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Archive pour le mot-clef ‘prière et chant’

« Le Puissant fit pour moi des merveilles. » (Lc 1,49)

mercredi 21 décembre 2016

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Oh ! Je t’aime, Marie, te disant la servante
Du Dieu que tu ravis par ton humilité (Lc 1,38)
Cette vertu cachée te rend toute-puissante
Elle attire en ton cœur la Sainte Trinité
Alors l’Esprit d’Amour te couvrant de son ombre (Lc 1,35)
Le Fils égal au Père en toi s’est incarné
De ses frères pécheurs bien grand sera le nombre
Puisqu’on doit l’appeler : Jésus, ton premier-né ! (Lc 2,7)
Ô Mère bien-aimée, malgré ma petitesse
Comme toi je possède en moi le Tout-Puissant
Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse :
Le trésor de la mère appartient à l’enfant
Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie.
Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi ?
Aussi lorsqu’en mon cœur descend la blanche hostie
Jésus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi !

noc3abl-s602-en-bannic3a8re-verticaleTu me le fais sentir, ce n’est pas impossible
De marcher sur tes pas, ô Reine des élus.
L’étroit chemin du Ciel, tu l’as rendu visible
En pratiquant toujours les plus humbles vertus.
Auprès de toi, Marie, j’aime à rester petite,
Des grandeurs d’ici-bas je vois la vanité,
Chez sainte Élisabeth, recevant ta visite,
J’apprends à pratiquer l’ardente charité.

Là j’écoute ravie, douce Reine des anges,
Le cantique sacré qui jaillit de ton cœur (Lc 1,46s)
Tu m’apprends à chanter les divines louanges
À me glorifier en Jésus mon Sauveur.
Tes paroles d’amour sont de mystiques roses
Qui doivent embaumer les siècles à venir.
En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses
Je veux les méditer, afin de l’en bénir.

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l’Église
Poésie « Pourquoi je t’aime, ô Marie », strophes 4-7 (OC, Cerf DDB 1992, p. 751)

 

 

 

Priez, priez, priez…

samedi 3 septembre 2016

Chaque personne qui prie pour ses amis et ses proches sait combien la prière est puissante.
Chacun sait que parfois on peut sentir la prière des autres sur soi. Vous vous souvenez sans doute de ce célèbre poème de guerres, mis en musique et intitulé « Attends-moi » [poème de Constantin Simonov]. Dans ce poème, un homme parti à la guerre dit : « Par ton attente, tu m’as sauvé. » En fait, ce n’était pas simplement une attente, c’était une prière, même inconsciente, pour un homme qui combattait pour la patrie. Beaucoup de personnes, incapables de prier, s’élevaient vers Dieu par le cœur et le Seigneur les exauçait.
Voilà pourquoi, chaque jour, lorsque nous sommes devant Dieu, il nous faut prier pour que sa volonté soit faite, puis prier pour les autres, prier sans nous lasser, sans nous arrêter, sans paresser, car il n’y a pas de plus grand amour que celui qui passe par la prière. C’est par la prière que l’Église tient, s’appuyant sur la foi et la charité des êtres. Si nous prions les uns pour les autres, nous sommes étroitement liés, frères et sœurs entre nous, car ce ne sont pas nos infirmités humaines, mais la puissance de Dieu qui est à l’œuvre.
Si vous constatez que vous n’êtes pas capables d’aider une personne par l’action ou la parole, d’éloigner son malheur, de la guérir, souvenez-vous toujours que nous avons le Seigneur ainsi que le ferme et fort appui de la prière. Mettez cela en pratique, vérifiez-le, priez avec ardeur et force pour ceux qui vous sont chers ; vous verrez que votre prière, si faible soit-elle, est efficace, car la puissance de Dieu se manifeste en elle.
Par la prière, nous comprendrons que c’est de notre faute si le Seigneur nous semble lointain. Si nous l’invoquons, en priant pour nos proches, il sera toujours avec nous, nous le sentirons toujours. Le Christ a dit lui-même : « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18, 20) et « Ce que vous demanderez au Père en mon nom vous sera accordé » (Jn 14, 13). Prions, priez tous pour vos amis, vos proches, et vous connaîtrez l’amour de Dieu. Amen.

Constantin Simonov (1915-1979)
Extrait du livre d’Alexandre Men,
Le Christianisme ne fait que commencer,
Cerf/Le sel de la terre, 1996

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Sauve-nous, Seigneur
Aie pitié de nous, Seigneur,
nous ne savons pas nous-mêmes ce que nous désirons,
nous ne soupçonnons pas ce que nous demandons.
Seigneur, donne-nous la lumière,
elle nous est plus nécessaire qu’à l’aveugle-né.
Aujourd’hui, Seigneur, on ne veut pas voir clair !
Ici doit se montrer ton pouvoir.
Ici doit éclater ta miséricorde.
Oh ! la rude chose que je te demande, mon vrai Dieu :
aimer qui ne t’aime pas,
ouvrir à qui ne t’appelle pas,
donner la santé à qui se complaît dans sa maladie !
Tu as dit que tu venais chercher les pécheurs.
Les voilà, Seigneur, les vrais pécheurs.
Oublie notre aveuglement.
Considère uniquement le sang que ton Fils a versé pour nous.
Souviens-toi, Seigneur, que nous sommes ton ouvrage
et sauve-nous par ta miséricorde.

Sainte Thérèse d’Avila

 

 

 

 

Neuvaine des 9 étoiles de Marie à l’Esprit Saint – 9ème jour

samedi 14 mai 2016

Esprit Saint« Je suis avec vous jusqu’à la fin de ce monde. »

Je vous offre mon cœur, tout froid qu’il est, et je vous supplie d’y faire entrer un rayon de votre lumière et une étincelle de votre feu, pour fondre la glace si dure de ces iniquités. Vous qui avez rempli d’immenses grâces l’âme de la Bienheureuse Vierge Marie, et enflammé d’un saint Zèle les Cœurs des Apôtres, daignez aussi embraser mon cœur. – Vinum non habent. Que la Bienheureuse Vierge Marie qui a obtenu le vin de l’Amour infini, nous obtienne le vin de l’Amour infini, qui enivra d’extases les Apôtres le saint jour de la Pentecôte.

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Que le Saint-Esprit, par Marie, suscite de nouveaux apôtres enivrés de l’amour de Jésus-Christ. Vous êtes un Esprit divin, fortifiez-moi contre les mauvais esprits ; vous êtes un Feu, allumez en moi le feu de votre amour ; vous êtes une lumière, faites-moi connaître les choses éternelles ; vous êtes une Colombe, donnez-moi des mœurs pures ; vous êtes un Souffle plein de douceur, dissipez les orages que soulèvent en moi mes passions ; vous êtes une Langue, enseignez-moi la manière de vous louer sans cesse ; vous êtes une Nuée, couvrez-moi de l’ombre de votre protection. Auteur de tous les dons célestes, ah ! Je vous en conjure, vivifiez-moi par votre grâce, sanctifiez-moi par votre charité, gouvernez-moi par votre sagesse, adoptez-moi pour votre enfant et sauvez-moi par votre infinie miséricorde, afin que je ne cesse jamais de vous bénir, de vous louer et de vous aimer, d’abord sur la terre pendant ma vie, et ensuite dans le Ciel durant l’éternité.

– Ainsi soit-il !

Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, un Veni Creator et trois Gloria Patri.

 

 

 

 

 

Neuvaine des 9 étoiles de Marie à l’Esprit Saint – 6ème jour

mercredi 11 mai 2016

Marie d'Ardouane« Demandez et vous obtiendrez. »

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.

Accordez-moi le don de compréhension, afin que je puisse bien entendre les divins mystères, et, par la contemplation des choses célestes, détacher mes pensées et mes affections de toutes les vanités de ce misérable monde. Que votre message soit entendu et compris par les hommes de la Terre.

Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, un Veni Creator et trois Gloria Patri.

 

 

 

 

Neuvaine des 9 étoiles de Marie à l’Esprit Saint – 4ème jour

lundi 9 mai 2016

Télécharger la présentation Powerpoint "Quand je ne sais plus"

Car la grâce (Charis) de Dieu source de salut pour tous les hommes nous a été manifestée. Le salut nous est donné par Jésus, donc la grâce de Dieu nous a été manifestée par Jésus.

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.

Accordez-moi la Grâce, afin qu’elle me serve de frein pour ne jamais retomber dans mes fautes passées, dont je demande mille fois pardon et que je puisse surmonter courageusement toutes les attaques du démon et tous les dangers du monde, qui s’opposent au salut de mon âme. Que ceux qui viennent à Ardouane trouvent repos et réconfort.

 

Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, un Veni Crestor et trois Gloria Patri.

 

 

 

 

 

La primauté de la vie intérieure chez Saint Joseph

samedi 19 mars 2016

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Le climat de silence qui accompagne tout ce qui se réfère à la figure de Joseph s’étend aussi à son travail de charpentier dans la maison de Nazareth. Toutefois, c’est un silence qui révèle d’une manière spéciale le profil intérieur de cette figure. Les évangiles parlent exclusivement de ce que « fit » Joseph ; mais ils permettent de découvrir dans ses actions, enveloppées de silence, un climat de profonde contemplation. Joseph était quotidiennement en contact avec le mystère « caché depuis les siècles » (Col 1,26), qui « établit sa demeure » (Jn 1,14) sous son toit. Cela explique par exemple pourquoi sainte Thérèse d’Avila, la grande réformatrice du Carmel contemplatif, s’est faite la promotrice du renouveau du culte rendu à saint Joseph dans la chrétienté occidentale.

Le sacrifice absolu que Joseph a fait de toute son existence aux exigences de la venue du Messie dans sa maison trouve son juste motif « dans son insondable vie intérieure, d’où lui viennent des ordres et des réconforts tout à fait particuliers et d’où découlent pour lui la logique et la force, propres aux âmes simples et transparentes, des grandes décisions, comme celle de mettre aussitôt à la disposition des desseins divins sa liberté, sa vocation humaine légitime, son bonheur conjugal, acceptant la condition, la responsabilité et le poids de la famille et renonçant, au profit d’un amour virginal incomparable, à l’amour conjugal naturel qui la constitue et l’alimente » (Pape Paul VI).

Cette soumission à Dieu, qui est promptitude de la volonté à se consacrer à tout ce qui concerne son service, n’est autre que l’exercice de la dévotion qui constitue une des expressions de la vertu de religion [selon S. Thomas d’Aquin].

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Exhortation apostolique « Redemptoris custos », 25-26 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8,1-11.

dimanche 13 mars 2016

En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers.
Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu,
et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre.
Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre.
Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

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Mon Dieu qui aimes pardonner, mon Créateur,
fais grandir sur moi l’éclat de ta lumière inaccessible
pour emplir mon cœur de joie.
Ne t’irrite pas ; ne m’abandonne pas !
Mais fais resplendir mon âme de ta lumière,
car ta lumière, mon Dieu, c’est toi…

Je me suis écarté de la route droite, de la route divine,
et je suis tombé lamentablement de la gloire qui m’avait été donnée.
J’ai été dépouillé de la robe lumineuse, la robe divine,
et, tombé dans les ténèbres, je gis maintenant dans les ténèbres,
et je ne sais pas que je suis privé de lumière…
Car si tu as brillé d’en haut, si tu es apparu dans l’obscurité,
si tu es venu dans le monde, ô Miséricordieux,
si tu as voulu vivre avec les hommes,
selon notre condition, par amour pour l’homme,
si…tu t’es dit la Lumière du monde (Jn 8,12)
et que nous, nous ne te voyons pas,
n’est-ce pas que nous sommes totalement aveugles
et plus malheureux que des aveugles, ô mon Christ ?…

Mais toi, qui es tous les biens, tu les donnes sans cesse
à tes serviteurs, à ceux qui voient ta lumière…
Qui te possède, réellement possède en toi toute chose.
Que je ne sois pas privé de toi, Maître ! que je ne sois pas privé de toi, Créateur !
Que je ne sois pas privé de toi, Miséricordieux, moi l’humble étranger…
Je t’en prie, place-moi avec toi,
même si j’ai multiplié les péchés plus que tous les hommes.
Reçois ma prière comme celle du publicain (Lc 18,13),
comme celle de la prostituée, Maître, même si je ne pleure pas comme elle (Lc 7,38)…
N’es-tu pas source de pitié, fontaine de miséricorde
et fleuve de bonté : à ce titre, aie pitié de moi !
Oui, toi qui as eu les mains, toi qui as eu les pieds cloués sur la croix,
et ton côté percé par la lance, Très Compatissant,
aie pitié de moi et arrache-moi au feu éternel…
Qu’en ce jour je me tienne sans condamnation devant toi
pour être accueilli dans ta salle des noces
où je partagerai ton bonheur, mon bon Maître,
dans la joie inexprimable, pour tous les siècles. Amen.

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec
Hymne 45; SC 196 (trad. SC p. 103s rev.)

 

 

 

« Qui s’abaissera sera élevé. »

mardi 23 février 2016

 

Peu importe de savoir qui est avec toi ou contre toi ; prends plutôt soin que Dieu soit avec toi dans toutes tes pensées et tes actions. Garde la conscience pure, et Dieu te défendra…
Si tu sais te taire et souffrir, tu recevras le secours de Dieu. Il connaît le temps et la façon de te délivrer ; abandonne-toi donc à lui. C’est à lui de t’aider et te libérer de toute humiliation.

Il est souvent utile, pour nous maintenir dans une plus grande humilité, que les autres connaissent nos défauts et qu’ils nous les reprochent.
Quand un homme reconnaît humblement ses défauts, il désarme aisément ses ennemis et gagne sans peine ceux qui lui en voulaient.

Dieu protège l’homme au cœur humble : il l’aime et le réconforte, il se penche vers lui, le comble de sa grâce et le fait enfin participer à sa gloire. C’est à lui qu’il révèle ses secrets ; il l’invite et l’attire à lui avec douceur.
Les affronts ne troublent pas la paix de l’homme humble, parce qu’il s’appuie sur Dieu et non sur des êtres mortels.
Ne t’imagine pas avoir accompli quelque progrès si tu te crois encore supérieur à ton prochain.

L’Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15e siècle
II, 2 « S’abandonner à Dieu en esprit d’humilité » (trad. Ravinaud, Mediaspaul 2000, p. 69 ; cf bréviaire 3e mar. Avent))

 

 

 

 

Fortifiés par les tentations

dimanche 14 février 2016

« Après son baptême, Jésus a été conduit par l’Esprit à travers le désert, où il a été mis à l’épreuve par le démon »… Tout ce que Jésus a fait et enduré était destiné à nous instruire. Il a donc voulu être conduit en ce lieu pour lutter avec le démon, afin que personne parmi les baptisés ne soit troublé si après son baptême il subit de plus grandes tentations, comme si c’était extraordinaire ; mais il doit supporter tout cela comme étant dans l’ordre des choses. C’est pour cela que vous avez reçu des armes : non pour rester oisifs, mais pour combattre.

Voici pour quels motifs Dieu n’empêche pas les tentations qui vous surviennent. D’abord pour vous apprendre que vous êtes devenus beaucoup plus forts. Puis, afin que vous gardiez la mesure, au lieu de vous enorgueillir des grands dons que vous avez reçus, car les tentations ont le pouvoir de vous humilier. En outre, vous serez tentés afin que cet esprit du mal, se demandant encore si vous avez vraiment renoncé à lui, soit convaincu, par l’expérience des tentations, que vous l’avez totalement abandonné. Quatrièmement, vous êtes tentés pour être entraînés à être plus forts et plus solides que l’acier. Cinquièmement, afin que vous ayez la certitude absolue que des trésors vous ont été confiés. Car le démon ne vous aurait pas assaillis s’il n’avait pas vu que vous receviez un plus grand honneur.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
Homélies sur l’évangile de Matthieu, n° 13,1 ; PG 57, 207 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 339s)

 

 

 

Te Deum

jeudi 31 décembre 2015

Que votre miséricorde, Seigneur, se répande sur nous,
selon l’espérance que nous avons mise en vous.
C’est en vous, Seigneur, que j’ai espéré,
je ne serai pas confondu à jamais.