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Archive pour décembre 2011

Un faisceau de lumière nimbe Marie.

samedi 24 décembre 2011

Un faisceau de lumière lunaire se glisse par une fissure du plafond et semble une lame immatérielle d’argent qui s’en va chercher Marie. Il s’allonge peu à peu à mesure que la lune s’élève dans le ciel et l’atteint finalement. Le voilà sur la tête de l’orante. Il la nimbe d’une blancheur éclatante.

Marie lève la tête comme pour un appel du ciel et elle s’agenouille de nouveau. Oh ! comme c’est beau ici ! Elle lève sa tête qui semble resplendir de la lumière blanche de la lune, et elle est transfigurée par un sourire qui n’est pas humain.

Que voit-elle ? Qu’entend-elle ? Qu’éprouve-t-elle ? Il n’y a qu’elle qui pourrait dire ce qu’elle vit, entendit, éprouva à l’heure fulgurante de sa Maternité.

Je me rends seulement compte qu’autour d’elle la lumière croit, croit, croit. On dirait qu’elle descend du Ciel, qu’elle émane des pauvres choses qui l’environnent, qu’elle émane d’elle surtout.

Son vêtement, d’azur foncé, a à présent la couleur d’un bleu d’une douceur céleste de myosotis, les mains et le visage semblent devenir azurés comme s’ils étaient sous le feu d’un immense et clair saphir.

Cette couleur me rappelle, bien que plus légère, celle que je découvre dans la vision du saint Paradis et aussi celle de la vision de l’arrivée des Mages. Elle se diffuse surtout toujours plus sur les choses, les revêt, les purifie, leur communique sa splendeur.

La lumière se dégage toujours plus du corps de Marie, absorbe celle de la lune, on dirait qu’elle attire en elle tout ce qui peut arriver du ciel. Désormais, c’est elle qui est la Dépositaire de la Lumière, celle qui doit donner cette Lumière au monde.

Et cette radieuse, irrésistible, incommensurable, éternelle, divine Lumière qui va être donnée au monde, s’annonce avec une aube, une diane, un éveil de la lumière, un chœur d’atomes lumineux qui grandit, s’étale comme une marée qui monte, monte en immenses volutes d’encens, qui descend comme un torrent, qui se déploie comme un voile…

La voûte, couverte de fissures, de toiles d’araignées, de décombres en saillie qui semblent miraculeusement équilibrées, noire, fumeuse, repoussante, semble la voûte d’une salle royale. Chaque pierre est un bloc d’argent, chaque fissure une clarté opaline, chaque toile d’araignée un baldaquin broché d’argent et de diamants.

Un gros lézard, engourdi entre deux blocs de pierre, semble un collier d’émeraude oublié là, par une reine; une grappe de chauve-souris engourdies émettent une précieuse clarté d’onyx. Le foin qui pend de la mangeoire la plus haute n’est plus de l’herbe : ce sont des fils et des fils d’argent pur qui tremblent dans l’air avec la grâce d’une chevelure flottante. La mangeoire inférieure, en bois grossier, est devenue un bloc d’argent bruni.

Extrait de « L’Evangile tel qu’il m’a été raconté » de Maria Valtorta

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« Tu ne dors pas Marie ? »

vendredi 23 décembre 2011

Je vois encore l’intérieur de ce pauvre refuge pierreux où, partageant le sort des animaux, Marie et Joseph ont trouvé asile.

Le petit feu sommeille ainsi que son gardien. Marie soulève doucement la tête de sa couche, et regarde. Elle voit Joseph, la tête inclinée sur la poitrine, comme s’il réfléchissait, et elle pense que la fatigue a triomphé de sa bonne volonté de rester éveillé.

Tu ne dors pas, Marie ?

Elle sourit, d’un bon sourire. Faisant moins de bruit que ne peut en faire un papillon qui se pose sur une rose, elle s’assied, puis s’agenouille.

Elle prie avec un sourire radieux sur le visage. Elle prie, les bras étendus non pas précisément en croix, mais presque, les paumes dirigées vers le haut et en avant, et elle ne paraît pas fatiguée de cette pose pénible.

Puis, elle se prosterne, le visage contre le foin, dans une prière encore plus profonde. Une prière prolongée.

Joseph s’éveille. Il voit le feu presque mort et l’étable presque dans les ténèbres. Il jette une poignée de brindilles et la flamme se réveille. Il y ajoute des branches plus grosses, puis encore plus grosses car le froid doit être piquant, le froid de la nuit hivernale et tranquille qui pénètre partout dans ces ruines.

Le pauvre Joseph tout près comme il l’est de la porte – appelons ainsi l’ouverture que son manteau essaye d’obstruer – doit être gelé. Il approche les mains près de la flamme, défait ses sandales et approche ses pieds. Il se chauffe.

Quand le feu est bien pris, et que sa clarté est assurée, il se tourne. Il ne voit rien, pas même cette blancheur du voile de Marie qui traçait une ligne claire sur le foin obscur. Il se lève et lentement s’approche de la couchette.

Tu ne dors pas, Marie ?  demande-t-il. Il le demande trois fois, jusqu’à ce qu’elle en prenne conscience et réponde :

Je prie.

Tu n’as besoin de rien ?

Non, Joseph.

Essaie de dormir un peu, de reposer au moins.

J’essaierai, mais la prière ne me fatigue pas.

Adieu, Marie.

Adieu, Joseph.

Marie reprend sa position. Joseph pour ne plus céder au sommeil s’agenouille près du feu et il prie. Il prie avec les mains qui lui couvrent le visage. Il ne les enlève que pour alimenter le feu et puis il revient à sa brûlante prière.

A part les crépitements du bois et le bruit du sabot de l’âne, qui de temps en temps frappe le sol, on n’entend rien.

Extrait de « L’Evangile tel qu’il m’a été raconté » de Maria Valtorta

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jeudi 22 décembre 2011

« Il sera appelé Fils du Très-Haut…; Il règnera pour toujours. »

mercredi 21 décembre 2011

Montre-toi, doux enfant
Mis au monde par une mère très chaste,
Qui enfante sans connaître d’homme ;
Montre-toi, Médiateur, dans tes deux natures.

Quoique né dans le temps, de la bouche du Père,
Engendré par sa parole (Lc 1,38),
Déjà tu habitais dans le sein du Père (Jn 1,2)
Toi, la Sagesse éternelle (1Co 1,24).

Tu es la Sagesse qui a tout créé (Pr 8,27),
Les cieux, la lumière et toute chose.
Tu est le Verbe puissant qui a fait l’univers (He 1,3)
Car le Verbe est Dieu (Jn 1,2).

Ayant ordonné le cours des siècles
Et fixé les lois de l’univers,
Cet Artisan du monde, le bâtisseur,
Est demeuré dans le sein du Père.

Mais lorsque le temps eut déroulé
Des années par milliers,
Tu es descendu pour visiter
Ce monde depuis si longtemps pécheur…

Le Christ ne pouvait supporter la chute
Des peuples qui se perdaient ;
Il ne pouvait accepter que l’œuvre de son Père
S’abîme dans le néant.

Il a revêtu un corps mortel
Afin que la résurrection de notre chair
Brise les chaînes de la mort
Et nous conduise auprès du Père…

Ne sens-tu pas, ô Vierge noble,
Malgré de douloureux pressentiments,
Combien cet enfantement glorieux
Augmente l’éclat de ta virginité ?

Ton sein très pur contient le fruit béni
Qui va combler de joie toute créature.
Par toi naîtra un monde nouveau,
Aurore d’un jour étincelant comme de l’or.

Prudence (348-après 405), poète en Espagne
« Emerge, dulcis pusio », extrait de l’hymne pour Noël  « Quid est quod artum circulum » (in Guéranger, L’Année liturgique, 4e vendredi Avent)

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« Oui »

mardi 20 décembre 2011

Marie : il faut toujours savoir être une marche pour que les autres montent à Dieu. S’ils nous piétinent, cela ne fait rien. Pourvu qu’ils réussissent à aller vers la Croix. C’est l’arbre nouveau qui porte le fruit de la connaissance du Bien et du Mal. En effet, il dit à l’homme ce qui est mal et ce qui est bien pour qu’il sache choisir et vivre. Et il sait, en même temps, devenir une liqueur pour guérir ceux qui se sont empoissonnés avec le mal qu’ils ont voulu goûter, Notre cœur sous les pieds des hommes pour qu’augmente le nombre des rachetés et que le Sang de mon Jésus n’ait pas été versé sans produire de fruit. Voilà la destinée des servantes de Dieu. Mais après, méritons-nous de recevoir dans notre sein, l’Hostie sainte, et au pied de la Croix, pétrie dans son Sang et dans nos larmes nous pouvons dire : « Voici, ô Père, l’Hostie immaculée que nous t’offrons pour le salut du monde. Garde-nous, ô Père, fondues en Elle et par ses mérites infinis, donne-nous ta bénédiction. »

De « L’Evangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta


lundi 19 décembre 2011

samedi 17 décembre 2011

Poinsettia, l’étoile de Noël

vendredi 16 décembre 2011

Cette fleur de fête a une histoire riche et très symbolique.

Le poinsettia est une plante décorative offerte au moment des fêtes. Dans son pays d’origine, le Mexique, c’est le sujet d’un très beau conte de Noël. Dans la nuit sainte, alors que les jeunes se dirigeaient vers l’église avec des cadeaux pour l’enfant Jésus, Pépita n’osait rentrer car elle était trop pauvre. Un vieil homme qui la voyait pleurer lui rappela que le plus pauvre des cadeaux serait apprécié car le principal était de le donner avec amour. Pépita se leva et cueillit quelques branches d’un arbuste commun qui poussait au bord de la route.

UNE FLEUR NÉE D’UN MIRACLE

Lorsqu’elle les déposa aux pieds de la crèche, un miracle se produisit au grand étonnement de tous les participants. Les feuilles ordinaires et vertes s’illuminèrent soudain d’un superbe rouge flamboyant. Depuis cette époque, les poinsettias se parent de superbes couleurs au temps de Noël… et au Mexique ils sont devenus les flores de la Noche Buena ou les « fleurs de la Nuit Sainte ».

En Amérique centrale, les populations locales utilisent leurs vertus depuis des siècles. Les cataplasmes de feuilles sont utilisés pour traiter les affections de peau. Et on les utilisait aussi pour accroître la lactation des jeunes mères. On tirait aussi des bractées une teinture cramoisie. Bien sûr tous ces usages concernaient les poinsettias sauvages du Mexique.

En effet, les potées que nous offrons pour les fêtes sont issues de longues sélections et créations horticoles…

Leur histoire ornementale commence en 1825, lorsqu’un nouvel ambassadeur des États-Unis d’Amérique, passionné de botanique, prit ses fonctions à Mexico : le Dr Joël Roberts Poinsett. Sillonnant les campagnes, il réunit de belles collections de bulbes et de plantes qu’il envoyait chez lui, en Caroline du Sud.

Parmi ses découvertes se trouvait une superbe euphorbe aux bractées rouges, notre Euphorbia pulcherrima… qui se trouva rebaptisé du nom de notre diplomate.

Le poinsettia est un arbuste qui appartient à la famille des Euphorbiacées, tout comme les euphorbes des bords de nos chemins. Dans ses contrées d’origine – au sud du Mexique et en Amérique centrale – il peut atteindre plus de trois mètres de hauteur. Ce sont des variétés plus petites qui ont donné naissance à nos plantes décoratives.

Dans son habitat, le poinsettia fleurit naturellement autour de Noël. Sous nos climats, on les élève en contrôlant leur éclairement pour arriver au même résultat.

Les nombreux cultivars, maintenant disponibles, offrent aux consommateurs une gamme de couleurs et de formes comme des bractées roses, blanc crème, jaunes, rouge pourpre, marbrées, tachetées ou même ondulées.

 

Prochaine rencontre

jeudi 15 décembre 2011

Dimanche 18 décembre à Notre Dame du dimanche (34)

Pour ceux qui le veulent et le peuvent, nous assisterons à la messe à Gignac à 10h30.

 

« Mes enfants, en cette Nativité, soyez Amour et Paix avec vos enfants et sachez les protéger des tentations de la facilité. Qu’en ce temps soient bénis tous les enfants de cette terre, mères et pères, soyez attentifs à l’appel de la Vie et que la nature Divine soit votre source de jouvence.

Mes enfants, Dieu le Père vous appelle à l’Amour et la Paix, transmettez ceci auprès de vos enfants. Que votre enseignement se rapporte à l’Enseignement Divin afin que Ses enfants chéris reviennent à Lui et à la Sainte Trinité.

Mes enfants, avancez sur le chemin de la Paix et de l’Amour, faites que la Nativité soit un rassemblement et un renouveau dans l’attachement avec votre Père Eternel. Le Père vous tend les bras afin que vous veniez ressentir Son tendre Amour et Son Réconfort pour l’avenir.

Vous êtes maîtres de vos destins et en ce point la Sainte Trinité participe activement à votre réussite et à votre évolution. Mes enfants, soyez généreux et priants envers votre Père et accordez-Lui tout le temps nécessaire pour que se réalise l’osmose entre le Père et Ses enfants. »

Marie Mère des hommes – décembre 2005

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« La bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. »

mercredi 14 décembre 2011

Devant ses compatriotes à Nazareth le Christ se réfère aux paroles du prophète Isaïe : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce qu’il m’a consacré par l’onction pour porter la bonne nouvelle aux pauvres ; il m’a envoyé annoncer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer en liberté les opprimés, proclamer une année de grâce du Seigneur » (Lc 4,18-19)… Par ses faits et ses paroles, le Christ rend le Père présent parmi les hommes. Il est hautement significatif que ces hommes soient surtout les pauvres, qui n’ont pas de moyens de subsistance, ceux qui sont privés de la liberté, les aveugles qui ne voient pas la beauté de la création, ceux qui vivent dans l’affliction du cœur ou qui souffrent à cause de l’injustice sociale, et enfin les pécheurs. C’est surtout à l’égard de ces hommes-là que le Messie devient un signe particulièrement lisible du fait que Dieu est amour ; il devient un signe du Père…

Il est révélateur que Jésus, lorsque les messagers envoyés par Jean Baptiste le rejoignirent pour lui demander : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? », se soit référé au témoignage par lequel il avait inauguré son enseignement à Nazareth et leur ait répondu : « Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres », et qu’il ait ensuite conclu : « et heureux celui qui ne sera pas scandalisé à mon sujet ».

Jésus a révélé, surtout par son style de vie et ses actions, comment l’amour est présent dans le monde où nous vivons, l’amour actif, l’amour qui s’adresse à l’homme et embrasse tout ce qui forme son humanité. Cet amour se remarque surtout au contact de la souffrance, de l’injustice, de la pauvreté, au contact de toute la condition humaine historique…, le caractère limité et fragile de l’homme, aussi bien physiquement que moralement. Or la manière dont l’amour se manifeste et son domaine sont, dans le langage biblique, appelés « miséricorde ». Ainsi le Christ révèle Dieu qui est Père, qui est amour, comme saint Jean le dira dans sa première lettre (4,16) ; il révèle Dieu « riche en miséricorde » (Ep 2,4).

Bienheureux Jean-Paul II
Encyclique « Dives in Misericordia » § 3 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

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