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Archive pour février 2013

Témoins de la vérité devant les forces du mal

vendredi 8 février 2013

« Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! » (Mt 5,11-12) Ces paroles du Christ s’appliquent si bien aux innombrables témoins de la foi du siècle qui s’achève : ils ont été persécutés, insultés, mais ils n’ont jamais plié devant les forces du mal.

Là où la haine semblait contaminer toute la vie sans possibilité d’échapper à sa logique, ils ont montré que « l’amour est plus fort que la mort » (Ct 8,6). Dans les terribles systèmes d’oppression qui défiguraient l’homme, dans les lieux de souffrance, au milieu de privations très dures, au long de marches épuisantes, exposés au froid, à la faim, aux tortures, accablés de toutes sortes de souffrances, s’est élevée leur ferme adhésion au Christ mort et ressuscité…

Beaucoup ont refusé de se plier au culte des idoles du vingtième siècle et ont été sacrifiés par le communisme, par le nazisme, par l’idolâtrie de l’État ou de la race. Beaucoup d’autres sont tombés au cours de guerres ethniques ou tribales, parce qu’ils avaient refusé une logique étrangère à l’Évangile du Christ. Certains sont morts parce que, suivant le modèle du Bon Pasteur, ils ont voulu rester avec leurs fidèles, en dépit des menaces. Dans chaque continent, tout au long de ce siècle, se sont levées des personnes qui ont préféré être tuées plutôt que de faillir à leur mission. Des religieux et des religieuses ont vécu leur consécration jusqu’à l’effusion du sang. Des croyants, hommes et femmes, sont morts en offrant leur vie par amour pour leurs frères, particulièrement pour les plus pauvres et les plus faibles. « Celui qui aime sa vie la perd, celui qui s’en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle » (Jn 12,25).

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005)
Homélie du 07/05/2000 lors de la commémoration des témoins de la foi du XXème siècle (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

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« Je crois en l’Église…apostolique. »

jeudi 7 février 2013

Par qui nous vient la foi qui découle des Écritures ? Par qui, par quel intermédiaire, quand et à qui la doctrine qui nous fait chrétiens nous est-elle parvenue ?… Le Christ Jésus notre Seigneur…a déclaré lui-même pendant son séjour sur la terre qui il était, ce qu’il avait été, quelles étaient les volontés de son Père dont il était chargé, quels devoirs il prescrivait aux hommes. Jésus a déclaré tout cela en public, devant le peuple, ou bien dans des entretiens privés avec ses disciples, parmi lesquels il en avait choisi douze pour vivre avec lui et ensuite pour enseigner les nations (Mc 3,14). L’un d’eux ayant été destitué, il a ordonné aux onze autres, au moment de retourner vers son Père, d’aller enseigner les nations et de les baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit (Mt 28,19). Les apôtres — ce terme signifie « envoyés » —…ont tous reçu la force promise de l’Esprit Saint qui leur a donné le don des miracles et des langues.

Ils ont établi la foi en Jésus Christ d’abord en Judée et ils y ont institué des églises, puis ils sont partis à travers le monde et ont annoncé aux nations la même doctrine et la même foi. Dans chaque ville ils ont fondé des églises, et dès ce moment, toutes les autres églises ont pris d’elles la bouture de la foi et la semence de la doctrine et continuent jour après jour à s’en alimenter pour devenir elles-mêmes des églises. C’est pourquoi elles sont regardées comme apostoliques, en tant que rejetons des églises fondées par les apôtres… Si nombreuses et si grandes qu’elles soient à présent, ces églises ne sont que cette primitive Église des apôtres dont toutes procèdent. Elles sont toutes primitives, toutes apostoliques, puisque toutes sont une.

Tertullien (v. 155-v. 220), théologien
La Prescription contre les hérétiques, 19-21 ; SC 46 (trad cf SC p. 111s et bréviaire 03/05)

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« Il s’étonna de leur manque de foi »

mercredi 6 février 2013

Le Père a envoyé le Verbe, sa Parole, pour le manifester au monde. Il a été méprisé par ses proches, mais à la prédication des apôtres, les nations païennes ont cru en lui. Il était dès le commencement (Jn 1,1), mais il s’est manifesté dans la nouveauté et ses disciples ont reconnu en lui l’ancienneté. Il renaît toujours nouveau dans le cœur des saints ; il est proclamé Fils dans un éternel aujourd’hui (Ps 2,7).
Par lui, l’Église s’enrichit d’une grâce qui s’épanouit et s’accroît dans les saints : elle leur confère l’intelligence spirituelle, elle leur dévoile les mystères sacrés et leur fait comprendre les signes des temps. L’Église est dans la joie à cause des croyants ; elle s’offre à tous ceux qui la recherchent en respectant les engagements de la foi et les jalons posés par nos Pères. Désormais, la crainte de la Loi inspire des chants de louange, la grâce annoncée par les prophètes est reconnue, la foi dans l’Évangile est affermie, la tradition des apôtres demeure intacte et la grâce de l’Église la fait danser de joie.

Si tu ne chagrines pas cette grâce, tu connaîtras les secrets que le Verbe révèle par qui il veut et quand il lui plaît… Approchez-vous donc et prêtez une oreille attentive ; alors vous saurez tout ce que Dieu confie à ceux qui l’aiment véritablement. Ils deviennent un jardin de délices ; en eux va grandir un arbre fécond, à la sève vigoureuse, ils seront comblés des fruits les plus riches. C’est là le terrain véritable où ont été plantés l’arbre de la connaissance et l’arbre de la vie (Gn 2,9)… Que ton cœur donc soit tout entier connaissance, et que le Verbe de vérité devienne ta vie. Si cet arbre pousse en toi et si tu désires ardemment son fruit, tu récolteras toujours les meilleurs dons de Dieu.

La Lettre à Diognète (v. 200)
§ 11-12 ; PG 2, 1183, SC 33 (trad. cf Orval et SC, p. 81)

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Joie

mardi 5 février 2013

La joie véritable implique une expansion immédiate. Si nous faisons l’expérience de la joie pure, notre cœur s’agrandira immédiatement.

Nous nous sentons voler dans le ciel divin de la liberté ; le monde dans toute son étendue nous appartient, non comme quelque chose que nous dominons, mais comme une expansion de notre conscience. Nous devenons la réalité et l’immensité.

Lorsque nous faisons l’expérience de la joie véritable, nous pouvons ressentir que Dieu est satisfait de nous, car notre joie est le plus grand accomplissement de Dieu.

Lorsque nous sommes malheureux, tristes et déprimés, nous accueillons de nombreuses forces non divines, négatives.

Mais lorsque nous sommes réellement heureux, nous offrons quelque chose de véritablement précieux à Dieu. Dieu est le plus profondément satisfait lorsqu’Il reçoit ce cadeau de nous.

Ce que nous appelons notre joie, Dieu l’appelle notre perfection. Chaque être humain est venu au monde avec le message de la perfection. Chaque être humain sur terre réalisera un jour la plus haute Vérité. Chaque être humain est destiné à être comblé. C’est le droit de naissance de notre âme.

Sri Chinmoy, « Les Ailes de la Joie »

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Ste Jeanne de Valois, reine et fondatrice († 1505)

lundi 4 février 2013
J

eanne de Valois, fille du roi Louis XI, vint au monde, le 23 avril 1464 à Nogent-le-Roi, laide et contrefaite, mais, en revanche, le Ciel révéla en elle, dès ses plus tendres années, une âme d’élite. Sa piété envers la Sainte Vierge marquait son âme du sceau des prédestinés. Elle avait cinq ans lorsque la Mère de Dieu daigna lui apprendre qu’elle était appelée à fonder en son honneur un ordre dont le but principal serait l’imitation de ses vertus.

Jeanne fut mariée malgré elle à un prince qui l’avait en aversion et ne la regarda jamais comme son épouse. Après quelques années pleines d’épreuves pour elle, le roi Louis XI étant mort, ce mariage, contracté en des conditions déplorables, fut, à la demande du mari, déclaré nul par le souverain pontife : « Que Dieu soit glorifié, dit alors la sainte, mes chaînes sont brisées ; c’est Lui qui l’a voulu, afin que désormais je puisse mieux Le servir que je ne l’ai fait jusqu’ici. »

Ses adieux au prince furent touchants : « Je vous dois, dit-elle, une grande reconnaissance, puisque vous me retirez de la servitude du siècle. Pardonnez-moi mes torts ; désormais, ma vie se passera à prier pour vous et pour la France. »

Dès lors la prière devint la compagne inséparable de Jeanne. Son ardent amour pour Jésus-Christ lui fit embrasser les mortifications volontaires, et plus d’une fois on la vit, à genoux au pied d’une croix, se frapper la poitrine avec une pierre et répandre un torrent de larmes, à la pensée de ses péchés et des souffrances de Jésus-Christ.

Consoler les pauvres, les servir à table, laver et baiser leurs pieds, voilà quelles étaient les occupations chères à son cœur. Son humilité aurait voulu cacher à tous les yeux les prodiges de sa charité ; elle n’aurait désiré que Dieu seul pour témoin, car elle ne cherchait que Lui dans la pratique de toutes les vertus.

L’eucharistie était sa force mystérieuse ; elle ne la recevait jamais que toute baignée de larmes, et c’est au pied du tabernacle qu’elle trouvait tous les trésors de dévouement qu’elle prodiguait autour d’elle.

Elle put, avant sa mort, fonder, selon la promesse de la Sainte Vierge, l’ordre des Annonciades. Une clarté extraordinaire parut pendant plus d’une heure dans sa chambre, au moment de sa mort, le 4 février 1505 à Bourges. On trouva son corps couvert d’un cilice, avec une chaîne de fer.

©Evangelizo.org.

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Epices et aromates

dimanche 3 février 2013

Il y a une vingtaine de noms d’herbes cités dans la Bible. Ce sont toutes les plantes à partir des desquelles était produit l’encens brûlé sur l’autel du Temple.

Epices et aromates

Genèse 37:25 Ils s’assirent ensuite pour manger. Ayant levé les yeux, ils virent une caravane d’Ismaélites venant de Galaad; leurs chameaux étaient chargés d’ aromates, de baume et de myrrhe, qu’ils transportaient en Egypte.

Genèse 43:11 Israël, leur père, leur dit: Puisqu’il le faut, faites ceci. Prenez dans vos sacs des meilleures productions du pays, pour en porter un présent à cet homme, un peu de baume et un peu de miel, des aromates, de la myrrhe, des pistaches et des amandes.

Exode 30:34 L’Eternel dit à Moïse: Prends des aromates, du stacté, de l’ongle odorant, du galbanum, et de l’encens pur, en parties égales.

2 Chroniques 16:14 on l’enterra dans le sépulcre qu’il s’était creusé dans la ville de David. On le coucha sur un lit qu’on avait garni d’aromates et de parfums préparés selon l’art du parfumeur, et l’on en brûla en son honneur une quantité très considérable.

Esaïe 57:9 Tu vas auprès du roi avec de l’huile, Tu multiplies tes aromates, Tu envoies au loin tes messagers, Tu t’abaisses jusqu’au séjour des morts.

Ezékiel 27:22 Les marchands de Séba et de Raema trafiquaient avec toi; De tous les meilleurs aromates, De toute espèce de pierres précieuses et d’or, Ils pourvoyaient tes marchés.

Marc 16:1 Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Jésus.

Luc 24:1 Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu’elles avaient préparés.

Cumin

Esaïe 28:27 On ne foule pas la nielle avec le traîneau, Et la roue du chariot ne passe pas sur le cumin; Mais on bat la nielle avec le bâton, Et le cumin avec la verge.

Matthieu 23:23 Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses.

Menthe

Luc 11:42 Mais malheur à vous, pharisiens! parce que vous payez la dîme de la menthe, de la rue, et de toutes les herbes, et que vous négligez la justice et l’amour de Dieu: c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans omettre les autres choses.

Coriandre

Exode 16:31 La maison d’Israël donna à cette nourriture le nom de manne. Elle ressemblait à de la graine de coriandre; elle était blanche, et avait le goût d’un gâteau au miel.

Nombres 11:7 La manne ressemblait à de la graine de coriandre, et avait l’apparence du bedellium.

Safran

Cantique 4:14 Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, Avec tous les arbres qui donnent l’encens; La myrrhe et l’aloès, Avec tous les principaux aromates;

Cinnamome (canelle)

Exode 30:23 Prends des meilleurs aromates, cinq cents sicles de myrrhe, de celle qui coule d’elle-même; la moitié, soit deux cent cinquante sicles, de cinnamome aromatique, deux cent cinquante sicles de roseau aromatique,

Cantique 4:14 Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, Avec tous les arbres qui donnent l’encens; La myrrhe et l’aloès, Avec tous les principaux aromates;

Apocalypse 18:13 de cinnamome, d’aromates, de parfums, de myrrhe, d’encens, de vin, d’huile, de fine farine, de blé, de boeufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d’âmes d’hommes.

Roseau aromatique

Exode 30:23 Prends des meilleurs aromates, cinq cents sicles de myrrhe, de celle qui coule d’elle-même; la moitié, soit deux cent cinquante sicles, de cinnamome aromatique, deux cent cinquante sicles de roseau aromatique,

Cantique 4:14 Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, Avec tous les arbres qui donnent l’encens; La myrrhe et l’aloès, Avec tous les principaux aromates;

Jérémie 6:20 Qu’ai-je besoin de l’encens qui vient de Séba, Du roseau aromatique d’un pays lointain? Vos holocaustes ne me plaisent point, Et vos sacrifices ne me sont point agréables.

Casse

Exode 30:24 cinq cents sicles de casse, selon le sicle du sanctuaire, et un hin d’huile d’olive.
Psaumes 45:8 (45-9) La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements; Dans les palais d’ivoire les instruments à cordes te réjouissent.

Oignon et ail

Nombres 11:5 Qui nous fera manger de la chair? Il nous souvient du poisson que nous mangions en Égypte pour rien, des concombres, et des melons, et des poireaux, et des oignons, et de l’ail.

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Présentation du Seigneur au Temple, fête

samedi 2 février 2013

La fête de ce jour a un double objet, célébrer la purification de Marie et la présentation de Jésus au Temple selon la loi de Moïse. Cette loi fixait le temps où les mères devaient se présenter avec leurs nouveau-nés devant les autels, et elle exigeait une offrande pour le rachat des enfants mâles. Ni Marie, toute pure dans sa maternité, ni Jésus, Fils de Dieu, n’étaient obligés à cette cérémonie ; cependant par humilité, et pour donner aux hommes un éclatant exemple d’obéissance aux lois divines, Marie, accompagnée de Joseph et portant Jésus en ses bras, se rendit au Temple de Jérusalem.

La fête chrétienne qui nous conserve le souvenir de cette cérémonie porte, dans le langage populaire, le nom de la Chandeleur, à cause de la procession qui se fait ce jour-là dans nos églises avec des cierges allumés.

Les cierges symbolisent Notre-Seigneur Jésus-Christ, Lumière du monde ; la procession représente le passage de la sainte Famille dans le Temple et la rencontre des deux vieillards Siméon et Anne. Saint Anselme, développant ce mystère, nous dit qu’il y a trois choses à considérer dans le cierge : la cire, la mèche et la flamme. La cire, ouvrage de l’abeille virginale, est la chair du Christ ; la mèche, qui est intérieure, est son âme ; la flamme, qui brille en la partie supérieure est sa Divinité.

La procession de la Chandeleur nous apparaît comme la marche du peuple chrétien à la lumière du Christ, figuré par les cierges que porte le clergé, la portion choisie de l’Église, comme Jésus même était porté entre les bras de Marie, entre ceux du saint vieillard Siméon et du pontife qui l’offrit au Seigneur.

Les cierges de la Chandeleur sont bénits avec une solennité toute particulière et avec l’emploi des prières les plus touchantes. Conservés dans la maison des chrétiens, ils sont un gage de la protection divine. Il est dans l’esprit de l’Église d’allumer les cierges de la Chandeleur pour repousser les esprits de ténèbres, dans les dangers corporels et spirituels, au lit des mourants, pour éloigner d’eux l’ennemi des hommes, qui fait alors son suprême effort afin d’arracher les âmes à Dieu. C’est bien alors surtout, en effet, que l’homme a besoin du recours du Rédempteur, vraie lumière des âmes, pour illuminer les derniers instants de sa vie.

Pour approfondir, lire l’Homélie du Bx Jean-Paul II :

>>> Fête de la Présentation du Seigneur au Temple

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

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Supplique

vendredi 1 février 2013

Mes enfants, venez à mes pieds, venez sous ma protection, pour que Notre Père Tout Puissant à tous vienne absoudre par Son Fils toute la cruauté de l’homme et pardonner tous ceux qui en feront la demande. Le monde ne comprend pas et pourtant il prend la voie de la mort éternelle. Dieu seul ramènera Son peuple sur la vraie voie de l’Amour et de la Paix. Que l’homme est aveugle et ingrat de la douceur de la Colombe.

Mes enfants, je vous aime et j’accompagne vos pas dans l’immensité du désarroi terrestre, mais sur le chemin jonché de fleurs qui vous conduit à Dieu le Père.

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Mes enfants, Priez, Priez, Priez, car le monde implose et il ne le sait pas. Soyez nourris et abreuvés du sacrifice Divin pour l’éternité de ce monde.

Marie, Mère des hommes – mars 1993

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