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Archive pour le mot-clef ‘St Ignace d’Antioche’

Ne souffrez aucune division

dimanche 10 septembre 2023

Réglez tous votre conduite sur celle de Dieu : respectez-vous les uns les autres, et ne considérez pas votre prochain avec les yeux de la chair, mais ayez les uns pour les autres une charité constante en Jésus Christ.

Ne souffrez parmi vous aucune division, mais que votre union avec votre évêque et avec vos chefs soit une image et une démonstration de la vie éternelle. De même que le Seigneur n’a rien fait ni par lui-même, ni par les Apôtres sans le Père avec lequel il est un, ne faites rien vous non plus en dehors de l’évêque et des prêtres. Ne croyez pas que vous puissiez rien faire de bon séparément : il n’y a de bon que ce que vous faites en commun.

Une même prière, une même supplication, un seul esprit, une même espérance animée par la charité dans la joie incorruptible : tout cela c’est Jésus Christ, au-dessus duquel il n’y a rien. Accourez tous vous réunir dans l’unique temple de Dieu, autour de l’unique autel, c’est-à-dire en Jésus Christ un, qui est sorti du Père un, sans cesser de lui être uni.

Saint Ignace d’Antioche (?-v. 110)

 

 

 

« Comme des brebis au milieu des loups. »

vendredi 8 juillet 2022

Je t’exhorte, par la grâce dont tu es revêtu, à redoubler d’ardeur et à exhorter tous les frères pour qu’ils soient sauvés. Justifie ta dignité épiscopale par une vigilance incessante de chair et d’esprit ; aie souci de l’unité : rien ne la dépasse. Porte avec patience tous les frères comme le Seigneur te porte toi-même ; supporte-les tous avec amour, comme tu le fais d’ailleurs. Prie sans relâche ; demande une sagesse plus grande encore ; veille et garde ton esprit en alerte ; parle à chacun en particulier, à l’exemple de Dieu. « Porte les infirmités » (cf Mt 8,17) de tous comme un athlète accompli. Là où l’effort est plus grand, il y a plus de gain.

Si tu n’aimes que les bons disciples, tu n’as pas de mérite ; ce sont surtout les plus atteints qu’il te faut soumettre par la douceur. On n’applique pas le même baume sur toutes les blessures ; apaise les crises aiguës avec des compresses humides. En toutes choses, « sois astucieux comme le serpent » et toujours « candide comme la colombe ». Toi qui es chair et esprit, traite avec bonté ce qui tombe sous les sens, mais prie aussi pour que le monde invisible te soit révélé. Ainsi tu ne manqueras de rien ; tu seras riche de tous les dons de l’Esprit.

Comme le navigateur invoque les vents et le marin assailli par la tempête appelle le port, ainsi ce temps t’invite à rejoindre Dieu. Pratique la sobriété, en athlète de Dieu, et tu gagneras pour prix la vie éternelle et impérissable. (…) Un grand athlète triomphe malgré les coups. C’est surtout à cause de Dieu que nous devons accepter toutes les épreuves, afin que lui aussi nous accepte. Redouble de zèle ; examine bien cette époque. Attends Celui qui est au-delà du temps, éternel, invisible, mais qui pour nous s’est laissé voir — Celui qui, intangible et incapable de souffrir, a connu la Passion et a consenti à toutes les souffrances.

Saint Ignace d’Antioche (?-v. 110)

 

 

 

« Voyez mes mains et mes pieds… Touchez-moi ! »

jeudi 21 avril 2022

Je rends grâces à Jésus Christ notre Dieu de vous avoir inspiré une telle sagesse. J’ai découvert que vous étiez unis dans une foi inébranlable, cloués corps et âme, si je puis dire, à la croix du Seigneur Jésus Christ; affermis par son sang dans l’amour ; entièrement convaincus que notre Seigneur est véritablement « issu de David selon la chair » (Rm 1,3), fils de Dieu par volonté et puissance divines ; véritablement né d’une vierge, baptisé par Jean « afin d’accomplir toute justice » (Mt 3,15); véritablement percé de clous pour nous en sa chair sous Ponce Pilate et Hérode le tétrarque. Et c’est au fruit de la croix, à sa divine et bienheureuse Passion, que nous devons d’exister. Car par sa résurrection il « lève l’étendard » (Is 5,26) sur les siècles, choisit ses saints et ses fidèles parmi juifs et païens et les réunit en un seul corps, celui de son Église (Ep 2,16).

Il a accepté toutes ces souffrances pour nous, pour notre salut. Et il a véritablement souffert, comme véritablement il s’est ressuscité. Et sa Passion n’a pas été, ainsi que le prétendent quelques mécréants, une simple apparence. (…) Pour moi, je sais et je crois que même après la Résurrection, Jésus était dans la chair. Lorsqu’il se rendit auprès de Pierre et de ses compagnons, il leur dit : « Prenez, touchez-moi et voyez, je ne suis pas un fantôme sans corps ». Aussitôt ils le touchèrent et ils crurent. Cette étroite communion à sa chair et à son esprit les aida à braver la mort et à se montrer plus forts qu’elle. Après la Résurrection, Jésus mangea et but avec eux, comme un être de chair, alors qu’il était devenu un seul esprit avec son Père. Je vous rappelle ces vérités, mes bien-aimés, tout en sachant que c’est là aussi votre profession de foi.

Saint Ignace d’Antioche (?-v. 110)

 

 

Nous serons reconnus par nos fruits

mercredi 23 juin 2021

Efforcez-vous de vous réunir plus fréquemment pour rendre à Dieu actions de grâces et louange. Car, quand vous vous rassemblez souvent, les puissances de Satan sont abattues et son œuvre de ruine détruite par l’unanimité de votre foi. Rien ne surpasse la paix, qui triomphe de tous les assauts que nous font les puissances célestes et terrestres.

Rien de tout cela ne vous est caché, si vous portez à Jésus Christ une foi et un amour parfaits, qui sont le commencement et la fin de la vie : le commencement, c’est la foi, et la fin, la charité. Les deux réunies, c’est Dieu. Toutes les autres vertus qui mènent à la perfection découlent de ces deux premières. Nul, s’il professe la foi, ne pèche ; nul, s’il possède la charité, ne hait. « On connaît l’arbre à ses fruits » ; de même, c’est à leurs œuvres qu’on reconnaîtra ceux qui font profession d’être du Christ. Car aujourd’hui l’œuvre qui nous est demandée n’est pas une simple profession de foi, mais d’être trouvés dans la pratique de la foi jusqu’à la fin.

Mieux vaut se taire et être, que de parler sans être. Il est bon d’enseigner, si celui qui enseigne agit. Nous n’avons qu’un seul maître, celui qui « a dit et tout a été fait » (Ps 32,9) ; même les œuvres qu’il a faites dans le silence sont dignes de son Père. Celui qui comprend véritablement la parole de Jésus peut entendre même son silence ; c’est alors qu’il sera parfait : il agira par sa parole et se fera connaître par son silence. Rien n’est caché au Seigneur ; même nos secrets lui sont familiers. Faisons donc tout dans la pensée qu’il demeure en nous ; nous serons ainsi ses temples et lui-même sera en nous notre Dieu.

Saint Ignace d’Antioche (?-v. 110)

 

 

« L’Écriture dit : ‘Ma maison sera une maison de prière’ »

vendredi 22 novembre 2019

Je vous exhorte à marcher selon la pensée de Dieu. Car Jésus Christ, l’indéfectible principe de notre vie, est la pensée du Père. De même les évêques, établis jusqu’aux extrémités de la terre, sont dans la pensée de Jésus Christ. Il convient donc de marcher selon la pensée de votre évêque. C’est d’ailleurs ce que vous faites. L’ensemble de vos prêtres, vraiment dignes de Dieu, est attaché à l’évêque comme les cordes le sont à la cithare. Ainsi dans l’accord de vos sentiments et dans l’harmonie de votre charité, vous chantez Jésus Christ. Que chacun de vous devienne un membre de ce chœur pour que, dans l’harmonie de votre accord et sur le ton de Dieu, vous chantiez dans l’unité d’une seule voix les louanges du Père, par Jésus Christ. (…)

Vous êtes les pierres du temple du Père, taillées pour l’édifice que construit Dieu le Père, élevées jusqu’au sommet par l’instrument de Jésus Christ, qui est sa croix, vous servant comme câble de l’Esprit Saint. Votre foi vous tire en haut, et la charité est le chemin qui vous élève jusqu’à Dieu. Vous êtes aussi tous des compagnons de route, porteurs de Dieu et de son temple, porteurs du Christ, portant les objets sacrés, ornés en tout des préceptes de Jésus Christ. Avec vous, je suis dans l’allégresse (…); je me réjouis avec vous de ce que, vivant d’une vie nouvelle, vous n’aimez rien d’autre que Dieu seul.

Saint Ignace d’Antioche

 

 

« Que tous, ils soient un, comme toi, tu es en moi et moi en toi. »

jeudi 1 juin 2017

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Vous devez glorifier en toute manière Jésus Christ, qui vous a glorifiés vous-mêmes, afin que, unis dans une même obéissance, soumis à l’évêque et à ses prêtres, vous soyez pleinement sanctifiés. Je ne vous donne pas d’ordres, comme si j’étais un personnage. Je suis bien, il est vrai, chargé de fers pour le nom de chrétien, mais je n’ai pas encore atteint la perfection en Jésus Christ. Je ne fais que débuter à son école, et si je m’adresse à vous, c’est comme à des condisciples. C’est moi plutôt qui aurais eu besoin d’être préparé au combat par votre foi, vos exhortations, votre patience, votre longanimité. Mais puisque la charité ne me permet pas de garder le silence, je prends les devants, et je vous exhorte à marcher d’accord avec l’esprit de Dieu. Car Jésus Christ, l’inséparable Principe de notre vie, est lui-même la pensée du Père, comme les évêques, établis jusqu’aux extrémités du monde, ne sont qu’un avec l’esprit de Jésus Christ.

Vous ne devez donc avoir avec votre évêque qu’une seule et même pensée ; c’est d’ailleurs ce que vous faites. Vos prêtres, vraiment dignes de Dieu, sont unis à l’évêque comme les cordes à la lyre ; c’est ainsi que, du parfait accord de vos sentiments et de votre charité, s’élève vers Jésus Christ un concert de louanges. Que chacun de vous entre dans ce chœur ; alors dans l’harmonie de la concorde, vous prendrez par votre unité même, le ton de Dieu et vous chanterez tous d’une seule voix, par la bouche de Jésus Christ, les louanges du Père… C’est donc votre avantage de vous tenir dans une unité irréprochable ; c’est par là que vous jouirez d’une constante union avec Dieu lui-même.

Saint Ignace d’Antioche (?-v. 110), évêque et martyr
Lettre aux Ephésiens (trad. coll. Icthus, vol. 2, p. 77)

 

 

 

 

« L’œuvre de Dieu c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

lundi 11 avril 2016

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Vous, enfants de la vraie lumière, fuyez les querelles et les mauvaises doctrines. Comme des brebis, suivez partout votre berger. Car souvent des loups apparemment dignes de foi égarent ceux qui courent dans la course de Dieu, mais si vous demeurez unis, ils ne trouveront pas de place parmi vous.

Ayez donc soin de ne participer qu’à une seule eucharistie ; il n’y a, en effet, qu’une seule chair de notre Seigneur, une seule coupe pour nous unir en son sang, un seul autel, comme il n’y a qu’un seul évêque entouré des prêtres et des diacres. Ainsi, tout ce que vous ferez, vous le ferez selon Dieu… Mon refuge, c’est l’Evangile, qui est pour moi Jésus lui-même en chair, et les apôtres, qu’incarne le presbytérium de l’Église. Aimons aussi les prophètes, car eux aussi ont annoncé l’Évangile ; ils ont espéré dans le Christ et l’ont attendu ; croyant en lui, ils ont été sauvés et, demeurant dans l’unité de Jésus Christ, saints dignes d’amour et d’admiration, ils ont mérité de recevoir le témoignage de Jésus Christ et d’avoir part à l’Évangile, notre commune espérance…

Dieu n’habite pas là où règnent la division et la colère. Mais le Seigneur pardonne à tous ceux qui se repentent, si le repentir les ramène à l’unité de Dieu et à la communion avec l’évêque. Je crois en la grâce de Jésus Christ qui nous délivrera de toute chaîne. Je vous en supplie, n’agissez jamais par esprit de querelle, mais selon l’enseignement du Christ. J’en ai entendu qui disaient : « Ce que je ne trouve pas dans les archives, je ne le crois pas dans l’Évangile »… Pour moi, mes archives, c’est le Christ ; mes archives inviolables, c’est sa croix, sa mort et sa résurrection et la foi qui vient de lui. Voilà d’où j’attends, avec l’aide de vos prières, toute ma justification.

Saint Ignace d’Antioche (?-v. 110), évêque et martyr
Lettre aux Philadelphiens

 

 

 

« Rien n’a été gardé secret, sinon pour venir au grand jour. »

jeudi 28 janvier 2016

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Ayez soin de tenir des réunions plus fréquentes, pour offrir à Dieu votre eucharistie — votre action de grâce — et vos louanges. Car, en vous assemblant souvent, vous anéantissez les forces de Satan, et sa pernicieuse puissance se dissipe devant l’unanimité de votre foi. Quoi de meilleur que la paix, cette paix qui désarme tous nos ennemis spirituels et charnels ?

Vous n’ignorez aucune de ces vérités, si vous avez pour Jésus Christ une foi et une charité parfaites. Ces deux vertus sont le principe et la fin de la vie : la foi en est le principe, la charité en est la perfection ; l’union des deux, c’est Dieu même ; toutes les autres vertus leur font cortège pour conduire l’homme à la perfection. La profession de la foi est incompatible avec le péché, et la charité avec la haine. « C’est aux fruits qu’on reconnaît l’arbre » (Mt 12,33) : de même c’est à leurs œuvres qu’on reconnaîtra ceux qui font profession d’appartenir au Christ. Car en ce moment il ne s’agit pas pour nous de faire simplement profession de la foi, mais de la mettre effectivement en pratique avec persévérance jusqu’à la fin.

Mieux vaut être chrétien sans le dire que de le dire sans l’être. C’est très bien d’enseigner, à condition de pratiquer ce qu’on enseigne. Nous n’avons donc qu’un seul maître (Mt 23,8), celui qui « a dit, et tout a été fait » (Ps 32,9). Mêmes les œuvres qu’il a accomplies en silence sont dignes du Père. Celui qui comprend véritablement la parole de Jésus, celui-là peut entendre son silence même ; c’est alors qu’il sera parfait : il agira par sa parole, et se manifestera par son silence. Rien n’échappe au Seigneur ; nos secrets mêmes sont dans sa main. Faisons donc toutes nos actions avec la pensée qu’il habite en nous ; nous serons ainsi ses temples, et lui-même sera notre Dieu résidant en nous.

Saint Ignace d’Antioche (?-v. 110), évêque et martyr
Lettre aux Ephésiens, § 13-15 (trad. coll. Icthus, vol. 2, p. 80)

 

 

 

« Comme des brebis au milieu des loups »

vendredi 12 juillet 2013

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Je t’exhorte, par la grâce dont tu es revêtu, à redoubler d’ardeur et à exhorter tous les frères pour qu’ils soient sauvés. Justifie ta dignité épiscopale par une vigilance incessante de chair et d’esprit ; aie souci de l’unité : rien ne la dépasse. Porte avec patience tous les frères comme le Seigneur te porte toi-même ; supporte-les tous avec amour, comme tu le fais d’ailleurs. Prie sans relâche ; demande une sagesse plus grande encore ; veille et garde ton esprit en alerte ; parle à chacun en particulier, à l’exemple de Dieu. « Porte les infirmités » (cf Mt 8,17) de tous comme un athlète accompli. Là où l’effort est plus grand, il y a plus de gain.

Si tu n’aimes que les bons disciples, tu n’as pas de mérite ; ce sont surtout les plus atteints qu’il te faut soumettre par la douceur. On n’applique pas le même baume sur toutes les blessures ; apaise les crises aiguës avec des compresses humides. En toutes choses, « sois astucieux comme le serpent » et toujours « candide comme la colombe ». Toi qui es chair et esprit, traite avec bonté ce qui tombe sous les sens, mais prie aussi pour que le monde invisible te soit révélé. Ainsi tu ne manqueras de rien ; tu seras riche de tous les dons de l’Esprit.

Comme le navigateur invoque les vents et le marin assailli par la tempête appelle le port, ainsi ce temps t’invite à rejoindre Dieu. Pratique la sobriété, en athlète de Dieu, et tu gagneras pour prix la vie éternelle et impérissable… Un grand athlète triomphe malgré les coups. C’est surtout à cause de Dieu que nous devons accepter toutes les épreuves, afin que lui aussi nous accepte. Redouble de zèle ; examine bien cette époque. Attends Celui qui est au-delà du temps, éternel, invisible, mais qui pour nous s’est laissé voir — Celui qui, intangible et incapable de souffrir, a connu la Passion et a consenti à toutes les souffrances.

Saint Ignace d’Antioche (?-v. 110), évêque et martyr
Lettre à Polycarpe (69-155, saint, évêque et martyr), 1-3 ; SC 10 (trad. cf Quéré, Pères apostoliques, p. 153)

L’eucharistie, le sacrement du monde renouvelé

mercredi 5 décembre 2012

Chers amis…, nous devons redécouvrir la joie du dimanche chrétien. Nous devons redécouvrir avec fierté le privilège de participer à l’eucharistie, qui est le sacrement du monde renouvelé. La résurrection du Christ a eu lieu le premier jour de la semaine qui, dans l’Écriture, était le jour de la création du monde. C’est précisément pour cette raison que le dimanche était considéré par la communauté chrétienne primitive comme le jour où un monde nouveau a commencé, celui où, grâce à la victoire du Christ sur la mort, la nouvelle création a commencé. En se rassemblant autour de la table eucharistique, la communauté se formait progressivement comme le nouveau peuple de Dieu.

Saint Ignace d’Antioche définissait les chrétiens comme « ceux qui sont parvenus à la nouvelle espérance », et il les présentait comme des personnes « vivantes selon le dimanche ». Dans cette perspective, l’évêque d’Antioche se demandait : « Comment pourrions-nous vivre sans Jésus Christ, que les prophètes eux-mêmes ont attendu ? » « Comment pourrions-nous vivre sans lui ? » Nous entendons retentir dans ces paroles de saint Ignace l’affirmation des martyrs d’Abitène : « Nous ne pouvons pas vivre sans le dimanche ». Et de là jaillit notre prière : que nous aussi, chrétiens d’aujourd’hui, retrouvions la conscience de l’importance décisive de la célébration dominicale et sachions tirer de la participation à l’eucharistie l’élan nécessaire pour un nouvel engagement dans l’annonce au monde du Christ « notre paix » (Ep 2,14).

Pape Benoît XVI
Homélie du 29/05/2005, pour le Congrès eucharistique italien (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana rev.)

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