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Archive pour le mot-clef ‘St Jean’

Marie, Mère des commencements

vendredi 30 mai 2014
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marie_trinite_aaDans l’Ecriture, Marie est la Mère des Commencements fondamentaux.
Alors que chez les synoptiques il y a onze occurrences de ce terme, dans le seul quatrième Évangile il y a bien huit occurrences. Ceci révèle un intérêt spécial pour les commencements comme « fondation » soit de la révélation de Jésus soit du témoignage des apôtres (Jn 1,1 ; 2,11 ; 6,64 ; 8,25 ; 15,27 ; 16,14.).(…)
Après le prologue narratif (Jn 1,19-52), on passe tout de suite au « commencement des signes » (Jn 2, 11), c’est le début du récit véritable, selon la finale de l’Évangile (Jn 20,30-31). Mais le début doit avoir un accomplissement, qui ouvre sur un nouveau « commencement », celui de la communauté chrétienne avec l’élévation de Jésus sur la croix et son élévation dans la gloire.
En ces trois commencements est présente de manière discrète et cachée la mère de Jésus. Comme « Mère de Jésus », « sa Mère », « la mère », « mère » du disciple très cher, Marie est la mère des « commencements » : celui du Verbe incarné (Jn 1,14), celui de la foi (Jn 2,1-12), celui de la famille des fils de Dieu (Jn 19,25-27). Comme mère, elle dit encore et toujours à ceux qui sont au service de Jésus : « Faites tout ce qu’il vous dira ! » (Jn 2,5). « Aujourd’hui les chrétiens ont trop transformé le christianisme en idéologie et abstraction. Les abstractions n’ont pas besoin d’une mère » affirmait un des plus grands théologiens du XXe siècle, Karl Rahner. Et il avait raison. »
L’Evangile montre aussi à quel point Marie fut étroitement unie au mystère du Salut par son Fils
Cela dit, Mère de Dieu, Mère de l’Eglise, Mère des hommes, Marie, notre éducatrice et notre avocate, est aussi et, entre autres aspects fondamentaux de sa vocation unique, notre médiatrice auprès du Seigneur, comme le montre si clairement le Nouveau Testament.
Par ailleurs, les passages qui concernent directement Marie dans le Nouveau Testament  montrent bien à quel point, présente tout particulièrement dans les événements cruciaux de la vie du Christ, Marie a été étroitement unie à l’oeuvre salvitique de la Rédemption du monde ; à quel point aussi, la Vierge-Mère est liée au mystère du Corps eucharistique du Christ qu’est l’Eglise…
Equipe de Marie de Nazareth
http://escapamargue.blogspot.fr

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16,12-15.

mercredi 28 mai 2014

A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « J’aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous n’avez pas la force de les porter.
Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu’il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.

 

 

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16,5-11.

mardi 27 mai 2014

A l’heure où Jésus passait de ce monde à son père, il disait à ses disciples :  » Je m’en vais maintenant auprès de celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : ‘Où vas-tu?’
Mais, parce que je vous ai parlé ainsi, votre cœur est plein de tristesse.
Pourtant, je vous dis la vérité : c’est votre intérêt que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai.
Quand il viendra, il dénoncera l’erreur du monde sur le péché, sur le bon droit, et sur la condamnation.
Il montrera où est le péché, car l’on ne croit pas en moi.
Il montrera où est le bon droit, car je m’en vais auprès du Père, et vous ne me verrez plus.
Il montrera où est la condamnation, car le prince de ce monde est déjà condamné.

23mai.5

 

Le Christ est vraiment avec nous maintenant, quelle qu’en soit la manière. Il le dit lui-même : « Je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20)… Vous pourriez être conduits à donner cette explication : « Le Christ est revenu, mais en esprit ; c’est son Esprit qui est venu à sa place, et quand il est dit que le Christ est avec nous, cela signifie seulement que son Esprit est avec nous. » Personne, certes, ne peut nier…que le Saint Esprit est venu ; mais pourquoi est-il venu ? Pour suppléer à l’absence du Christ ou pour accomplir sa présence ? Assurément, pour le rendre présent. N’imaginons pas un moment que Dieu le Saint Esprit puisse venir de telle sorte que Dieu le Fils demeure au loin. Non, il n’est pas venu afin que le Christ ne vienne pas, mais bien plutôt afin que le Christ puisse venir dans sa venue. Par le Saint Esprit nous entrons en communion avec le Père et le Fils… Saint Paul écrit : « En Christ nous sommes intégrés à la construction pour devenir une demeure de Dieu dans l’Esprit »…, et « Qu’il vous donne la puissance par son Esprit, pour rendre fort l’homme intérieur, afin que le Christ habite dans vos cœurs par la foi » (Ep 2,22; 3,16s). Le Saint Esprit suscite et la foi accueille l’habitation du Christ dans le cœur. Ainsi donc, l’Esprit ne prend pas la place du Christ dans l’âme, il assure cette place au Christ…

Le Saint Esprit, donc, daigne venir à nous afin que par sa venue le Christ puisse venir à nous, non matériellement ou visiblement, mais en entrant en nous. Et c’est ainsi qu’il est à la fois présent et absent : absent en ce qu’il a quitté la terre, présent en ce qu’il n’a pas quitté l’âme fidèle. Comme il le dit lui-même : « Le monde ne me verra plus, mais vous me verrez » (Jn 14,19).

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l’Oratoire en Angleterre
Sermon « The Spiritual Presence of Christ in the Church », PPS, t. 6, n°10

 

 

 

« Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »

dimanche 16 mars 2014

transfiguration

Jésus Christ a beaucoup parlé à ses disciples de ses souffrances, de sa Passion et de sa mort, et il leur a prédit les maux qu’ils endureraient eux-mêmes et la mort violente qu’on leur ferait souffrir un jour (Mt 16,21-26). C’est pourquoi, après leur avoir dit des choses si dures et si difficiles, il essaie de les consoler en évoquant les récompenses qu’il donnera quand il viendra dans la gloire de son Père (v. 27)… Par avance, autant qu’ils en étaient capables en cette vie, il veut leur montrer cette grande majesté dans laquelle il devait venir et prévenir ainsi le trouble et la douleur que ses apôtres, et particulièrement saint Pierre, pouvaient ressentir devant sa mort…

« Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean. » Pourquoi ne prend-il que ces trois apôtres ? Sans doute parce qu’ils dépassaient les autres. Saint Pierre, à cause de sa ferveur, son amour ; saint Jean, parce qu’il était le disciple que Jésus aimait (Jn 13,23) ; et saint Jacques, parce qu’il avait dit avec son frère : « Nous pouvons boire ton calice » (Mt 20,22), et parce qu’il a tenu sa parole par la suite (Ac 12,2)…

Pourquoi Jésus fait-il apparaître Moïse et Elie ?… On l’accusait sans cesse de violer la Loi et de blasphémer, s’appropriant une gloire qui ne lui appartenait pas, la gloire du Père… Voulant montrer donc qu’il ne violait pas la Loi et qu’il ne s’attribuait pas une gloire qui ne lui appartenait pas, Jésus invoque l’autorité des deux témoins les plus irréprochables : Moïse, qui avait donné la Loi…, et Elie, qui avait brûlé d’un zèle ardent pour la gloire et le service de Dieu (1R 19,10)… Il voulait aussi enseigner qu’il était le maître de la vie et de la mort, en faisant venir un homme qui était mort et un autre qui avait été transporté vivant par un char de feu (2R 2,11). Et il voulait révéler à ses disciples la gloire de sa croix, consoler Pierre et ses compagnons, effrayés par sa Passion, relever leur courage. Car Moïse et Elie parlaient avec lui de la gloire qu’il devait recevoir à Jérusalem (Lc 9,31), c’est-à-dire qu’ils parlaient de sa Passion, de sa croix, que les prophètes ont toujours appelée sa gloire.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
Homélies sur l’évangile de Matthieu, n° 56 ; PG 58, 549

 

 

 

 

Première lettre de saint Jean 4,19-21.5,1-4.

jeudi 9 janvier 2014

m_mes bien-aimés, nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier.
Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas.
Et voici le commandement que nous avons reçu de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère.
Tout homme qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est vraiment né de Dieu ; tout homme qui aime le Père aime aussi celui qui est né de lui.
Nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
Car l’amour de Dieu, c’est cela : garder ses commandements. Ses commandements ne sont pas un fardeau,
puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Et ce qui nous a fait vaincre le monde, c’est notre foi.

 

 

 

 

 

Première lettre de saint Jean 4,11-18.

mercredi 8 janvier 2014

m_mes bien-aimés, puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.
Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour atteint en nous sa perfection.
Nous reconnaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous, à ce qu’il nous donne part à son Esprit.
Et nous qui avons vu, nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde.
Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
Et nous, nous avons reconnu et nous avons cru que l’amour de Dieu est parmi nous. Dieu est amour : celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu en lui.
Voici comment l’amour, parmi nous, atteint sa perfection : il nous donne de l’assurance pour le jour du jugement. Car ce que nous sommes dans ce monde est à l’image de ce que Jésus est lui-même.
Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait chasse la crainte ; car la crainte est liée au châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour.

 

 

 

 

Première lettre de saint Jean 4,7-10.

mardi 7 janvier 2014

m_mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu, et ils connaissent Dieu.
Celui qui n’aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour.
Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui.
Voici à quoi se reconnaît l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés.

 

 

 

Première lettre de saint Jean 2,12-17.

lundi 30 décembre 2013

j-alphabete vous le dis, mes petits enfants : « Vos péchés sont pardonnés à cause du nom de Jésus. »
Je vous le dis à vous, les plus anciens : « Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. » Je vous le dis à vous, les plus jeunes : « Vous avez vaincu le Mauvais. »
Je vous l’ai dit à vous, mes enfants : « Vous connaissez le Père. » Je vous l’ai dit à vous, les plus anciens : « Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. » Je vous l’ai dit à vous, les plus jeunes : « Vous êtes forts, la parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le Mauvais. »
N’ayez pas l’amour du monde, ni de ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, il n’a pas en lui l’amour du Père.
Tout ce qu’il y a dans le monde – les désirs égoïstes de la nature humaine, les désirs du regard, l’orgueil de la richesse – tout cela ne vient pas du Père, mais du monde.
Or, le monde avec ses désirs est en train de disparaître. Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.

 

 

 

 

 

Sts Innocents, martyrs

samedi 28 décembre 2013

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Les enfants de Bethléem constituent les prémices de la rédemption de Jésus-Christ. C’est la jalousie et la crainte qui poussèrent Hérode à commettre un crime inouï dans l’histoire ; il en fut châtié et d’une manière terrible, car il mourut dans le désespoir et dévoré tout vivant par les vers.

St Augustin nous a dépeint le saisissant tableau de cet horrible massacre : « Les mères s’arrachaient les cheveux ; elles voulaient cacher leurs petits enfants, mais ces tendres créatures se trahissaient elles-mêmes ; elles ne savaient pas se taire, n’ayant pas appris à craindre. C’était un combat entre la mère et le bourreau ; l’un saisissait violemment sa proie, l’autre la retenait avec effort… Une voix se faisait entendre : “Qui cherchez-vous ? Vous tuez une multitude d’enfants pour vous débarrasser d’un seul, et Celui que vous cherchez vous échappe !” Et tandis que les cris des femmes formaient un mélange confus, le sacrifice des petits enfants était agréé du Ciel. »

St Jean, dans son Apocalypse, nous montre les saints Innocents entourant le trône de l’Agneau parce qu’ils sont purs, et Le suivant partout où Il va. « Demanderez-vous, dit saint Bernard, pour quels mérites ces enfants ont été couronnés de la main de Dieu ? Demandez plutôt à Hérode pour quels crimes ils ont été cruellement massacrés. La bonté du Sauveur sera-t-elle vaincue par la barbarie d’Hérode ? Ce roi impie a pu mettre à mort des enfants innocents, et Jésus-Christ ne pourrait pas donner la vie éternelle à ceux qui ne sont morts qu’à cause de Lui ? Les yeux de l’homme ou de l’ange ne découvrent aucun mérite dans ces tendres créatures ; mais la grâce divine s’est plu à les enrichir, aussi l’Église a-t-elle établi leur fête au plus tard dès le second siècle. »

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©Evangelizo.org

 

 

 

 

St Jean, apôtre et évangéliste († v. 103)

vendredi 27 décembre 2013

St Jean

J

ean occupe une place de choix et dans l’Évangile et au sein du collège apostolique.

Représentant l’Amour, il marche à côté de Pierre, qui symbolise la Doctrine. Jésus semble avoir réservé à cet apôtre les plus tendres effusions de son Cœur. Plus que tout autre, en effet, Jean pouvait rendre amour pour amour au divin Maître.

Le Sauveur prit plaisir à multiplier les occasions de témoigner envers son cher disciple une prédilection singulière : il le fit témoin de la résurrection de la fille de Jaïre ; il lui montra sa gloire sur le Thabor, au jour de sa transfiguration. Mais surtout, la veille de sa Passion, à la dernière cène, il lui permit de reposer doucement la tête sur son Cœur divin, où il puisa cette charité et cette science des choses de Dieu, qu’il répandit dans ses écrits et au sein des peuples auxquels il porta le flambeau de l’Évangile.

Une des gloires de saint Jean fut d’être le seul, parmi les apôtres, fidèle à Jésus dans ses souffrances ; il le suivit dans l’agonie du calvaire ; il accompagna, dans ces douloureux instants, la Mère du Sauveur.

« Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : “Femme, voici ton fils.” Puis il dit au disciple : “Voici ta mère.” Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » (Jn 19,26-27)

L’Apôtre, en cette circonstance, nous disent les saints docteurs, représentait l’humanité tout entière ; en ce moment solennel Marie devenait la Mère de tous les hommes, et les hommes recevaient le droit de s’appeler les enfants de Marie.

Il était juste que saint Jean, ayant participé aux souffrances de la Passion, goûtât, l’un des premiers, les joies pures de la Résurrection. Le jour où le Sauveur apparut sur le rivage du lac de Génésareth, pendant que les disciples étaient à la pêche, saint Jean fut le seul à Le reconnaître. C’est le Seigneur, dit-il à Pierre. Jean était donc bien, comme tout l’Évangile le prouve, le disciple que Jésus aimait.

Pour approfondir, lire les Catéchèses du pape Benoît XVI :

 >>> 1) Jean, apôtre

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>>>2) Jean, le théologien

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>>>3) Jean, le Voyant de Patmos

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