« Heureux les humbles de cœur, car ils hériteront de la terre ! »
Esprit-Saint, divin Paraclet, Père des pauvres, Consolateur des affligés, Lumière des cœurs, Sanctificateur des âmes, me voici prosterné en votre présence ; je vous adore avec la plus profonde soumission et je répète mille fois, avec les Séraphins qui se tiennent devant votre trône : « Saint ! Saint ! Saint ! ». Je crois fermement que vous êtes éternel, procédant du Père et du Fils. J’espère que, par votre bonté, vous sanctifierez et sauverez mon âme. Je vous aime, ô Dieu d’amour ! je vous aime plus que tout ; je vous aime de toutes mes affections, parce que vous êtes une bonté infinie qui mérite seule tout amour ; et puisque, insensible à vos sainte inspirations, j’ai eu l’ingratitude de vous offenser par tant de péchés, je vous en demande mille pardons et je regrette souverainement de vous avoir attristé, ô Amour infini.
Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, un Veni Crestor et trois Gloria Patri.
Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.
Accordez le don de charité, afin que je puisse à l’avenir vous servir avec plus de ferveur, suivre avec plus de promptitude les saintes inspirations du Père, et observer plus exactement les divins préceptes du Ciel. Que la demeure de Marie soit un havre d’Amour.
Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, un Veni Creator et trois Gloria Patri.
Préparons nos cœurs pour accueillir la puissance du Saint-Esprit avec dans toute notre vie ! Crainte de Dieu, piété, science, force, conseil, intelligence et sagesse sont les 7 dons de l’Esprit Saint que nous demandons avec foi et confiance.
Des 9 étoiles de Marie, la première représente l’Alpha, la seconde, l’Amour, la troisième, l’Humilité, la quatrième, la Grâce, la cinquième, la Tolérance, la sixième, la Compréhension, la septième, la Foi, la huitième, la Paix, la neuvième, l’Oméga.
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L’idéal est de prendre du temps chaque jour dans la louange, l’adoration et le chant en langues pour accueillir la Gloire de Dieu et le baptême dans le Saint-Esprit à Pentecôte!
Ajoutons aussi chaque jour la petite prière, le Veni Creator, un Notre Père et un Je vous Salue Marie.
* Prière du Veni Creator
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Viens, Esprit Créateur nous visiter Viens éclairer l’âme de tes fils ;
Emplis nos cœurs de grâce et de lumière, Toi qui créas toute chose avec amour.
Toi le Don, l’envoyé du Dieu Très Haut,
Tu t’es fait pour nous le Défenseur ;
Tu es l’Amour, le Feu, la source vive,
Force et douceur de la grâce du Seigneur.
Donne-nous les sept dons de ton amour,
Toi le doigt qui œuvres au Nom du Père ;
Toi dont il nous promit le règne et la venue,
Toi qui inspires nos langues pour chanter.
Mets en nous ta clarté, embrase-nous,
En nos cœurs, répands l’amour du Père ;
Viens fortifier nos corps dans leur faiblesse,
Et donne-nous ta vigueur éternelle.
Chasse au loin l’ennemi qui nous menace,
Hâte-toi de nous donner la paix ;
Afin que nous marchions sous ta conduite,
Et que nos vies soient lavées de tout péché.
Fais-nous voir le visage du Très-Haut,
Et révèle-nous celui du Fils ;
Et toi l’Esprit commun qui les rassemble, Viens en nos cœurs,
qu’à jamais nous croyions en toi.
Gloire à Dieu notre Père dans les cieux,
Gloire au Fils qui monte des Enfers ;
Gloire à l’Esprit de Force et de Sagesse,
Dans tous les siècles des siècles. Amen !
«Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit votre Fils, Je suis le chemin, la Vérité et la Vie.»
Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.
Accordez-moi le don de Science, afin que je puisse bien connaître les choses de Dieu, et qu’éclairé par vos saintes instructions, je marche, sans jamais dévier, dans la voie de mon salut éternel, le chemin tracé par Jésus entraînant avec moi les brebis égarées.
A partir de demain, en jusqu’à la Pentecôte, nous offrons cette neuvaine, en union de prière, au grand projet d’Ardouane mais surtout pour que l’homme s’affranchisse à la Parole Divine.
Afin de préparer nos cœurs, chaque don est associé aux missions de La Maison de Marie, chacune des neuf étoiles de la couronne de Marie Mère des hommes.
La première représente l’Alpha,
La seconde, l’Amour,
La troisième, l’Humilité,
La quatrième, la Grâce,
La cinquième, la Tolérance,
La sixième, la Compréhension,
La septième, la Foi,
La huitième, la Paix,
La neuvième, l’Oméga.
Comme les apôtres autour de Marie, prions chaque jour cette neuvaine. C’est la neuvaine des neuvaines !
L’Esprit Saint, le Paraclet, le Défenseur, est celui que le Père et le Fils envoient dans l’âme des justes comme un souffle. C’est par lui que nous sommes sanctifiés et méritons d’être saints. Le souffle humain est la vie des corps ; le souffle divin est la vie des esprits. Le souffle humain nous rend sensibles ; le souffle divin nous rend saints. Cet Esprit est Saint, parce que sans lui nul esprit, ni angélique, ni humain, ne peut être saint.
« Le Père, dit Jésus, vous l’enverra en mon nom » (Jn 14,26), c’est-à-dire en ma gloire, pour manifester ma gloire ; ou encore, parce qu’il a le même nom que le Fils : il est Dieu. « Il me glorifiera » parce qu’il vous rendra spirituels, et il vous fera comprendre comment le Fils est égal au Père et non pas seulement un homme comme vous le voyez, ou parce qu’il vous enlèvera votre crainte et vous fera annoncer ma gloire au monde entier. Ainsi, ma gloire, c’est le salut des hommes.
« Il vous enseignera toutes choses. » « Fils de Sion, dit le prophète Joël, réjouissez-vous, car le Seigneur votre Dieu vous a donné celui qui enseigne la justice » (2,23 Vulg), qui vous enseignera tout ce qui regarde le salut.
Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), franciscain, docteur de l’Église
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p170)
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Il vous faut naître d’en haut.
Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? »
Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ?
Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage.
Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ?
Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. »
Mes enfants, l’amour doit sauver ce monde de la guerre ; la Paix sera la résultante de vos prières et sacrifices. Vos vies, par votre consentement, sont offertes à Dieu le Père pour la rémission des péchés, pour le salut des hommes. La Paix doit être en vous ; pour qu’elle soit ressentie par autrui, elle doit être l’illumination de votre être et l’Esprit Saint en ce point vous éclairera. Soyez toujours en Paix avec vous-mêmes car Dieu le Père vous accordera la sagesse afin d’assister à l’enseignement des hommes.
En 2000 ans, les apôtres, envoyés par le Christ et guidés par l’Esprit Saint, ont porté la Bonne Nouvelle aux cinq continents. Au XXIe siècle, nous sommes appelés à être les évangélisateurs du sixième continent: Internet. Quelques conseils pour bien s’y prendre !
La prière est le début de la mission, dans la rue aussi bien que sur Internet : prions pour la conversion de tous les internautes ! Vous pouvez lire l’Evangile au quotidien , méditer l’Evangile du jour avec Catholique.org, visiter quotidiennement notre blog et notre page Facebook ou suivre une retraite en ligne avec les dominicains. Pourquoi ne pas aussi se déconnecter 15 minutes et sortir son chapelet de sa poche car « Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain » (Psaume 126).
« Veillez et priez » . Le commandement du Christ au soir de sa Passion vaut pour les missionnaires du Net. Combien d’articles, de vidéos, lisons-nous, voyons-nous, les yeux fatigués et la conscience éteinte ? Soyez des internautes avertis. Contactez la rédaction quand un article insulte notre foi, signez des pétitions, signalez les photos et les vidéos abusives sur Youtube et Facebook. Ne restez pas indifférents. « Si le Seigneur ne garde la ville, c’est en vain que veillent les gardes. » (Psaume 126)
« N’ayez pas peur! » nous crie encore Jean Paul II. Annoncez le royaume de Dieu sur Internet ! Créez votre blog ou votre site. Mettez vos talents au service du site Internet de votre paroisse. Ecrivez la page de votre saint préféré sur Wikipédia. Aussi, prenez le temps de répondre aux commentaires sur d’autres sites et blogs pour défendre la Vérité. Engagez vos amis sur Facebook en participant à leurs débats de vie qui sont des débats de foi !
Saint Paul nous exhorte (Ephésiens 4, 2) : « en toute humilité et douceur, avec patience, encouragez-vous les uns les autres avec charité ». Sur Internet, il suffit d’utiliser les boutons de partage en un clic pour diffuser un article ou une vidéo. Pensez aussi à écrire à l’auteur d’un article courageux, ou à l’auteur d’une belle vidéo chrétienne. Ecrivez des mails et encouragez vos prêtres, vos pasteurs, vos communautés. Avec Internet, c’est gratuit, allez-y !
L’homme moderne est en marche vers un développement plus complet de sa personnalité, vers une découverte et une affirmation toujours croissantes de ses droits. L’Église, pour sa part, qui a reçu la mission de manifester le mystère de Dieu, de ce Dieu qui est la fin ultime de l’homme, révèle en même temps à l’homme le sens de sa propre existence, c’est-à-dire sa vérité essentielle.
L’Église sait parfaitement que Dieu seul, dont elle est la servante, répond aux plus profonds désirs du cœur humain que jamais ne rassasient pleinement les nourritures terrestres. Elle sait aussi que l’homme, sans cesse sollicité par l’Esprit de Dieu, ne sera jamais tout à fait indifférent au problème religieux, comme le prouvent non seulement l’expérience des siècles passés, mais de multiples témoignages de notre temps.
L’homme voudra toujours connaître, ne serait-ce que confusément, la signification de sa vie, de ses activités et de sa mort. Ces problèmes, la présence même de l’Église les lui rappelle. Or Dieu seul, qui a créé l’homme à son image et l’a racheté du péché, peut répondre à ces questions en plénitude. Il le fait par la révélation dans son Fils, qui s’est fait homme. Quiconque suit le Christ, homme parfait, devient lui-même plus homme…
Car le Verbe de Dieu, par qui tout a été fait, s’est lui-même fait chair, afin que, homme parfait, il sauve tous les hommes et récapitule toutes choses en lui. Le Seigneur est le terme de l’histoire humaine, le point vers lequel convergent les désirs de l’histoire et de la civilisation, le centre du genre humain, la joie de tous les cœurs et la plénitude de leurs aspirations.
Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l’Eglise dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 41, 45
Si l’on dit que le Christ a reçu le Saint Esprit, c’est en tant qu’il s’est fait homme et en tant qu’il convenait à l’homme de le recevoir. Sans doute, il est le Fils de Dieu le Père et engendré de sa substance, et cela avant l’Incarnation et même avant tous les siècles. Malgré cela, il n’éprouve aucune tristesse à entendre le Père lui dire, maintenant qu’il s’est fait homme : « Tu es mon Fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ».
Celui qui était Dieu, engendré par lui avant les siècles, le Père dit qu’il est engendré aujourd’hui ; cela signifie qu’il nous accueille en lui comme des fils adoptifs, car toute l’humanité était contenue dans le Christ en tant qu’il était homme. En ce sens on dit que le Père, alors que son Fils possédait déjà son Esprit, le lui donne de nouveau, de telle sorte que nous recevions le don de l’Esprit en lui. Le Christ n’a pas reçu l’Esprit Saint pour lui-même, mais plutôt pour nous, qui étions en lui. Car c’est par lui que nous parviennent tous les biens.
Saint Cyrille d’Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l’Église
Commentaire sur l’évangile de Jean 5,2 (trad. Pusey I, 691-693)