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Archive pour juillet 2016

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,25-27.

mercredi 13 juillet 2016

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.

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Nous avons été prédestinés par un décret de Celui qui opère toutes choses selon le conseil de sa volonté, afin que nous soyons la « louange de sa gloire » (Ep 1,6.12.14). C’est saint Paul qui parle ainsi, saint Paul instruit par Dieu lui-même. Comment réaliser ce grand rêve du Cœur de notre Dieu, ce vouloir immuable sur nos âmes ? Comment, en un mot, répondre à notre vocation et devenir parfaites « louanges de gloire » de la très sainte Trinité ?

Au ciel, chaque âme est une louange de gloire au Père, au Verbe, à l’Esprit Saint, parce que chaque âme est fixée dans le pur amour et ne vit plus de sa vie propre, mais de la vie de Dieu. Alors elle le connaît, dit saint Paul, « comme elle est connue de lui » (1Co 13,12) ; en d’autres termes, son entendement est l’entendement de Dieu, sa volonté est la volonté de Dieu, son amour est l’amour même de Dieu. C’est en réalité l’Esprit d’amour et de force qui transforme l’âme, car lui ayant été donné pour suppléer à ce qui lui manquait, comme dit encore saint Paul, il opère en elle cette glorieuse transformation (cf. Rm 8,26)…

Une louange de gloire, c’est une âme qui demeure en Dieu, qui l’aime d’un amour pur et désintéressé, sans se rechercher dans la douceur de cet amour ; c’est une âme qui l’aime par dessus tous ses dons et quand même elle n’aurait rien reçu de lui… Une louange de gloire est un être toujours dans l’action de grâces. Chacun de ses actes, de ses mouvements, chacune de ses pensées, de ses aspirations, en même temps qu’ils l’enracinent plus profondément dans l’amour, sont comme un écho du Sanctus éternel.

Bienheureuse Élisabeth de la Trinité (1880-1906), carmélite
Le Ciel dans la foi (OC, Cerf 1991, p. 125)

 

 

 

« Revenez à moi ! »

mardi 12 juillet 2016

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« Revenez à moi de tout votre cœur », exprimez votre conversion « par le jeûne, les larmes et les signes de deuil ». Si vous jeûnez maintenant, plus tard vous serez rassasiés ; si vous pleurez maintenant, plus tard vous rirez ; si vous prenez maintenant le deuil, plus tard vous serez consolés… Je vous demande « de ne plus déchirer vos vêtements, mais vos cœurs », comme des outres qui, si elles ne sont pas déchirées, éclatent d’elles-mêmes.

Lorsque vous aurez fait cela, revenez au Seigneur votre Dieu, dont vos péchés vous avaient éloignés. Ne désespérez pas du pardon, quelle que soit l’énormité de vos fautes, car sa grande miséricorde effacera de grands péchés. En effet, « le Seigneur est bon et miséricordieux » ; il préfère la conversion des pécheurs à leur mort. Il est « patient et riche de miséricorde » ; il n’imite pas l’impatience des hommes mais attend longuement notre repentir.

(Références bibliques : Jl 2,12-13 Vulg; Lc 6,21; Mt 5,5; Ez 33,11)

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l’Église
Commentaire de Joël 2, 12-14 ; PL 25, 967 (trad. bréviaire 21e vendr. rev. ; cf Orval)

 

 

 

St Benoît de Nursie, Patron de l’Europe (480-547)

lundi 11 juillet 2016

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 19,27-29.
Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? »
Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle.

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Saint Benoît a su interpréter avec perspicacité et de manière certaine les signes des temps de son époque, quand il a écrit sa règle dans laquelle l’union de la prière et du travail devenait pour ceux qui l’acceptaient le principe de l’aspiration à l’éternité : « Ora et labora, prie et travaille »… En lisant les signes des temps, Benoît a vu qu’il était nécessaire de réaliser le programme radical de la sainteté évangélique…dans une forme ordinaire, dans les dimensions de la vie quotidienne de tous les hommes. Il était nécessaire que « l’héroïque » devienne normal, quotidien, et que le normal et le quotidien deviennent héroïques. De cette manière, père des moines, législateur de la vie monastique en Occident, il est devenu également le pionnier d’une nouvelle civilisation. Partout où le travail humain conditionnait le développement de la culture, de l’économie, de la vie sociale, il lui ajoutait le programme bénédictin de l’évangélisation qui unissait le travail à la prière et la prière au travail…

En notre époque saint Benoît est le patron de l’Europe. Il l’est non seulement en considération de ses mérites particuliers envers ce continent, envers son histoire et sa civilisation. Il l’est aussi en considération de la nouvelle actualité de sa figure à l’égard de l’Europe contemporaine. On peut détacher le travail de la prière et en faire l’unique dimension de l’existence humaine. L’époque d’aujourd’hui porte en elle cette tendance… On a l’impression d’une priorité de l’économie sur la morale, d’une priorité du matériel sur le spirituel. D’une part, l’orientation presque exclusive vers la consommation des biens matériels enlève à la vie humaine son sens le plus profond. D’autre part, dans de nombreux cas, le travail est devenu une contrainte aliénante pour l’homme…et presque malgré lui, il se détache de la prière, enlevant à la vie humaine sa dimension transcendante…

On ne peut pas vivre pour l’avenir sans comprendre que le sens de la vie est plus grand que ce qui n’est que matériel et passager, que ce sens est au-dessus de ce monde-ci. Si la société

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Discours à Nursie, Italie 23/3/80 (trad. DC n° 1784 20/04/80)

 

 

Le Christ soigne l’humanité blessée

dimanche 10 juillet 2016

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Enfin un Samaritain vint à passer… Le Christ se donne à dessein le nom de Samaritain…, lui dont on avait dit, pour l’outrager : « Tu es un Samaritain et tu as un démon » (Jn 8,48)… Le Samaritain voyageur qui était le Christ donc — car il voyageait vraiment — a vu l’humanité qui gisait par terre. Il n’est pas passé outre, car le but qu’il avait donné à son voyage était « de nous visiter » (Lc 1,68.78), nous pour qui il est descendu sur la terre et chez qui il a logé. Car il n’est pas seulement « apparu, mais il a conversé avec les hommes » en vérité (Ba 3,38)…

Sur nos plaies il a versé du vin, le vin de la Parole, et comme la gravité des blessures ne supportait pas toute sa force, il y a mêlé de l’huile, sa douceur et son « amour pour les hommes » (Tt 3,4)… Ensuite, il a conduit l’homme jusqu’à l’hôtellerie. Il donne ce nom d’hôtellerie à l’Église, devenue le lieu d’habitation et le refuge de tous les peuples… Et une fois arrivés à l’hôtellerie, le bon Samaritain a témoigné à celui qu’il avait sauvé une sollicitude encore plus grande : le Christ lui-même était en l’Eglise, accordant toute grâce… Et au chef de l’hôtellerie, symbole des apôtres et des pasteurs et docteurs qui leur ont succédé, il donne en partant, c’est-à-dire en montant au ciel, deux pièces d’argent pour qu’il prenne grand soin du malade. Par ces deux pièces, entendons les deux Testaments, l’Ancien et le Nouveau, celui de la Loi et des prophètes, et celui qui nous a été donné par les évangiles et par les écrits des apôtres. Tous les deux sont du même Dieu et portent la seule image de ce seul Dieu d’en haut, comme les pièces d’argent portant l’image du roi, et ils impriment en nos cœurs la même image royale par le moyen des saintes paroles, puisque c’est un seul et même Esprit qui les a prononcées… Ce sont les deux pièces d’un seul roi, donnés en même temps et à titre égal par le Christ au chef de l’hôtellerie…

Au dernier jour, les pasteurs des saintes églises diront au Maître qui reviendra : « Seigneur, tu m’as donné deux pièces d’argent, voilà qu’en les dépensant, j’en ai gagné deux autres », par lesquels j’ai accru le troupeau. Et le Seigneur répondra : « C’est bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle en peu de choses, je te préposerai à beaucoup. Entre dans la joie de ton Seigneur » (Mt 25,23).

Saint Sévère d’Antioche (v. 465-538), évêque
Homélie 89 (trad. de Lubac, Catholicisme, Le Cerf 1947, p. 341 rev.)

 

 

 

« Ne craignez pas ! »

samedi 9 juillet 2016

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Les houles sont nombreuses et la tempête gronde. N’importe ! Je ne crains pas de naufrage, car une pierre solide est mon appui. Que la mer se déchaîne, elle ne brisera pas ce roc ; que les flots se soulèvent, ils ne peuvent engloutir la barque de Jésus. Je vous le demande, mes bien-aimés, qu’est-ce que je peux craindre, de quoi m’effrayer ? La mort ? « Ma vie, c’est le Christ, et mourir est un avantage » (Ph 1,21). L’exil ? « La terre est au Seigneur et tout ce qui la remplit » (Ps 23,1). La confiscation des biens ? « De même que nous n’avons rien apporté dans le monde, nous ne pourrons rien emporter » (1Tm 6,7)… Si vous trouvez difficile de croire ces paroles, croyez les faits. Combien de tyrans ont essayé d’anéantir l’Église ?… Mais tout cela n’a rien gagné contre elle. Ces hommes, persécuteurs acharnés, où sont-ils ? Tombés en oubli. Et l’Église, où est-elle ? La voilà, avec son éclat éblouissant comme le soleil…

« Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux » (Mt 18,20)… J’ai la parole du Christ, son écriture dans mes mains ; je ne m’appuie pas sur des forces humaines. Sa parole est mon arme, ma défense, mon refuge. Si l’univers entier se met à trembler, j’ai sa parole, j’ai son écrit : voilà ma forteresse et mon rempart. En voici les termes : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20). Le Christ est avec moi, qu’est-ce que je peux craindre ? Les flots déchaînés, la furie de la mer, la colère des princes : tout cela ne pèse pas plus qu’une toile d’araignée.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
1ère homélie avant son 1er exil, 1-3 ; PG 52, 427-430

 

 

 

« Comme des brebis au milieu des loups. »

vendredi 8 juillet 2016

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Salutaire est le précepte de Notre Seigneur et Maître : « Celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. » Il dit encore : « Si vous demeurez dans ma parole, vous serez mes vrais disciples, vous connaîtrez la vérité et la vérité vous délivrera » (Jn 8,31). Il faut supporter et persévérer, frères bien aimés. Ainsi, admis à l’espérance de la vérité et de la liberté, nous pourrons parvenir à cette vérité et à cette liberté, car si nous sommes chrétiens, c’est l’œuvre de la foi et de l’espérance. Mais pour que l’espérance et la foi puissent porter leur fruit, la patience est nécessaire…

Qu’on ne travaille donc pas dans l’impatience, qu’on ne se laisse pas abattre sur le chemin du Royaume, distrait et vaincu par les tentations. Ne pas jurer, ne pas maudire, ne pas réclamer ce qui nous est enlevé par la force, tendre l’autre joue, pardonner aux frères tous leurs torts, aimer ses ennemis et prier pour ceux qui nous persécutent : comment arriver à faire tout cela si l’on n’est pas ferme dans la patience et la tolérance ? C’est ce que nous voyons chez Étienne… Il ne demande pas la vengeance, mais le pardon pour ses meurtriers : « Seigneur, ne leur impute pas leur péché ! » (Ac 7,59) Ainsi le premier martyr du Christ…n’était pas seulement le prédicateur de la passion du Seigneur, mais aussi l’imitateur de son extrême douceur. Quand notre cœur est habité par la patience, il ne peut pas y avoir place pour la colère, la discorde et la rivalité. La patience du Christ chasse tout cela pour construire dans ce cœur une demeure pacifique où se plaît à habiter le Dieu de paix.

Saint Cyprien (v. 200-258), évêque de Carthage et martyr
Les Bienfaits de la patience, 13.16 ; SC 291 (trad. cf SC, p. 213s)

 

 

 

« Que votre paix vienne sur cette maison. »

jeudi 7 juillet 2016

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Depuis le 11 septembre 2001, dans le monde entier l’humanité a pris conscience, avec une intensité nouvelle, de la vulnérabilité de chacun et elle a commencé à envisager l’avenir avec un sentiment jusqu’alors inconnu de peur profonde. Face à ce sentiment, l’Église désire témoigner de son espérance, fondée sur la conviction que le mal, le « mysterium iniquitatis », le mystère de l’impiété (2Th 2,7), n’a pas le dernier mot dans les vicissitudes humaines. L’histoire du salut, racontée dans la sainte Écriture, projette une lumière intense sur toute l’histoire du monde, montrant que celle-ci est toujours accompagnée par la sollicitude miséricordieuse et providentielle de Dieu, qui connaît les chemins permettant d’atteindre les cœurs les plus endurcis et de tirer de bons fruits même d’une terre aride et inféconde.

Telle est l’espérance qui soutient l’Église… : avec la grâce de Dieu, le monde, où le pouvoir du mal semble une fois encore l’emporter, sera réellement transformé en un monde où les aspirations les plus nobles du cœur humain pourront être satisfaites, un monde où prévaudra la vraie paix.

Ce qui est récemment advenu, avec les sanglants épisodes rappelés ci-dessus, m’a poussé à reprendre une réflexion qui bien souvent jaillit du plus profond de mon cœur au souvenir d’événements historiques qui ont marqué ma vie, spécialement au cours de mes jeunes années. Les souffrances indicibles des peuples et des individus, et parmi eux beaucoup de mes amis et de personnes que je connaissais, causées par les totalitarismes nazi et communiste, ont toujours suscité en moi des interrogations et ont stimulé ma prière. Bien des fois, je me suis attardé à réfléchir à la question : quel est le chemin qui conduit au plein rétablissement de l’ordre moral et social qui est violé de manière aussi barbare ? La conviction à laquelle je suis parvenu en réfléchissant et en me référant à la révélation biblique est qu’on ne rétablit pleinement l’ordre brisé qu’en harmonisant entre eux la justice et le pardon. Les piliers de la véritable paix sont la justice et cette forme particulière de l’amour qu’est le pardon.

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Message pour la Journée mondiale de la Paix 2002, §1-2 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

 

 

 

« Proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie. »

mardi 5 juillet 2016

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Jésus Christ, chargé de mépris et d’outrages par ses ennemis, s’applique encore plus à leur faire du bien… Il parcourait les villes, les villages, les synagogues, nous enseignant à répondre aux calomnies non par d’autres calomnies, mais par de plus grands bienfaits. Si, en faisant du bien à ton prochain, tu as en vue le bon plaisir de Dieu et non celui des hommes, quoi que fassent les hommes, ne cesse pas tes bienfaits ; ta récompense n’en sera que plus grande… Voilà pourquoi le Christ n’attendait pas la venue des malades ; il allait lui-même à eux, leur portant à la fois les deux biens essentiels : la Bonne Nouvelle du Royaume et la guérison de tous leurs maux.

Et cela même ne lui suffit pas : il manifeste d’une autre manière encore sa sollicitude. « À la vue des foules, il en eut pitié, car ces gens étaient fatigués et prostrés comme des brebis qui n’ont pas de berger. Alors, il dit à ses disciples : ‘ La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson ‘ ». Note encore une fois son éloignement pour la vaine gloire. Ne voulant pas entraîner tout le monde à sa suite, il envoie ses disciples. C’est qu’il veut les former non pas seulement pour les luttes qu’ils vont soutenir en Judée, mais aussi pour les combats qu’ils livreront par toute la terre…

Jésus donne à ses disciples le pouvoir de guérir les corps, en attendant de leur confier le pouvoir autrement important de guérir les âmes. Remarque comment il montre à la fois la facilité et la nécessité de cette œuvre. Que dit-il en effet ? « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. » Ce n’est pas aux semailles que je vous envoie, mais la moisson… En parlant ainsi, notre Seigneur leur donnait confiance et leur montrait que le travail le plus important avait déjà été accompli.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
Homélies sur l’évangile de Matthieu, n°32 (trad. Véricel, L’Évangile commenté, p. 158)

 

 

 

Prochaine rencontre

lundi 4 juillet 2016

Dimanche 10 juillet 2016 à Ardouane

Messe à Lamalou-les-Bains à 10h30.

Pique-nique, Rosaire et message sous les châtaigniers.

 

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Mais, mes enfants, mon Fils tient à vous transmettre quelques mots :

« Mes frères, Je suis venu aujourd’hui afin d’accompagner cette grande Mission qu’est l’ouverture de la Maison de ma Mère. En ce point, Je vous demande de venir m’assister, m’accompagner lors de ma Passion afin que Je vous montre la réalité des hommes actuels, de la souffrance qu’ils apportent à ma Mère, des pleurs qu’elle verse sur ces hommes qui se détournent de la Volonté du Père, de la Mienne.
Au travers de votre soutien et de votre accompagnement auprès de Moi lors de Ma Passion, vous comprendrez la vraie réalité de l’Amour et la Paix. En chacun de vous, vous recevrez la grâce de la connaissance, la grâce de suivre le chemin qui permettra d’attirer les foules auprès de mon Père, d’attirer les foules au sein de ma Maison, au sein de toutes les Maisons qui vont se créer dans ce monde, au sein de toutes les Maisons dédiées à la Reine des hommes, ma Mère, celle qui vous convie en chaque jour à la prière, celle qui vous demande ce petit service qu’est l’écoute, la prière.
Que ma Mère soit bénie au travers de tous les hommes et que les hommes l’entendent pour que soit la Volonté Divine. »

Mes enfants, j’attends de vous, aujourd’hui, que vous soyez sur le chemin afin d’ouvrir ces portes, ces portes qui n’attendent que votre présence. Ils ont condamné ma Maison de tous côtés, interdisant l’entrée à aucun membre de cette terre. Sachez que les verrous vont sauter. Personne ne pourra entraver ma venue au travers de cette Maison, ni celle de mon Fils. Soyez confiants, mais sur le chemin, il va falloir vous battre et passer au dessus de la connaissance des hommes, par la connaissance de mon Fils et du Père.

Marie Mère des hommes – juillet 2007

 

 

 

 

« Il entra et saisit la main de la jeune fille. »

lundi 4 juillet 2016

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Dès lors que le Christ est entré en nous par sa propre chair, nous ressusciterons entièrement ; il est inconcevable, ou plutôt impossible, que la vie ne fasse pas vivre ceux chez qui elle s’introduit. Comme on recouvre un tison ardent d’un tas de paille pour garder intacte le germe du feu, de même notre Seigneur Jésus Christ cache la vie en nous par sa propre chair et y met comme une semence d’immortalité qui écarte toute la corruption que nous portons en nous.

Ce n’est donc pas seulement par sa parole qu’il réalise la résurrection des morts. Pour montrer que son corps donne la vie, comme nous l’avons dit, il touche les cadavres et par son corps il donne la vie à ces corps déjà en voie de désintégration. Si le seul contact de sa chair sacrée rend la vie à ces morts, quel profit ne trouverons-nous pas en son eucharistie vivifiante quand nous la recevrons ! … Il ne suffirait pas que notre âme seulement soit régénérée par l’Esprit pour une vie nouvelle. Notre corps épais et terrestre aussi devait être sanctifié par sa participation à un corps aussi consistant et de même origine que le nôtre et devait être appelé ainsi à l’incorruptibilité.

Saint Cyrille d’Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l’Église
Commentaire sur l’évangile de Jean, 4 ; PG 73, 560