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Archive pour le mot-clef ‘oechuménisme’

« Va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. »

jeudi 12 juin 2025

C’est l’unique et même Christ qui est présent dans le pain eucharistique en tout lieu de la terre. Cela signifie que nous ne pouvons le rencontrer qu’avec tous les autres. Nous ne pouvons le recevoir que dans l’unité. N’est-ce pas ce que nous a dit l’apôtre Paul ? Écrivant aux Corinthiens, il affirme : « Puisqu’il y a un seul pain, à plusieurs nous sommes un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain » (1Co 10,17). La conséquence est claire : nous ne pouvons pas communier avec le Seigneur, si nous ne communions pas entre nous. Si nous voulons nous présenter à lui, nous devons également nous mettre en mouvement pour aller à la rencontre les uns des autres. C’est pourquoi il faut apprendre la grande leçon du pardon : ne pas laisser notre âme être rongée par le ressentiment, mais ouvrir notre cœur à la magnanimité de l’écoute de l’autre, ouvrir notre cœur à la compréhension à son égard, à l’éventuelle acceptation de ses excuses, au don généreux des nôtres.

L’eucharistie, répétons-le, est le sacrement de l’unité. Mais malheureusement, les chrétiens sont divisés, précisément dans le sacrement de l’unité. Soutenus par l’eucharistie, nous devons d’autant plus nous sentir incités à tendre de toutes nos forces à cette pleine unité que le Christ a ardemment souhaitée au Cénacle (Jn 17,21-22). (…) Je voudrais réaffirmer ma volonté de prendre l’engagement fondamental d’œuvrer avec toute mon énergie à la reconstruction de l’unité pleine et visible de tous les disciples du Christ. Je suis conscient que les manifestations de bons sentiments ne suffisent pas pour cela. Il faut des gestes concrets qui entrent dans les âmes et qui secouent les consciences, sollicitant chacun à cette conversion intérieure qui est le présupposé de tout progrès sur la route de l’œcuménisme.

Benoît XVI

Une, sainte, catholique et apostolique…

jeudi 14 février 2013

La caractéristique que je désire particulièrement souligner dans l’action menée par les apôtres des Slaves, Cyrille et Méthode, c’est leur manière pacifique d’édifier l’Église, inspirés qu’ils étaient par leur conception de l’Église une, sainte et universelle… Dès leur époque, les divergences entre Constantinople et Rome avaient commencé à devenir des motifs de désunion, même si la déplorable scission entre les deux parties de la même chrétienté ne devait se produire que plus tard… Il ne paraît donc nullement anachronique de voir dans les saints Cyrille et Méthode les précurseurs authentiques de l’œcuménisme, car ils ont voulu efficacement éliminer ou diminuer toutes les divisions véritables ou seulement apparentes entre les diverses communautés appartenant à la même Église…

La sollicitude fervente que les deux frères ont montrée — et particulièrement Méthode, en raison de sa responsabilité épiscopale — pour garder l’unité de la foi et de l’amour entre les Églises dont ils faisaient partie, c’est-à-dire l’Église de Constantinople et l’Église romaine d’une part, et les Églises naissantes en terre slave d’autre part, a été et restera toujours leur grand mérite… Dans cette période agitée, marquée également par des conflits armés entre peuples chrétiens voisins, les saints frères de Thessalonique ont gardé une fidélité ferme et très vigilante à la juste doctrine et à la tradition de l’Église parfaitement unie… Méthode, en particulier, n’hésitait pas à faire face aux incompréhensions, aux oppositions et même aux diffamations et aux persécutions physiques, plutôt que de manquer à son loyalisme ecclésial exemplaire… A cause de cela, il restera toujours un maître pour tous ceux qui, à n’importe quelle époque, cherchent à atténuer les différends en respectant la plénitude multiforme de l’Église qui, conformément à la volonté de son fondateur Jésus Christ, doit être toujours une, sainte, catholique et apostolique.

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005)
Encyclique « Slavorum apostoli », §11, 14-15 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

Ouverture de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens – 18-25 janvier

vendredi 18 janvier 2013

Cliquez sur l’image pour télécharger la plaquette des textes

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

Une fois par année au moins, de nombreux chrétiens prennent conscience qu’il existe des manières très diverses d’adorer Dieu. Les coeurs sont ainsi touchés et les gens constatent que les usages de leurs prochains ne sont pas si étranges.

La manifestation qui déclenche cette prise de conscience porte le nom de Semaine pour l’unité des chrétiens. Célébrée traditionnellement du 18 au 25 janvier (dans l’hémisphère nord) ou à la Pentecôte (dans l’hémisphère sud), la Semaine de prière s’intègre dans la vie des paroisses du monde entier: on procède à des échanges de chaires et on organise des cultes oecuméniques spéciaux.

Les partenaires oecuméniques d’une région donnée sont invités à préparer un texte de base sur un thème biblique. Il est ensuite examiné par un groupe international de participants issus du COE (protestants et orthodoxes) et de l’Eglise catholique romaine pour s’assurer qu’il est en relation avec la quête de l’unité de l’Eglise.

Ce texte est publié conjointement par le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens et le COE, par les soins de sa Commission de Foi et constitution qui participe à tout le processus de son élaboration. La version définitive est alors envoyée aux Eglises membres et aux diocèses catholiques romains, qui sont invités à le traduire et à l’adapter à leurs contextes spécifiques pour en faire usage.

Thème pour 2013

Que nous demande le Seigneur?

(cf. Michée 6, 6-8)

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