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Archive pour le mot-clef ‘Joie’

Joie

mardi 5 février 2013

La joie véritable implique une expansion immédiate. Si nous faisons l’expérience de la joie pure, notre cœur s’agrandira immédiatement.

Nous nous sentons voler dans le ciel divin de la liberté ; le monde dans toute son étendue nous appartient, non comme quelque chose que nous dominons, mais comme une expansion de notre conscience. Nous devenons la réalité et l’immensité.

Lorsque nous faisons l’expérience de la joie véritable, nous pouvons ressentir que Dieu est satisfait de nous, car notre joie est le plus grand accomplissement de Dieu.

Lorsque nous sommes malheureux, tristes et déprimés, nous accueillons de nombreuses forces non divines, négatives.

Mais lorsque nous sommes réellement heureux, nous offrons quelque chose de véritablement précieux à Dieu. Dieu est le plus profondément satisfait lorsqu’Il reçoit ce cadeau de nous.

Ce que nous appelons notre joie, Dieu l’appelle notre perfection. Chaque être humain est venu au monde avec le message de la perfection. Chaque être humain sur terre réalisera un jour la plus haute Vérité. Chaque être humain est destiné à être comblé. C’est le droit de naissance de notre âme.

Sri Chinmoy, « Les Ailes de la Joie »

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« Demeurez dans mon amour. »

jeudi 10 mai 2012

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,9-11.

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À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.

Du début de sa conversion jusqu’au jour de sa mort, le bienheureux François a toujours été très rude pour son corps. Mais son principal et suprême souci a été de posséder et de conserver toujours au-dedans et au-dehors la joie spirituelle. Il affirmait que si le serviteur de Dieu s’efforçait de posséder et de conserver la joie spirituelle intérieure et extérieure qui procède de la pureté du cœur, les démons ne pourraient lui faire aucun mal, contraints de reconnaître : « Puisque ce serviteur de Dieu conserve sa joie dans la tribulation comme dans la prospérité, nous ne pouvons trouver aucun accès pour nuire à son âme. »

Un jour, il a repris un de ses compagnons qui avait l’air triste et le visage chagrin : « Pourquoi manifester ainsi la tristesse et la douleur que tu ressens de tes péchés ? C’est affaire entre Dieu et toi. Prie-le de te rendre, par sa bonté, la joie du salut (Ps 50,14). Devant moi et devant les autres, tâche de te montrer toujours joyeux, car il ne convient pas qu’un serviteur de Dieu paraisse devant les frères ou les autres hommes avec un visage triste et renfrogné ».

Vie de St. François d’Assise dite « Anonyme de Pérouse » (13ème s.)
§97 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, 1968, p 980)

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Temps de l’Avent

samedi 27 novembre 2010

Le mot Avent vient du latin « adventus » qui signifie arrivée , venue . « Adventus » est synonyme du grec « parousia » qui a donné parousie, mot qui désigne le retour de Jésus-Christ parmi les hommes à la fin des temps. C’est un temps liturgique de préparation à la venue du seigneur qui commence le quatrième dimanche avant Noël. Une tradition veut qu’on prépare quatre bougies qu’on allume au long des quatre dimanches de l’Avent.

Le premier dimanche, Veiller, la bougie symbolise le pardon à Adam et Eve:
« Veillez, parce que vous ne savez pas le jour où le Seigneur viendra », Évangile selon saint Matthieu 24, 42.

Le deuxième dimanche, Préparer, la bougie symbolise la foi des Patriarches, en la Terre Promise :
« Convertissez-vous , car le Royaume de Dieu est tout proche », Évangile selon saint Matthieu 3, 2.

Le troisième dimanche, Espérer, la bougie symbolise la joie de David, célébrant l’Alliance avec Dieu :
« Es-tu Celui qui doit venir ? », Évangile selon saint Matthieu 11, 3.

Le quatrième dimanche, Ecouter, symbolise l’enseignement des Prophètes, annonçant un règne de paix et de justice :
« Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit », Évangile selon saint Matthieu , 24.

La foi transporte des montagnes

vendredi 12 novembre 2010

Vous voulez connaître, vous voulez écouter, vous voulez guérir ; tout ceci se fera à l’intérieur de la foi, de la foi en mon Fils, de la foi en Dieu le Père ; mais il faut ouvrir votre cœur ; ouvrez votre cœur, Dieu est en vous, mon Fils est en vous. Mes enfants, le monde est ce qu’il est ; même s’il doit péricliter, il ne mourra pas demain, même si des séismes terrestres, politiques et autres vont arriver. Ceux qui auront foi resteront. Vous êtes petits ici, d’autres sont plus importants ailleurs. Mais la maison de mon Fils est ouverte à tout le monde et personne ne peut la fermer alors. Ma maison est la maison de mon Fils, cette maison est la maison de l’Amour et de la Paix. Si un jour problème est en vous, venez vous réfugier près de mon Fils, venez près de son tabernacle, là où est Son Cœur et là alors Il vous apportera tout Son Amour, toute Sa Joie.

Marie Mère des hommes – février 1998

Troisième dimanche de l’Avent

samedi 12 décembre 2009

Volonte-dieu« Soyez toujours dans la joie du Seigneur. » Cet appel nous est donné pour entrer dans la fête de Noël : Recevoir la joie du Seigneur ; « Pousse des cris de joie fille de Sion ! Réjouis-toi, tressaille d’allégresse fille de Jérusalem !

Le troisième dimanche de l’Avent est aussi appelé dimanche de Gaudete. En effet, dans le Missel romain, l’introït de la messe de ce dimanche commence par la phrase latine suivante : « Gaudete in Domino semper : iterum dico, gaudete » (« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous ! »). Cette phrase rappelle la joie de l’Église dans l’attente de l’avènement du Christ.

C’est pourquoi les vêtements liturgiques, violets pendant tout le temps de l’Avent, peuvent exceptionnellement être roses ce jour-là.

La joie de Dieu contient tout l’univers, personne n’est exclu de cette joie. Nous voudrions être joyeux, mais nous ne le sommes pas profondément ! Il y a tant d’obstacles à cette joie en nous ! Dans l’excès de sa joie, celui qui aime partage tout. Dans l’excès de l’amour, il est impossible de voir son frère dans le froid et de ne pas chercher à le vêtir ! Mus par ce grand amour, il est impossible de voir quelqu’un avoir faim et ne pas lui donner à manger. Dans ce grand désir d’aimer, il y a cette prise de conscience que dans l’univers, il y a une justice, ce qu’il faut à chacun selon ses besoins doit être pourvu. Jean-Baptiste, mû par l’Esprit Saint, demande que notre cœur ne rejette personne, que notre amour embrasse tout l’univers, que nous ne nourrissons aucun ressentiment. Notre accueil doit devenir comme l’accueil du cœur de Dieu. Quand l’Esprit Saint a pris possession de notre cœur, il est libre pour aimer chacun et reconnaître la beauté, la grâce de tous. Alors éclatent les cris de joie ! « Soyez toujours dans la joie du Seigneur ! Laissez-moi vous le redire : soyez dans la joie ! »