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Archive pour le mot-clef ‘St Joseph’

La Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph

dimanche 30 décembre 2012

Chers frères et sœurs !

C’est aujourd’hui le dimanche de la Sainte-Famille. Nous pouvons encore nous mettre à la place des pasteurs de Bethléem qui, ayant reçu l’annonce de l’ange, s’empressèrent d’accourir à la grotte et trouvèrent « Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche » (Lc 2, 16).

Arrêtons-nous nous aussi pour contempler cette scène et réfléchissons sur sa signification. Les premiers témoins de la naissance du Christ, les pasteurs, se trouvèrent non seulement en face de l’Enfant Jésus, mais d’une petite famille : la Mère, le Père et le Fils nouveau-né. Dieu a voulu se révéler en naissant dans une famille humaine, et c’est pourquoi la famille humaine est devenue une icône de Dieu ! Dieu est Trinité, il est communion d’amour et la famille en est une expression qui reflète le Mystère insondable de Dieu amour, dans toute la différence qui existe entre le Mystère de Dieu et sa créature humaine. L’homme et la femme, créés à l’image de Dieu, deviennent dans le mariage « une seule chair » (Gn 2, 24), c’est-à-dire une communion d’amour qui engendre une nouvelle vie. La famille humaine, dans un certain sens, est une icône de la Trinité du point de vue de l’amour interpersonnel et de la fécondité de l’amour.

La liturgie d’aujourd’hui propose le célèbre épisode évangélique de Jésus âgé de douze ans qui reste au Temple, à Jérusalem, à l’insu de ses parents, qui, surpris et inquiets, l’y retrouvent après trois jours alors qu’il discute avec les docteurs. A sa mère qui lui demande des explications, Jésus répond qu’il doit « être dans la propriété », dans la maison de son Père, c’est-à-dire de Dieu (cf. Lc 2, 49).

Dans cet épisode, le jeune Jésus nous apparaît plein de zèle pour Dieu et pour le Temple. Demandons-nous : de qui Jésus avait-il appris l’amour pour les « choses » de son Père ? Assurément en tant que fils, il a eu une intime connaissance de son Père, de Dieu, d’une profonde relation personnelle permanente avec Lui, mais, dans sa culture concrète, il a assurément appris les prières, l’amour envers le Temple et les institutions d’Israël de ses propres parents. Nous pouvons donc affirmer que la décision de Jésus de rester dans le Temple était surtout le fruit de sa relation intime avec le Père, mais aussi le fruit de l’éducation reçue de Marie et de Joseph.

Nous pouvons ici entrevoir le sens authentique de l’éducation chrétienne : elle est le fruit d’une collaboration à rechercher toujours entre les éducateurs et Dieu. La famille chrétienne est consciente que les enfants sont un don et un projet de Dieu. Par conséquent, elle ne peut pas les considérer comme sa propriété, mais, en servant à travers eux le dessein de Dieu, elle est appelée à les éduquer à une plus grande liberté, qui est précisément celle de dire oui à Dieu pour faire sa volonté. La Vierge Marie est l’exemple parfait de ce « oui ». Nous lui confions toutes les familles, en priant en particulier pour leur précieuse mission éducative. […]

Dieu, qui est venu au monde au sein d’une famille, montre que cette institution est la voie sûre pour le rencontrer et le connaître, et également un appel incessant à travailler à l’unité de tous autour de l’amour. Il s’ensuit que l’un des services les plus grands que nous chrétiens pouvons prêter à nos semblables est de leur offrir notre témoignage serein et ferme de la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme, en la sauvegardant et en la promouvant, car celle-ci possède une importance suprême pour le présent et l’avenir de l’humanité. En effet, la famille est la meilleure école pour apprendre à vivre les valeurs qui donnent sa dignité à la personne et rendent les peuples grands. Dans celle-ci, on partage également les souffrances et les joies, car l’on se sent tous protégés par l’affection qui règne à la maison, du simple fait d’être membres de la même famille.

Je demande à Dieu que dans vos foyers domestiques l’on respire toujours cet amour de dévouement total et de fidélité que Jésus apporta au monde avec sa naissance, le nourrissant et le renforçant par la prière quotidienne, la pratique constante des vertus, la compréhension réciproque et le respect mutuel. Je vous encourage donc, confiant dans l’intercession maternelle de la Très Sainte Vierge Marie, Reine des Familles, et dans la puissante protection de saint Joseph, son époux, à vous consacrer sans relâche à cette belle mission que le Seigneur a placée entre vos mains. Vous pouvez compter sur ma proximité et sur mon affection. Je vous demande d’apporter un salut particulier du Pape à vos proches qui en ont le plus besoin ou à ceux qui se trouvent en difficulté. Je vous bénis de tout cœur.

A l’issue de l’Angelus :

Chers pèlerins francophones, en cette fête de la Sainte-Famille de Jésus, Marie et Joseph, je suis heureux de saluer toutes vos familles et ma prière rejoint particulièrement celles qui connaissent des difficultés. Avec vous, je rends grâce à Dieu pour la sainte famille de Nazareth : Marie et Joseph n’ont pas seulement procuré à l’Enfant Jésus le pain de la terre ; ils lui ont donné un authentique témoignage de foi et d’amour. Que leur exemple guide toutes les familles et soit pour elles une source intarissable de joie et de bonheur !

A tous je souhaite une fin d’année sereine !

BENOÎT XVI

Angelus – Place Saint-Pierre
Dimanche 27 décembre 2009

© Copyright 2009 – Libreria Editrice Vaticana

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« Joseph, fils de David, ne crains pas. »

mardi 18 décembre 2012

Joseph embrassait
le Fils du Père céleste
comme un nouveau-né,
et il le servait comme son Dieu.
Il s’y complaisait
comme en la bonté même ;
et il le révérait
lui le juste par excellence (Mt 1,19).

Grande était sa perplexité !
« Comment m’est-il donné,
toi le Fils du Très-Haut,
d’avoir en toi un fils ?
Contre ta mère je m’irritais,
et je pensais la renvoyer.
Je ne savais pas
qu’en son sein était un grand trésor,
qui dans ma pauvreté
soudain me rendait riche.

« Le roi David
a surgi parmi mes ancêtres
et il a ceint la couronne.
Qu’il est grand le dénuement
où je suis parvenu !
Au lieu d’être roi je suis ouvrier ;
mais une couronne m’est advenue
puisque sur mon cœur repose
le Maître de toutes les couronnes. »

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l’Église
Hymne pour la Nativité

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« N’est-il pas le fils du charpentier ? »

vendredi 3 août 2012

Frères, souvenez-vous du patriarche Joseph…, de qui Joseph, l’époux de Marie, n’a pas hérité seulement le nom, mais la chasteté, l’innocence et les grâces… Le premier a reçu du ciel l’intelligence des songes (Gn 40; 41) ; le second a eu non seulement la connaissance des secrets du ciel mais l’honneur d’y participer. Le premier a pourvu à la substance de tout un peuple en lui fournissant le blé en abondance (Gn 41,55) ; le second a été établi gardien du pain vivant qui doit donner la vie au monde entier comme à lui-même (Jn 6,51). Il n’y a pas de doute que Joseph, qui a été fiancé à la mère du Sauveur, n’ait été un homme bon et fidèle, ou plutôt le « serviteur sûr et avisé » (Mt 25,21) que le Seigneur a établi sur sa famille pour être la consolation de sa mère, le père nourricier de son humanité, le coopérateur fidèle de son dessein sur le monde.

Et il était de la maison de David…, descendant de la race royale, noble par sa naissance, mais plus noble encore par le cœur. Oui, il état vraiment fils de David, non seulement par le sang, mais par sa foi, par sa sainteté, par sa ferveur au service de Dieu. En Joseph, le Seigneur a trouvé vraiment, comme en David, « un homme selon son cœur » (1S 13,14), à qui il a pu confier en toute sécurité le plus grand secret de son cœur. Il lui a révélé « les intentions les plus cachées de sa Sagesse » (Ps 50,8), lui a fait connaître une merveille qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; il lui a accordé enfin de voir « ce que tant de rois et de prophètes ont désiré voir et n’ont pas vu », d’entendre celui que beaucoup ont désiré « entendre et qu’ils n’ont pas entendu » (Lc 10,24). Et non seulement de le voir et de l’entendre, mais de le porter en ses bras, de le conduire par la main, de le presser sur son cœur, de l’embrasser, de le nourrir et de le garder.

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l’Église
2ème homélie sur ces paroles de l’Évangile : « L’ange Gabriel fut envoyé », § 16

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Le Fils de Dieu, charpentier dans l’atelier de Joseph

dimanche 8 juillet 2012

 

Saint Joseph, gardien de Jésus, époux très chaste de Marie, qui as passé ta vie à accomplir parfaitement ton devoir, en entretenant par le travail de tes mains la Sainte Famille de Nazareth, daigne protéger ceux qui, avec confiance, se tournent vers toi. Tu connais leurs aspirations, leurs angoisses, leurs espérances ; ils recourent à toi, car ils savent qu’ils trouveront en toi quelqu’un qui les comprenne et les protège. Toi aussi, tu as connu l’épreuve, la fatigue, l’épuisement ; mais, même au milieu des préoccupations de la vie matérielle, ton âme, comblée de la paix la plus profonde, exultait d’une joie inexprimable, à cause de l’intimité avec le Fils de Dieu, confié à tes soins, et avec Marie, sa très douce mère.

Fais que ceux qui cherchent ta protection comprennent eux aussi qu’ils ne sont pas seuls dans leur travail, qu’ils sachent découvrir Jésus à côté d’eux, l’accueillir avec la grâce, le garder fidèlement comme tu l’as fait toi-même. Obtiens que dans chaque famille, dans chaque atelier, dans chaque chantier, partout où un chrétien travaille, tout soit sanctifié dans la charité, dans la patience, dans la justice, dans la préoccupation de bien faire, afin que descendent en abondance, sur tous, les dons de l’amour de Dieu.

Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), pape
Radiomessage du 01/05/1960 (trad. DC, n° 1329, p. 643)

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Le Ciel tout entier chante son hosanna !

samedi 14 avril 2012

Maintenant Jésus parle.

« Tout est fini, Maman. Maintenant tu ne dois plus pleurer pour ton Fils. L’épreuve est accomplie. La Rédemption est arrivée. Maman, merci de m’avoir conçu, élevé, aidé dans la vie et dans la mort.

J’ai senti venir à Moi tes prières. Elles ont été ma force dans la douleur, mes compagnes dans mon voyage sur la Terre et au delà de la Terre. Elles sont venues avec Moi sur la Croix et dans les Limbes. Elles étaient l’encens qui précédait le Pontife qui allait appeler ses serviteurs pour les amener dans le temple qui ne meurt pas : dans mon Ciel. Elles sont venues avec Moi dans le Paradis, précédant comme une voix angélique le cortège des rachetés guidés par le Rédempteur pour que les anges fussent prêts pour saluer le Vainqueur qui revenait dans son Royaume. Elles ont été entendues et vues par le Père et par l’Esprit qui en ont souri comme de la fleur la plus belle et du chant le plus doux nés dans le Paradis. Elles ont été connues par les Patriarches et les nouveaux Saints, par les nouveaux, les premiers habitants de ma Jérusalem, et Moi je t’apporte leurs remerciements, Maman, en même temps que le baiser des parents et que leur bénédiction et celle de Joseph, ton époux d’âme.

Le Ciel tout entier chante son hosanna à toi, ma Mère, Maman Sainte ! Un hosanna qui ne meurt pas, qui n’est pas menteur comme celui qui m’a été donné il y a quelques jours.

Extrait de l’Evangile selon Maria Valtorta

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Le Ciel tout entier chante son hosanna !

lundi 2 mai 2011

Maintenant Jésus parle.

« Tout est fini, Maman. Maintenant tu ne dois plus pleurer pour ton Fils. L’épreuve est accomplie. La Rédemption est arrivée. Maman, merci de m’avoir conçu, élevé, aidé dans la vie et dans la mort.

J’ai senti venir à Moi tes prières. Elles ont été ma force dans la douleur, mes compagnes dans mon voyage sur la Terre et au delà de la Terre. Elles sont venues avec Moi sur la Croix et dans les Limbes. Elles étaient l’encens qui précédait le Pontife qui allait appeler ses serviteurs pour les amener dans le temple qui ne meurt pas : dans mon Ciel. Elles sont venues avec Moi dans le Paradis, précédant comme une voix angélique le cortège des rachetés guidés par le Rédempteur pour que les anges fussent prêts pour saluer le Vainqueur qui revenait dans son Royaume. Elles ont été entendues et vues par le Père et par l’Esprit qui en ont souri comme de la fleur la plus belle et du chant le plus doux nés dans le Paradis. Elles ont été connues par les Patriarches et les nouveaux Saints, par les nouveaux, les premiers habitants de ma Jérusalem, et Moi je t’apporte leurs remerciements, Maman, en même temps que le baiser des parents et que leur bénédiction et celle de Joseph, ton époux d’âme.

Le Ciel tout entier chante son hosanna à toi, ma Mère, Maman Sainte ! Un hosanna qui ne meurt pas, qui n’est pas menteur comme celui qui m’a été donné il y a quelques jours.

Extrait de l’Evangile selon Maria Valtorta

 

Neuvième jour

samedi 19 mars 2011

9ème jour : Saint Joseph, modèle de soutien parental.

Avec Joseph, modèle des soutiens de famille, Seigneur, nous t’en prions : donne à nos enfants une vision du monde qui les engage à te suivre dans le seul chemin qu’est la vérité.

Ô Saint Joseph, enseigne-nous à éduquer nos enfants dans la foi, la pureté, le dévouement et le respect de tout ce qui est beau.

Notre Père…?Je vous salue Marie…?Gloire au Père…

Ô Joseph, père virginal de Jésus, très pur époux? de la Vierge Marie, chaque jour, prie pour nous Jésus ?lui-même, le Fils de Dieu, afin que, fortifié par sa grâce,? nous puissions lutter comme il convient dans la vie, et ?être couronnés par lui dans la mort.

Jésus, Marie, Joseph, je vous confie mon cœur et? mon âme !? Jésus, Marie, Joseph, assistez-moi jusqu’à mon dernier ?soupir !? Jésus, Marie, Joseph, que mon âme puisse partir en paix ?vers vous !

Septième jour

jeudi 17 mars 2011

7ème jour : Saint Joseph, modèle des mourants.

El Greco - St Joseph and the Christ Child 1597-99

Avec Joseph, modèle pour ceux qui souffrent, Seigneur, nous t’en prions : quand notre âme devra quitter ce monde, fais que nous puissions vaincre l’Ennemi et remettre notre âme, dans la paix la plus douce, entre les mains du Père.

Ô Saint Joseph, époux de la bienheureuse Vierge Marie, nous te recommandons notre dernière heure ici-bas. Au moment de notre trépas, augmente en nous le désir du Ciel.

Notre Père…?Je vous salue Marie…?Gloire au Père…

Ô Joseph, père virginal de Jésus, très pur époux? de la Vierge Marie, chaque jour, prie pour nous Jésus ?lui-même, le Fils de Dieu, afin que, fortifié par sa grâce,? nous puissions lutter comme il convient dans la vie, et? être couronnés par lui dans la mort.

Jésus, Marie, Joseph, je vous confie mon cœur et? mon âme !? Jésus, Marie, Joseph, assistez-moi jusqu’à mon dernier ?soupir ! ?Jésus, Marie, Joseph, que mon âme puisse partir en paix ?vers vous !

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Sixième jour

mercredi 16 mars 2011

6ème jour : Saint Joseph, modèle des priants.


Avec Joseph, modèle des priants, Seigneur, nous t’en prions : fais-nous découvrir les paroles de louange qui glorifient le seul vrai Dieu de qui viennent toute sagesse et toute sainteté.

Ô Saint Joseph, en dépit de tous les bruits de ce monde, apprends-nous à prier avec le cœur et donne-nous d’aimer ces moments précieux où nous invitons Dieu à partager notre vie.

Notre Père…?Je vous salue Marie…?Gloire au Père…

Ô Joseph, père virginal de Jésus, très pur époux ?de la Vierge Marie, chaque jour, prie pour nous Jésus ?lui-même, le Fils de Dieu, afin que, fortifié par sa grâce,? nous puissions lutter comme il convient dans la vie, et? être couronnés par lui dans la mort.

Jésus, Marie, Joseph, je vous confie mon cœur et? mon âme ! ?Jésus, Marie, Joseph, assistez-moi jusqu’à mon dernier? soupir !? Jésus, Marie, Joseph, que mon âme puisse partir en paix ?vers vous !

Prières

mardi 15 mars 2011