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Archive pour la catégorie ‘Année liturgique’

« Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? »

samedi 12 mars 2016

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Nous vivons dans un monde où l’amour lui-même est condamné : on l’appelle faiblesse, chose à dépasser. Certains disent : « L’amour n’a pas d’importance, il faut plutôt développer ses forces ; que chacun devienne aussi fort qu’il le peut ; et que le faible périsse ! » Ils disent encore que la religion chrétienne avec ses sermons sur l’amour, c’est du passé… C’est ainsi : ils viennent à vous avec ces doctrines, et ils trouvent même des gens qui les adoptent volontiers. L’amour est inconnu : « l’Amour n’est pas aimé » disait en son temps saint François d’Assise ; et quelques siècles plus tard à Florence, sainte Marie-Madeleine de Pazzi sonnait les cloches du monastère de son Carmel pour que le monde sache combien l’Amour est beau ! Moi aussi, je voudrais sonner les cloches pour dire au monde comme il est beau d’aimer !

Le néo-paganisme [du nazisme] peut répudier l’amour, l’histoire nous enseigne que, malgré tout, nous serons vainqueurs de ce néo-paganisme par l’amour. Nous n’abandonnerons pas l’amour. L’amour nous regagnera les cœurs de ces païens. La nature est plus forte que la philosophie. Qu’une philosophie condamne et rejette l’amour et l’appelle faiblesse, le témoignage vivant d’amour renouvellera toujours sa puissance pour conquérir et captiver les cœurs des hommes.

Bienheureux Titus Brandsma, carme néerlandais, martyr (1881-1942)
Invitation à l’héroïsme dans la foi et l’amour (trad. Itinéraire spirituel, Parole et Silence 2003, p. 163)

 

 

Carême 2016 – jour 27

vendredi 11 mars 2016

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Mes enfants, en ces temps accordez chaque jour un temps de prière très spécial à l’unité des hommes au travers de la souffrance que va vivre mon Fils ; Il s’est sacrifié pour vous, vous pouvez Lui sacrifier un temps journalier pour aider autrui et permettre la transformation des hommes. Il faut faire connaître en tous points de ce monde les messages Divins d’où qu’ils viennent, pour que les hommes demandent pardon et épousent la foi en Dieu le Père. Il faut que les hommes se dévêtent de l’habit chatoyant du Malin pour revêtir l’habit blanc comme le lys qui sera un habit de sainteté.
Le chemin est long, mais les hommes seront récompensés et le monde sera sauvé. Même si les temps sont durs et vont s’accentuer dans cette rudesse, gardez toujours en vous mon appel de Mère éplorée qui demande le soulagement des souffrances de mon Fils, par un retour de l’homme auprès de son Père Eternel.

Marie Mère des hommes – mars 1997

 

 

 

« Jésus monta à la fête lui aussi…, mais en secret. »

vendredi 11 mars 2016

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Jésus disait : « Mon temps n’est pas encore venu, tandis que le vôtre est toujours prêt… Vous, montez à la fête ; moi, je ne monte pas à cette fête, parce que mon temps n’est pas encore accompli » (Jn 7,6-8). Qu’est-ce donc que cette fête à laquelle notre Seigneur nous dit de monter et dont le temps est à tout instant ? La fête la plus élevée et la plus vraie, la fête suprême, est la fête de la vie éternelle, c’est-à-dire la félicité éternelle où nous serons vraiment face à face avec Dieu. Cela, nous ne pouvons pas l’avoir ici-bas, mais la fête que nous pouvons avoir, c’est un avant-goût de celle-là, une expérience de la présence de Dieu dans l’esprit par la jouissance intérieure que nous en donne un sentiment tout intime. Le temps qui est toujours nôtre, c’est celui de chercher Dieu et de poursuivre le sentiment de sa présence dans toutes nos œuvres, notre vie, notre vouloir et notre amour. C’est ainsi que nous devons nous élever au-dessus de nous-mêmes et de tout ce qui n’est pas Dieu, ne voulant et n’aimant que lui seul, en toute pureté, et rien autre chose. Ce temps est de tous les instants.

Ce vrai temps de fête de la vie éternelle, tout le monde le désire, d’un désir de nature, car tous les hommes veulent naturellement être heureux. Mais désirer ne suffit pas. C’est pour lui-même que nous devons poursuivre Dieu et le chercher lui-même. L’avant-goût du vrai et grand jour de fête, beaucoup de gens aimeraient bien l’avoir et ils se plaignent qu’il ne leur est pas donné. Quand dans la prière ils ne font pas l’expérience, au fond d’eux-mêmes, d’un jour de fête et ne sentent pas la présence de Dieu, cela les chagrine. Ils prient d’autant moins et le font avec mauvaise humeur, disant qu’ils ne sentent pas Dieu et que c’est pour cela que l’action et la prière les contrarient. Voilà ce que l’homme ne doit jamais faire. Nous ne devons jamais faire aucune œuvre avec un zèle refroidi, car Dieu est toujours là présent, et même si nous ne le sentons pas, il est cependant entré secrètement pour la fête.

Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon 12, pour le mardi avant les Rameaux (trad. Cerf 1991, p. 44 rev.)

 

 

 

Carême 2016 – jour 26

jeudi 10 mars 2016

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Mes enfants, soyez dignes de mon Fils et accordez vos souffrances à Dieu le Père afin qu’Il fasse resplendir tant de grâces sur ce monde sourd et aveugle à Son appel. Mes enfants, ouvrez votre cœur à Son appel et sachez souffrir en silence et le sourire radieux afin que les hommes explosent d’amour par votre exemple. Que votre ténacité soit toujours accompagnée du secours à autrui ; mon Fils a souffert en vous accordant tout Son Amour et Ses dernières pensées. Mon Fils est un exemple ; soyez aussi de petits exemples et vous comprendrez la Parole de Dieu le Père en ce moment.

Marie Mère des hommes – mars 1997

 

 

 

 

« Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi car c’est de moi qu’il a parlé dans l’Ecriture. »

jeudi 10 mars 2016

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Il y a une « sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que, dès avant les siècles, Dieu nous a destinée par avance ». Cette sagesse de Dieu, c’est le Christ ; il est « puissance de Dieu et sagesse de Dieu »… Dans le Fils, en effet, « se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » ; caché dans le mystère, destiné par avance, dès avant les siècles, c’est lui qui a été prédestiné et préfiguré dans la Loi et les Prophètes.

C’est pourquoi les prophètes portaient le nom de « voyants » ; ils voyaient celui qui était caché et inconnu des autres. Abraham aussi « a vu son jour, et il s’est réjoui ». Pour Ézéchiel, les cieux se sont ouverts, alors que pour le peuple pécheur ils restaient bouchés. « Ôtez le voile de dessus mes yeux, dit David, et je contemplerai les merveilles de ta loi ». En effet, la loi est spirituelle, et pour la comprendre il faut que soit « écarté le voile » et que « soit contemplée la gloire de Dieu à visage découvert ».

Dans l’Apocalypse, on montre un livre scellé de sept sceaux… Combien d’hommes aujourd’hui, qui se prétendent instruits, tiennent en mains un Livre scellé ! Et ils sont incapables de l’ouvrir, à moins qu’il ne soit ouvert par « Celui qui tient la clef de David ; s’il ouvre, nul ne fermera, et s’il ferme, nul n’ouvrira ». Dans les Actes des Apôtres, l’eunuque lisait le prophète Isaïe… ; pourtant il ignorait celui qu’il vénérait dans ce livre sans le connaître. Survient Philippe ; il lui montre Jésus caché sous la lettre… Comprends donc que tu ne peux pas t’engager dans les Saintes Écritures sans avoir un guide qui te montre le chemin.

(Références bibliques : 1Co 2,7 ; 1Co 1,24 ; Col 2,31 ; 1Sm 9,9 ; Jn 8,56 ; Ps 118,18 ; 2Co 3,16-18 ; Ap 5,1 ; Ap 3,7 ; Ac 8,26s)

 

 

 

Carême 2016 – jour 25

mercredi 9 mars 2016

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Mes enfants,

Je vous demande en ces temps de vous préparer aux souffrances de mon Fils, crucifié pour que les hommes soient pardonnés.
Mes enfants, recueillez-vous plus souvent et venez à toute heure prier en la Maison de mon Fils, afin de faire évoluer la spiritualité de ce monde qui défaille.

Marie Mère des hommes – mars 1997

 

 

 

 

Carême 2016 – jour 24

mardi 8 mars 2016

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Mes enfants, unissez-vous vite, les temps pressent car l’Amour et la Paix s’effritent trop rapidement. Venez prier pour les peines de mon Fils, Il soulagera les vôtres par votre amour d’enfants, car c’est uniquement en son sein que vous connaîtrez la plénitude de l’Amour et de la Paix ; si mon Fils n’est en vous, alors vous n’êtes en personne et ne pourrez aimer. Venez et faites connaître ma parole, car j’enseigne beaucoup et partout, mais la timidité de la foi dresse la barrière entre les hommes, et le Malin échafaude celle-ci pour corrompre ceux qui doivent donner l’exemple.

Marie Mère des hommes – février 1997

 

 

 

Carême 2016 – jour 23

lundi 7 mars 2016

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Mes enfants, venez déposer, au travers de l’écrin que je tiens en mes bras et qui renferme la délivrance de mon Fils, tous les excès de vos vies, venez vous dévêtir des tentations de chaque jour, venez déposer votre ego pour suivre le chemin illuminé de la connaissance. Cette connaissance délivrée uniquement par la sagesse de mon Fils et de Son Père, par l’Esprit Saint, afin que tout soit en la Trinité et la Trinité en toute chose. Les pas s’inscrivent dans le sol afin que la terre se souvienne qu’il n’y a qu’un Dieu et que Lui seul modèle la terre à Son image, toute œuvre indépendante n’est pas digne d’être œuvre et rendra aveugle tous ceux qui se complairont à sa vue.

Marie Mère des hommes – février 1997

 

 

 

 

Livre d’Isaïe 65,17-21.

lundi 7 mars 2016

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Ainsi parle le Seigneur : Oui, voici : je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit.
Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin pour ce que je crée. Car je vais recréer Jérusalem, pour qu’elle soit exultation, et que son peuple devienne joie.
J’exulterai en Jérusalem, je trouverai ma joie dans mon peuple. On n’y entendra plus de pleurs ni de cris.
Là, plus de nourrisson emporté en quelques jours, ni d’homme qui ne parvienne au bout de sa vieillesse ; le plus jeune mourra centenaire, ne pas atteindre cent ans sera malédiction.
On bâtira des maisons, on y habitera ; on plantera des vignes, on mangera leurs fruits.

 

 

 

 

Amour

dimanche 6 mars 2016

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La courte histoire du fils prodigue de l’évangile de ce jour s’adresse aussi bien au pécheur repentant implorant miséricorde qu’au croyant invétéré trop sûr de ses convictions, jaloux, intransigeant et ayant du mal à se reconnaître pécheur. Pour l’un et l’autre, Dieu se montre comme un père aimant et compatissant. Finalement, la parabole du fils prodigue sonne comme un message de consolation et une invitation à trouver ou à retrouver la voie de l’espérance. En fait, dans son amour inconditionnel pour les hommes, Dieu veut tout simplement les faire participer à sa vie bienheureuse et éternelle, tel est le grand dessein divin… hélas, souvent méconnu ou oublié des humains !
Karin Bouchot