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La confiance filiale

La considération de vos fautes est absolument vraie. Des fautes provenant de la faiblesse, et réellement détestées, n’empêchent pas Dieu de nous aimer. Elles excitent sa Compassion : « Comme un Père a compassion de ses enfants, Dieu a compassion de ceux qui Le craignent… car Il se souvient que nous sommes poussière » (Ps 102, 13.14b). C’était la grande dévotion de saint Paul de se présenter devant le Père céleste avec toutes ses infirmités, et comme il se regardait toujours comme un membre de Jésus-Christ, ces infirmités étaient celles du Christ : « Je préfère bien volontiers me glorifier de mes faiblesses, afin que la Puissance du Christ habite en moi » (2Cor 12, 9). Efforcez-vous de vous remplir de cet esprit de confiance d’enfant à l’égard de Dieu. Il me semble que plus je suis intimement uni à notre divin Seigneur, plus Il m’attire vers son Père – plus aussi Il me veut rempli de son esprit filial. C’est tout l’esprit de la Nouvelle Loi : « Vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption en qui nous crions : Abba ! Père ! » (Rm 8, 15).

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923), abbé

 

 

 

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