Cette semaine s’ouvre demain par le Dimanche des Rameaux, considéré comme l’une des 12 grandes fêtes de l’année liturgique. C’est un dimanche festif, car il célèbre l’entrée du Christ à Jérusalem, où il est accueilli triomphalement par le peuple tenant des rameaux. Les fidèles apportent ce jour des rameaux et le prêtre les bénit. Cependant, la venue du Christ à Jérusalem marque le début de la Passion du Christ, vers laquelle Il s’avance volontairement. Ce dimanche ouvre donc la Semaine Sainte.
« Nous tenons à la main ces rameaux pour acclamer le triomphe du Christ. Pour que nous portions en Lui des fruits qui Te rendent gloire, donne-nous de vivre comme Lui en faisant le bien. » (prière de la bénédiction des rameaux)
Archive pour le mot-clef ‘Jérusalem’
Semaine sainte
samedi 23 mars 2013Pleurer avec le Christ
jeudi 22 novembre 2012Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 19,41-44.
Quand Jésus fut près de Jérusalem, en voyant la ville, il pleura sur elle ; il disait :
« Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix ! Mais hélas, cela est resté caché à tes yeux.
Oui, il arrivera pour toi des jours où tes ennemis viendront mettre le siège devant toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ;
ils te jetteront à terre, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »
Ne méprise pas le pécheur, car nous sommes tous coupables. Si pour l’amour de Dieu tu t’élèves contre lui, pleure plutôt sur lui. Pourquoi le méprises-tu ? Méprise ses péchés, et prie pour lui, afin d’être pareil au Christ, qui ne s’est pas irrité contre les pécheurs mais a prié pour eux (cf Lc 23,34). Ne vois-tu pas comment il a pleuré sur Jérusalem ? Car nous aussi plus d’une fois nous avons été joués par le diable. Pourquoi mépriser celui qui comme nous a été joué par le diable qui se moque de nous tous ? Pourquoi, toi qui n’es qu’un homme, mépriser le pécheur ? Est-ce parce qu’il n’est pas juste comme toi ? Mais où est ta justice, dès lors que tu n’as pas l’amour ? Pourquoi n’as-tu pas pleuré sur lui ? Au contraire tu le persécutes. C’est par ignorance que certains s’irritent contre les autres, eux qui croient avoir le discernement des œuvres des pécheurs.
Isaac le Syrien (7ème siècle), moine près de Mossoul, saint des Églises orthodoxes
Discours ascétiques, 1ère série, n° 60 (trad. DDB 1981, p. 323)
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Le mont des Oliviers
samedi 2 juin 2012Epiphanie du Seigneur
dimanche 8 janvier 2012« Aujourd’hui, Seigneur, tu as révélé ton Fils unique aux nations » (Collecte)
« Lève-toi, resplendis, Jérusalem, car elle est venue, ta lumière ! » (Is 60,1) Sois bénie, Lumière « venue au nom du Seigneur » ! « Le Seigneur est Dieu et il a brillé sur nous » (Ps 117,26-27). Par sa bienveillance, ce jour sanctifié par l’illumination de l’Église a brillé sur nous. C’est pourquoi nous te rendons grâce, « Lumière véritable qui éclaire tout homme venant en ce monde » (Jn 1,9), et qui, pour cela précisément, es venue dans le monde en prenant une forme humaine. Elle resplendit Jérusalem, notre mère (Ga 4,26), mère de tous ceux qui ont mérité d’être illuminés ; elle éclaire désormais tous ceux qui sont dans le monde. Nous te rendons grâce, Lumière véritable : tu t’es faite lampe pour éclairer Jérusalem et pour que le Verbe, la Parole de Dieu, devienne « la lampe de mes pas » (Ps 118,105)… Et elle n’a pas seulement été illuminée, elle a été « élevée sur un lampadaire », tout en or massif (Mt 5,15; Ex 25,31). La voilà devenue « la ville située au sommet des montagnes » (Mt 5,14)…pour que son Évangile brille aussi loin que s’étendent les empires du monde…
Dieu, toi qui illumines toutes les nations, pour toi nous avons chanté : « Le Seigneur va venir, il illuminera les yeux de ses serviteurs ». Maintenant tu es venue, ô ma Lumière : « Illumine mes yeux, pour que je ne m’endorme jamais dans la mort » (Ps 12,4)… Tu es venue, Lumière des croyants, et aujourd’hui tu nous as donné la joie d’être illuminés par la foi, qui est notre lampe. Donne-nous aussi toujours la joie de voir s’éclairer ce qui reste en nous de ténèbres…
Voilà la route qu’il faut prendre, âme fidèle, pour parvenir à la patrie où « les ténèbres seront comme midi » (Is 58,10) et « la nuit sera claire comme le jour » (Ps 138,12). Alors « tu verras et tu seras radieuse, ton cœur s’émerveillera et se dilatera », lorsque toute la terre sera remplie de la majesté de la lumière infinie et que « sa gloire sera manifestée en toi » (Is 60,5.2)… « Venez, marchons à la lumière du Seigneur ! » (Is 2,5) Alors « en fils de lumière » nous marcherons « de clarté en clarté, comme conduits par le Seigneur qui est Esprit » (2Co 3,18).
Bienheureux Guerric d’Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
3e sermon pour l’Épiphanie ; SC 166 (trad. SC p. 271)
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Le câprier
mardi 17 mai 2011.
En Israël, entre Tel-Aviv et Jérusalem, il existe un parc de paysages bibliques qui présente tout le cadre écologique de la flore et de la faune de la Bible un jardin : Neot Kedumim – JARDINS D’ISRAEL.
En Israël, entre Tel-Aviv et Jérusalem, il existe un parc de paysages bibliques qui présente tout le cadre écologique de la flore et de la faune de la Bible un jardin : Neot Kedumim – JARDINS D’ISRAEL.
L’emblème de NEOT KEDUMIM est le caprier, arbrisseau très robuste qui se développe dans les climats les plus arides et les plus rudes. Il pousse sur les murettes, s’enfonce entre les roches. Il pousse même entre les immenses blocs de pierre du Mur occidental à Jérusalem, mur de soutènement du Temple que les romains pensaient avoir détruit entièrement.Par ses racines profondes et son tronc résistant il peut continuer à pousser même après avoir été coupé un certain nombre de fois. Aussi cet arbrisseau symbolise la survie et la continuité du Peuple d’Israël.
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Dimanche des rameaux
dimanche 17 avril 2011Evangile de Jésus Christ selon St Jean 12, 12-19.
Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où était Lazare, qu’il avait ressuscité des morts. Là, on lui fit un souper; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui se trouvaient à table avec lui. Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Un de ses disciples, Judas Iscariot, fils de Simon, celui qui devait le livrer, dit: Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres? Il disait cela, non qu’il se mît en peine des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait. Mais Jésus dit: Laisse-la garder ce parfum pour le jour de ma sépulture. Vous avez toujours les pauvres avec vous, mais vous ne m’avez pas toujours. Une grande multitude de Juifs apprirent que Jésus était à Béthanie; et ils y vinrent, non pas seulement à cause de lui, mais aussi pour voir Lazare, qu’il avait ressuscité des morts. Les principaux sacrificateurs délibérèrent de faire mourir aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs se retiraient d’eux à cause de lui, et croyaient en Jésus. Le lendemain, une foule nombreuse de gens venus à la fête ayant entendu dire que Jésus se rendait à Jérusalem, prirent des branches de palmiers, et allèrent au-devant de lui, en criant: Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël! Jésus trouva un ânon, et s’assit dessus, selon ce qui est écrit:
Ne crains point, fille de Sion;
Voici, ton roi vient,
Assis sur le petit d’une ânesse.
Ses disciples ne comprirent pas d’abord ces choses; mais, lorsque Jésus eut été glorifié, ils se souvinrent qu’elles étaient écrites de lui, et qu’ils les avaient accomplies à son égard.
Tous ceux qui étaient avec Jésus, quand il appela Lazare du sépulcre et le ressuscita des morts, lui rendaient témoignage; et la foule vint au-devant de lui, parce qu’elle avait appris qu’il avait fait ce miracle.
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Premier dimanche de Carême
dimanche 13 mars 2011Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 4,1-11.
Jésus, après son baptême, fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le démon.
Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
Mais Jésus répondit : « Il est écrit : Ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.»
Alors le démon l’emmène à la ville sainte, à Jérusalem, le place au sommet du Temple
et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
Le démon l’emmène encore sur une très haute montagne et lui fait voir tous les royaumes du monde avec leur gloire.
Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si tu te prosternes pour m’adorer. »
Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, et c’est lui seul que tu adoreras. »
Alors le démon le quitte. Voici que des anges s’approchèrent de lui, et ils le servaient.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris
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Présentation de Jésus
mercredi 2 février 2011
La Chandeleur ou fête des chandelles est le nom populaire de la fête de la Présentation de Jésus au Temple ou Présentation du Seigneur (autrefois Purification de la Vierge Marie). Elle rappelle que Jésus, suivant la loi juive, fut présenté au Temple de Jérusalem, quarante jours après sa naissance et offert à Dieu (Luc 2, 22-40). En ce jour, le vieux Siméon vit l’Enfant Jésus et, le premier, l’appela Lumière pour éclairer les nations … d’où l’utilisation des cierges bénits portés en procession pendant la cérémonie et le nom commun de celle-ci.
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THÈME DE LA SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ CHRÉTIENNE 2011
lundi 24 janvier 2011UNIS DANS L’ENSEIGNEMENT DES APÔTRES, LA COMMUNION FRATERNELLE, LA FRACTION DU PAIN ET LA PRIÈRE
C’est de Jérusalem que l’appel à l’unité parvient cette année aux Églises du monde entier. Les Églises présentes dans la Ville sainte aujourd’hui appellent tous les chrétiens à redécouvrir les valeurs qui constituaient l’unité de la première communauté chrétienne, lorsqu’elle était assidue à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières (Actes 2, 42-47).
Cette communauté primitive, que l’on dit idéalisée dans les textes du livre des Actes des Apôtres, vient pourtant interroger sérieusement toute communauté ecclésiale sur sa propre fidélité à l’enseignement des apôtres, à la communion fraternelle, à la fraction du pain et à la prière. Et la semaine de prière pour l’unité chrétienne vient redoubler la question sur cette fidélité à vivre ensemble et sur la persévérance dans la prière pour l’unité telle que le Christ la veut, par les moyens qu’Il veut.
Les prières de ces huit jours nous font tenir ensemble plusieurs réalités : la première communauté à Jérusalem, les Églises aujourd’hui dans la Ville sainte et l’intercession des Églises du monde entier pour l’unité. Les chrétiens de Jérusalem appellent leurs frères et sœurs à renouveler leur engagement œcuménique en l’enracinant dans l’expérience de l’Église primitive. Ils les pressent également de prier avec eux et pour eux dans leur aspiration à la liberté, à la dignité, à la justice et à la paix pour tous les peuples de cette terre.