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Archive pour juillet 2011

Guimel

mardi 26 juillet 2011

Fais ce bien à ton serviteur que je vive, Et que je garde ta parole.
Dessille mes yeux, Afin que je voie les merveilles de ta loi.
Je suis étranger sur la terre ; Ne me cache pas tes commandements !
Mon âme se consume à désirer Les sentences de ta justice, en tout temps.
Tu as tancé les orgueilleux, Gens maudits, qui s’égarent loin de tes commandements.
Ote de dessus moi l’opprobre et le mépris, Car je garde tes témoignages.
Des princes ont beau s’asseoir et parler contre moi, Ton serviteur médite tes statuts,
Tes témoignages n’en sont pas moins mes délices, Les gens de mon conseil.

Psaume 119

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Guimel compense le déséquilibre entre deux forces opposées et les fusionne en une seule. Ainsi il est en rapport avec Gamla, employé dans le Talmud, pour désigner un pont qui unit deux espaces. A ce titre il est une puissance de bienveillance, appelée Guémoul, mais également un symbole de récompense et de punition.
D’aprés le Talmud, Guimel symbolise un homme riche courant après un homme pauvre (Daleth) pour lui faire la charité. Il signifierait faire mûrir, sevrer.

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Beth

lundi 25 juillet 2011

Comment le jeune homme rendra-t-il pure sa conduite ? C’est en y prenant garde selon ta parole.
Je te cherche de tout mon cœur ; Ne permets pas que je m’égare Loin de tes commandements !
J’ai serré ta parole dans mon cœur, Afin de ne pas pécher contre toi.
Béni sois-tu, Eternel ! Enseigne-moi tes statuts.
Je répète de mes lèvres Tous les jugements de ta bouche.
Je me réjouis dans la voie de tes témoignages, Comme si j’avais tous les trésors du monde.
Je veux méditer tes commandements. Et regarder à tes sentiers.
Je prendrai plaisir à tes statuts, Et je n’oublierai point tes paroles.

Psaume 119

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Beth signifie maison et exprime l’idée de tout ce qui contient, c’est l’archétype de toutes les demeures, la maison de D-ieu et de l’homme, le sanctuaire.
Elle désigne un endroit réservé à la sainteté sur terre, Le Beth haMikdash.
Beth accorde à chaque créature la capacité de libérer en elle un espace pour recevoir la lumière Divine.
Le premier mot de la génèse, Berechith, contient les trois lettres du mot Beth. Les trois autres lettres restantes forment le mot Rosh (tête), et symbolisent l’espace d’où rayonne la pensée créatrice.
Le Zohar dit

.que Beth est ouvert d’un côté pour recevoir la lumière et fermé de l’autre car D-ieu dit : « …tu ne verras pas ma face! ».

Aleph

dimanche 24 juillet 2011

Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, Qui marchent selon la loi de l’Éternel !
Heureux ceux qui gardent ses témoignages, Et le cherchent de tout leur cœur ;
Qui ne commettent pas d’iniquité, Mais marchent dans ses voies !
Tu as donné tes commandements Pour qu’on les garde soigneusement.
Oh ! que mes voies soient réglées De manière à ce que j’observe tes statuts !
Alors, je n’aurai point à rougir, Si je regarde à tous tes commandements.
Je te louerai dans la droiture de mon cœur, En apprenant les décrets de ta justice.
Je veux garder tes statuts, Ne m’abandonne pas entièrement.

Psaume 119

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Aleph est le symbole de l’unité, du principe, par cela de la puissance, de la continuité, de la stabilité, de l’équanimité. C’est aussi le centre spirituel d’où rayonne la pensée, en établissant un lien entre les mondes supérieur et inférieur. Il rappelle l’humilité et l’enseignement.

Le nombre 1, associé au caractère de la lettre aleph, est un concept d’unicité et d’individualité.
1 représente la Divinité, contenant tout et d’où tout découle. Le 1 surgit du néant en maintenant son silence, il est la plénitude du vide du néant. A partir du mouvement de 1 peut jaillir l’univers.
L’écriture pleine d’Aleph (Aleph-Lamed-Pé), révèle la valeur 111, ce nombre conforte l’unité car c’est la valeur numérique de l’expression « Eh’ad Hou Elokim »: D-ieu est Un..

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samedi 23 juillet 2011

Psaume 119

samedi 23 juillet 2011

Psaume alphabétique

Le psaume 119 est un psaume alphabétique. Chaque vers d’une strophe commence par la même lettre. Et les vingt-deux strophes utilisent l’une après l’autre les lettres de l’alphabet hébreu. Ce genre de psaumes a toujours trait à la loi de Dieu. Ce procédé veut signifier qu’elle contient le monde entier de l’alpha à l’oméga ; qu’elle est immense. La loi motive notre vie de a à z. Elle en est le tout ; c’est le bonheur.

Saint Jérôme nous relate que la Sainte vierge Marie lisait tous les jours ce psaume, parce que est l’échelle pour monter à la contemplation de Dieu. Les 22 lettres de l’alphabet hébraïque en sont les degrés qui sont en ce psaume.

Cette échelle, c’est « l’échelle de Jacob » sur laquelle montaient et descendaient les Anges dans sa vision.
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Dès demain, chacune des marches nous conduira vers le 15 août.
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Chagall, Le rêve de Jacob
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Aleph. Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, Qui marchent selon la loi de l’Éternel !
Heureux ceux qui gardent ses témoignages, Et le cherchent de tout leur cœur ;
Qui ne commettent pas d’iniquité, Mais marchent dans ses voies !
Tu as donné tes commandements Pour qu’on les garde soigneusement.
Oh ! que mes voies soient réglées De manière à ce que j’observe tes statuts !
Alors, je n’aurai point à rougir, Si je regarde à tous tes commandements.
Je te louerai dans la droiture de mon cœur, En apprenant les décrets de ta justice.
Je veux garder tes statuts, Ne m’abandonne pas entièrement.
Beth Comment le jeune homme rendra-t-il pure sa conduite ? C’est en y prenant garde selon ta parole.
Je te cherche de tout mon cœur ; Ne permets pas que je m’égare Loin de tes commandements !
J’ai serré ta parole dans mon cœur, Afin de ne pas pécher contre toi.
Béni sois-tu, Eternel ! Enseigne-moi tes statuts.
Je répète de mes lèvres Tous les jugements de ta bouche.
Je me réjouis dans la voie de tes témoignages, Comme si j’avais tous les trésors du monde.
Je veux méditer tes commandements. Et regarder à tes sentiers.
Je prendrai plaisir à tes statuts, Et je n’oublierai point tes paroles.
Guimel. Fais ce bien à ton serviteur que je vive, Et que je garde ta parole.
Dessille mes yeux, Afin que je voie les merveilles de ta loi.
Je suis étranger sur la terre ; Ne me cache pas tes commandements !
Mon âme se consume à désirer Les sentences de ta justice, en tout temps.
Tu as tancé les orgueilleux, Gens maudits, qui s’égarent loin de tes commandements.
Ote de dessus moi l’opprobre et le mépris, Car je garde tes témoignages.
Des princes ont beau s’asseoir et parler contre moi, Ton serviteur médite tes statuts,
Tes témoignages n’en sont pas moins mes délices, Les gens de mon conseil.
Daleth Mon âme est attachée à la poudre ; Fais-moi revivre, selon ta parole !
J’ai raconté mes voies, et tu m’as répondu ; Enseigne-moi tes statuts.
Fais-moi connaitre la voie de tes commandements, Et je méditerai tes merveilles.
Mon âme pleure de chagrin ; Relève-moi selon ta parole.
Eloigne-moi de la voie du mensonge Et accorde-moi la grâce d’observer ta loi.
J’ai choisi la voie de la fidélité ; J’ai placé tes décrets sous mes yeux.
Je me tiens attaché à tes témoignages ; Eternel, ne me rends pas confus !
Je courrai dans la voie de tes commandements, Quand tu auras mis mon cœur au large.
Hé. Enseigne-moi, Eternel, la voie de tes statuts, Et je la suivrai jusqu’à la fin.
Donne-moi l’intelligence, pour que je garde ta loi, Et l’observe de tout mon cœur.
Fais-moi marcher dans le sentier de tes commandements, Car j’y prends plaisir.
Incline mon cœur vers tes témoignages, Et non vers le gain.
Détourne mes yeux de regarder à la vanité ; Fais-moi vivre dans ta voie !
Confirme à ton serviteur ta parole, Que tu as donnée pour que l’on te craigne.
Détourne de moi l’opprobre que je redoute, Car tes jugements sont bons.
Voici, je soupire après tes ordonnances ! Fais-moi vivre par ta justice !
Vav. Et que ta grâce soit sur moi, ô Eternel ! Et ton salut, selon ta parole ;
Et j’aurai de quoi répondre à celui qui m’outrage, Car je me confie en ta parole.
N’ôte pas entièrement de ma bouche la parole de vérité, Car je m’attends à tes décrets,
Et je garderai ta loi constamment, A toujours et à perpétuité.
Je marcherai au large Parce que j’ai recherché tes ordonnances.
Je parlerai de tes témoignages devant les rois, Et je n’aurai point de honte.
Je ferai mes délices de tes commandements, Que j’aime ;
J’élèverai mes mains vers tes commandements, Que j’aime, Et je méditerai tes statuts.
Zaïn. Souviens-toi de la parole donnée à ton serviteur, Sur laquelle tu as fondé mon espérance.
C’est ici ma consolation dans mon affliction, Que ta parole me rend la vie.
Des orgueilleux me couvrent de railleries ; Je ne me détourne point de ta loi.
Je me souviens de tes jugements d’autrefois, Eternel, Et j’en suis consolé.
Une colère ardente me saisit à la vue des méchants, Qui abandonnent ta loi.
Tes statuts sont mes cantiques Dans la maison où je séjourne comme un passant.
Je me souviens la nuit de ton nom, ô Eternel, Et je garde ta loi.
C’est là ma part, D’observer tes commandements.
Heth. Tu es ma part, ô Eternel ! Je l’ai déclaré : je garderai ta parole.
Je t’ai imploré de tout mon cœur : Aie pitié de moi, selon ta parole !
J’ai fait le compte de mes voies, Et j’ai tourné mes pas vers tes témoignages.
Je me suis hâté, je n’ai point différé De garder tes commandements.
Les pièges des méchants m’ont environné, Je n’ai point oublié ta loi.
Au milieu de la nuit, je me lève pour te louer Des arrêts de ta justice.
Je m’associe à tous ceux qui te craignent Et qui gardent tes commandements.
Ta bonté, ô Eternel, remplit la terre ; Enseigne-moi tes statuts.
Teth. Tu as agi avec bonté envers ton serviteur, O Eternel ! selon ta parole.
Enseigne-moi à juger avec sens et intelligence, Car j’ai foi à tes commandements.
Avant d’avoir été humilié, je m’égarais, Mais maintenant j’observe ta parole.
Tu es bon et bienfaisant ; Enseigne-moi tes statuts !
Des orgueilleux ont forgé contre moi des mensonges ; Moi, de tout mon cœur, je garde tes commandements.
Leur cœur est figé comme de la graisse ; Moi, je fais mes délices de ta loi.
Il m’est bon d’avoir été humilié, Afin d’apprendre tes statuts.
Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche Que des milliers de pièces d’or et d’argent.
Iod. Tes mains m’ont fait et m’ont formé ; Rends-moi intelligent pour apprendre tes ordonnances !
Ceux qui te craignent me verront et se réjouiront, Car je m’attends à ta parole.
Je sais, ô Eternel, que tes décrets ne sont que justice, Et que c’est en ta fidélité que tu m’as humilié.
Oh !que ta bonté soit ma consolation, Comme tu l’as promis à ton serviteur.
Que tes compassions viennent sur moi, pour que je vive ; Car ta loi fait mon plaisir.
Que les orgueilleux soient confus De ce qu’ils m’oppriment sans cause. Pour moi, je méditerai tes commandements.
Que ceux qui te craignent reviennent à moi, Et qu’ils connaissent tes témoignages !
Que mon cœur soit intègre dans tes statuts, Afin que je ne sois pas confus.
Kaph. Mon âme languit après ta délivrance ; Je m’attends à ta parole.
Mes yeux languissent après ta promesse ; Je dis : Quand me consoleras-tu ?
Car je suis comme une outre enfumée, Bien que je n’aie pas oublié tes statuts.
Que sont les jours de ton serviteur ? Quand feras-tu justice de ceux qui me poursuivent ?
Les orgueilleux m’ont creusé des fosses, Eux qui n’agissent point selon ta loi.
Tous tes commandements ne sont que fidélité. On me persécute sans cause ; aide-moi !
Encore un peu, ils m’auraient fait disparaître du pays ! Mais moi, je n’ai pas abandonné tes commandements.
Fais-moi vivre, dans ta bonté, Et je garderai les témoignages de ta bouche.
Lamed. Pour toujours, ô Eternel, Ta parole subsiste dans les cieux.
De génération en génération dure ta fidélité. Tu as fondé la terre, et elle demeure ferme.
C’est par tes décrets que tout subsiste aujourd’hui, Car toutes choses te servent.
Si ta loi n’eût fait mes délices, J’eusse péri dans mon affliction.
Jamais je n’oublierai tes commandements, Car c’est par eux que tu me fais vivre.
Je suis à toi ; sauve-moi, Car j’ai recherché tes ordonnances.
Les méchants m’ont épié pour me faire périr, Je suis attentif à tes témoignages.
A tout ce qui est parfait j’ai vu une fin ; Ton commandement est d’une immense étendue !
Mem. Oh ! combien j’aime ta loi ! Tout le jour je la médite.
Tu me rends plus sage que mes ennemis Par tes commandements, Car pour toujours ils sont mon partage.
Je suis plus éclairé que tous ceux qui m’enseignent, Car tes témoignages sont l’objet de ma méditation.
Je suis plus intelligent que les anciens, Parce que j’ai gardé tes commandements.
J’ai détourné mes pas de tout mauvais chemin, Afin de garder ta parole.
Je ne me suis point écarté de tes lois, Car c’est toi qui m’enseignes.
Que tes paroles sont douces à mon palais ! Plus douces que le miel à ma bouche.
Par tes commandements je deviens intelligent, C’est pourquoi je hais toute voie de mensonge.
Nun. Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une, lumière sur mon sentier.
J’ai juré, et je le tiendrai, D’observer les ordonnances de ta justice.
Je suis extrêmement affligé. Eternel, fais-moi vivre selon ta parole
Agrée, je te prie, ô Eternel, Les offrandes volontaires de ma bouche, Et m’enseigne tes ordonnances !
Ma vie est continuellement en danger, Mais je n’oublie point ta loi.
Les méchants m’ont tendu des pièges, Mais je ne me suis point écarté de tes commandements.
Tes témoignages sont mon héritage à toujours, Car ils sont la joie de mon cœur.
J’ai incliné mon cœur à pratiquer tes statuts, A toujours, jusqu’à la fin.
Samech. J’ai en haine ceux qui sont doubles de cœur, Et j’aime ta loi.
Tu es mon refuge et mon bouclier ; Je m’attends à ta parole.
Retirez-vous de moi, méchants, Que je garde les commandements de mon Dieu.
Soutiens-moi, selon ta parole, afin que je vive, Et ne confonds pas mon attente !
Sois mon appui, pour que je sois sauvé, Et que j’aie toujours les yeux sur tes statuts !
Tu rejettes tous ceux qui s’écartent de tes statuts, Car leurs séductions ne sont que mensonge.
Tu fais disparaître comme des scories Tous les méchants de la terre, C’est pourquoi j’aime tes témoignages.
Ma chair frissonne de frayeur devant toi, Et je crains tes jugements.
Aïn. J’ai pratiqué le droit et la justice ; Ne m’abandonne pas à mes oppresseurs !
Prends sous ta garantie le bien de ton serviteur ; Que les orgueilleux ne m’oppriment pas !
Mes yeux languissent après ta délivrance, Après la parole de ta justice.
Agis envers ton serviteur selon ta bonté, Et m’enseigne tes statuts.
Je suis ton serviteur ; rends-moi intelligent, Pour que je connaisse tes témoignages.
Il est temps que l’Éternel agisse ; Ils ont renversé ta loi.
C’est pourquoi j’aime tes commandements Plus que l’or, même que l’or fin.
C’est pourquoi j’estime droits tous tes commandements, Et je hais toute voie de mensonge.
Pé. Tes témoignages sont admirables ; C’est pourquoi mon âme les a gardés.
La révélation de tes paroles illumine ; Elle donne de l’intelligence aux simples.
J’ai ouvert la bouche et j’ai soupiré, Car j’étais avide de tes commandements.
Tourne vers moi ta face et aie pitié de moi, Comme cela est juste à l’égard de ceux qui aiment ton nom.
Affermis mes pas dans ta parole, Et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi !
Délivre-moi de l’oppression des hommes, Afin que je garde tes commandements.
Fais luire ta face sur ton serviteur, Et m’enseigne tes statuts !
Mes yeux se fondent en ruisseaux d’eau, Parce qu’on n’observe pas ta loi.
Tsadé. Tu es juste, ô Eternel ! Et droit dans tes jugements.
Tu as prescrit tes témoignages avec justice Et en toute vérité.
Mon zèle m’a consumé, Parce que mes ennemis ont oublié tes paroles.
Ta parole est pure de tout alliage ; Aussi ton serviteur l’aime.
Je suis petit et méprisé ; Mais je n’oublie pas tes ordonnances.
Ta justice est une justice éternelle, Et ta loi n’est que vérité.
La détresse et l’angoisse m’ont atteint, Mais tes commandements font mes délices.
Tes témoignages ne sont que justice à toujours ; Rends-moi intelligent, afin que je vive !
Koph. Je crie du fond du cœur ; réponds-moi, Eternel ! Je garderai tes statuts.
Je crie à toi, sauve-moi ! Et je garderai tes témoignages.
Je devance l’aurore et je crie ; Je m’attends à tes paroles.
Mes yeux devancent les veilles de la nuit, Pour méditer ta parole.
Ecoute ma voix, selon ta bonté ; Eternel, selon les promesses de ta justice, fais-moi vivre !
Ils approchent, ceux qui courent au crime ; Ils se tiennent loin de ta loi.
Tu es proche, ô Eternel ! Et tous tes commandements ne sont que vérité.
Dès longtemps je sais par tes témoignages Que tu les as établis pour toujours.
Resch. Regarde mon affliction et me délivre ; Car je n’ai point oublié ta loi.
Défends ma cause et me rachète ; Fais-moi vivre, selon ta parole !
Le salut est loin des méchants, Parce qu’ils ne recherchent point tes statuts.
Tes compassions sont en grand nombre, ô Eternel ! Fais-moi vivre, selon tes décrets.
Nombreux sont mes persécuteurs et mes adversaires ; Mais je ne m’écarte pas de tes témoignages.
J’ai vu les infidèles, et j’en ai horreur ; Ils n’observent pas ta parole !
Considère que j’aime tes commandements ; Eternel, fais-moi vivre, par ta bonté.
Toute ta parole est vérité, Et tous les décrets de ta justice sont éternels
Schin. Les grands m’ont persécuté sans cause ; Mais mon cœur n’a craint que tes paroles.
Je me réjouis de ta parole Comme celui qui a trouvé un grand butin.
Je hais le mensonge, je l’ai en abomination ; C’est ta loi que j’aime.
Je te loue sept fois le jour, Pour les décrets de ta justice.
Grande est la paix de ceux qui aiment ta loi ; Rien ne peut les renverser.
J’ai attendu ta délivrance, ô Eternel ! Et pratiqué tes commandements.
Mon âme a gardé tes témoignages, Et j’ai pour eux un grand amour.
J’ai gardé tes commandements et tes témoignages, Car toutes mes voies sont devant toi.
Thav. Que mon cri parvienne jusqu’à toi, ô Eternel ! Rends-moi intelligent, selon ta parole.
Que ma supplication arrive en ta présence ; Délivre-moi, selon ta parole !
Mes lèvres répandront ta louange, Quand tu m’auras enseigné tes statuts.
Ma langue célèbrera ta parole, Car tous tes commandements sont justes.
Que ta main me soit en aide ! Car j’ai fait choix de tes commandements.
Je soupire après ton salut, ô Eternel, Et ta loi est tout mon plaisir.
Que mon âme vive, afin qu’elle te loue, Et que les décrets de ta justice me soient en aide !
Je suis errant comme une brebis perdue : Cherche ton serviteur, Car je n’ai pas oublié tes commandements.
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Fête de sainte Brigitte de Suède, copatronne de l’Europe

samedi 23 juillet 2011

Pour édifier la nouvelle Europe sur des bases solides, il ne suffit certes pas de lancer un appel aux seuls intérêts économiques qui, s’ils rassemblent parfois, d’autres fois divisent, mais il est nécessaire de s’appuyer plutôt sur les valeurs authentiques, qui ont leur fondement dans la loi morale universelle, inscrite dans le cœur de tout homme. Une Europe qui remplacerait les valeurs de tolérance et de respect universel par l’indifférentisme éthique et le scepticisme en matière de valeurs inaliénables, s’ouvrirait aux aventures les plus risquées et verrait tôt ou tard réapparaître sous de nouvelles formes les spectres les plus effroyables de son histoire.

Pour conjurer cette menace, le rôle du christianisme, qui désigne inlassablement l’horizon idéal, s’avère encore une fois vital. À la lumière des nombreux points de rencontre avec les autres religions que le Concile Vatican II a reconnues (cf. Nostra Aetate), on doit souligner avec force que l’ouverture au Transcendant est une dimension vitale de l’existence. Il est donc essentiel que tous les chrétiens présents dans les différents pays du continent s’engagent à un témoignage renouvelé. Il leur appartient de nourrir l’espérance de la plénitude du salut par l’annonce qui leur est propre, celle de l’Évangile, à savoir la « bonne nouvelle » que Dieu s’est fait proche de nous et que, en son Fils Jésus Christ, il nous a offert la rédemption et la plénitude de la vie divine. Par la force de l’Esprit Saint qui nous a été donné, nous pouvons lever les yeux vers Dieu et l’invoquer avec le doux nom d’ « Abba », Père (Rm 8,15 ;Ga 4,6).

C’est justement cette annonce d’espérance que j’ai voulu confirmer en proposant à une dévotion renouvelée, dans une perspective « européenne », ces trois figures de femmes : sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, qui, à des époques diverses, ont apporté une contribution très significative à la croissance non seulement de l’Église, mais de la société elle-même.

Bienheureux Jean-Paul II

Lettre apostolique « Spes aedificandi », 1/10/99 (trad. DC n° 2213 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

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Ste Marie Madeleine

vendredi 22 juillet 2011

« Va trouver mes frères »

Parmi celles qui ont porté du parfum au tombeau du Christ, Marie Madeleine est la seule dont nous célébrons la mémoire. Le Christ avait chassé d’elle sept esprits mauvais (Lc 8,2), pour faire place aux sept opérations de la grâce de l’Esprit. Sa persévérance à demeurer près du tombeau lui a valu la vision et la conversation des anges ; puis, après avoir vu le Seigneur, elle devient son apôtre auprès des apôtres. Instruite et pleinement assurée par la bouche même de Dieu, elle va leur annoncer qu’elle a vu le Seigneur et leur répéter ce qu’il a dit.

Considérons, mes frères, combien Marie Madeleine le cédait en dignité à Pierre, le chef des apôtres, et à Jean, le théologien bien-aimé du Christ, et combien pourtant elle a été plus favorisée que ceux-ci. Eux, lorsqu’ils ont accouru au sépulcre, n’ont vu que les bandelettes et le suaire ; mais elle, qui était restée jusqu’au bout avec une ferme persévérance à la porte du tombeau, elle a vu, avant les apôtres, non seulement les anges, mais le Seigneur des anges lui-même ressuscité dans la chair. Elle a entendu sa voix et ainsi Dieu, par sa propre parole, l’a mise à son service.

Saint Grégoire Palamas (1296-1359), moine, évêque et théologien
Homélie 20 : PG 151, 266.271 (trad. Orval rev.)

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Le Pommier et le Citronnier

jeudi 21 juillet 2011

Les vignes sont sans fruit, et les figuiers ont manqué, les grenadiers, et même les palmiers ; les Pommiers et tous les arbres des champs sont devenus secs ; c’est pourquoi la joie a cessé parmi les hommes. (Joël I, 12)

Un voyageur auquel les productions naturelles de la Palestine sont familières, serait surpris de trouver ici le Pommier cité avec le grenadier et le palmier, arbres tout à fait méridionaux.
En effet, le Pommier est rare en Syrie, et ses petits fruits y ont peu de goût et de parfum. Cependant on le cultive à Sidon et dans plusieurs endroits de la Palestine ; les meilleurs se trouvent dans les régions tempérées du Liban. Damas est aussi célèbre dans toute la Syrie pour ses Pommes.

C’est dans le Cantique des Cantiques qu’il est fait mention le plus fréquemment du Pommier ; il y est représenté comme le roi des arbres, au doux fruit, aux ombrages délicieux. Salomon compare une parole dite à propos à des Pommes d’or émaillées d’argent.

Ces descriptions, et la rareté du Pommier en Palestine, font généralement penser que le Pommier de l’Écriture était le Citronnier. Cet arbre (Citrus medica) appartient à la famille des Orangers ; il est remarquable par la beauté et le parfum de ses fleurs et de ses fruits, et il était fort estimé dans toute l’Antiquité. Quant à l’Oranger, il est originaire de l’Inde ou de la Chine, et ce n’est que beaucoup plus lard qu’il a été introduit en Orient et en Europe.

Les Citronniers sont toujours verts et chargés à la fois de fleurs et de fruits. Les plus beaux Citrons atteignent deux décimètres (8 pouces) de longueur. Ils ont une écorce spongieuse et une pulpe acide ; le tissu des feuilles est rempli de petites glandes contenant une huile très odoriférante. En Chine, on met des Citrons sur les tables, dans des plats de porcelaine, pour parfumer les appartements.
Une tradition populaire fait du fruit défendu qu’Ève cueillit au jardin d’Éden, soit une espèce de Citron, soit une Pomme ; inutile de dire qu’elle ne repose sur aucun fondement.

Quelques écrivains pensent que le bel arbre (Lév.XXIII, 40) dont les Israélites devaient prendre des fruits à la fête des Tabernacles, était le Citronnier. Rien ne prouve que celui-ci fût connu des Israélites dans le désert ; toutefois il est remarquable qu’on se servit de Citrons pour la même solennité du temps de Josèphe.

Aujourd’hui encore les Juifs continuent à manger des Citrons ou des confitures de Citrons dans leurs jours de fête.
Mc Cheyne et Bonar ont retrouvé cet usage chez les Juifs de Moldavie : « Nous logions, disent-ils, près de la rivière, dans une auberge tenue par un Juif ; il avait élevé devant sa porte une cabane avec des saules pris au bord de l’eau ; la fête des Tabernacles devait commencer dans la soirée suivante. Il nous montra sa branche de palmier, appelé Mab, et son beau fruit, appelé ezroch, qu’on suppose être celui du bel arbre dont il est parlé dans la Loi. C’était une espèce de Limon, qui ne vient à maturité qu’une fois tous les trois ans. On l’apporte d’Italie et de Palestine ; un seul, pour la fête, coûte quelquefois plus de cent écus. Notre hôte avait payé le sien vingt-cinq francs. »

Les 7 dons de l’Esprit

mercredi 20 juillet 2011

Avant de quitter ses disciples pour rejoindre son Père (fête de l’Ascension), le Christ avait annoncé que le Père et lui-même leur enverrait l’Esprit, qu’il appelle le « défenseur » (paraclet). C’est l’esprit de vérité, qui rappellera tout ce que Jésus a dit et qui lui rendra témoignage contre le mensonge du monde.

Déjà l’hymne très ancienneVeni Creator Spiritus demandait à l’Esprit de donner « les sept dons de son amour ». Mais c’est surtout Thomas d’Aquin, dans sa Somme théologique, qui a formalisé une liste de sept dons du Saint Esprit :

– l’intelligence nous rend réceptifs à l’action de l’Esprit Saint dans l’appréhension, par l’intelligence, des vérités spéculatives ;
– le conseil nous rend réceptifs à l’action de l’Esprit Saint dans l’appréhension, par l’intelligence, des vérités pratiques ;
– la sagesse nous rend réceptifs à l’action de l’Esprit Saint dans le jugement, par l’intelligence, des vérités spéculatives ;
– la connaissance nous rend réceptifs à l’action de l’Esprit Saint dans le jugement, par l’intelligence, des vérités pratiques ;
– la piété nous rend réceptifs à l’action de l’Esprit Saint dans les appétits de l’amour des choses qui concernent un autre ;
– la force nous rend réceptifs à l’action de l’Esprit Saint dans les appétits de la crainte des choses qui nous concernent ;
– la crainte nous rend réceptifs à l’action de l’Esprit Saint dans les appétits du désir des choses nous concernant.

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Marie Mère de l’humanité

mardi 19 juillet 2011