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Archive pour le mot-clef ‘alliance’

St Élie, prophète (9e s. av JC)

vendredi 20 juillet 2012

Élie, dont le nom signifie « Le Seigneur est mon Dieu », est l’un des prophètes les plus ardents et passionnés. Il mène un combat violent pour restaurer l’Alliance entre Dieu et son peuple. Son histoire est relatée dans la Bible au Premier Livre des Rois (chapitres 17 à 19 et 21) ainsi qu’au Deuxième Livre des Rois (chapitres 1 et 2).

Le prophète Élie, de Tishbé en Galaad, défend les droits de Dieu devant Achab, roi impie d’Israël. Il annonce la sécheresse pour prix des péchés du roi, et, sur l’ordre de Dieu, se cache au torrent de Kérit dans la solitude, trois années durant. Là, il se tient en présence du Seigneur ; il boit au torrent et les corbeaux lui portent sa nourriture.

Épris de contemplation et brûlant de zèle, il combat pour le culte du Dieu unique : « C’est le Seigneur qui est Dieu ! » affirme-t-il avec force devant le peuple, dans le défi qu’il porte aux prêtres de Baal sur le Mont Carmel. Et Dieu envoie le feu consumer l’holocauste sur le bûcher mouillé. Il annonce la fin de la sécheresse et tandis qu’il est en prière, au sommet du Carmel, une petite nuée se lève de la mer. Voici la pluie bienfaisante. Il fuit la colère de la reine Jézabel pour sauver sa vie. Fortifié par une nourriture mystérieuse, il marche jusqu’à l’Horeb, la montagne de Dieu où Dieu lui-même vient se révéler « dans le bruit d’un silence ténu ». Sur la parole de Dieu, il retourne pour oindre Élisée comme prophète à sa place. Il est emporté au ciel sur un char de feu.

Sur la montagne de la Transfiguration, devant les apôtres Pierre, Jacques et Jean, Élie apparaît avec Moïse dans la lumière glorieuse du Christ. Toute la vie d’Élie baigne dans la prière au Dieu vivant d’Israël ; aussi l’épître de saint Jacques le propose-t-elle comme le modèle des priants (Jacques 5, 17-18).

Élie est le guide et l’inspirateur de l’Ordre du Carmel, ordre mendiant fondé au XIIIe siècle à partir d’ermites situés sur le Mont Carmel. Il est appelé « Père des contemplatifs ».

©Evangelizo.org 2001-2012

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Temps de l’Avent

samedi 27 novembre 2010

Le mot Avent vient du latin « adventus » qui signifie arrivée , venue . « Adventus » est synonyme du grec « parousia » qui a donné parousie, mot qui désigne le retour de Jésus-Christ parmi les hommes à la fin des temps. C’est un temps liturgique de préparation à la venue du seigneur qui commence le quatrième dimanche avant Noël. Une tradition veut qu’on prépare quatre bougies qu’on allume au long des quatre dimanches de l’Avent.

Le premier dimanche, Veiller, la bougie symbolise le pardon à Adam et Eve:
« Veillez, parce que vous ne savez pas le jour où le Seigneur viendra », Évangile selon saint Matthieu 24, 42.

Le deuxième dimanche, Préparer, la bougie symbolise la foi des Patriarches, en la Terre Promise :
« Convertissez-vous , car le Royaume de Dieu est tout proche », Évangile selon saint Matthieu 3, 2.

Le troisième dimanche, Espérer, la bougie symbolise la joie de David, célébrant l’Alliance avec Dieu :
« Es-tu Celui qui doit venir ? », Évangile selon saint Matthieu 11, 3.

Le quatrième dimanche, Ecouter, symbolise l’enseignement des Prophètes, annonçant un règne de paix et de justice :
« Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit », Évangile selon saint Matthieu , 24.

Le coeur humain, tabernacle de la foi

mercredi 10 novembre 2010

Que l’enseignement attribué à chaque élu soit le réceptacle de la coupe d’amertume offerte par le monde à Sa Divine Puissance. Que les affinités des élus dans la foi engendrent l’exploration de l’enseignement au peuple de la future alliance, sans une quelconque entrave à l’esprit de chaque être.

La Paix et l’Amour sont la puissance et la réalisation par l’homme de la miséricorde Divine. Dieu le Père ne désire que le rachat de tous pour ne former qu’une immense lumière aliénant toute l’ivresse du Malin.

Il est demandé aux élus de ce monde, comme ils en sont chargés, de s’unir dans la prière pour soulager les maux de cette terre et faire surgir l’étincelle de l’Amour dans chaque cœur humain, tabernacle de la foi romaine et universelle.

Marie Mère des hommes – janvier 1993