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Archive pour le mot-clef ‘Ecritures’

« Paraître debout devant le Fils de l’homme. »

samedi 26 novembre 2011

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21,34-36.

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Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans la débauche, l’ivrognerie et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste.
Comme un filet, il s’abattra sur tous les hommes de la terre.
Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous serez jugés dignes d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l’homme.

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Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21,20-28.

jeudi 24 novembre 2011

Lorsque vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, sachez alors que sa dévastation est toute proche.
Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans la montagne ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville,
car ce seront des jours où Dieu fera justice pour accomplir toute l’Écriture.
Malheureuses les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura une grande misère dans le pays, une grande colère contre ce peuple.
Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité chez toutes les nations païennes ; Jérusalem sera piétinée par les païens, jusqu’à ce que le temps des païens soit achevé.
Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de la tempête.
Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde, car les puissances des cieux seront ébranlées.
Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire.
Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche.

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Fête du Christ Roi

dimanche 20 novembre 2011

” Pilate retourne près de Jésus, qui est au milieu de l’atrium, laissé là par les soldats lié mais sans escorte tant apparaît nettement sa douceur. Et il Lui demande: “Es-tu le roi des juifs?” “Le demandes-tu de toi-même ou parce que d’autres l’insinuent?” “Et que veux que m’importe ton royaume? Suis-je juif, par hasard? Ta nation et ses chefs t’ont livré pour que je juge. Qu’as-tu fait? Je sais que tu es loyal. Parle. Est-ce vrai que tu aspires à régner?” “Mon Royaume n’est pas de ce monde. Si c’était un royaume du monde, mes ministres et mes soldats auraient combattu pour que les juifs ne s’emparent pas de Moi. Mais mon Royaume n’est pas de la Terre et tu sais que je n’aspire pas au pouvoir.” “C’est vrai. Je le sais, on me l’a dit. Mais tu ne nies pas que tu es roi?” “Tu le dis. Je suis Roi. C’est pour cela que je suis venu au monde: pour rendre témoignage à la Vérité. Qui est ami de la vérité écoute ma voix.”

Extrait de « L’Evangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta

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Neuvième jour de la neuvaine au Christ Roi

samedi 19 novembre 2011

« Recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde »

« Le Christ remettra le Royaume à son Père » dit saint Paul (1Co 15,28), non pas en ce sens qu’il renoncerait à sa puissance en lui remettant son Royaume, mais parce que c’est nous qui serons le Royaume de Dieu, lorsque nous aurons été rendus conformes à la gloire de son corps… C’est nous qu’il remettra à Dieu, après nous avoir constitués « Royaume de Dieu » par la glorification de son corps. C’est nous qu’il remettra au Père, en tant que Royaume, selon ce qui est dit dans l’Évangile : « Venez, les bénis de mon Père, prenez possession du Royaume qui vous a été préparé dès la création du monde ».

« Les justes brilleront alors comme le soleil dans le Royaume de leur Père » (Mt 13,43). Car le Fils livrera à Dieu comme étant son Royaume ceux qu’il a conviés à son Royaume, ceux à qui il a promis la béatitude propre à ce mystère par ces mots : « Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5,8)… Le Christ livre à Dieu le Royaume, et voici que ceux qu’il remet à son Père comme étant son Royaume voient Dieu. Le Seigneur lui-même a déclaré à ses apôtres en quoi consiste ce Royaume : « Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous » (Lc 17,21).

Et si quelqu’un cherche à savoir qui est celui qui remet le Royaume, qu’il écoute : « Le Christ est ressuscité d’entre les morts, pour être parmi les morts le premier ressuscité. Car la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection » (1Co 15,20-21). Tout cela concerne le mystère du Corps, car le Christ est le premier ressuscité d’entre les morts… C’est donc pour le progrès de l’humanité assumée par le Christ que « Dieu sera tout en tous » (1Co 15,28).

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l’Église
La Trinité, 11, 38-39 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 268)

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Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 23,1-12.

dimanche 30 octobre 2011

Jésus déclarait à la foule et à ses disciples :
« Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
Pratiquez donc et observez tout ce qu’ils peuvent vous dire. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
Ils lient de pesants fardeaux et en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
Ils agissent toujours pour être remarqués des hommes : ils portent sur eux des phylactères très larges et des franges très longues ;
ils aiment les places d’honneur dans les repas, les premiers rangs dans les synagogues,
les salutations sur les places publiques, ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul enseignant, et vous êtes tous frères.
Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
Ne vous faites pas non plus appeler maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »

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La graine de moutarde

mardi 25 octobre 2011

Voyons pourquoi le Royaume des cieux est comparé à une graine de moutarde ; un autre passage évoquant la graine de moutarde me revient ; elle est comparée à la foi quand le Seigneur dit : « Si vous avez de la foi comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : Va te jeter dans la mer » (Mt 17,20)… Si donc le Royaume des cieux est comme une graine de moutarde et la foi comme une graine de moutarde, la foi est assurément le Royaume des cieux et le Royaume des cieux est la foi. Avoir la foi, c’est avoir le Royaume des cieux… C’est pourquoi Pierre, qui avait vraiment la foi, a reçu les clefs du Royaume des cieux pour l’ouvrir également aux autres (Mt 16,19).

Apprécions maintenant quelle est la portée de la comparaison. Cette graine est à coup sûr une chose commune et simple, mais si on la broie, elle répand sa force. De même la foi semble simple de prime abord, mais foulée par l’adversité, elle répand sa force… Grains de moutarde, nos martyrs Félix, Nabor et Victor : ils avaient le parfum de la foi, mais on les ignorait. La persécution est venue, ils ont déposé les armes, ont tendu le cou et, abattus par le glaive, ont répandu la beauté de leur martyre « jusqu’aux confins de la terre » (Ps 18,5)…

Mais le Seigneur lui-même est une graine de moutarde : tant qu’il n’avait pas subi d’atteinte, le peuple ne le connaissait pas ; il a choisi d’être broyé…; il a choisi d’être pressé, si bien que Pierre a dit : « Les foules te pressent » (Lc 8,45) ; il a choisi d’être semé, comme le grain « que quelqu’un prend pour le jeter dans son jardin ». Car c’est dans un jardin que le Christ a été arrêté et enseveli ; il a grandi dans ce jardin, il y est même ressuscité… Donc vous aussi, semez le Christ dans votre jardin… Semez le Seigneur Jésus : il est grain quand on l’arrête, arbre quand il ressuscite, arbre ombrageant le monde ; il est grain quand on l’ensevelit en terre, arbre quand il s’élève au ciel.

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église
Commentaire sur l’évangile de Luc, VII, 176-180 ; SC 52 (trad. cf SC p. 74)

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« Heureuse la mère qui t’a porté dans ses entrailles. »

samedi 8 octobre 2011

Faites attention à ce que dit le Christ Seigneur, étendant la main vers ses disciples : « Voici ma mère et mes frères ». Et ensuite : « Celui qui fait la volonté de mon Père, qui m’a envoyé, c’est lui mon frère, ma sœur, ma mère » (Mt 12,49-50). Est-ce que la Vierge Marie n’a pas fait la volonté du Père, elle qui a cru par la foi, qui a conçu par la foi ?… Sainte Marie a fait, oui, elle a fait la volonté du Père, et par conséquent…Marie était bienheureuse, parce que, avant même d’enfanter le Maître, elle l’a porté dans son sein.

Voyez si ce que je dis n’est pas vrai. Comme le Seigneur passait, suivi par les foules et accomplissant des miracles divins, une femme se mit à dire : « Heureux, bienheureux, le sein qui t’a porté ! » Et qu’est-ce que le Seigneur a répliqué, pour éviter qu’on ne place le bonheur dans la chair ? « Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu et la gardent ! » Donc, Marie est bienheureuse aussi parce qu’elle a entendu la parole de Dieu et l’a gardée : son âme a gardé la vérité plus que son sein n’a gardé la chair. La Vérité, c’est le Christ ; la chair, c’est le Christ. La vérité, c’est le Christ dans l’âme de Marie ; la chair, c’est le Christ dans le sein de Marie. Ce qui est dans l’âme est davantage que ce qui est dans le sein. Sainte Marie, heureuse Marie !…

Mais vous, mes très chers, regardez vous-mêmes : vous êtes les membres du Christ, et vous êtes le corps du Christ (1Co 12,27)… « Celui qui entend, celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère »… Car il n’y a qu’un seul héritage. C’est pourquoi le Christ, alors qu’il était le Fils unique, n’a pas voulu être seul ; dans sa miséricorde, il a voulu que nous soyons héritiers du Père, que nous soyons héritiers avec lui (Rm 8,17).

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon sur l’évangile de Matthieu, n° 25, 7-8 ; PL 46, 937 (trad. bréviaire 21/11)

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« Allez, vous aussi, à ma vigne » (Mt 20,4)

mercredi 21 septembre 2011

C’est saint Matthieu, apôtre et évangéliste dont c’est aujourd’hui la fête liturgique, qui raconte la parabole du propriétaire de la vigne qui appelle des ouvriers à travailler dans sa vigne (20,1s). Il me plaît de souligner que Matthieu a personnellement fait cette expérience. Avant que Jésus l’appelle, il exerçait le métier de publicain et était par conséquent considéré comme un pécheur, exclu de la « vigne du Seigneur ». Mais tout change quand Jésus, en passant près de sa table des impôts, le regarde et lui dit : « Suis-moi ». Matthieu se leva et le suivit. Le publicain a été transformé immédiatement en disciple du Christ. Il était le « dernier » et s’est retrouvé le « premier » (Mt 20,16), grâce à la logique de Dieu qui –- heureusement pour nous ! –- est différente de celle du monde. « Vos pensées ne sont pas mes pensées, dit le Seigneur par la bouche du prophète Isaïe, et mes voies ne sont pas vos voies » (55,8).

Saint Paul a, lui aussi, connu la joie de se sentir appelé par le Seigneur à travailler dans sa vigne. Et quel travail il a accompli ! Mais comme il le confesse lui-même, c’est la grâce de Dieu qui a agi en lui, cette grâce qui a transformé le persécuteur de l’Église en apôtre des nations (1Co 15,9-10).

Pape Benoît XVI
Homélie (trad. L’Osservatore Romano)

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De Marie

samedi 10 septembre 2011


“Tous nous voyons en Marie ce qu’il y a de plus doux dans la femme. À la fois l’enfant pure et la mère très douce. Et on ne sait pas si on l’aime plus pour l’une ou l’autre de ces grâces…” dit Philippe. “On l’aime parce que c’est « Marie ». Voilà!” dit Pierre sentencieusement. Jésus les a entendus parler et il dit: “Vous avez tous bien parlé. Simon Pierre a très bien parlé. On aime Marie parce que c’est « Marie ». Je vous ai dit, en allant à Césarée, que seuls ceux qui uniront une foi parfaite à un amour parfait arriveront à connaître le vrai sens des mots: « Jésus, le Christ, le Verbe, le Fils de Dieu et le Fils de l’homme ». Mais maintenant aussi je vous dis qu’il y a un autre nom lourd de sens. Et c’est celui de ma Mère. Seulement ceux qui uniront une foi parfaite à un amour parfait arriveront à connaître le vrai sens du nom « Marie », de la Mère du Fils de Dieu. Et le vrai sens commencera à apparaître clairement aux vrais croyants et aux vrais aimants dans une heure redoutable de déchirement, quand celle qui a enfanté sera suppliciée avec celui qui est né d’elle, quand la Rédemptrice rachètera avec le Rédempteur, aux yeux de tout le monde et pour tous les siècles des siècles.”

“Oui. Parce qu’être ma Mère selon la chair, se serait déjà une grande chose. Pensez que l’on se rappelle Anne d’Elcana parce que mère du prophète Samuel. Mais lui n’était qu’un prophète, et pourtant on se souvient de sa mère parce qu’elle l’a engendré. Par conséquent le souvenir de Marie serait accompagné des plus grands éloges parce qu’elle a donné au monde Jésus le Sauveur. Mais ce serait peu par rapport à ce que Dieu exige d’elle pour compléter la mesure requise pour la rédemption du monde. Marie ne décevra pas le désir de Dieu. Elle ne l’a jamais déçu. Depuis la requête d’un amour total a celle d’un sacrifice total, elle s’est donnée et elle se donnera. Et quand elle aura consommé le plus grand sacrifice, avec Moi, pour Moi, et pour le monde, alors les vrais fidèles et les vrais aimants comprendront le vrai sens de son Nom. Et dans les siècles des siècles, il sera accordé de le savoir à tout véritable fidèle, à tout véritable aimant. Le Nom de la Grande Mère, de la sainte Nourrice qui allaitera dans les siècles des siècles les enfants du Christ par ses pleurs, pour les faire croître à la Vie des Cieux.” “Pleurer, Seigneur? Elle doit pleurer ta Mère?” demande l’Iscariote. “Toute mère pleure, et la mienne pleurera plus que toute autre.” “Mais pourquoi? J’ai fait quelquefois pleurer ma mère parce que je ne suis pas toujours un bon fils. Mais Toi! Tu ne donneras jamais de douleur à ta Mère.” “Non. En effet je ne lui donne pas de douleur en tant que Fils, mais je lui en donnerai en tant que Rédempteur. Il y en aura deux qui feront verser à ma Mère des pleurs qui n’auront pas de fin: Moi pour sauver l’Humanité, et l’Humanité par son continuel péché. Tout homme qui a vécu, vit ou vivra coûte des larmes à Marie.” “Mais pourquoi?” demande Jacques de Zébédée, étonné. “Parce que tout homme me coûte des tortures à Moi, pour le racheter.”

“Le Fils de l’homme sera livré aux mains des hommes parce qu’il est le Fils de Dieu, mais parce qu’Il est aussi le Rédempteur de l’homme. Et il n’y a pas de rédemption sans souffrance. Ma souffrance atteindra le corps, la chair et le sang, pour réparer les péchés de la chair et du sang. Elle sera morale pour réparer les péchés de l’âme et des passions. Elle sera spirituelle pour réparer les fautes de l’esprit. Elle sera complète. Aussi, à l’heure fixée, je serai pris dans Jérusalem, et après avoir beaucoup souffert, de la part des Anciens et des Grands Prêtres, des scribes et des pharisiens, je serai condamné à une mort infamante. Et Dieu laissera faire parce qu’il doit en être ainsi, car je suis l’Agneau qui expie pour les péchés du monde entier. Et dans une mer d’angoisse, que partagera ma Mère et quelques autres personnes, je mourrai sur le gibet. Trois jours après, par ma seule volonté divine, je ressusciterai pour une vie éternelle et glorieuse comme Homme et je serai de nouveau Dieu au Ciel avec le Père et l’Esprit. Mais auparavant je devrai souffrir toutes sortes d’opprobres et avoir le cœur transpercé par le Mensonge et la Haine. ”

“Je suis venu pour être le Chemin, la Vérité et la Vie. Je vous donne la Vérité par ce que j’enseigne. Je vous aplanis le Chemin par mon sacrifice, je vous le trace, je vous l’indique. Mais la Vie, je vous la donne par ma mort. Et souvenez-vous que quiconque répond à mon appel et se met dans mes rangs pour coopérer à la rédemption du monde doit être prêt à mourir pour donner aux autres la Vie.”

Extraits de l’Evangile selon Maria Valtorta

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 16,21-27
Correspondance dans « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta : Tome 5, Ch 34, p 222

Psaume 119

samedi 23 juillet 2011

Psaume alphabétique

Le psaume 119 est un psaume alphabétique. Chaque vers d’une strophe commence par la même lettre. Et les vingt-deux strophes utilisent l’une après l’autre les lettres de l’alphabet hébreu. Ce genre de psaumes a toujours trait à la loi de Dieu. Ce procédé veut signifier qu’elle contient le monde entier de l’alpha à l’oméga ; qu’elle est immense. La loi motive notre vie de a à z. Elle en est le tout ; c’est le bonheur.

Saint Jérôme nous relate que la Sainte vierge Marie lisait tous les jours ce psaume, parce que est l’échelle pour monter à la contemplation de Dieu. Les 22 lettres de l’alphabet hébraïque en sont les degrés qui sont en ce psaume.

Cette échelle, c’est « l’échelle de Jacob » sur laquelle montaient et descendaient les Anges dans sa vision.
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Dès demain, chacune des marches nous conduira vers le 15 août.
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Chagall, Le rêve de Jacob
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Aleph. Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, Qui marchent selon la loi de l’Éternel !
Heureux ceux qui gardent ses témoignages, Et le cherchent de tout leur cœur ;
Qui ne commettent pas d’iniquité, Mais marchent dans ses voies !
Tu as donné tes commandements Pour qu’on les garde soigneusement.
Oh ! que mes voies soient réglées De manière à ce que j’observe tes statuts !
Alors, je n’aurai point à rougir, Si je regarde à tous tes commandements.
Je te louerai dans la droiture de mon cœur, En apprenant les décrets de ta justice.
Je veux garder tes statuts, Ne m’abandonne pas entièrement.
Beth Comment le jeune homme rendra-t-il pure sa conduite ? C’est en y prenant garde selon ta parole.
Je te cherche de tout mon cœur ; Ne permets pas que je m’égare Loin de tes commandements !
J’ai serré ta parole dans mon cœur, Afin de ne pas pécher contre toi.
Béni sois-tu, Eternel ! Enseigne-moi tes statuts.
Je répète de mes lèvres Tous les jugements de ta bouche.
Je me réjouis dans la voie de tes témoignages, Comme si j’avais tous les trésors du monde.
Je veux méditer tes commandements. Et regarder à tes sentiers.
Je prendrai plaisir à tes statuts, Et je n’oublierai point tes paroles.
Guimel. Fais ce bien à ton serviteur que je vive, Et que je garde ta parole.
Dessille mes yeux, Afin que je voie les merveilles de ta loi.
Je suis étranger sur la terre ; Ne me cache pas tes commandements !
Mon âme se consume à désirer Les sentences de ta justice, en tout temps.
Tu as tancé les orgueilleux, Gens maudits, qui s’égarent loin de tes commandements.
Ote de dessus moi l’opprobre et le mépris, Car je garde tes témoignages.
Des princes ont beau s’asseoir et parler contre moi, Ton serviteur médite tes statuts,
Tes témoignages n’en sont pas moins mes délices, Les gens de mon conseil.
Daleth Mon âme est attachée à la poudre ; Fais-moi revivre, selon ta parole !
J’ai raconté mes voies, et tu m’as répondu ; Enseigne-moi tes statuts.
Fais-moi connaitre la voie de tes commandements, Et je méditerai tes merveilles.
Mon âme pleure de chagrin ; Relève-moi selon ta parole.
Eloigne-moi de la voie du mensonge Et accorde-moi la grâce d’observer ta loi.
J’ai choisi la voie de la fidélité ; J’ai placé tes décrets sous mes yeux.
Je me tiens attaché à tes témoignages ; Eternel, ne me rends pas confus !
Je courrai dans la voie de tes commandements, Quand tu auras mis mon cœur au large.
Hé. Enseigne-moi, Eternel, la voie de tes statuts, Et je la suivrai jusqu’à la fin.
Donne-moi l’intelligence, pour que je garde ta loi, Et l’observe de tout mon cœur.
Fais-moi marcher dans le sentier de tes commandements, Car j’y prends plaisir.
Incline mon cœur vers tes témoignages, Et non vers le gain.
Détourne mes yeux de regarder à la vanité ; Fais-moi vivre dans ta voie !
Confirme à ton serviteur ta parole, Que tu as donnée pour que l’on te craigne.
Détourne de moi l’opprobre que je redoute, Car tes jugements sont bons.
Voici, je soupire après tes ordonnances ! Fais-moi vivre par ta justice !
Vav. Et que ta grâce soit sur moi, ô Eternel ! Et ton salut, selon ta parole ;
Et j’aurai de quoi répondre à celui qui m’outrage, Car je me confie en ta parole.
N’ôte pas entièrement de ma bouche la parole de vérité, Car je m’attends à tes décrets,
Et je garderai ta loi constamment, A toujours et à perpétuité.
Je marcherai au large Parce que j’ai recherché tes ordonnances.
Je parlerai de tes témoignages devant les rois, Et je n’aurai point de honte.
Je ferai mes délices de tes commandements, Que j’aime ;
J’élèverai mes mains vers tes commandements, Que j’aime, Et je méditerai tes statuts.
Zaïn. Souviens-toi de la parole donnée à ton serviteur, Sur laquelle tu as fondé mon espérance.
C’est ici ma consolation dans mon affliction, Que ta parole me rend la vie.
Des orgueilleux me couvrent de railleries ; Je ne me détourne point de ta loi.
Je me souviens de tes jugements d’autrefois, Eternel, Et j’en suis consolé.
Une colère ardente me saisit à la vue des méchants, Qui abandonnent ta loi.
Tes statuts sont mes cantiques Dans la maison où je séjourne comme un passant.
Je me souviens la nuit de ton nom, ô Eternel, Et je garde ta loi.
C’est là ma part, D’observer tes commandements.
Heth. Tu es ma part, ô Eternel ! Je l’ai déclaré : je garderai ta parole.
Je t’ai imploré de tout mon cœur : Aie pitié de moi, selon ta parole !
J’ai fait le compte de mes voies, Et j’ai tourné mes pas vers tes témoignages.
Je me suis hâté, je n’ai point différé De garder tes commandements.
Les pièges des méchants m’ont environné, Je n’ai point oublié ta loi.
Au milieu de la nuit, je me lève pour te louer Des arrêts de ta justice.
Je m’associe à tous ceux qui te craignent Et qui gardent tes commandements.
Ta bonté, ô Eternel, remplit la terre ; Enseigne-moi tes statuts.
Teth. Tu as agi avec bonté envers ton serviteur, O Eternel ! selon ta parole.
Enseigne-moi à juger avec sens et intelligence, Car j’ai foi à tes commandements.
Avant d’avoir été humilié, je m’égarais, Mais maintenant j’observe ta parole.
Tu es bon et bienfaisant ; Enseigne-moi tes statuts !
Des orgueilleux ont forgé contre moi des mensonges ; Moi, de tout mon cœur, je garde tes commandements.
Leur cœur est figé comme de la graisse ; Moi, je fais mes délices de ta loi.
Il m’est bon d’avoir été humilié, Afin d’apprendre tes statuts.
Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche Que des milliers de pièces d’or et d’argent.
Iod. Tes mains m’ont fait et m’ont formé ; Rends-moi intelligent pour apprendre tes ordonnances !
Ceux qui te craignent me verront et se réjouiront, Car je m’attends à ta parole.
Je sais, ô Eternel, que tes décrets ne sont que justice, Et que c’est en ta fidélité que tu m’as humilié.
Oh !que ta bonté soit ma consolation, Comme tu l’as promis à ton serviteur.
Que tes compassions viennent sur moi, pour que je vive ; Car ta loi fait mon plaisir.
Que les orgueilleux soient confus De ce qu’ils m’oppriment sans cause. Pour moi, je méditerai tes commandements.
Que ceux qui te craignent reviennent à moi, Et qu’ils connaissent tes témoignages !
Que mon cœur soit intègre dans tes statuts, Afin que je ne sois pas confus.
Kaph. Mon âme languit après ta délivrance ; Je m’attends à ta parole.
Mes yeux languissent après ta promesse ; Je dis : Quand me consoleras-tu ?
Car je suis comme une outre enfumée, Bien que je n’aie pas oublié tes statuts.
Que sont les jours de ton serviteur ? Quand feras-tu justice de ceux qui me poursuivent ?
Les orgueilleux m’ont creusé des fosses, Eux qui n’agissent point selon ta loi.
Tous tes commandements ne sont que fidélité. On me persécute sans cause ; aide-moi !
Encore un peu, ils m’auraient fait disparaître du pays ! Mais moi, je n’ai pas abandonné tes commandements.
Fais-moi vivre, dans ta bonté, Et je garderai les témoignages de ta bouche.
Lamed. Pour toujours, ô Eternel, Ta parole subsiste dans les cieux.
De génération en génération dure ta fidélité. Tu as fondé la terre, et elle demeure ferme.
C’est par tes décrets que tout subsiste aujourd’hui, Car toutes choses te servent.
Si ta loi n’eût fait mes délices, J’eusse péri dans mon affliction.
Jamais je n’oublierai tes commandements, Car c’est par eux que tu me fais vivre.
Je suis à toi ; sauve-moi, Car j’ai recherché tes ordonnances.
Les méchants m’ont épié pour me faire périr, Je suis attentif à tes témoignages.
A tout ce qui est parfait j’ai vu une fin ; Ton commandement est d’une immense étendue !
Mem. Oh ! combien j’aime ta loi ! Tout le jour je la médite.
Tu me rends plus sage que mes ennemis Par tes commandements, Car pour toujours ils sont mon partage.
Je suis plus éclairé que tous ceux qui m’enseignent, Car tes témoignages sont l’objet de ma méditation.
Je suis plus intelligent que les anciens, Parce que j’ai gardé tes commandements.
J’ai détourné mes pas de tout mauvais chemin, Afin de garder ta parole.
Je ne me suis point écarté de tes lois, Car c’est toi qui m’enseignes.
Que tes paroles sont douces à mon palais ! Plus douces que le miel à ma bouche.
Par tes commandements je deviens intelligent, C’est pourquoi je hais toute voie de mensonge.
Nun. Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une, lumière sur mon sentier.
J’ai juré, et je le tiendrai, D’observer les ordonnances de ta justice.
Je suis extrêmement affligé. Eternel, fais-moi vivre selon ta parole
Agrée, je te prie, ô Eternel, Les offrandes volontaires de ma bouche, Et m’enseigne tes ordonnances !
Ma vie est continuellement en danger, Mais je n’oublie point ta loi.
Les méchants m’ont tendu des pièges, Mais je ne me suis point écarté de tes commandements.
Tes témoignages sont mon héritage à toujours, Car ils sont la joie de mon cœur.
J’ai incliné mon cœur à pratiquer tes statuts, A toujours, jusqu’à la fin.
Samech. J’ai en haine ceux qui sont doubles de cœur, Et j’aime ta loi.
Tu es mon refuge et mon bouclier ; Je m’attends à ta parole.
Retirez-vous de moi, méchants, Que je garde les commandements de mon Dieu.
Soutiens-moi, selon ta parole, afin que je vive, Et ne confonds pas mon attente !
Sois mon appui, pour que je sois sauvé, Et que j’aie toujours les yeux sur tes statuts !
Tu rejettes tous ceux qui s’écartent de tes statuts, Car leurs séductions ne sont que mensonge.
Tu fais disparaître comme des scories Tous les méchants de la terre, C’est pourquoi j’aime tes témoignages.
Ma chair frissonne de frayeur devant toi, Et je crains tes jugements.
Aïn. J’ai pratiqué le droit et la justice ; Ne m’abandonne pas à mes oppresseurs !
Prends sous ta garantie le bien de ton serviteur ; Que les orgueilleux ne m’oppriment pas !
Mes yeux languissent après ta délivrance, Après la parole de ta justice.
Agis envers ton serviteur selon ta bonté, Et m’enseigne tes statuts.
Je suis ton serviteur ; rends-moi intelligent, Pour que je connaisse tes témoignages.
Il est temps que l’Éternel agisse ; Ils ont renversé ta loi.
C’est pourquoi j’aime tes commandements Plus que l’or, même que l’or fin.
C’est pourquoi j’estime droits tous tes commandements, Et je hais toute voie de mensonge.
Pé. Tes témoignages sont admirables ; C’est pourquoi mon âme les a gardés.
La révélation de tes paroles illumine ; Elle donne de l’intelligence aux simples.
J’ai ouvert la bouche et j’ai soupiré, Car j’étais avide de tes commandements.
Tourne vers moi ta face et aie pitié de moi, Comme cela est juste à l’égard de ceux qui aiment ton nom.
Affermis mes pas dans ta parole, Et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi !
Délivre-moi de l’oppression des hommes, Afin que je garde tes commandements.
Fais luire ta face sur ton serviteur, Et m’enseigne tes statuts !
Mes yeux se fondent en ruisseaux d’eau, Parce qu’on n’observe pas ta loi.
Tsadé. Tu es juste, ô Eternel ! Et droit dans tes jugements.
Tu as prescrit tes témoignages avec justice Et en toute vérité.
Mon zèle m’a consumé, Parce que mes ennemis ont oublié tes paroles.
Ta parole est pure de tout alliage ; Aussi ton serviteur l’aime.
Je suis petit et méprisé ; Mais je n’oublie pas tes ordonnances.
Ta justice est une justice éternelle, Et ta loi n’est que vérité.
La détresse et l’angoisse m’ont atteint, Mais tes commandements font mes délices.
Tes témoignages ne sont que justice à toujours ; Rends-moi intelligent, afin que je vive !
Koph. Je crie du fond du cœur ; réponds-moi, Eternel ! Je garderai tes statuts.
Je crie à toi, sauve-moi ! Et je garderai tes témoignages.
Je devance l’aurore et je crie ; Je m’attends à tes paroles.
Mes yeux devancent les veilles de la nuit, Pour méditer ta parole.
Ecoute ma voix, selon ta bonté ; Eternel, selon les promesses de ta justice, fais-moi vivre !
Ils approchent, ceux qui courent au crime ; Ils se tiennent loin de ta loi.
Tu es proche, ô Eternel ! Et tous tes commandements ne sont que vérité.
Dès longtemps je sais par tes témoignages Que tu les as établis pour toujours.
Resch. Regarde mon affliction et me délivre ; Car je n’ai point oublié ta loi.
Défends ma cause et me rachète ; Fais-moi vivre, selon ta parole !
Le salut est loin des méchants, Parce qu’ils ne recherchent point tes statuts.
Tes compassions sont en grand nombre, ô Eternel ! Fais-moi vivre, selon tes décrets.
Nombreux sont mes persécuteurs et mes adversaires ; Mais je ne m’écarte pas de tes témoignages.
J’ai vu les infidèles, et j’en ai horreur ; Ils n’observent pas ta parole !
Considère que j’aime tes commandements ; Eternel, fais-moi vivre, par ta bonté.
Toute ta parole est vérité, Et tous les décrets de ta justice sont éternels
Schin. Les grands m’ont persécuté sans cause ; Mais mon cœur n’a craint que tes paroles.
Je me réjouis de ta parole Comme celui qui a trouvé un grand butin.
Je hais le mensonge, je l’ai en abomination ; C’est ta loi que j’aime.
Je te loue sept fois le jour, Pour les décrets de ta justice.
Grande est la paix de ceux qui aiment ta loi ; Rien ne peut les renverser.
J’ai attendu ta délivrance, ô Eternel ! Et pratiqué tes commandements.
Mon âme a gardé tes témoignages, Et j’ai pour eux un grand amour.
J’ai gardé tes commandements et tes témoignages, Car toutes mes voies sont devant toi.
Thav. Que mon cri parvienne jusqu’à toi, ô Eternel ! Rends-moi intelligent, selon ta parole.
Que ma supplication arrive en ta présence ; Délivre-moi, selon ta parole !
Mes lèvres répandront ta louange, Quand tu m’auras enseigné tes statuts.
Ma langue célèbrera ta parole, Car tous tes commandements sont justes.
Que ta main me soit en aide ! Car j’ai fait choix de tes commandements.
Je soupire après ton salut, ô Eternel, Et ta loi est tout mon plaisir.
Que mon âme vive, afin qu’elle te loue, Et que les décrets de ta justice me soient en aide !
Je suis errant comme une brebis perdue : Cherche ton serviteur, Car je n’ai pas oublié tes commandements.
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