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Archive pour juillet 2020

Sanctifier chaque instant

mardi 21 juillet 2020

La perfection se trouve dans la sanctification de notre âme et de chaque âme. Elle s’opère non pas au long des années, mais à chaque instant. Chaque moment que nous avons devant nous ne revient plus. S’il est bien vécu, il peut compter pour l’éternité. Ceci est la vérité…

Chaque instant est entre nos mains, mais nous l’oublions souvent. On se soucie de ce qui peut arriver, de ce que l’un ou l’autre va penser, de quelle peine on va avoir… Quel dommage ! La pensée la plus enrichissante est de savoir que seul le moment présent est à nous. Nous vivons pleinement le moment présent si nous faisons la volonté de Dieu. Pour que tous ces instants soient pleinement vécus, il faut que l’Immaculée les vive à notre place. Nous nous donnons à elle pour que nous puissions profiter de tous ces moments et pour que ce soit elle qui pense et agisse à travers nous.

La valeur du moment présent ne dépend pas de ce que nous faisons ou de la manière dont nous agissons, mais du fait que nous travaillons par amour de Dieu, ou par amour de nous-mêmes. Il faut nous sanctifier à chaque moment présent car nous ne savons pas si l’instant d’après sera à nous. C’est maintenant qu’il faut nous sanctifier, car nous ne sommes pas sûrs de savoir si le soir sera à nous. Mieux nous accomplissons notre devoir d’état, mieux nous rendons gloire à Dieu, – et mieux nous accomplissons la volonté de l’Immaculée.

Ce moment présent est très précieux et il faut souvent se rappeler que nous devons nous y sanctifier. Lorsque notre âme veut sanctifier chaque instant, elle commence à découvrir un monde nouveau, un trésor de pensées et de perfections

Saint Maximilien Kolbe (1894-1941)

 

Des raisons de croire ?

lundi 20 juillet 2020

Les mauvais chrétiens manquent de foi, et ils ne le désavouent pas ; mais ils prétendent s’en excuser sur ce qu’ils manquent de raison de croire. De là vient qu’ils n’est rien de si commun à la bouche de plusieurs que ce discours : « Si j’avais vu un miracle, je serais un saint ». « Génération mauvaise et adultère ! Elle réclame un signe ! » (Mt 12,39), les méchants cherchent des miracles.

Ce qui est en cela de plus admirable, c’est que, quoiqu’ils en aient vu plusieurs, qu’il s’en fasse à leurs yeux chaque jour, qu’ils en soient, pour ainsi dire, tout environnés, ils ne cessent pas d’en chercher encore, comme les scribes et les pharisiens, ils en voulurent voir dans le ciel, après en avoir vu sur la terre. Mais ni les morts ressuscités durant la vie du Sauveur, ni l’éclipse du soleil à la mort, ne les rendirent fidèles ; leur envie en devint plus forte, leur haine plus envenimée ; l’une et l’autre alla jusqu’à la fureur, mais leur infidélité n’en fut pas guérie. Et ainsi en serait-il à l’égard de ceux qui, vivant mal, attendent des miracles pour croire : « Même si quelqu’un ressuscite d’entre les morts, ils ne seront pas convaincus » (Lc 16,31). (…)

Toutes les difficultés qui arrêtent les incrédules, toutes les contradictions qu’ils rencontrent dans les dogmes de la foi, tout ce qu’ils y trouvent d’apparentes contrariétés, tout ce qui leur paraît nouveau, surprenant, contraire au sens commun, contraire à la raison, inconcevable, impossible, tous leurs arguments, toutes leurs démonstrations prétendues, tout cela, bien loin de m’ébranler, m’affermit davantage, me rend inébranlable dans ma religion. (…) Tous les nouveaux doutes sont pour moi de nouvelles raisons de croire

Saint Claude la Colombière (1641-1682)

 

 

 

« Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père. »

dimanche 19 juillet 2020

« Quand ce qui est périssable en nous deviendra impérissable, quand ce qui est mortel revêtira l’immortalité » (1Co 15,54), alors ce sera la douceur parfaite, la jubilation parfaite, une louange sans fin, un amour sans danger. (…) Et ici-bas ? N’y goûterons-nous aucune joie ? (…) Assurément, on trouve ici-bas de la joie ; nous goûtons ici-bas dans l’espérance de la vie future une joie dont nous serons pleinement rassasiés dans le ciel.

Mais il faut que le blé ait beaucoup à supporter au milieu de l’ivraie. Les grains sont mêlés à la paille et le lys grandit au milieu des épines. (…) En effet, qu’a-t-on dit à l’Église ? « Comme le lys au milieu des épines, ainsi ma bien-aimée au milieu des jeunes filles » (Ct 2,2). « Au milieu de mes filles », est-il dit, et non parmi les étrangères. Ô Seigneur, quelles consolations donnes-tu ? Quel réconfort ? Ou plutôt quel effroi ? Tu appelles épines tes propres filles ? Épines elles sont, répond-il, par leur conduite, mais filles par mes sacrements. (…)

Mais où devra donc se réfugier le chrétien pour ne pas gémir au milieu de faux frères ? Où ira-t-il ? Que fera-t-il ? Fuira-t-il au désert ? Les occasions de chute l’y suivront. Se séparera-t-il, lui qui progresse bien, jusqu’à ne plus supporter aucun de ses semblables ? Mais, dites-moi, lui, avant sa conversion, si personne n’avait voulu le supporter ? (…) Si donc, sous prétexte qu’il progresse, il ne veut supporter personne, par ce fait même il est évident qu’il n’a pas encore progressé. Écoutez bien ces paroles : « Supportez-vous les uns les autres avec amour. Ayez à cœur de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix » (Ep 4,2-3). N’y a-t-il rien en toi qu’un autre n’ait à supporter

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

« Les nations mettent leur espoir en son nom. »

samedi 18 juillet 2020

Qui donc, parmi les hommes, connaît tous les trésors de sagesse et de science cachés dans le Christ et enfouis dans la pauvreté de sa chair ? Car « lui qui est riche est devenu pauvre à cause de nous, pour que nous devenions riches par sa pauvreté » (2Co 8,9). Puisqu’il venait pour endosser la condition mortelle et pour terrasser la mort elle-même, il s’est montré dans l’état de pauvre ; mais lui qui nous a promis des richesses lointaines n’a pas réellement perdu celles dont il s’est éloigné. « Comme ils sont surabondants, ses bienfaits ! Il les tient en réserve pour ceux qui le craignent, il en comble ceux qui espèrent en lui. » (Ps 30,20). (…)

Afin que nous devenions capables de le saisir, celui qui est égal au Père comme ayant la nature de Dieu est devenu semblable à nous en prenant la nature du serviteur, et il nous recrée à la ressemblance de Dieu. Devenu fils d’homme, l’unique Fils de Dieu transforme de nombreux hommes en fils de Dieu. Et après avoir nourri les serviteurs par sa nature visible de serviteur, il les rend libres pour qu’ils puissent contempler la nature de Dieu. Car « nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons, lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est » (1Jn 3,2). En quoi consistent, en effet, ces trésors de sagesse et de science, ces richesses divines ? Tout ce que nous savons, c’est qu’ils nous suffisent pleinement. Et cette surabondance de ses bienfaits ? Tout ce que nous savons, c’est qu’elle nous rassasie

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

« Il y a ici plus grand que le Temple. »

vendredi 17 juillet 2020

Au sujet du sabbat, il est écrit : « Vos fêtes de la nouvelle lune et vos sabbats, je ne les supporte pas » (Is 1,13). Considérez cette parole. « Ce ne sont pas les sabbats actuels qui me plaisent, mais celui que j’ai fait, où, ayant mis fin à l’univers, je ferai surgir un huitième jour, qui sera l’aube d’un monde nouveau. » Voilà pourquoi nous célébrons dans l’allégresse ce huitième jour, où Jésus est ressuscité des morts, s’est manifesté, puis est monté aux cieux.

Au sujet du Temple, j’évoquerai l’erreur de ces malheureux qui, sous prétexte que c’était la maison de Dieu, ont mis leur espérance dans un édifice plutôt que dans le Dieu qui les a créés. (…) Examinons s’il existe encore un temple pour Dieu. Oui, il en existe un et il est là où lui-même affirme le construire et l’orner. Car il est écrit : « À la fin de la semaine, il adviendra qu’un temple sera construit, avec magnificence, au nom du Seigneur » (cf Tb 14,5). Je constate donc que ce temple existe. Mais comment le construire au nom du Seigneur ? Écoutez. Avant que nous ayons la foi, notre cœur était une demeure fragile et caduque, semblable en vérité à un temple bâti de main d’homme. Il était rempli des cultes d’idoles, servait de repaire aux démons, tant nos entreprises allaient contre les desseins de Dieu.

Mais « il sera bâti au nom du Seigneur ». Veillez à ce que ce temple soit construit « avec magnificence ». Comment ? En recevant la rémission des péchés, et en mettant notre espérance en son nom, nous devenons des hommes nouveaux, recréés comme à l’origine. Alors Dieu habite véritablement nos cœurs, qui forment sa demeure

L’Épître dite de Barnabé (vers 130)

 

 

 

« Je suis doux et humble de cœur. » (Mt 11,29)

jeudi 16 juillet 2020

Nous pouvons considérer la mansuétude du Christ en quatre circonstances : dans sa vie ordinaire, dans ses réprimandes, dans la grâce de son accueil, enfin dans sa Passion.

D’abord dans sa vie ordinaire, nous pouvons voir la douceur du Christ, car toutes ses attitudes étaient pacifiantes : Il ne cherchait pas à provoquer les disputes, mais Il évitait tout ce qui pouvait conduire à une altercation. Il disait : « Mettez-vous à mon école, car Je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 29).

En cela nous devons l’imiter. (…) De même la mansuétude du Christ apparaît dans ses réprimandes. Il eut à souffrir de la part de ses persécuteurs beaucoup d’opprobres et cependant Il ne leur répondait jamais avec colère ni sur un ton de querelle. Saint Augustin, commentant le texte « à cause de la vérité et de la mansuétude » (Ps 44, 5) dit que la vérité se faisait reconnaître lorsque le Christ prêchait ; et que la douceur se faisait admirer lorsqu’Il répondait avec patience à ses ennemis. (…)

Sa mansuétude apparaît encore dans la grâce de son accueil. Certains ne savent pas recevoir avec douceur Le Christ, Lui, recevait avec bénignité les pécheurs, Il mangeait avec eux. Il les admettait à ses repas ou acceptait leur invitation, ce qui remplissait de stupeur les Pharisiens : « Pourquoi votre Maître mange-t-il avec les Publicains et les pécheurs ? » (Mt 9, 11)

Enfin, la mansuétude du Christ se manifeste dans sa Passion, car il alla à cette Passion comme un agneau, « Lui qui, insulté, ne rendait pas l’insulte » (1 P 2, 23). (…) Il dit par le prophète Jérémie : « Je ressemble à un agneau que l’on va mener à l’abattoir » (Jr 11, 19). (…)

La mansuétude assure l’héritage de la Terre du bonheur. C’est pourquoi nous lisons en saint Matthieu : « Bienheureux les doux, car ils hériteront de la Terre. » (Mt 5, 5)

Saint Thomas d’Aquin (1225-1274)

 

 

 

« Tu l’as révélé aux tout-petits. »

mercredi 15 juillet 2020

« Je proclame ta louange, dit Jésus, parce que tu as caché cela au sages et aux savants. » Comment ! Se réjouit-il de la perte de ceux qui ne croient pas en lui ? Pas du tout : que les desseins de Dieu pour le salut des hommes sont admirables ! Quand ils s’opposent à la vérité, refusent de la recevoir, Dieu ne les force jamais, il les laisse faire. Leur égarement les pousse à retrouver le chemin ; rentrant en eux-mêmes, ils recherchent avec empressement la grâce de l’appel à la foi qu’ils avaient d’abord méprisée. Quant à ceux qui y sont restés fidèles, leur ferveur se montre ainsi encore plus forte. Le Christ se réjouit donc de ce que ces choses sont révélées à certains, mais se désole de ce qu’elles sont cachées à d’autres ; cela se voit quand il pleure sur la ville (Lc 19,41). C’est dans le même esprit que saint Paul écrit : « Rendons grâce à Dieu ! Vous qui étiez esclaves du péché, vous avez obéi maintenant de tout votre cœur à l’enseignement de l’Évangile » (Rm 6,17). (…)

De quels sages Jésus veut-il parler ici ? Des scribes et des pharisiens. Il dit cela pour encourager ses disciples en leur montrant de quels privilèges ils ont été jugé dignes ; eux qui sont de simples pêcheurs, ils ont reçu des lumières que les sages et les savants ont dédaignées. Ceux-ci ne sont sages que de nom ; ils se croient sages mais ce sont de faux érudits. C’est pourquoi le Christ ne dit pas : « Tu l’as révélé aux insensés », mais « aux petits », c’est-à-dire des gens simples et sans détour. (…) Ainsi il nous enseigne à renoncer à la folie des grandeurs et à rechercher la simplicité. Saint Paul va plus loin : « Si quelqu’un pense être un sage à la manière d’ici-bas, qu’il devienne fou pour devenir sage » (1Co 3,18)

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)

 

 

 

Le Christ nous appelle tous à la conversion

mardi 14 juillet 2020

Le Christ, qui pendant sa vie a toujours fait ce qu’il enseignait, a passé quarante jours et quarante nuits dans le jeûne et la prière avant de commencer son ministère. Il a inauguré sa mission publique par ce message joyeux : « Le Royaume de Dieu est proche », ajoutant tout de suite ce commandement : « Repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle » (Mc 1,15). D’une certaine manière, c’est toute la vie chrétienne qui se trouve résumée dans ces paroles. On ne peut parvenir au Royaume annoncé par le Christ que par la « metanoia », c’est-à-dire par le changement et le renouvellement intime et total de l’homme tout entier. (…) L’invitation du Fils de Dieu à la metanoia nous oblige d’autant plus qu’il ne l’a pas seulement prêchée, mais qu’il s’est offert lui-même en exemple. Le Christ est en effet le modèle suprême des pénitents. Il a voulu souffrir non pas pour ses péchés, mais pour ceux des autres.

Lorsqu’il se met devant le Christ, l’homme est éclairé d’une lumière nouvelle : il reconnaît la sainteté de Dieu et la gravité du péché. Par la parole du Christ le message qui invite à la conversion et accorde le pardon des péchés lui est transmis. Ces dons, il les reçoit en plénitude dans le baptême, qui le configure à la Passion, à la mort et à la résurrection du Seigneur. Toute la vie à venir du baptisé est placé sous le signe de ce mystère. Tout chrétien doit donc suivre le Maître en renonçant à lui-même, en portant sa croix et en participant aux souffrances du Christ. Ainsi, transfiguré en image de sa mort, il devient capable de méditer la gloire de la résurrection. Il suivra également le Maître en vivant non plus pour lui, mais pour celui qui l’a aimé et s’est donné lui-même pour lui (Ga 2,20), et en vivant aussi pour ses frères, en complétant « dans sa chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps qui est l’Église » (Col 1,24)

Saint Paul VI

 

 

 

« Celui qui donnera à boire…à l’un de ces petits en sa qualité de disciple…ne perdra pas sa récompense. »

lundi 13 juillet 2020

Voici que « je confie ma vie au Dieu fidèle » (1P 4,19) pour qui « je m’acquitte d’une mission » (Ep 6,20) malgré ma bassesse, car il ne fait pas acception de personne et m’a choisi pour ce service, afin que je sois son serviteur, « un des plus petits d’entre les siens » (Mt 25,40). « Comment lui rendrai-je tous ses bienfaits envers moi ? » (Ps 115,12) Mais que puis-je dire ou promettre à mon Seigneur, vu que je n’ai pas d’autres capacités que celles que lui-même m’a données ? (…)

Que, par la volonté de mon Dieu, jamais il ne m’arrive de « perdre le peuple qu’il s’est acquis » à l’extrémité de la terre ! (Is 43,21) Je prie Dieu de me donner la persévérance et de bien vouloir que je lui rende un témoignage fidèle à cause de mon Dieu, jusqu’à mon départ. S’il m’est arrivé de réaliser quelque œuvre bonne pour mon Dieu que j’aime, je lui demande de m’accorder de verser mon sang avec ces étrangers et ces captifs, en l’honneur de son nom, (…) J’ai l’assurance que si cela m’arrivait je gagnerais comme récompense mon âme avec mon corps, car en ce jour-là nous ressusciterons sans aucun doute dans la clarté du soleil, c’est-à-dire dans la gloire du Christ Jésus, notre Rédempteur. (…)

J’adresse une prière aux hommes croyants et craignant Dieu qui daigneront accueillir cet écrit que Patrick, un pécheur vraiment ignorant, a composé en Irlande : si j’ai fait ou exposé quelque petite chose selon le bon plaisir de Dieu, que nul ne dise que c’est l’ignorant que je suis qui l’a faite, mais pensez — et que l’on tienne pour tout à fait certain — que cela a été un don de Dieu. Ceci est ma confession avant que je ne meure

Saint Patrick (v. 385-v. 461)

 

 

 

« L’homme qui entend la Parole et la comprend porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »

dimanche 12 juillet 2020

Toute l’évangélisation est fondée sur la Parole de Dieu, écoutée, méditée, vécue, célébrée et témoignée. La Sainte Écriture est source de l’évangélisation. Par conséquent, il faut se former continuellement à l’écoute de la Parole. L’Église n’évangélise pas si elle ne se laisse pas continuellement évangéliser. Il est indispensable que la Parole de Dieu « devienne toujours plus le cœur de toute activité ecclésiale » (Benoît XVI). La Parole de Dieu écoutée et célébrée, surtout dans l’eucharistie, alimente et fortifie intérieurement les chrétiens et les rend capables d’un authentique témoignage évangélique dans la vie quotidienne. Nous avons désormais dépassé l’ancienne opposition entre Parole et sacrement. La Parole proclamée, vivante et efficace, prépare à la réception du sacrement et dans le sacrement cette Parole atteint son efficacité maximale.

L’étude de la Sainte Écriture doit être une porte ouverte à tous les croyants. Il est fondamental que la Parole révélée féconde radicalement la catéchèse et tous les efforts pour transmettre la foi. L’évangélisation demande la familiarité avec la Parole de Dieu et cela exige que les diocèses, les paroisses et tous les groupements catholiques proposent une étude sérieuse et persévérante de la Bible, et aussi en encouragent la lecture priante personnelle et communautaire. Nous ne cherchons pas à tâtons dans l’obscurité, nous ne devons pas non plus attendre que Dieu nous adresse la parole, parce que réellement « Dieu a parlé, il n’est plus le grand inconnu mais il s’est montré lui-même » (Benoît XVI). Accueillons le trésor sublime de la Parole révélée

Pape François