de sa vie ?
Quelle somme pourrait-il verser en échange de sa vie ?
Si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les anges. »
Et il leur disait : « Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu venir avec puissance. »

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« Pour la première fois il leur enseigna qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup…, qu’il soit tué…, et qu’il ressuscite. »

jeudi 16 février 2012

Voici que les étendards de notre Roi s’avancent ;
Sur nous la croix resplendit dans son mystère,
Où, dans sa chair, le Créateur du monde
Fut pendu comme un brigand au gibet des esclaves.

Les mains percés de clous, les pieds et les entrailles,
C’est là qu’il vient s’immoler pour tous les hommes ;
Blessé aussi par le pointe d’une lance,
Il répand l’eau et le sang pour laver nos offenses.

Alors les chants de David pour lui se révélèrent ;
Alors les psaumes vraiment s’accomplirent,
Quand le prophète annonçait à tous les peuples :
« Il a régné par le bois, le Sauveur notre Maître ».

Bel arbre resplendissant, éclatant de lumière,
Tu es paré de la pourpre royale ;
Tu fus élu comme l’arbre le plus digne
De porter ce corps très saint, de toucher à ses membres.

Heureuse croix où pèse la rançon du monde,
Par qui l’enfer a tremblé en son empire ;
Heureuse es-tu de porter ce fruit de vie,
Et les peuples rassemblés applaudissent ton triomphe.

Salut, Sainte Croix, salut, notre unique espérance !
Salut, autel qui portas l’Agneau sans tache.
De par la grâce de sa Passion très sainte
La vie a enduré la mort et la mort rendu la Vie.

Liturgie latine des heures
Hymne de la Passion : Vexilla regis, par Venance Fortunat  (530 ?-600 ?)  (trad. et adapt. Liturgie Chorale du Peuple de Dieu)

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Bonne Nouvelle

mercredi 15 février 2012

Le terme « évangile » est une traduction de l’expression grecque qui veut dire « annoncer » une bonne nouvelle.

Les récits de la vie de Jésus sont devenus, tout naturellement, annonces de la Bonne Nouvelle, et leurs auteurs ont été appelés évangélistes.

Dans le Nouveau Testament, les Evangiles ne sont pas classés dans l’ordre chronologique probable de rédaction. Il semble assuré que Marc soit le premier à avoir rédigé la biographie de Jésus. Jean est certainement le dernier à avoir écrit la sienne.

Les Evangiles de Matthieu, de Marc et de Luc sont parfois appelés Evangiles synoptiques parce qu’ils peuvent être étudiés ensemble, ayant des parties communes (synopse vient du grec synopsis).

QUATRE REGARDS SUR JESUS

Chaque évangéliste a rédigé son texte en ayant au moins une intention précise et spécifique. C’est ce qui explique l’angle d’attaque pris par chacun en voulant présenter le même personnage. Ces quatre biographes ont entendu, mais aussi perçu et interprété l’histoire de Jésus à leur manière. La personnalité de chacun transpire autant que le but recherché, même s’il tente de relater, aussi précisément que possible, le fruit de ses souvenirs ou de son travail. C’est donc quatre regards, quatre lumières, quatre facettes du Christ que proposent les Evangiles.

Deux des quatre évangélistes sont des disciples de Jésus : Matthieu, et Jean sont en effet de la « bande des Douze ». Marc était sans doute un des proches du groupe sans être désigné comme disciple pour autant.

Le lion, une des quatre créatures ailées apparues au prophète Ézéchiel, était tenu pour le signe de l’évangéliste saint Marc.

Dans le livre des Révélations, le visionnaire voit, autour du trône de Dieu, 4 créatures ailées : un lion, un taureau, un homme et un aigle. Il est communément admis qu’ils représentent les 4 Evangiles, ou les 4 Evangélistes. L’homme représente Matthieu, dont la narration commence avec la généalogie humaine de Jésus ; le lion représente Marc, dont la narration commence par Jean-Baptiste criant dans le désert (le Précurseur vit « à côté » des lions et un lion rugit dans le désert) ; le taureau, animal de sacrifice, représente Luc, dont la narration commence dans le Temple ; et l’aigle représente Jean, dont la narration commence au Ciel, avec le Verbe éternel.

“…Je vis donc, et voici un vent de tempête qui venait de l’Aquilon, et une grosse nuée, et un feu s’entortillant, et il y avait autour de la nuée une splendeur… Et au milieu paraissait une ressemblance de quatre animaux ; et c’était ici leur forme : ils avaient la ressemblance d’un homme… Et chacun d’eux avait quatre faces, et chacun quatre ailes… Et la ressemblance de leurs faces était la face d’un homme, et la face d’un lion, et la face d’un bœuf, et la face d’un aigle… Et leur regard était comme des charbons de feu ardent, et comme qui verrait des lampes… …Et la parole de l’Eternel me fut adressée…” (Ancien Testament).

Fête des saints Cyrille, moine, et Methode, évêque, patrons de l’Europe

mardi 14 février 2012

L’Orient et l’Occident, les deux poumons du corps de l’Église

Depuis le début de l’ère apostolique, qui a semé l’Évangile sur cette terre d’Europe et l’a irriguée par le sang des martyrs, s’est développé ce processus pluri-séculaire, continu et fécond, qui a imprégné l’Europe de la sève chrétienne. Les saints patrons de l’Europe, saint Benoît et les saints Cyrille et Méthode sont, de manière particulière, des témoins de ce processus. Le charisme propre de leur œuvre évangélisatrice consiste dans le fait qu’ils ont posé des germes, qu’ils ont fait naître des formes et des styles d’incarnation de l’Évangile dans le tissu culturel et social et dans l’esprit des peuples européens qui étaient en train de se former… Ces saint patrons…restent aussi un modèle et une inspiration actuels pour nous, parce que l’œuvre d’évangélisation, dans la situation particulière où l’Europe se trouve aujourd’hui, est appelée à proposer une nouvelle synthèse créatrice entre Évangile et vie.

Il faut être conscient de l’importance de greffer l’évangélisation renouvelée sur ces racines communes de l’Europe… Ces racines chrétiennes sont particulièrement riches et inspiratrices, parce qu’elles s’appuient sur la même foi, se réfèrent à la même Église indivise… D’autre part, nous devons aussi considérer que ces racines communes sont doubles. Car elles ont pris la forme de deux courants de traditions chrétiennes théologiques, liturgiques, ascétiques, et de deux modèles de culture, divers, non pas opposés mais au contraire complémentaires et qui s’enrichissent mutuellement. Benoît a imprégné la tradition chrétienne et culturelle de l’Occident de l’esprit de la latinité, plus logique et rationnel ; Cyrille et Méthode sont les représentants de l’antique culture grecque, plus intuitive et mystique, et sont vénérés comme les pères de la tradition des peuples slaves.

Il nous appartient de recueillir l’héritage de cette pensée riche et complémentaire et de trouver les moyens et les méthodes appropriés pour son actualisation et une communication spirituelle plus intense entre l’Orient et l’Occident.

Bienheureux Jean-Paul II
Discours du 11/10/1985 au 6ème symposium des évêques d’Europe (trad. DC 1033)

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Rencontre du 19 février

lundi 13 février 2012

Nous nous retrouverons à Laurens        (26 bis chemin Baraques)

pour la prière du Rosaire, à 14h.

Pour ceux qui le peuvent et le veulent, nous assisterons à la messe à St Joseph de Montrouge à 11h.

Nous pique niquerons sur place.

 

En vos rencontres physiques, vous venez chercher ma parole et mon soutien, le messager n’est qu’un lien. Soyez présents, même en son absence. Ne vous trompez pas dans votre jugement et votre écoute, soyez seulement présents dans la prière et l’écoute de ma parole.

Soyez donc présents à tous vos regroupements de prières pour le bien de vous-mêmes et de vos frères. Soyez humbles et accordez votre écoute et votre parole à enseigner l’Amour et Paix.

Marie Mère des hommes – extraits du message de janvier 2012

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Ne faire qu’un.

dimanche 12 février 2012

«Pour faire l’expérience de l’union à Dieu, nous devons oublier le monde, les hommes, nous oublier nous-mêmes et plonger une bonne fois en Dieu, nous immerger en lui, nous prosterner devant lui et l’adorer. Dans cet acte d’adoration nous ne voulons rien obtenir pour nous. Nous ne prions pas en vue d’obtenir quelque chose, ni non plus pour avoir la solution de nos problèmes ; nous renonçons à nous-mêmes et tout simplement nous nous prosternons, parce que Dieu nous a touchés, parce qu’il est plus important que notre propre personne. En nous tous, est enfoui ce désir de pouvoir finalement nous oublier nous-mêmes et d’être tellement touchés par Dieu, que nous trouvons près de lui notre plein épanouissement… Le monde et les hommes seront perméables à Dieu si nous prenons du temps pour ce Dieu, si nous l’écoutons intérieurement dans le silence, pour nous approcher de ce mystère, mieux le comprendre et finalement faire un avec lui. L’amour n’interprète pas seulement les réalités de façon différente, il transforme. Il prend Dieu et son indescriptible mystère dans ses mains de telle façon qu’il devient un avec lui. C’est le but de tout amour : devenir un avec lui.»

Anselm Grün, Une méditation pour chaque jour, p. 87-88.

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