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Archive pour le mot-clef ‘St Marc’

Les premiers seront derniers…

mardi 29 mai 2012

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,28-31.


Pierre se mit à dire à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre. »
Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : personne n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre,
sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. »

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Saint Marc Évangéliste, évêque d’Alexandrie (+ c. 75)

mercredi 25 avril 2012

Saint Marc était probablement de la race d’Aaron ; il était né en Galilée. Il semble avoir fait partie du groupe des soixante-douze disciples du Sauveur ; mais il nous apparaît surtout dans l’histoire comme le compagnon fidèle de l’apostolat de saint Pierre.

C’est sous l’inspiration du chef des Apôtres et à la demande des chrétiens de Rome qu’il écrivit l’Évangile qui porte son nom. Marc cependant ne suivit pas saint Pierre jusqu’à son glorieux martyre ; mais il reçut de lui la mission spéciale d’évangéliser Alexandrie, l’Égypte et d’autres provinces africaines.

Le disciple ne faillit pas à sa tâche et porta aussi loin qu’il put, dans ces contrées, le flambeau de l’Évangile. Alexandrie en particulier devint un foyer si lumineux, la perfection chrétienne y arriva à un si haut point, que cette Église, comme celle de Jérusalem, ne formait qu’un cœur et qu’une âme dans le service de Jésus-Christ. La rage du démon ne pouvait manquer d’éclater.

Les païens endurcis résolurent la mort du saint évangéliste et cherchèrent tous les moyens de s’emparer de lui. Marc, pour assurer l’affermissement de son œuvre, forma un clergé sûr et vraiment apostolique, puis échappa aux pièges de ses ennemis en allant porter ailleurs la Croix de Jésus-Christ. Quelques années plus tard, il eut la consolation de retrouver l’Église d’Alexandrie de plus en plus florissante.

La nouvelle extension que prit la foi par sa présence, les conversions nombreuses provoquées par ses miracles, renouvelèrent la rage des païens. Il fut saisi et traîné, une corde au cou, dans un lieu plein de rochers et de précipices. Après ce long et douloureux supplice, on le jeta en prison, où il fut consolé, la nuit suivante, par l’apparition d’un ange qui le fortifia pour le combat décisif, et par l’apparition du Sauveur lui-même.

Le lendemain matin, Marc fut donc tiré de prison ; on lui mit une seconde fois la corde au cou, on le renversa et on le traîna en poussant des hurlements furieux. La victime, pendant cette épreuve douloureuse, remerciait Dieu et implorait sa miséricorde. Enfin broyé par les rochers où se heurtaient ses membres sanglants, il expira en disant : « Seigneur, je remets mon âme entre vos mains. »
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

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DIMANCHE DES RAMEAUX ET DE LA PASSION B

dimanche 1 avril 2012

Dernier pèlerinage à Jérusalem

Jésus entre à Jérusalem avec détermination. Le moment est venu pour lui de vivre ses dernières heures, qui seront pleines de souffrances. Il accomplira sa mission jusqu’au bout, quoi qu’il lui arrive. Et il le fera dans l’amour!

Marc 11, 1-20
Isaïe 50, 4-7
Psaume 21 (22)
Philippiens 2, 6-11
Marc 14, 1 – 15, 47

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Lauda Jerusalem, Dominum : lauda Deum tuum Sion.

Il assure ton sol dans la paix, et de la moelle du froment se rassasie.

Il envoie son verbe sur terre, rapide court sa parole ;

Il dispense la neige comme laine et répand le givre comme cendre.

Il jette sa glace par morceaux : à sa froidure qui peut tenir ?

Il envoie sa parole et fait fondre, il souffle son vent, les eaux coulent.

Il révèle à Jacob sa parole, ses lois et jugements à Israël :

Pas un peuple qu’il ait ainsi traité, pas un qui ait connu mes jugements.

Lauda Jerusalem, Dominum : lauda Deum tuum Sion.

Dans la splendeur des palmes, nous nous prosternons à l’approche du Seigneur.

Courons tous au-devant de lui avec des hymnes et des cantiques !

Proclamons sa gloire en chantant : Béni soit le Seigneur !

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2ème DIMANCHE DE CARÊME B

dimanche 4 mars 2012

Beauté du cœur, beauté du visage !

La transfiguration nous apprend que Jésus est le Fils bien-aimé de Dieu et elle entrouvre la porte sur le monde à venir, celui de la résurrection.

Genèse 22, 1-2.9a.10-13.15-18
Psaume 115 (116 B)
Romains 8, 31b-34
Marc 9, 2-10

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TRANSFIGURÉ SUR LA MONTAGNE,
CHRIST NOTRE DIEU,
TU AS MONTRÉ À TES DISCIPLES TA GLOIRE
AUTANT QU’ILS LA POUVAIENT SUPPORTER.
FAIS LUIRE AUSSI SUR NOUS, PÊCHEURS,
TA LUMIÈRE ÉTERNELLE,
PAR LES PRIÈRES DE LA MÈRE DE DIEU.
DONATEUR DE LUMIÈRE, GLOIRE À TOI !

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mardi 28 février 2012

« Les temps sont accomplis : le Règne de Dieu est tout proche. »

lundi 27 février 2012

La vie des mortels est remplie de pièges qui font trébucher, remplie des filets des tromperies… Et parce que l’ennemi avait tendu partout ces filets, et qu’il y avait pris à peu près tous les hommes, il a été nécessaire que paraisse quelqu’un qui soit plus fort pour les dominer, les rompre, et frayer ainsi la voie à ceux qui le suivaient. C’est pourquoi, avant de venir s’unir l’Église comme son épouse, le Sauveur aussi est tenté par le diable… Il enseignait ainsi à l’Église que ce n’est pas par l’oisiveté et les plaisirs, mais par bien des épreuves et tentations, qu’elle devrait venir au Christ.

Il n’y avait en effet personne d’autre qui aurait pu triompher de ces filets. « Car tous ont péché », comme il est écrit (Rm 3,23)… Notre Seigneur et Sauveur Jésus est le seul qui « n’a jamais commis de péché » (1P 2,22). Mais le Père « l’a identifié au péché pour nous » (2Co 5,21) afin que « dans notre condition humaine de pécheurs, à cause du péché, il détruise le péché » (Rm 8,3). Jésus est donc entré dans ces filets, mais lui seul n’a pas pu être enlacé par eux. Bien plus, les ayant rompus et déchirés, il a donné confiance à l’Église, si bien qu’elle ose désormais fouler aux pieds les pièges, franchir les filets, et dire en toute allégresse : « Notre âme comme un oiseau s’est échappée du filet des chasseurs. Le filet a été rompu, et nous avons été libérés » (Ps 123,7).

Lui aussi cependant a succombé à la mort, mais volontairement, et non, comme nous, sous la contrainte du péché. Car il est le seul à avoir été « libre entre les morts » (Ps 87,6 LXX). Et parce qu’il était libre entre les morts, il a vaincu « celui qui possédait le pouvoir de la mort » (He 2,14) et lui a « arraché  les captifs » (Ep 4,8) qui étaient détenus dans la mort. Il ne s’est pas seulement ressuscité lui-même des morts, mais il a en même temps « ressuscité ceux qui étaient prisonniers de la mort, et il les a fait asseoir dans les cieux » (Ep 2,5s) ; « montant dans les hauteurs, il a emmené captive la foule des captifs » (Ep 4,8).

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Commentaire sur le Cantique des cantiques, III, 27-33 ; SC 376 (trad. cf SC, p. 671)

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1er DIMANCHE DE CARÊME B

dimanche 26 février 2012

Entrer en Carême, vraiment !

Poussé au désert par l’Esprit, Jésus, par la prière, consolide ses liens avec son Père avant d’annoncer la bonne nouvelle du Royaume. Nous sommes appelés par le même Esprit, et en Église, à entrer en Carême pour intensifier notre relation avec Dieu et nous préparer aux fêtes pascales.

Genèse 9, 8-15
Psaume 24 (25)
1 Pierre 3, 18-22
Marc 1, 12-15

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Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,12-15.


Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit le pousse au désert.
Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.
Après l’arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait :
« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »

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Innocence

samedi 25 février 2012

« Mon bien-aimé est descendu dans son jardin, au parterre des parfums, pour se rassasier au milieu des jardins et cueillir des lys… Lui, se rassasie parmi les lys », ce sont les paroles de Salomon de David dont je descends, Moi, Messie d’Israël. Mon jardin! Quel jardin plus beau et plus digne de Dieu, du Ciel celui dont les fleurs sont les anges que Dieu a créés? Et pourtant non. C’est un autre jardin qu’a voulu le Fils unique du Père, le Fils de l’homme, car pour l’homme, je me suis revêtu de chair sans laquelle je ne pourrais racheter les fautes de la chair de l’homme. Ce jardin aurait pu être de peu inférieur au jardin du Ciel, si, du Paradis terrestre s’étaient répandus, comme les douces abeilles au sortir d’une ruche, les fils d’Adam, les fils de Dieu, pour peupler la terre d’un peuple de saints tout entier destiné au Ciel. Mais l’Ennemi a semé les ronces et les épines au cœur d’Adam, et de là, ronces et épines se sont répandues sur la terre. Ce n’est plus un jardin, mais une forêt sauvage et cruelle où réside la fièvre et où se niche le serpent. Mais pourtant le Bien-Aimé du Père a encore un jardin sur cette terre où règne Mammon. Le jardin où il va se rassasier de sa céleste nourriture: amour et pureté; le parterre où il cueille les fleurs qui lui sont chères, où ne se trouvent pas les taches de la sensualité, de la convoitise, de l’orgueil. Ceux-ci. (Jésus caresse le plus de bambins qu’il peut, passant la main sur la couronne des petites têtes attentives, une unique caresse qui les effleure et les fait sourire de joie.) Voici mes lys. Salomon n’eut pas, au milieu de ses richesses un vêtement plus beau que le lys qui parfume la vallée, ni de diadème d’une beauté plus immatérielle et plus resplendissante que celle du lys en son calice au teint de perle. Et pourtant, pour mon cœur, il n’y a pas de lys qui vaille un seul de ces tout petits. Il n’y a pas de parterre, il n’y a pas de jardin de riches, cultivé uniquement de lys, qui vaille autant qu’un seul de ces purs, innocents, sincères et simples enfants.

Correspondance de l’évangile selon St Marc, ch.2 dans « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta : Tome 2, Ch 27, p 133

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« Qui peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »

dimanche 19 février 2012

« Mon enfant, tes péchés sont remis. » Par ces mots le Christ voulait être reconnu comme Dieu alors qu’il se cachait encore aux yeux humains sous l’aspect d’un homme. A cause des manifestations de sa puissance et ses miracles, on le comparait aux prophètes ; et pourtant c’était grâce à lui et grâce à sa puissance à lui qu’ils avaient opéré eux aussi des miracles. Accorder le pardon des péchés n’est pas au pouvoir de l’homme ; c’est la marque propre de Dieu. C’est ainsi que Jésus commençait à dévoiler sa divinité dans le cœur des hommes –- et cela rend les Pharisiens fous de rage. Ils répliquent : « Il blasphème ! Qui peut remettre les péchés, si ce n’est Dieu seul ? »

Toi, Pharisien, tu crois savoir et tu n’es qu’un ignorant ! Tu crois célébrer ton Dieu et tu ne le reconnais pas ! Tu crois porter témoignage, et tu portes des coups ! Si c’est bien Dieu qui remet les péchés, pourquoi n’admets-tu pas la divinité du Christ ? Puisqu’il a pu accorder le pardon d’un seul péché, c’est donc lui qui efface les péchés du monde entier : « Voici l’agneau de Dieu, voici celui qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29). Pour que tu puisses comprendre sa divinité, écoute-le — car il a pénétré le fond de ton être. Regarde-le : il est parvenu jusqu’aux profondeurs de tes pensées. Comprends celui qui met à nu les intentions secrètes de ton cœur.

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l’Église
Sermon 50 ; PL 52, 339 (trad. cf Matthieu commenté, DDB 1985, p. 73)

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Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 8,34-38.9,1.

vendredi 17 février 2012

Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix, et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour l’Évangile la sauvera.
Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier en le payant de sa vie ?
Quelle somme pourrait-il verser en échange de sa vie ?
Si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les anges. »
Et il leur disait : « Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu venir avec puissance. »

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