« Mon Fils est là, mon Fils vous observe, mon Fils vous aime, mon Fils vous accorde Sa Bénédiction ; mais l’homme dresse à nouveau la croix pour Son corps. Vous allez rentrer dans un temps de prières, de sacrifices, il faut que vous partagiez les souffrances du Christ, il faut que vous apportiez votre obole afin que Dieu ne soit pas crucifié une deuxième fois, car l’homme, par son attitude et son désaveu de la foi, ramène Dieu à Son supplice. Mon Fils souffre de l’incompréhension, mon Fils souffre de tous ces cœurs fermés à l’Amour et à la Paix. Mais Il est heureux, Il est heureux aussi de constater que nombre d’hommes viennent prier, viennent le rencontrer dans Sa Demeure. Sa Demeure va grandir dans la foi, vous aurez l’espérance en vos cœurs, vous aurez le soutien de mon Fils, vous aurez mon amour de mère, vous aurez le soutien de tous les Saints au travers des démarches qui vont venir. »
Marie Mère des hommes – juillet 1996
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Père de Miséricorde
dimanche 14 mars 2010
Dans l’enseignement du Christ lui-même, cette image, héritée de l’Ancien Testament, se simplifie et en même temps s’approfondit. Cela est peut-être évident surtout dans la parabole de l’enfant prodigue 62, où l’essence de la miséricorde divine – bien que le mot «miséricorde» ne s’y trouve pas – est exprimée d’une manière particulièrement limpide. Cela vient moins des termes, comme dans les Livres vétéro-testamentaires, que de l’exemple employé, qui permet de mieux comprendre le mystère de la miséricorde, ce drame profond qui se déroule entre l’amour du père et la prodigalité et le péché du fils.
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Dans la parabole de l’enfant prodigue on ne trouve pas une seule fois le terme de «justice» ni même, dans le texte original, celui de «miséricorde». Toutefois, le rapport de la justice avec l’amour, qui se manifeste comme miséricorde, s’y inscrit avec une grande précision. Il apparaît clairement que l’amour se transforme en miséricorde lorsqu’il faut dépasser la norme précise de la justice, précise et souvent trop stricte. Une fois dépensés les biens reçus de son père, l’enfant prodigue mérite – après son retour – de gagner sa vie en travaillant dans la maison paternelle comme mercenaire, et de retrouver éventuellement peu à peu une certaine quantité de biens matériels, mais sans doute jamais autant qu’il en avait dilapidés. Voici ce qui serait exigé dans l’ordre de la justice, d’autant plus que ce fils avait non seulement dissipé la part d’héritage lui revenant, mais en outre touché au vif et offensé son père à cause de sa conduite. Celle-ci, qui de son propre aveu l’avait privé de la dignité de fils, ne pouvait pas être indifférente à son père, qui devait en souffrir et se sentir mis en cause. Et pourtant il s’agissait en fin de compte de son propre fils, et aucun comportement ne pouvait altérer ou détruire cette relation. L’enfant prodigue en est conscient; et c’est précisément cette conscience qui lui montre clairement sa dignité perdue et lui fait juger correctement de la place qui pouvait encore être la sienne dans la maison de son père.
Jean Paul 2, extrait de l’Encyclique « Dives in Misericordia »
La Sainte Trinité
samedi 6 juin 2009Saint Matthieu 28, 16-20
« Au temps de Pâques, les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre. Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes. Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »