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Archive pour le mot-clef ‘catholique’

Pourquoi le rituel de la Messe ?

vendredi 4 décembre 2015

sainte-messeUne des choses les plus belles de la messe catholique, c’est que la façon dont on célèbre la Messe dans un endroit est la même dans le monde entier. Et la manière dont nous la célébrons aujourd’hui est, à quelques détails près, la même depuis le premier siècle. Il faut beaucoup de temps pour se familiariser avec un cérémonial !
Depuis les prières que nous récitons jusqu’aux lectures bibliques qui sont lues, les dispositions physiques et les réponses avec lesquelles nous participons à la Messe, tout est planifié, unifié, dans toutes les langues. Impressionnant ! Car si vous êtes familiarisé avec tout cela, vous pouvez vous contenter de vous plonger dans la célébration, mettre de côté tout ce qui pèse sur votre coeur et laisser se dérouler le rituel. Il y a de la fluidité, de la beauté et du réconfort pour le repos de l’âme dans cette belle routine.
Cependant, il y a dans cette apparente routine un cycle de lectures bibliques qui changent toutes les semaines (mais dont le cycle dure trois ans et revient toujours), des chants et prières de demande (les intentions) qui changent sur le même rythme, et une homélie qui varie en fonction de l’Évangile. Ainsi, rien n’est exactement pareil, mais toujours selon le même format. De plus, la majorité des paroisses répartissent sur les bancs un missel, ou des feuilles paroissiales, avec lequel vous pouvez suivre tout l’ordre de la Messe
Et le plus beau, c’est qu’en voyage, vous pouvez aller à la Messe, même dans une autre langue, et même si vous ne comprenez pas exactement les paroles, vous vous sentirez dans l’ambiance d’une célébration qui vous est familière.

La messe et ses symboles expliqués aux profanes (et aux catholiques aussi)
Pildoras de Fe, portail espagnol de propagation de la foi.
aleteia.org 18/10/2015

 

 

 

 

Une, sainte, catholique et apostolique…

jeudi 14 février 2013

La caractéristique que je désire particulièrement souligner dans l’action menée par les apôtres des Slaves, Cyrille et Méthode, c’est leur manière pacifique d’édifier l’Église, inspirés qu’ils étaient par leur conception de l’Église une, sainte et universelle… Dès leur époque, les divergences entre Constantinople et Rome avaient commencé à devenir des motifs de désunion, même si la déplorable scission entre les deux parties de la même chrétienté ne devait se produire que plus tard… Il ne paraît donc nullement anachronique de voir dans les saints Cyrille et Méthode les précurseurs authentiques de l’œcuménisme, car ils ont voulu efficacement éliminer ou diminuer toutes les divisions véritables ou seulement apparentes entre les diverses communautés appartenant à la même Église…

La sollicitude fervente que les deux frères ont montrée — et particulièrement Méthode, en raison de sa responsabilité épiscopale — pour garder l’unité de la foi et de l’amour entre les Églises dont ils faisaient partie, c’est-à-dire l’Église de Constantinople et l’Église romaine d’une part, et les Églises naissantes en terre slave d’autre part, a été et restera toujours leur grand mérite… Dans cette période agitée, marquée également par des conflits armés entre peuples chrétiens voisins, les saints frères de Thessalonique ont gardé une fidélité ferme et très vigilante à la juste doctrine et à la tradition de l’Église parfaitement unie… Méthode, en particulier, n’hésitait pas à faire face aux incompréhensions, aux oppositions et même aux diffamations et aux persécutions physiques, plutôt que de manquer à son loyalisme ecclésial exemplaire… A cause de cela, il restera toujours un maître pour tous ceux qui, à n’importe quelle époque, cherchent à atténuer les différends en respectant la plénitude multiforme de l’Église qui, conformément à la volonté de son fondateur Jésus Christ, doit être toujours une, sainte, catholique et apostolique.

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005)
Encyclique « Slavorum apostoli », §11, 14-15 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

« Beaucoup viendront de l’Orient et de l’Occident et prendront place…au festin du Royaume des cieux. »

jeudi 12 juillet 2012

L’Église est catholique : le mot « catholique » signifie « universel » dans le sens de « selon la totalité » ou « selon l’intégralité ». L’Église est catholique dans un double sens : elle est catholique parce qu’en elle le Christ est présent. « Là où est le Christ Jésus, là est l’Église catholique » (S. Ignace d’Antioche) ; en elle subsiste la plénitude du Corps du Christ uni à sa Tête (Ep 1,22-23)… L’Église était, en ce sens fondamental, catholique au jour de la Pentecôte et elle le sera toujours jusqu’au jour de la parousie.

Elle est catholique parce qu’elle est envoyée en mission par le Christ à l’universalité du genre humain (Mt 28,19). « Tous les hommes sont appelés à faire partie du Peuple de Dieu. C’est pourquoi ce peuple, demeurant un et unique, est destiné à se dilater aux dimensions de l’univers entier et à toute la suite des siècles pour que s’accomplisse ce que s’est proposé la volonté de Dieu créant à l’origine la nature humaine dans l’unité, et décidant de rassembler enfin dans l’unité ses fils dispersés » (Vatican II, LG 13)…

Chaque église particulière est catholique… Ces églises particulières « sont formées à l’image de l’Église universelle ; c’est en elles et à partir d’elles qu’existe l’Église catholique une et unique » (LG 23). Les Églises particulières sont pleinement catholiques par la communion avec l’une d’entre elles : l’église de Rome « qui préside à la charité » (S. Ignace d’Antioche). « Car avec cette église, en raison de son origine plus excellente doit nécessairement s’accorder toute église, c’est-à-dire les fidèles de partout » (S. Irénée)… La riche variété de disciplines ecclésiastiques, de rites liturgiques, de patrimoines théologiques et spirituels propres aux églises locales « montre avec plus d’éclat, par leur convergence dans l’unité, la catholicité de l’Église indivise » (LG 23).

Catéchisme de l’Église catholique
§830-835

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