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Archive pour décembre 2011

St Sylvestre

samedi 31 décembre 2011

Intentions de prières de Benoît 16 – janvier 2012

vendredi 30 décembre 2011

Universelle – Les victimes des catastrophes naturelles
Pour que les victimes des catastrophes naturelles reçoivent le soutien spirituel et matériel nécessaire afin de reconstruire leur vie.

Missionnaire – L’engagement des chrétiens pour la paix
Pour que l’engagement des chrétiens en faveur de la paix soit l’occasion de témoigner du nom du Christ à tous les hommes de bonne volonté.

 

Calendrier des neuvaines pour Ardouane – 2012

jeudi 29 décembre 2011

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« Où allons-nous le mettre maintenant ? »

mercredi 28 décembre 2011

Marie a ouvert le coffre et en a tiré les linges et les langes. Elle est allée près du feu pour les réchauffer. La voilà qui va vers Joseph et enveloppe le Bébé dans les linges tiédis, puis elle protège la petite tête avec son voile.

Où allons-nous le mettre maintenant ?

dit-elle. Joseph regarde autour, réfléchit…

Attends, dit-il. Poussons plus loin les deux animaux et leur foin. Tirons en bas le foin de la mangeoire qui est plus haut et mettons-le ici à l’intérieur. Le bord de cette mangeoire le protégera de l’air, le foin lui fera un oreiller et le bœuf par son souffle le réchauffera un peu.

Et Joseph se met à l’ouvrage, pendant que Marie berce son Petit en le serrant sur son cœur et en appuyant sa joue sur la petite tête pour la réchauffer.

Joseph ravive le feu sans épargner le bois pour faire une belle flamme. Il réchauffe le foin et peu à peu le sèche et le met sur le sein pour l’empêcher de refroidir. Puis, quand il en a assez amoncelé pour faire un petit matelas à l’Enfant, il va à la mangeoire et l’arrange pour en faire un berceau.

C’est prêt, dit-il. Maintenant il faudrait bien une couverture pour empêcher le foin de le piquer, et pour le couvrir…

Prends mon manteau.

dit Marie.

Tu auras froid.

Oh! cela ne fait rien ! La couverture est trop rugueuse. Le manteau est doux et chaud. Je n’ai pas du tout froid. Mais que Lui ne souffre plus.

Joseph prend l’ample manteau de moelleuse laine bleue sombre et l’arrange en double sur le foin, avec un pli qui penche hors de la crèche. Le premier lit du Sauveur est prêt.

Et la Mère, de sa douce démarche ondoyante, le porte et le dépose, le recouvre avec le pli du manteau qu’elle amène aussi autour de la tête nue qui enfonce dans le foin, à peine protégé des piqûres par le mince voile de Marie.

Il ne reste à découvert que le petit visage gros comme le poing, et les Deux, penchés sur la crèche, radieux, le regardent dormir son premier sommeil.

La chaleur des langes et du foin a arrêté ses pleurs et apporté le sommeil au doux Jésus.

Extrait de « L’Evangile tel qu’il m’a été raconté » de Maria Valtorta

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Fête de Saint Jean, apôtre et évangéliste

mardi 27 décembre 2011

Dans l’Évangile et au sein du collège apostolique, saint Jean occupe une place de choix. Représentant l’amour, il marche à côté de Pierre, qui symbolise la doctrine. Jésus semble avoir réservé à cet Apôtre les plus tendres effusions de son Cœur. Plus que tout autre, en effet, Jean pouvait rendre amour pour amour au divin Maître. Le Sauveur prit plaisir à multiplier les occasions de témoigner envers son cher disciple une prédilection singulière : il le fit témoin de la résurrection de la fille de Jaïre ; il lui montra sa gloire sur le Thabor, au jour de sa transfiguration merveilleuse ; mais surtout la veille de sa Passion, à la dernière cène, il lui permit de reposer doucement la tête sur son Cœur divin, où il puisa cette charité et cette science des choses de Dieu, qu’il répandit dans ses écrits et au sein des peuples auxquels il porta le flambeau de l’Évangile.

Une des gloires de saint Jean fut d’être le seul, parmi les Apôtres, fidèle à Jésus dans ses souffrances ; il Le suivit dans l’agonie du calvaire ; il accompagna dans ces douloureux instants la Mère du Sauveur. Jésus, ayant vu sa Mère au pied de la croix, abîmée dans sa tristesse, et près d’elle saint Jean, il dit à Marie :  » Femme, voilà ton fils !  » Ensuite il dit au disciple :  » Voilà ta mère ! « . L’Apôtre, en cette circonstance, nous disent les saints docteurs représentait l’humanité tout entière ; en ce moment solennel Marie devenait la Mère de tous les hommes, et les hommes recevaient le droit de s’appeler les enfants de Marie.

Il était juste que saint Jean, ayant participé aux souffrances de la Passion, goûtât l’un des premiers les joies pures de la résurrection. Le jour où le Sauveur apparut sur le rivage du lac de Génésareth, pendant que les disciples étaient à la pêche, saint Jean fut le seul à Le reconnaître.  » C’est le Seigneur « , dit-il à saint Pierre. Jean était donc bien, tout l’Évangile le prouve, le disciple que Jésus aimait.

©Evangelizo.org

 

« Prends, Joseph. »

lundi 26 décembre 2011

Pendant que Joseph s’agenouille, elle, debout, entre les deux poutres qui soutiennent la voûte, élève sa Créature entre ses bras et dit :

Me voici. C’est pour Lui, ô Dieu, que je te dis cette parole. Me voici pour faire ta volonté. Et avec Lui, moi, Marie et Joseph mon époux. Voici tes serviteurs, Seigneur.

Que soit accomplie par nous, à toute heure et en toute occasion, ta volonté pour ta gloire et ton amour.

Puis Marie se penche et dit :

Prends, Joseph.

et Elle offre l’Enfant.

Moi ! A Moi ! Oh ! Non ! Je ne suis pas digne !

Joseph est tout effrayé, anéanti à l’idée de devoir toucher Dieu. Mais Marie insiste en souriant :

Tu en es bien digne. Personne ne l’est plus que toi. C’est pour cela que Dieu t’a choisi. Prends-le, Joseph, et tiens-le pendant que je cherche les langes.

Joseph, rouge comme la pourpre, avance les bras et prend le petit bourgeon de chair qui crie parce qu’il a froid. Quand il l’a entre les bras, il ne persiste pas dans l’intention de le tenir par respect éloigné de lui. Il le serre contre son cœur et éclatant en sanglots:

Oh ! Seigneur ! Mon Dieu !

et il se penche pour baiser ses petits pieds et les sent glacés. Alors, il s’assoit sur le sol, le serre sur son sein. Avec son habit marron, avec ses mains il s’ingénie à le couvrir, à le réchauffer, à le défendre contre la bise nocturne. Il voudrait bien aller du côté du feu, mais là il y a un courant d’air qui entre par la porte.

Mieux vaut rester où il est. Il vaut mieux même aller entre les deux animaux qui les protégeront du courant d’air et donneront un peu de chaleur. Il va se mettre entre le bœuf et l’âne avec les épaules tournées vers la porte, penché sur le Nouveau-né pour lui faire de sa poitrine une niche dont les parois sont une tête grise aux longues oreilles et un grand museau blanc aux naseaux fumants et aux bons yeux humides.

Extrait de « L’Evangile tel qu’il m’a été raconté » de Maria Valtorta

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Fête de la Sainte Famille

lundi 26 décembre 2011

dimanche 25 décembre 2011

Alors, comme un petit Agneau, dans les bras de Marie, l’Enfant.

dimanche 25 décembre 2011

Les murs sont couverts d’un brocart où la blancheur de la soie disparaît sous une broderie de perles en relief. Et le sol… qu’est-ce maintenant le sol ? Un cristal illuminé par une lumière blanche. Les saillies semblent des roses lumineuses jetées sur le sol en signe d’hommage; et les trous, des coupes précieuses, d’où se dégagent des arômes et des parfums.

Et la lumière croît de plus en plus. L’œil ne peut la supporter. En elle, comme absorbée par un voile de lumière incandescente, disparaît la Vierge… et en émerge la Mère.

Oui, quand la lumière devient supportable pour mes yeux, je vois Marie avec son Fils nouveau-né dans ses bras.

Un petit Bébé rose et grassouillet qui s’agite et se débat avec ses mains grosses comme un bouton de rose et des petits pieds qui iraient bien dans le cœur d’une rose; qui vagit d’une voix tremblotante exactement comme celle d’un petit agneau qui vient de naître, ouvrant la bouche, rouge comme une petite fraise de bois, montrant sa petite langue qui bat contre son palais couleur de rose; qui remue sa petite tête si blonde qu’on la croirait sans cheveux, une petite tête ronde que la Maman soutient dans le creux de l’une de ses mains pendant qu’elle regarde son Bébé et l’adore, pleurant et riant tout ensemble et qu’elle s’incline pour y déposer un baiser, non pas sur la tête innocente, mais sur le milieu de la poitrine sous lequel se trouve le petit cœur, qui bat, qui bat pour nous… là où un jour sera la blessure.

Elle la panse d’avance, cette blessure, sa Maman, avec son pur baiser d’Immaculée.

Le bœuf éveillé par la clarté se dresse avec un grand bruit de sabots et il mugit. L’âne relève la tête et brait. C’est la lumière qui les réveille, mais j’aime penser qu’ils ont voulu saluer leur Créateur pour eux-mêmes et pour tous les animaux.

Joseph aussi, qui comme extasié priait avec autant d’intensité qu’il s’était abstrait de tout ce qui l’entourait, se secoue et entre ses doigts dont il se couvre le visage, il voit filtrer la lumière étrange. Il découvre le visage, lève la tête, se retourne. Le bœuf debout, lui cache Marie, mais elle l’appelle:

Joseph, viens.

Joseph accourt et devant le spectacle s’arrête comme foudroyé de révérence, il va tomber à genoux là où il se trouve. Mais Marie insiste :

Viens, Joseph.

Elle appuie la main gauche sur le foin et tenant de la main droite l’Enfant qu’Elle serre sur son cœur, elle se lève et se dirige vers Joseph qui marche hésitant, pris entre le désir d’avancer et la peur d’être irrespectueux.

Au pied de la couche les deux époux se rencontrent et se regardent en pleurant de bonheur .

Viens, dit Marie, offrons Jésus au Père. « 

Extrait de « L’Evangile tel qu’il m’a été raconté » de Maria Valtorta

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Bulletin n°42

samedi 24 décembre 2011

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Message de décembre 2011

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