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Archive pour le mot-clef ‘St Paul’

Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 5,8-14.

dimanche 22 mars 2020

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Frères, autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière
– or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –
et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.
Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler.
Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière,
et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.

 

 

 

La conversion de saint Paul : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. » (Ga 2,20)

samedi 25 janvier 2020

La rencontre avec le Christ sur le chemin de Damas a littéralement révolutionné la vie de Paul. (…) Il est donc important que nous nous rendions compte combien Jésus Christ peut avoir une incidence dans la vie d’un homme et donc aussi dans la nôtre (…) : comment se passe la rencontre d’un être humain avec le Christ ? Et en quoi consiste le rapport qui en découle ? (…) Paul nous aide à comprendre la valeur absolument fondamentale et irremplaçable de la foi. Voici ce qu’il écrit dans la lettre aux Romains : « Nous estimons que l’homme devient juste par la foi, indépendamment des actes prescrits par la Loi de Moïse » (3,28). Et également dans la lettre aux Galates : « Ce n’est pas en observant la Loi que l’homme devient juste devant Dieu, mais seulement par la foi en Jésus Christ » (2,16). (…) « Être justifiés » veut dire être rendus justes, c’est-à-dire être accueillis par la justice miséricordieuse de Dieu et entrer en communion avec lui. Et par conséquent pouvoir établir un rapport bien plus authentique avec tous nos frères. Et cela sur la base d’un pardon total de nos péchés. Eh bien, Paul dit avec toute la clarté possible que cette condition de vie ne dépend pas de nos éventuelles œuvres bonnes, mais d’une pure grâce de Dieu : « Il nous donne d’être des justes par sa seule grâce, en vertu de la rédemption accomplie dans le Christ Jésus » (Rm 3,24).

Par ces mots, saint Paul exprime le contenu fondamental de sa conversion, la direction nouvelle de sa vie résultant de sa rencontre avec le Christ ressuscité. Avant sa conversion, Paul n’avait pas été un homme loin de Dieu et de sa Loi ; au contraire il était un juif observant, d’une observance fidèle jusqu’au fanatisme. Mais à la lumière de sa rencontre avec le Christ, il a compris que par cela il avait cherché à se construire lui-même, à construire sa propre justice, et que toute cette justice était vécue pour lui-même. Il a compris qu’une nouvelle orientation de sa vie était absolument nécessaire. Et cette nouvelle orientation, nous la trouvons exprimée dans ses paroles : « Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est livré pour moi » (Ga 2, 20). Paul, donc, ne vit plus pour lui-même, pour sa propre justice. Il vit du Christ et avec le Christ.

Benoît XVI

 

 

 

 

Saint Pierre et saint Paul, Apôtres, solennité

samedi 29 juin 2019

« Ce sont des hommes de miséricorde, dont les bienfaits ne tombent pas dans l’oubli ; les biens qu’ils ont laissés à leur postérité subsistent toujours » (liturgie latine; Si 44,10-11). Nous célébrons, bien aimés, le jour de naissance des apôtres Pierre et Paul ; et il convient (…) tout à fait que pareille mort soit appelée naissance, puisqu’elle engendre à la vie. (…) Voilà où parviennent les saints : par cette mort qui donne la vie,  ils quittent cette vie qui conduit à la mort, pour parvenir à cette vie vivifiante qui est en la main de Celui qui « a la vie en lui-même », le Père, comme le dit le Christ (Jn 5,26). (…)

Il y a trois sortes d’hommes miséricordieux. Les premiers donnent de leurs biens (…) en vue de suppléer par leur superflu à la pénurie d’autrui (…). Les seconds distribuent tous leurs biens, et pour eux dorénavant (…) tout se trouve en commun avec autrui (…). Quant aux troisièmes, non seulement ils dépensent tout, mais ils « se dépensent eux-mêmes tout entiers » (2Co 12,15) et ils se livrent en personne aux périls de la prison, de l’exil et de la mort, pour retirer les autres du péril où sont leurs âmes. Ils sont prodigues d’eux-mêmes, parce qu’ils sont avides des autres. Ils recevront la récompense de cette amour « dont il n’existe pas de plus grand : donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15,13). (…) Tels sont ces glorieux princes de la terre et serviteurs du ciel dont aujourd’hui — après de longues privations « de la faim et de la soif, du froid et de la nudité », de très dures fatigues et des dangers « de leurs compatriotes, des païens et des faux frères » (2Co 11,26-27) — nous célébrons la mort magnifiquement victorieuse. À de tels hommes s’applique bien cette phrase : « Leurs bienfaits ne tombent pas dans l’oubli », parce qu’ils n’ont pas oublié la miséricorde. (…) Oui, aux miséricordieux « le sort qui leur échoit est splendide, leur héritage magnifique » (Ps 15,6).

Isaac de l’Étoile (?-v. 1171)

 

 

 

 

« Il n’est pas de ceux qui nous suivent. » : les divisions font trébucher les petits.

dimanche 30 septembre 2018

« Ayez tous un même langage ; qu’il n’y ait pas de schismes parmi vous » (1Co 1,10). Les diverses parties de l’Église ne sont plus entières quand une souffre et meurt. Si toutes les Églises étaient à elles seules un corps complet, il y aurait des assemblées ou réunions nombreuses ; mais elle forme un seul corps et le schisme détruit son unité… Après avoir dénoncé ce mal en utilisant ce mot amer de « schisme », l’apôtre Paul adoucit en ajoutant : « Soyez tous unis dans le même esprit et dans le même sentiment. » Il ne s’agit pas seulement d’un accord de paroles mais d’une union de pensée et de sentiments. Et comme il peut arriver qu’on soit unis sur un point mais divisés sur d’autres, Paul insiste : « Soyez unis d’une manière parfaite »…, parfaits dans la charité. On peut être unis de pensée et divisés dans l’action, avoir une même foi et ne plus être liés par une même charité. C’est ce qui arrivait à Corinthe, où les uns s’attachaient à tel maître, les autres à tel autre. Paul ne leur reproche pas des différences de la foi, mais leurs manières d’agir, des rivalités humaines… : « Que m’a-t-on appris ? Qu’il y a des contestations parmi vous ! … Le Christ est-il divisé ? » (1Co 1,13)

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église

 

 

 

 

« Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde. »

mardi 12 juin 2018

 

Le Seigneur a dit à ses apôtres : « Vous êtes la lumière du monde ». Comme elles sont justes les comparaisons que le Seigneur emploie pour désigner nos pères dans la foi ! Il les appelle « sel », eux qui nous enseignent la sagesse de Dieu, et « lumière », eux qui chassent de nos cœurs l’aveuglement et les ténèbres de notre incrédulité. C’est donc à juste titre que les apôtres reçoivent le nom de lumière : ils annoncent dans l’obscurité du monde la clarté du ciel et la splendeur de l’éternité. Pierre n’est-il pas devenu pour le monde entier et pour tous les fidèles une lumière, quand il a dit au Seigneur : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » ? (Mt 16,16) Quelle plus grande clarté le genre humain aurait-il pu recevoir, que d’apprendre par Pierre que le Fils du Dieu vivant était le créateur de sa lumière ?

Et saint Paul n’est pas une moins grande lumière pour le monde : alors que toute la terre était aveuglée par les ténèbres de la malfaisance, il est monté jusqu’au ciel (2Co 12,2) et, à son retour, il a révélé les mystères de la splendeur éternelle. C’est pourquoi il n’a pu ni se cacher, telle la ville fondée sur une montagne, ni se laisser mettre sous le boisseau, car le Christ, par la lumière de sa majesté, l’avait enflammé comme une lampe de choix, remplie de l’huile du Saint Esprit. C’est pourquoi, mes bien-aimés, si, renonçant aux illusions de ce monde, nous avons à cœur de rechercher la saveur de la sagesse de Dieu, goûtons au sel des apôtres.

Sermon atttribué à saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
(trad. in Kephas, vol. 1, p. 554 rev.)

 

 

 

Le Fils de l’homme est venu pour donner sa vie

mercredi 30 mai 2018

Le Seigneur éternel a daigné se présenter à nous d’abord comme un petit enfant dans une étable, puis comme un simple ouvrier dans un atelier, plus tard comme un criminel expirant sur un gibet, enfin comme du pain sur un autel. Aspects nombreux, aspects intentionnels de Jésus, aspects qui n’ont eu qu’un effet : celui de montrer l’amour qu’il nous porte.

Ah, Seigneur, peux-tu encore inventer quelque chose pour te faire aimer de nous ? « Proclamez parmi les peuples, clamait le prophète Isaïe, proclamez les hauts faits de notre Dieu » (Is 12,4). Âmes rachetées, faites connaître partout les œuvres d’amour de ce Dieu plein d’amour. Il les a conçues et réalisées pour se faire aimer de tous les hommes, lui qui, après les avoir comblés de ses bienfaits, s’est donné lui-même, et de tant de manières !

« Malade ou blessé, désires-tu guérir ? Jésus est le médecin » : il te guérit par son sang. Es-tu brûlé par la fièvre ? Il est la source rafraîchissante. Es-tu tourmenté par les passions et les troubles de ce monde ? Il est la source des consolations spirituelles et du vrai réconfort. « Crains-tu la mort ? Il est la vie. Aspires-tu au ciel ? Il est la voie (Jn 14,6) » : ainsi parle saint Ambroise. Jésus Christ ne s’est pas donné seulement à tous les hommes en général ; il tient à se donner à chacun en particulier. C’est pourquoi saint Paul dit : « Il m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi » (Ga 2,20). Et saint Jean Chrysostome affirme que « Dieu aime autant chacun de nous que toute l’humanité ». Par conséquent, mon cher frère, si tu avais été seul au monde, le divin Rédempteur serait venu, aurait donné son sang et sa vie pour toi seul.

Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787), évêque et docteur de l’Église
6ème Discours pour la neuvaine de Noël (trad. Éds Saint-Paul 1993, p. 90)

 

 

« Mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et nous ferons une demeure chez lui. »

lundi 30 avril 2018

Le Christ demeure dans son Église : dans ses sacrements, dans sa liturgie, dans sa prédication, dans toute son activité. D’une manière spéciale, le Christ demeure présent parmi nous dans le don quotidien de la sainte eucharistie. C’est pourquoi la messe est le centre et la racine de la vie chrétienne. Dans toute messe il y a toujours le Christ total, Tête et Corps (Ep 1,22-23). « Par lui, avec lui et en lui. » Car le Christ est le Chemin, le Médiateur : en lui nous trouvons tout ; hors de lui notre vie est vide…

Le Christ vit dans le chrétien. La foi nous dit que l’homme en état de grâce est divinisé. Nous sommes des hommes et des femmes, non des anges, des êtres en chair et en os, avec un cœur et des passions, des tristesses et des joies, mais la divinisation s’accomplit dans l’homme tout entier, comme une anticipation de la résurrection glorieuse. « Le Christ est ressuscité des morts, prémices de ceux qui se sont endormis. Car, la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. De même en effet que tous meurent en Adam, tous aussi revivront dans le Christ » (1Co 15,20-22.

La vie du Christ est notre vie, selon ce qu’il a promis à ses apôtres, le jour de la dernière Cène : « Si quelqu’un m’aime il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons chez lui notre demeure ». Le chrétien doit, par conséquent, vivre selon la vie du Christ, en faisant siens les sentiments du Christ, de manière à pouvoir s’écrier avec saint Paul : « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi » (Ga 2,20.

Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), prêtre, fondateur
Homélie du 26/03/1967 in Es Cristo que pasa  (trad. Quand le Christ passe, Le Laurier 1989, p. 192)

 

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 9,16-19.22-23.

dimanche 4 février 2018

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Frères, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !
Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée.
Alors quel est mon mérite ? C’est d’annoncer l’Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, et sans faire valoir mes droits de prédicateur de l’Évangile.
Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible.
Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns.
Et tout cela, je le fais à cause de l’Évangile, pour y avoir part, moi aussi.

Fête de la conversion de saint Paul, apôtre

jeudi 25 janvier 2018

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Saul est envoyé sur le chemin de Damas pour devenir aveugle, car s’il est aveuglé, c’est pour voir le vrai Chemin (Jn 14,6)… Il perd la vue corporelle, mais son cœur est illuminé pour que la vraie lumière brille à la fois aux yeux de son cœur et à ceux de son corps… Il est envoyé au-dedans de lui-même, pour se chercher lui-même. Il errait en sa propre compagnie, voyageur inconscient, et il ne se trouvait pas car intérieurement il avait perdu le chemin.

C’est pourquoi il a entendu une voix qui lui disait… : « Détourne tes pas du chemin de Saul, pour trouver la foi de Paul. Enlève la tunique de ton aveuglement et revêts-toi du Sauveur (Ga 3,27)… J’ai voulu manifester dans ta chair l’aveuglement de ton cœur, afin que tu puisses voir ce que tu ne voyais pas, et que tu ne sois pas semblable à ‘ceux qui ont des yeux et ne voient pas, des oreilles et n’entendent pas’ (Ps 113,5-6). Que Saul s’en retourne avec ses lettres inutiles (Ac 22,5), pour que Paul écrive ses épîtres si nécessaires. Que Saul l’aveugle disparaisse… pour que Paul devienne la lumière des croyants »…

Paul, qui t’a transformé ainsi ? « Vous voulez savoir qui a fait cela ? Cet homme qu’on appelle le Christ… Il a oint mes yeux et il m’a dit : ‘Va à la piscine de Siloé, lave-toi, et vois’. J’y suis allé, je me suis lavé, et maintenant je vois (Jn 9,11). Pourquoi cet étonnement ? Celui qui m’a créé, voici qu’il m’a recréé ; avec la puissance dont il m’a créé, maintenant il m’a guéri ; moi j’avais péché, mais lui m’a purifié. »

Viens donc, Paul, laisse-là le vieux Saul, bientôt tu vas voir Pierre aussi… Ananie, touche Saul et donne-nous Paul ; chasse au loin le persécuteur, envoie en mission le prédicateur : les agneaux n’auront plus peur, les brebis du Christ seront dans la joie. Touche le loup qui poursuivait le Christ pour que maintenant, avec Pierre, il mène paître les brebis.

Saint Fulgence de Ruspe (467-532), évêque en Afrique du Nord
Un sermon attribué, n° 59 Appendice ; PL 65, 929 (trad. En Calcat)

 

 

« Les Douze l’accompagnaient, ainsi que quelques femmes »

vendredi 22 septembre 2017

Dans l’histoire de l’Église, dès les premiers temps, il y avait aux côtés des hommes de nombreuses femmes pour qui la réponse de l’Eglise-Épouse à l’amour rédempteur du Christ-Époux prenait toute sa force expressive. Nous voyons tout d’abord celles qui avaient personnellement rencontré le Christ, qui l’avaient suivi et qui, après son départ, « étaient assidues à la prière » (Ac 1,14) avec les apôtres au Cénacle de Jérusalem jusqu’au jour de la Pentecôte. Ce jour-là, l’Esprit Saint a parlé par « des fils et des filles » du Peuple de Dieu… (Ac 2,17; Jl 3,1). Ces femmes, et d’autres encore par la suite, ont eu un rôle actif et important dans la vie de l’Église primitive, dans la construction, depuis ses fondements, de la première communauté chrétienne et des communautés ultérieures, grâce à leurs charismes et à leurs multiples manières de servir… L’apôtre Paul parle de leurs « fatigues » pour le Christ : celles-ci montrent les divers domaines du service apostolique dans l’Église, en commençant par « l’Eglise domestique ». En effet, la « foi sans détours » y passe de la mère aux enfants et aux petits-enfants, comme cela a eu lieu dans la maison de Timothée (2Tm 1,5).

La même chose se renouvelle au cours des siècles, de génération en génération, comme le montre l’histoire de l’Église. L’Église, en effet, en défendant la dignité de la femme et sa vocation, a manifesté de la gratitude à celles qui, fidèles à l’Evangile, ont participé en tout temps à la mission apostolique de tout le Peuple de Dieu, et elle les a honorées. De saintes martyres, des vierges, des mères de famille ont témoigné de leur foi avec courage et aussi, par l’éducation de leurs enfants dans l’esprit de l’Evangile, ont transmis la foi et la tradition de l’Église… Même face à de graves discriminations sociales, les saintes femmes ont agi librement, rendues fortes par leur union avec le Christ…

De nos jours encore, l’Église ne cesse de s’enrichir grâce au témoignage de nombreuses femmes qui épanouissent leur vocation à la sainteté. Les saintes femmes sont une incarnation de l’idéal féminin ; mais elles sont aussi un modèle pour tous les chrétiens, un modèle de « sequela Christi », de la vie à la suite du Christ, un exemple de la manière dont l’Église-Épouse doit répondre avec amour à l’amour du Christ-Époux.

Jean-Paul II
Mulieris dignitatem, § 27