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Archive pour le mot-clef ‘plante’

Vivons selon Dieu

jeudi 5 mars 2015

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Nous qui par chaque parole de la divine Écriture sommes invités à l’imitation du Seigneur qui nous a créés dans sa bienfaisance, voilà que nous détournons tout à notre propre utilité, nous mesurons tout à notre agrément. Nous nous attribuons des biens pour notre propre vie et nous mettons le reste en réserve pour nos héritiers. Quant aux gens qui sont dans la misère, il n’en est nullement question. Et des pauvres on n’a pas le moindre souci. 0 cœurs sans miséricorde !

Un homme voit-il son prochain manquer de pain et du moyen de se procurer la nourriture indispensable, loin de s’empresser de lui offrir son aide pour le tirer de la misère, il l’observe comme on observerait une plante verdoyante en train de se dessécher pitoyablement, faute d’eau. Et cependant cet homme déborde de richesses et serait capable d’apporter à beaucoup l’aide de ses biens. De même que le débit d’une seule source peut arroser de nombreux champs sur une vaste étendue, ainsi l’opulence d’une seule maison est capable de sauver de la misère un grand nombre de pauvres, à moins que la parcimonie et l’avarice de l’homme ne vienne y faire obstacle, comme un rocher tombé dans le ruisseau en détourne le cours.

Ne vivons pas uniquement selon la chair, vivons selon Dieu.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Sermon 1 sur l’amour des pauvres : PG 46, 463-466 (trad. Orval)

 

 

Poinsettia, l’étoile de Noël

vendredi 19 décembre 2014

Cette fleur de fête a une histoire riche et très symbolique.

Le poinsettia est une plante décorative offerte au moment des fêtes. Dans son pays d’origine, le Mexique, c’est le sujet d’un très beau conte de Noël. Dans la nuit sainte, alors que les jeunes se dirigeaient vers l’église avec des cadeaux pour l’enfant Jésus, Pépita n’osait rentrer car elle était trop pauvre. Un vieil homme qui la voyait pleurer lui rappela que le plus pauvre des cadeaux serait apprécié car le principal était de le donner avec amour. Pépita se leva et cueillit quelques branches d’un arbuste commun qui poussait au bord de la route.

UNE FLEUR NÉE D’UN MIRACLE

Lorsqu’elle les déposa aux pieds de la crèche, un miracle se produisit au grand étonnement de tous les participants. Les feuilles ordinaires et vertes s’illuminèrent soudain d’un superbe rouge flamboyant. Depuis cette époque, les poinsettias se parent de superbes couleurs au temps de Noël… et au Mexique ils sont devenus les flores de la Noche Buena ou les « fleurs de la Nuit Sainte ».

En Amérique centrale, les populations locales utilisent leurs vertus depuis des siècles. Les cataplasmes de feuilles sont utilisés pour traiter les affections de peau. Et on les utilisait aussi pour accroître la lactation des jeunes mères. On tirait aussi des bractées une teinture cramoisie. Bien sûr tous ces usages concernaient les poinsettias sauvages du Mexique.

En effet, les potées que nous offrons pour les fêtes sont issues de longues sélections et créations horticoles…

Leur histoire ornementale commence en 1825, lorsqu’un nouvel ambassadeur des États-Unis d’Amérique, passionné de botanique, prit ses fonctions à Mexico : le Dr Joël Roberts Poinsett. Sillonnant les campagnes, il réunit de belles collections de bulbes et de plantes qu’il envoyait chez lui, en Caroline du Sud.

Parmi ses découvertes se trouvait une superbe euphorbe aux bractées rouges, notre Euphorbia pulcherrima… qui se trouva rebaptisé du nom de notre diplomate.

Le poinsettia est un arbuste qui appartient à la famille des Euphorbiacées, tout comme les euphorbes des bords de nos chemins. Dans ses contrées d’origine – au sud du Mexique et en Amérique centrale – il peut atteindre plus de trois mètres de hauteur. Ce sont des variétés plus petites qui ont donné naissance à nos plantes décoratives.

Dans son habitat, le poinsettia fleurit naturellement autour de Noël. Sous nos climats, on les élève en contrôlant leur éclairement pour arriver au même résultat.

Les nombreux cultivars, maintenant disponibles, offrent aux consommateurs une gamme de couleurs et de formes comme des bractées roses, blanc crème, jaunes, rouge pourpre, marbrées, tachetées ou même ondulées.

 

 

 

Le semeur

mardi 19 juin 2012

Les âmes doivent se faire par elles-mêmes. Je passe, je jette la semence. Secrètement la semence travaille. L’âme doit être respectée dans son travail. Si la première semence ne s’enracine pas, on en sème une autre, une autre encore… ne renonçant que quand on a des preuves certaines de l’inutilité de l’ensemencement. Et on prie. La prière, c’est comme la rosée sur les mottes, elle les garde fraîches et fécondes, et la semence peut germer. Ne fais-tu pas ainsi, femme, avec tes légumes? Maintenant écoutez la parabole du travail de Dieu dans les cœurs pour fonder son Royaume, car chaque cœur est un petit royaume de Dieu sur la terre. Ensuite, après la mort, tous ces petits royaumes s’agglomèrent en un seul, dans le Royaume des Cieux, Royaume sans bornes, saint, éternel. Le Royaume de Dieu dans les cœurs est créé par le Divin Semeur. Il vient à son domaine – l’homme appartient à Dieu car tout homme Lui appartient dès son origine – et Il y répand sa semence. Puis Il s’en va vers d’autres domaines, vers d’autres cœurs. Les jours succèdent aux nuits et les nuits aux jours. Les jours amènent le soleil et la pluie: dans ce cas, le rayonnement de l’amour divin et l’effusion de la divine sagesse qui parle à l’esprit. Les nuits amènent les étoiles et le silence reposant: dans notre cas, les rappels lumineux de Dieu et le silence pour l’esprit afin de permettre à l’âme le recueillement et la méditation. La semence, dans cette succession d’imperceptibles influences providentielles et puissantes, se gonfle, s’ouvre, met des racines, les enfonce, pousse à l’extérieur les premières petites feuilles, elle croît. Tout cela sans l’aide de l’homme. La terre produit spontanément l’herbe issue de la semence, puis l’herbe se fortifie et porte l’épi qui se lève, puis l’épi se dresse, se gonfle, se durcit, devient blond, dur, parfait dans la formation du grain. Quand il est mûr, le semeur revient et y met la faux parce qu’est venu pour cette semence le moment du parfait achèvement. Il ne pourrait se développer davantage et c’est le moment de le cueillir. Dans les cœurs, ma parole fait le même travail. Je parle des cœurs qui accueillent la semence. Mais le travail est lent. Il faut éviter de tout abîmer par des interventions intempestives. Comme c’est dur pour la petite semence de s’ouvrir et d’enfoncer ses racines dans la terre! Pour le cœur dur et sauvage, ce travail est difficile aussi. Il doit s’ouvrir, se laisser fouiller, accueillir des nouveautés, peiner pour les nourrir, apparaître différent parce que recouvert de choses humbles et utiles et non plus de l’attrayante, pompeuse, inutile et exubérante floraison qui le revêtait précédemment. Il doit se contenter de travailler humblement, sans attirer l’admiration pour réaliser utilement l’Idée divine. Il doit activer toutes ses capacités pour croître et former l’épi. Il doit se consumer d’amour pour devenir grain. Et quand, après avoir triomphé des respects humains tellement, tellement, tellement pénibles, après avoir fatigué, souffert pour s’adapter à son nouveau vêtement, voilà qu’il doit s’en dépouiller pour subir une taille cruelle. Tout donner pour tout avoir. Rester dépouillé, pour être revêtu au Ciel de la robe des saints. La vie du pécheur qui devient saint est le plus long, le plus héroïque, le plus glorieux combat. Je vous le dis.

Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie

Poinsettia, l’étoile de Noël

vendredi 16 décembre 2011

Cette fleur de fête a une histoire riche et très symbolique.

Le poinsettia est une plante décorative offerte au moment des fêtes. Dans son pays d’origine, le Mexique, c’est le sujet d’un très beau conte de Noël. Dans la nuit sainte, alors que les jeunes se dirigeaient vers l’église avec des cadeaux pour l’enfant Jésus, Pépita n’osait rentrer car elle était trop pauvre. Un vieil homme qui la voyait pleurer lui rappela que le plus pauvre des cadeaux serait apprécié car le principal était de le donner avec amour. Pépita se leva et cueillit quelques branches d’un arbuste commun qui poussait au bord de la route.

UNE FLEUR NÉE D’UN MIRACLE

Lorsqu’elle les déposa aux pieds de la crèche, un miracle se produisit au grand étonnement de tous les participants. Les feuilles ordinaires et vertes s’illuminèrent soudain d’un superbe rouge flamboyant. Depuis cette époque, les poinsettias se parent de superbes couleurs au temps de Noël… et au Mexique ils sont devenus les flores de la Noche Buena ou les « fleurs de la Nuit Sainte ».

En Amérique centrale, les populations locales utilisent leurs vertus depuis des siècles. Les cataplasmes de feuilles sont utilisés pour traiter les affections de peau. Et on les utilisait aussi pour accroître la lactation des jeunes mères. On tirait aussi des bractées une teinture cramoisie. Bien sûr tous ces usages concernaient les poinsettias sauvages du Mexique.

En effet, les potées que nous offrons pour les fêtes sont issues de longues sélections et créations horticoles…

Leur histoire ornementale commence en 1825, lorsqu’un nouvel ambassadeur des États-Unis d’Amérique, passionné de botanique, prit ses fonctions à Mexico : le Dr Joël Roberts Poinsett. Sillonnant les campagnes, il réunit de belles collections de bulbes et de plantes qu’il envoyait chez lui, en Caroline du Sud.

Parmi ses découvertes se trouvait une superbe euphorbe aux bractées rouges, notre Euphorbia pulcherrima… qui se trouva rebaptisé du nom de notre diplomate.

Le poinsettia est un arbuste qui appartient à la famille des Euphorbiacées, tout comme les euphorbes des bords de nos chemins. Dans ses contrées d’origine – au sud du Mexique et en Amérique centrale – il peut atteindre plus de trois mètres de hauteur. Ce sont des variétés plus petites qui ont donné naissance à nos plantes décoratives.

Dans son habitat, le poinsettia fleurit naturellement autour de Noël. Sous nos climats, on les élève en contrôlant leur éclairement pour arriver au même résultat.

Les nombreux cultivars, maintenant disponibles, offrent aux consommateurs une gamme de couleurs et de formes comme des bractées roses, blanc crème, jaunes, rouge pourpre, marbrées, tachetées ou même ondulées.

 

La bourrache

jeudi 17 novembre 2011

UN PEU D’HISTOIRE :

Les vertus magiques de cette plante ne s’exercent que lorsqu’elle est utilisée fraîche. Portez-en sur vous en la renouvelant pour affronter en vainqueur les risques de la vie.

« La bourrache peut dire, et c’est la vérité : Je soulage le coeur, j’enfante la gaieté ».?Ces deux vers de l’École de Salerne résument l’usage que les Anciens faisaient de la plante : ils la disaient propre à chasser la mélancolie. Mais quelle est-elle, cette gaie luronne?

Des fleurs d’un superbe bleu céleste, au sommet de grosses tiges hérissées de poils raides : la bourrache tire son nom du latin burra, « étoffe grossière »; d’aucuns ont cru voir dans « bourrache » une transcription de l’arabe abou rash, littéralement « père la sueur »; cette étymologie est fantaisiste, mais elle a le mérite de faire ressortir les vertus sudorifiques de la plante.

L’espèce nous vient probablement d’Afrique du Nord, et elle a gagné toute l’Europe et l’Amérique, tantôt cultivée et tantôt échappée des jardins. Ses feuilles épaisses et velues la font aussi sûrement reconnaître que ses fleurs à 5 pétales en étoile d’azur, et à grosses étamines brun noir rassemblées en bec d’oiseau.

Au Moyen Age déjà, le Grand Albert la disait « génératrice de bon sang »; dans l’Italie du XVIè siècle, Matthiole la recommandait contre les défaillances du cœur, pour rafraîchir les fiévreux et pour calmer leur délire.

CULTURE ET RÉCOLTE :

Il est très facile de cultiver la bourrache au jardin. Il lui faut une terre épaisse, bien fumée et bien exposée au soleil. Mettez les graines en terre en les semant à la volée, en automne ou en avril; éclaircissez quinze jours plus tard : vous aurez rapidement les plus beaux plants du monde (les besogneuses fourmis, les années suivantes, se chargeront de propager l’espèce alentour).

Cueillez, juste avant l’épanouissement, soit la plante entière, soit les sommités fleuries, soit les seules fleurs. Dans les deux premiers cas, faites sécher en petits bouquets suspendus à un fil. Pour les fleurs seules, Si vous voulez en conserver l’admirable teinte azurée, je vous conseille de les faire sécher rapidement dans un endroit sec et aéré.

USAGES :

La Bourrache est diurétique, sudorifique, dépurative. Ces trois principes la font recommander comme dépuratif de printemps contre les dermatoses, l’eczéma, l’herpès et les autres maladies de peau.

Ses propriétés sudorifiques sont les bienvenues chaque fois qu’il est nécessaire de transpirer, en cas de grippe, de rhume, de bronchite, de rougeole, de fièvre de plus, elle calme très bien la toux.

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Le sycomore

samedi 9 juillet 2011

Cet arbre est cité dans la Bible en même temps que l’olivier. Ils avaient tous les deux une valeur économique : huile pour l’olivier; le bois de construction pour le sycomore :

« Le roi (Salomon) fit qu’à Jérusalem l’argent était aussi abondant que les pierres, et les cèdres aussi nombreux que les sycomores du Bas-Pays. » (1 R 10,27 ss)

David nomma même un inspecteur spécial pour surveiller les oliviers et les sycomores des propriétés royales : Responsable des oliviers et des sycomores dans le Bas-Pays : Baal-Hanân, de Géder. Responsable des réserves d’huile : Yoash. (I Chro  27, 28)

« Je n’étais pas prophète, je n’étais pas fils de prophète, j’étais bouvier, je traitais les sycomores ; mais le Seigneur m’a pris de derrière le bétail et le Seigneur m’a dit: Va ! prophétise à Israël mon peuple !» (Am 7,14-15)

Un Psaume évoque aussi le sycomore en mentionnant ce qui peut le détruire : « Il ravage leurs vignes par la grêle, leurs sycomores par le gel .» (Ps 78,47)

« Les briques sont tombées, nous bâtirons en pierres de taille, les sycomoressont abattus, nous mettrons des cèdres à la place. » (Is 9,9)

Jésus dit à ses  disciples :« Si vraiment vous aviez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous diriez à ce sycomore : «Déracine-toi et va te planter dans la mer», et il vous obéirait.» (Lc 17,6).   Vu sa taille, un sycomore n’est pas un arbre facile à déraciner !

Zachée, un homme de petite taille,« cherchait à voir qui était Jésus, mais ne le pouvait à cause de la foule, car il était petit de taille …monta sur un sycomore pour voir Jésus, qui devait passer par là » (Luc 19,1-4)

 

Le fenouil

jeudi 23 septembre 2010

Du latin « foin », le fenouil est une plante originaire du bassin méditerranéen où on peut, encore aujourd’hui, le trouver à l’état sauvage au bord des routes ou de la mer. Apprécié dès l’Antiquité pour ses vertus médicinales et son utilisation condimentaire, il est ainsi passé entre les mains des Chinois, des Égyptiens, des Grecs et des Romains. Ce sont ces derniers qui l’introduisirent en Angleterre. Là-bas, les puritains mâchaient des « graines de réunion » durant les longues heures à l’église pour rafraîchir leur haleine. Fort épris de l’épice plutôt que du légume, ils l’emportèrent dans leurs bagages en Amérique lors de la colonisation.

C’est ensuite vers la fin du Moyen Âge que les Italiens commencèrent à le cultiver, avant tout pour fabriquer des solutions antiseptiques et amincissantes. A cette époque, il faisait partie des herbes sortilèges qui avaient le pouvoir d’éloigner les démons. Peu à peu, le fenouil prit place dans les cuisines de Toscane puis, au fil des siècles dans celles de France. Jamais toutefois il n’aura connu le même succès chez nous que de l’autre côté des Alpes, où la gastronomie lui réserve véritablement une place privilégiée, encore aujourd’hui.

Cette plante potagère, aromatique et ombellifère produit des fleurs, petites et jaunes, visibles de juin à septembre, qui sont disposées en ombelles à l’extrémité des tiges. La partie du fenouil que l’on consomme s’appelle le bulbe. Cela dit, il ne s’agit en aucun cas de l’organe souterrain de la plante mais, en fait, de la base charnue des feuilles, imbriquées les unes dans les autres. Blanc, rond et joufflu, il est surmonté de tiges vertes qui portent des plumets aux reflets bleuâtres, d’où se dégage un parfum anisé. Enfin, ses graines, une fois mûres, prennent une teinte brune.

Le fenouil ou aneth doux est une plante médicinale de la plus haute Antiquité. Son huile essentielle était alors utilisée contre les parasites du corps. Toute la plante possède une agréable odeur anisée. C’est le fruit qui est utilisé pour ses propriétés sur l’appareil digestif. Riche en huile essentielle, il est antispasmodique et spasmolytique il soigne les spasmes et les douleurs de l’estomac (gastrite) et du côlon (colite). Le fenouil permet d’éviter les fermentations intestinales : il combat la formation des gaz intestinaux et est indiqué dans l’aérophagie. C’est aussi un stimulant de la digestion.