ACCUEIL

« Les nations mettent leur espoir en son nom. »

Qui donc, parmi les hommes, connaît tous les trésors de sagesse et de science cachés dans le Christ et enfouis dans la pauvreté de sa chair ? Car « lui qui est riche est devenu pauvre à cause de nous, pour que nous devenions riches par sa pauvreté » (2Co 8,9). Puisqu’il venait pour endosser la condition mortelle et pour terrasser la mort elle-même, il s’est montré dans l’état de pauvre ; mais lui qui nous a promis des richesses lointaines n’a pas réellement perdu celles dont il s’est éloigné. « Comme ils sont surabondants, ses bienfaits ! Il les tient en réserve pour ceux qui le craignent, il en comble ceux qui espèrent en lui. » (Ps 30,20). (…)

Afin que nous devenions capables de le saisir, celui qui est égal au Père comme ayant la nature de Dieu est devenu semblable à nous en prenant la nature du serviteur, et il nous recrée à la ressemblance de Dieu. Devenu fils d’homme, l’unique Fils de Dieu transforme de nombreux hommes en fils de Dieu. Et après avoir nourri les serviteurs par sa nature visible de serviteur, il les rend libres pour qu’ils puissent contempler la nature de Dieu. Car « nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons, lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est » (1Jn 3,2). En quoi consistent, en effet, ces trésors de sagesse et de science, ces richesses divines ? Tout ce que nous savons, c’est qu’ils nous suffisent pleinement. Et cette surabondance de ses bienfaits ? Tout ce que nous savons, c’est qu’elle nous rassasie

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

Mots-clefs :

Le commentaires sont fermés.