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Archive pour le mot-clef ‘foi’

« L’œuvre de Dieu c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

lundi 19 avril 2021

Les sens sont curieux : la foi ne veut rien connaître, elle (…) voudrait passer toute sa vie immobile au pied du tabernacle. Les sens aiment la richesse et l’honneur ; la foi les a en horreur (…) : « Bienheureux les pauvres » (Mt 5,3). Elle adore la pauvreté et l’abjection dont Jésus se couvrit toute sa vie comme d’un vêtement qui fut inséparable de lui (…) Les sens s’effraient de ce qu’ils appellent les dangers, de ce qui peut amener la douleur ou la mort ; la foi ne s’effraie de rien, elle sait qu’il ne lui arrivera que ce que Dieu voudra — « tous les cheveux de votre tête sont comptés » (Mt 10,30) — et que ce que Dieu voudra sera toujours pour son bien — « Tout ce qui arrive est pour le bien des élus » (Rm 8,28). Ainsi, quoi qu’il puisse arriver, peine ou joie, santé ou maladie, vie ou mort, elle est contente d’avance et n’a peur de rien (…) Les sens sont inquiets du lendemain, se demandent comment on vivra demain ; la foi est sans nulle inquiétude (…)

La foi éclaire tout d’une lumière nouvelle, autre que la lumière des sens, ou plus brillante ou différente. Ainsi celui qui vit de foi a l’âme pleine de pensées nouvelles, de goûts nouveaux, de jugements nouveaux ; ce sont des horizons nouveaux qui s’ouvrent devant lui, horizons merveilleux qui sont éclairés d’une lumière céleste et beaux de la beauté divine. Enveloppé de ces vérités toutes nouvelles dont le monde ne se doute pas, il commence nécessairement une vie toute nouvelle, opposée au monde à qui ses actes semblent une folie. Le monde est dans les ténèbres, dans une nuit profonde. L’homme de foi est en pleine lumière, le chemin lumineux où il marche n’apparaît pas aux yeux des hommes ; il leur semble vouloir marcher dans le vide comme un fou.

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916)

 

 

« Vous ne pourrez donc pas croire à moins d’avoir vu des signes et des prodiges ? »

lundi 15 mars 2021

« Si vous ne voyez pas des signes et des prodiges, vous ne croirez pas ! » Le fonctionnaire royal semble ne pas croire que Jésus a la puissance de ressusciter les morts : « Descends, avant que mon fils ne meure ! » Il semble croire que Jésus ignore la gravité de la maladie de son enfant. C’est pourquoi Jésus lui fait ce reproche, pour lui montrer que les miracles se font surtout pour gagner et guérir les âmes. Ainsi Jésus guérit le père qui est malade d’esprit non moins que le fils qui est malade de corps, pour nous apprendre qu’il faut s’attacher à lui non à cause des miracles, mais pour son enseignement que les miracles confirment. Car il opère les miracles non pour les croyants, mais pour les incroyants. (…)

De retour chez lui, « il crut, avec tous les gens de sa maison ». Des gens qui n’ont ni vu ni entendu Jésus (…) croient en lui. Quel enseignement en retirer ? Il faut croire en lui sans exiger des miracles ; il ne faut pas exiger de Dieu des preuves de sa puissance. De nos jours combien de gens montrent un plus grand amour de Dieu lorsque leurs enfants ou leur femme ont reçu quelque soulagement dans leur maladie. Même si nos vœux ne sont pas exaucés, il faut persévérer tout autant dans l’action de grâce et la louange. Restons attachés à Dieu dans l’adversité autant que dans la prospérité.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)

 

 

« Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? »

mardi 16 février 2021

Dans l’Église du Christ, ne peut-il y avoir aucun progrès de la doctrine ?(…) Mais certainement, il en faut un, et considérable ! Qui serait assez jaloux des hommes et ennemi de Dieu pour tenter de s’y opposer ? Mais à condition qu’il s’agisse d’un véritable progrès de la foi, et non d’une altération. (…) Il faut donc que grandissent et progressent fortement en chacun comme en tous, chez un seul homme autant que dans l’Église entière, au cours des âges et des siècles, l’intelligence, la science et la sagesse ; mais il faut qu’elles progressent chacune selon sa propre nature, c’est-à-dire dans la même doctrine, le même sens, la même affirmation.

Que la religion des âmes imite donc le développement des corps : bien qu’ils évoluent et qu’ils grandissent quantitativement au cours des années, ils demeurent ce qu’ils étaient. Il y a une grande différence entre l’éclosion de l’enfance et les fruits de la vieillesse, mais ce sont les mêmes hommes qui passent de l’enfance au grand âge. C’est un seul et même homme dont la stature et les manières se modifient, tandis qu’il garde la même nature, qu’il demeure une seule et même personne. Les membres des bébés sont petits, ceux des jeunes gens sont grands ; ce sont pourtant les mêmes. (…) Ils existaient déjà en puissance chez l’embryon. (…)

De même, la foi chrétienne doit suivre ces lois du progrès pour qu’elle se fortifie avec les années, que le temps la développe, que l’âge l’ennoblisse. Nos pères ont semé jadis le froment de la foi pour la moisson de l’Église. Il serait injuste et choquant que nous, leurs descendants, au lieu du blé de la vérité authentique, nous y récoltions l’erreur frauduleuse de l’ivraie (Mt 13,24s). Au contraire, il est juste et logique qu’il n’y ait pas de désaccord entre les débuts et la fin et que nous moissonnions ce blé qui s’est développé depuis que le même blé a été semé. Ainsi, alors qu’une partie des premières semences doit évoluer avec le temps, il conviendra encore maintenant de les fertiliser et d’en parfaire la culture.

Saint Vincent de Lérins (?-avant 450)

 

 

« Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? »

lundi 15 février 2021

Le plus bel acte de foi est celui qui jaillit sur tes lèvres en pleine obscurité, parmi les sacrifices, les souffrances, le suprême effort d’une ferme volonté de faire le bien. Comme la foudre, cet acte de foi déchire les ténèbres de ton âme ; au milieu des éclairs de l’orage, il t’élève et te conduit à Dieu.

La foi vive, la certitude inébranlable et l’adhésion inconditionnelle à la volonté du Seigneur, voilà la lumière qui éclaire les pas du peuple de Dieu au désert. C’est cette même lumière qui resplendit à chaque instant en tout esprit agréable au Père. C’est cette lumière aussi qui a conduit les mages et leur a fait adorer le Messie nouveau-né. C’est l’étoile prophétisée par Balaam (Nb 24,17), le flambeau qui guide les pas de tout homme qui cherche Dieu.

Or cette lumière, cette étoile, ce flambeau, sont également ce qui illumine ton âme, ce qui dirige tes pas pour t’empêcher de chanceler, ce qui fortifie ton esprit dans l’amour de Dieu. Tu ne le vois pas, tu ne le comprends pas, mais ce n’est pas nécessaire. Tu ne verras que ténèbres, certes non pas celles des fils de perdition, mais bien plutôt celles qui entourent le Soleil éternel. Tiens pour assuré que ce Soleil resplendit dans ton âme ; le prophète du Seigneur a chanté à son sujet : « À ta lumière je verrai la lumière » (Ps 35,10).

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968)

 

 

 

La foi de la Cananéenne

jeudi 11 février 2021

« Ô femme, grande est ta foi ! Qu’il te soit fait comme tu le souhaites » (Mt 15, 28). Oui, la Cananéenne possède une bien grande foi. Ne connaissant ni les anciens prophètes ni les récents miracles du Seigneur, ni ses commandements ni ses promesses, et de plus repoussée par lui, elle persévère dans sa demande et elle ne se lasse pas de frapper chez celui que seule la renommée lui avait indiquée comme le Sauveur. Aussi sa prière est exaucée de manière éclatante. (…)

Lorsque l’un d’entre nous a la conscience entachée par l’égoïsme, l’orgueil, la vaine gloire, le dédain, la colère, la jalousie ou quelque autre vice, il a bel et bien, comme cette femme de Canaan, « une fille cruellement tourmentée par un démon ». Qu’il coure donc supplier le Seigneur de la guérir. (…) Qu’il le fasse avec une humble soumission ; qu’il ne se juge pas digne de partager le sort des brebis d’Israël, c’est-à-dire des âmes pures, et qu’il se considère comme indigne des récompenses du ciel. Que le désespoir, cependant, ne le pousse pas à relâcher l’insistance de sa prière mais que son cœur ait une confiance inébranlable en l’immense bonté du Seigneur. Car celui qui a pu faire du larron un confesseur (Lc 24,39s), du persécuteur un apôtre (Ac 9), et de simples cailloux des fils d’Abraham (Mt 3,9), celui-là est aussi capable de transformer un petit chien en brebis d’Israël.

Saint Bède le Vénérable (v. 673-735)

« Il s’étonna de leur manque de foi. »

mercredi 3 février 2021

Le Père a envoyé le Verbe pour le manifester au monde. Ce Verbe fut méprisé par ses proches, mais à la prédication des apôtres, les nations païennes ont cru en lui. Il était dès le commencement (Jn 1,1), mais il s’est manifesté dans la nouveauté et ses disciples ont reconnu en lui l’ancienneté. Il renaît toujours nouveau dans le cœur des saints ; il est proclamé Fils dans un éternel aujourd’hui (Ps 2,7).

Par lui, l’Église s’enrichit d’une grâce qui s’épanouit et s’accroît dans les saints : elle leur confère l’intelligence spirituelle, leur dévoile les mystères sacrés et leur fait comprendre les signes des temps. L’Église est dans la joie à cause des croyants ; elle s’offre à tous ceux qui la recherchent en respectant les engagements de la foi et les jalons posés par les Pères. Désormais, la crainte de la Loi inspire des chants de louange, la grâce annoncée par les prophètes est reconnue, la foi dans l’Évangile est affermie, la tradition des apôtres demeure intacte et la grâce de l’Église la fait danser de joie.

Si tu ne contristes pas cette grâce, tu connaîtras les secrets que le Verbe communique par qui il veut et quand il lui plaît. (…) Si vous vous approchez et prêtez une oreille attentive, vous saurez tout ce que Dieu accorde à ceux qui l’aiment véritablement. Ils deviennent un jardin de délices ; en eux va grandir un arbre fécond, à la sève vigoureuse, ils seront comblés des fruits les plus riches. C’est là le terrain véritable où ont été plantés l’arbre de la connaissance et l’arbre de la vie (Gn 2,9). (…) Que ton cœur donc soit tout entier connaissance, et que le Verbe de vérité devienne ta vie. Si cet arbre pousse en toi et si tu désires ardemment son fruit, tu récolteras toujours les meilleurs dons de Dieu.

La Lettre à Diognète (v. 200)

 

 

Un lépreux réintégré à la société

vendredi 8 janvier 2021

Le regard de la foi chrétienne a apporté de nombreux bienfaits à la cité des hommes pour leur vie en commun ! Grâce à la foi, nous avons compris la dignité unique de chaque personne, qui n’était pas si évidente dans le monde antique. Au deuxième siècle, le païen Celse reprochait aux chrétiens ce qui lui paraissait une illusion et une tromperie : penser que Dieu avait créé le monde pour l’homme, le plaçant au sommet de tout le cosmos. (…) Au centre de la foi biblique, se trouve l’amour de Dieu, sa sollicitude concrète pour chaque personne, son dessein de salut qui embrasse toute l’humanité et la création tout entière, et qui atteint son sommet dans l’incarnation, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Quand cette réalité est assombrie, il vient à manquer le critère pour discerner ce qui rend la vie de l’homme précieuse et unique. L’homme perd sa place dans l’univers et s’égare dans la nature en renonçant à sa responsabilité morale, ou bien il prétend être arbitre absolu en s’attribuant un pouvoir de manipulation sans limites.

La foi (…), en nous révélant l’amour du Dieu Créateur, nous fait respecter davantage la nature, en nous faisant reconnaître en elle une grammaire écrite par lui et une demeure qu’il nous confie, afin que nous en prenions soin et la gardions. Elle nous aide à trouver des modèles de développement qui ne se basent pas seulement sur l’utilité et sur le profit, mais qui considèrent la création comme un don dont nous sommes tous débiteurs.

Pape François

 

 

« Elle parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. »

mercredi 30 décembre 2020

« Dieu prépare pour eux une cité » (He 11,16) : la foi et le bien commun. Dans la présentation de l’histoire des patriarches et des justes de l’Ancien Testament, la lettre aux Hébreux met en relief un aspect essentiel de leur foi. Elle ne se présente pas seulement comme un chemin, mais aussi comme l’édification, la préparation d’un lieu dans lequel les hommes peuvent habiter ensemble…. Si l’homme de foi s’appuie sur le Dieu de l’Amen, sur le Dieu fidèle (Is 65,16), et devient ainsi lui-même assuré, nous pouvons ajouter que cette fermeté de la foi fait référence aussi à la cité que Dieu prépare pour l’homme. La foi révèle combien les liens entre les hommes peuvent être forts quand Dieu se rend présent au milieu d’eux. Il ne s’agit pas seulement d’une fermeté intérieure, d’une conviction stable du croyant : la foi éclaire aussi les relations entre les hommes, parce qu’elle naît de l’amour et suit la dynamique de l’amour de Dieu. Le Dieu digne de confiance donne aux hommes une cité fiable.

En raison de son lien avec l’amour (Ga 5,6), la lumière de la foi se met au service concret de la justice, du droit et de la paix. La foi naît de la rencontre avec l’amour originaire de Dieu en qui apparaissent le sens et la bonté de notre vie… La lumière de la foi est capable de valoriser la richesse des relations humaines, leur capacité à perdurer, à être fiables et à enrichir la vie commune. La foi n’éloigne pas du monde et ne reste pas étrangère à l’engagement concret de nos contemporains.

Sans un amour digne de confiance, rien ne pourrait tenir les hommes vraiment unis entre eux. Leur unité ne serait concevable que fondée uniquement sur l’utilité, sur la composition des intérêts, sur la peur, mais non pas sur le bien de vivre ensemble, ni sur la joie que la simple présence de l’autre peut susciter… Oui, la foi est un bien pour tous, elle est un bien commun. Sa lumière n’éclaire pas seulement l’intérieur de l’Église et ne sert pas seulement à construire une cité éternelle dans l’au-delà ; elle nous aide à édifier nos sociétés, afin que nous marchions vers un avenir plein d’espérance.

Pape François

 

 

 

La foi, fondement de notre vie intérieure

jeudi 3 décembre 2020

La foi est une vertu fondamentale. (…) La foi est , en nous, le commencement, le fondement, la racine de notre vie d’enfant de Dieu. (…) Si la foi est requise pour éveiller la vie surnaturelle, elle est nécessaire encore pour en assurer la croissance et l’épanouissement. La foi est très véritablement le fondement et la racine de la vie intérieure.

Dans une bâtisse, quelle est la raison des fondations ? Non seulement elles permettent de commencer la construction, mais n’est-ce pas d’elles qu’à tout instant dépend la stabilité, l’équilibre, la durée même de l’édifice ? Ainsi en est-il de la foi face à toute existence chrétienne. Seule, l’assise solide des croyances affermit l’espérance, donne l’essor à la charité et permet à la prière de monter vers Dieu. Au moment de l’épreuve, comme au cours de l’existence normale, d’où nous vient l’appui constant, d’où recevons-nous les motifs d’action les plus efficaces, sinon de la foi ? C’est pourquoi saint Paul demandait aux Colossiens de demeurer « fondés sur la foi » (Col 1,23). (…) Telle est l’importance primordiales des certitudes de la foi. Leur influence ne cesse de s’exercer : elles ennoblissent l’existence et fortifient l’âme ; grâce à elles, le chrétien (…), sous le choc des puissances du mal, ne doute jamais de la victoire (cf. 1 Jn 5,4).

Saint Paul s’est plu à renfermer dans une très brève formule toute cette doctrine qui lui était chère : « Le juste vit de la foi » (cf. Ga 3,2 ; Rm 1,17 ; He 10,38). Retenons-en la portée éminemment pratique, car, plus notre foi sera ferme, plus notre vie entière sera régénérée, et, par elle, les liens de notre adoption divine se resserreront.

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)

 

 

« Ceux qui marchaient en tête l’interpellaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle. »

lundi 16 novembre 2020

Entendant le grand bruit que faisait la foule, l’aveugle a demandé : Que se passe-t-il ? On lui a répondu : C’est Jésus de Nazareth. Aussitôt son âme a été embrasée d’une foi dans le Christ si vive qu’il s’est mis à crier : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! » Toi que voilà arrêté au bord du chemin de la vie, qui est si courte, n’as-tu pas envie de crier, toi aussi ? toi qui manques de lumières, qui as besoin de nouvelles grâces pour te décider à rechercher la sainteté. Ne ressens-tu pas un besoin irrésistible de crier : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi » ? Une belle prière courte et fervente, à répéter souvent !

Je vous conseille de méditer lentement les instants qui précèdent ce miracle, afin de bien graver dans votre esprit cette idée si claire : quelle différence entre le Cœur miséricordieux de Jésus et nos pauvres cœurs ! Cette pensée vous aidera toujours, et plus particulièrement à l’heure de l’épreuve, de la tentation, à l’heure aussi où il faut répondre généreusement aux humbles exigences de la vie quotidienne, à l’heure de l’héroïsme. Car « beaucoup rabrouaient cet aveugle pour lui imposer silence ». Toi aussi, quand tu as senti que Jésus passait près de toi, ton cœur a battu plus fort et tu t’es mis à crier, en proie à une agitation profonde. Mais alors tes amis, tes habitudes, ton confort, ton milieu t’ont conseillé de te taire, de ne pas crier : « Pourquoi appeler Jésus ? Ne le dérange pas ! »

Cet aveugle malheureux, lui, ne les écoute pas. Il crie au contraire encore plus fort : « Fils de David, aie pitié de moi ! » Le Seigneur, qui l’avait entendu dès le début, le laisse persévérer dans sa prière. Il en va de même pour toi. Jésus perçoit instantanément l’appel de notre âme, mais il attend. Il veut que nous soyons bien convaincus que nous avons besoin de lui. Il veut que nous le suppliions, avec obstination, comme cet aveugle au bord du chemin. Comme le dit saint Jean Chrysostome : « Imitons-le. Même si Dieu ne nous accorde pas à l’instant ce que nous lui demandons, même si la multitude essaie de nous détourner de notre prière, ne cessons pas de l’implorer ».

Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975)