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Archive pour la catégorie ‘Jardins de la Bible’

La foi, base de toute vie chrétienne

samedi 16 septembre 2023

La foi est un fondement. Songez à un monument qui attire les regards par sa grandeur et l’harmonieux ensemble de toutes ses proportions. Qu’est-ce qui lui donne sa solidité ? Les assises. Que celles-ci viennent à être ébranlées, aussitôt les murailles se lézardent et l’édifice est en danger ; si on ne le consolide, il est voué à la ruine. C’est là l’image de la vie spirituelle. Celle-ci est un édifice que Dieu, de concert avec nous, se construit en nous, à sa gloire, c’est un temple qu’il veut habiter. Mais si nous ne posons pas un fondement ferme, il est impossible de bâtir l’édifice. Et plus celui-ci s’élève, plus il est nécessaire que les assises soient profondes et inébranlables. Quand l’homme spirituel pense arriver au sommet de la perfection, à la cime de la contemplation, si en lui la foi, qui est la base du vrai amour, ne s’affermit pas en proportion, tout peut s’écrouler.

Le saint concile [de Trente] compare encore la foi à une racine. Voyez cet arbre majestueux, au tronc puissant, aux branches vigoureuses, au feuillage abondant et touffu. D’où lui viennent cette force et cette beauté ? De quelque chose qu’on n’aperçoit pas : les racines. Celles-ci plongent dans le sol pour s’y fixer et y puiser les sucs nourriciers nécessaires à la vie de ce géant. Que les racines viennent à se dessécher : l’arbre va dépérir. La racine de la vie chrétienne c’est la foi. Sans elle, tout se flétrit, tout se dessèche, tout meurt. Elle est la condition nécessaire de toute vie et de tout progrès spirituel.

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)

 

 

 

Puissiez-vous persévérer dans la vigne de l’Église !

mercredi 23 août 2023

Que nul d’entre vous, bien-aimés, ne se croie en sécurité sous prétexte qu’il est baptisé, car de même que ceux qui courent dans le stade ne reçoivent pas tous le prix de la victoire, mais celui-là seul qui est arrivé le premier dans la course, de même ne sont pas sauvés tous ceux qui ont la foi, mais ceux-là seulement qui persévèrent dans les bonnes œuvres qu’il ont commencées. (…) Personne ne doit se croire en sécurité en raison de sa seule foi, mais doit bien plutôt redouter ce qui est dit : « Beaucoup sont appelés, mais peu sont élus » (Mt 22,14). Que nous soyons appelés par la foi, nous le savons, mais si nous sommes élus, nous l’ignorons. Chacun doit donc être d’autant plus humble qu’il ignore s’il est élu.

Que le Dieu tout-puissant vous accorde de ne pas être du nombre de ceux qui traversèrent la mer Rouge à pied sec, mangèrent la manne dans le désert, burent le breuvage spirituel, et périrent cependant à cause de leurs murmures dans le désert, mais du nombre de ceux qui entrèrent dans la terre promise et obtinrent en travaillant fidèlement dans la vigne de l’Église de recevoir le denier du bonheur éternel, de sorte qu’avec le Christ votre tête vous puissiez, vous qui êtes ses membres, régner dans tous les siècles des siècles.

Auteur anonyme du 9e siècle

 

 

 

« Jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »

lundi 31 juillet 2023

Depuis la transgression d’Adam, les pensées de l’âme se sont dispersées loin de l’amour de Dieu, vers le monde présent, et elles s’y sont mêlées à des pensées matérielles et terrestres. Car Adam, par sa transgression, a reçu en lui le levain des tendances mauvaises, et ainsi, par participation, tous ceux qui sont nés de lui et toute la race d’Adam a eu une part de ce levain. Ensuite, les dispositions mauvaises ont crû et se sont développées parmi les hommes, au point qu’ils en sont arrivés à toutes sortes de désordres. Finalement, l’humanité entière a été pénétrée du levain de la malice. (…)

D’une manière analogue, pendant son séjour sur la terre, le Seigneur a bien voulu souffrir pour tous les hommes ; les racheter par son propre sang, introduire le levain céleste de sa bonté dans les âmes croyantes humiliées sous le joug du péché. Il a bien voulu parfaire en elles la justice des préceptes et toutes les vertus, jusqu’à ce que, pénétrées de ce levain, elles soient unies dans le bien et forment « un seul esprit avec le Seigneur », selon le mot de Paul (1Co 6,17). L’âme qui est totalement pénétrée du levain du Saint-Esprit ne peut même plus avoir l’idée du mal et de la malice, comme il est écrit : « La charité ne pense rien de malhonnête » (1Co 13,5). Sans ce levain céleste, autrement dit sans la puissance de l’Esprit Saint, il est impossible que l’âme soit pétrie de la douceur du Seigneur et parvienne à la vraie vie.

Homélie attribuée à saint Macaire d’Égypte (?-390)

 

 

 

 

« Cent, ou soixante, ou trente pour un. »

vendredi 28 juillet 2023

L’ensemencement a été fait par les apôtres et les prophètes, mais c’est le Seigneur lui-même qui sème. C’est le Seigneur lui-même qui était présent en eux, du moment que c’est le Seigneur lui-même qui a moissonné. Car sans lui ils ne sont rien, alors que lui, sans eux, demeure dans sa perfection. Il leur dit en effet : « Hors de moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 15,5). Semant donc chez les nations, que dit le Christ ? « Un semeur est sorti pour semer. » (Mt 13,3) Dans un autre texte des moissonneurs étaient envoyés à la moisson ; maintenant le semeur sort pour semer, et il ne plaint pas sa peine. Qu’importe, en effet, que du grain tombe sur le chemin, ou sur des pierres ou dans les épines ? S’il se laissait décourager par ces endroits ingrats, il n’avancerait pas jusqu’à la bonne terre ! …

Il s’agit de nous : serons-nous ce chemin, ces pierres, ces ronces ? Voulons-nous être la bonne terre ? Disposons notre cœur à rapporter trente fois plus, soixante fois plus, cent fois, mille fois plus. Trente fois, mille fois, c’est chaque fois du blé, et rien que du blé. Ne soyons plus ce chemin où la semence est piétinée par les passants et où notre ennemi s’en empare comme un oiseau. Plus ces pierres où une terre peu profonde fait germer trop vite un grain qui ne peut pas affronter l’ardeur du soleil. Jamais plus de ces ronces, les convoitises de ce monde, cette application à faire le mal. Quoi de pire, en effet, que de donner tous ses efforts à une vie qui empêche de parvenir à la vie ? Quoi de plus malheureux que de choyer la vie pour perdre la vie ? Quoi de plus triste que de redouter la mort pour tomber au pouvoir de la mort ? Arrachons les épines, préparons le terrain, recevons la semence, tenons jusqu’à la moisson, aspirons à être reçus dans les greniers.

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

Comment travailles-tu le champ de ton cœur ?

dimanche 16 juillet 2023

À celui qui, de bon cœur, accepte volontiers la semence de mes paroles, j’accorde en surabondance les dons de l’Esprit Saint, comme à un bon champ. Mais celui qui parfois la reçoit, parfois la refuse, est comme un champ qui tantôt reverdit et tantôt se dessèche.

Montre-moi comment tu travailles le champ de ton cœur et comment tu le cultives ! Si ton travail intérieur me plaît, je te donnerai une excellente récolte. C’est selon ton travail que sera ta récolte et ta récompense. Est-ce que je donne du fruit à la terre sans travail ? De même, je ne t’en donnerai pas, ô homme, sans la sueur que je te demande. Car tu as reçu de moi ce qui te permet de travailler ton âme.

Certains pensent qu’ils peuvent être tout ce qu’ils veulent, refusant d’examiner ce qu’ils sont et ce qu’ils peuvent faire, sans consulter Celui qui les a formés et qui est leur Dieu… ils veulent traiter Dieu comme un domestique qui accomplisse entièrement leur volonté. Dès lors, je ne veux pas accorder mes dons ni ensemencer un champ vide en un homme qui essaie de s’unir à moi avec cet orgueil, en faisant comme si, dans l’aliénation de son ignorance, il ne me connaissait pas…

Ô homme, pourquoi n’as-tu pas regardé le champ de ton âme pour y enlever les herbes inutiles, les épines et les ronces, en m’invoquant et en t’examinant toi-même, avant de venir à moi comme si tu étais ivre, fou et en t’ignorant toi-même, puisque tu ne peux achever aucune œuvre de lumière sans mon secours ? (…) Sans moi, tu ne peux rien faire…

Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179)

 

 

 

« C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » (Mt 7,16)

mercredi 28 juin 2023

Est-ce que nos œuvres ne sont pas nôtres ? Certainement, puisque c’est nous qui agissons ; mais ces œuvres ne sont bonnes que si nous les accomplissons, mus par la grâce, dans la foi et l’amour du Christ.

Nous sommes les branches, le Christ est la racine. Est-ce la racine qui porte les fruits ? Non, c’est la branche, c’est nous ; mais la branche, en tant que unie par le tronc à la racine et tirant la sève de la racine ; nous, en tant que unis au Christ Jésus et puisant la grâce en lui. Si, à la vue d’une branche couverte de beaux fruits, nous croyons qu’ils sont produits par la branche, abstraction faite de l’union de celle-ci à la racine, nous sommes dans l’erreur ; la branche ne les produit qu’en allant puiser dans la racine le suc nécessaire à leur formation. Ainsi en va-t-il de nous ; ne l’oubliez jamais : la grâce du Christ Jésus est la racine ; et la branche séparée du tronc, de la racine, est une branche morte : tel est notre sort, si nous ne demeurons pas unis au Christ par la grâce.

Cette union comprend d’ailleurs une infinité de degrés ; plus elle sera vive, forte, c’est-à-dire, moins il y aura en nous d’obstacles à la grâce, et plus notre foi et notre amour seront profonds, plus nombreux aussi seront les fruits que nous porterons.

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)

abbé

 

 

 

« De qui est cette effigie ? »

mardi 6 juin 2023

Homme, pourquoi es-tu si vil à tes propres yeux, alors que tu es si précieux aux yeux de Dieu ? Pourquoi te déshonores-tu quand Dieu t’a tellement honoré ? Pourquoi te demandes-tu avec quoi tu es créé, et négliges-tu de rechercher pour quel but ? Cette demeure du monde que tu vois, n’est-elle pas tout entière bâtie pour toi ? Pour toi la lumière a jailli, afin de chasser les ténèbres ; pour toi la nuit est disposée et le jour mesuré ; pour toi le ciel brille de l’éclat du soleil, de la lune et des étoiles ; pour toi la terre se couvre de fleurs, de forêts, de fruits ; pour toi vivent dans l’air, dans les champs, dans l’eau la multitude merveilleuse de tous les animaux, de peur que la tristesse et la solitude n’assombrissent la joie de la création naissante.

Dieu t’a façonné à partir de la terre (Gn 2,7), afin que tu sois le maître des choses de cette terre, tout en partageant avec elles une nature commune. Cependant, tout terrestre que tu sois, Dieu ne t’a pas nivelé au point que tu ne sois plus au niveau des cieux, en ce qui concerne ton âme. Pour que tu aies l’intelligence en commun avec Dieu, et le corps en commun avec les animaux, Dieu t’a fait don d’une âme céleste et d’un corps terrestre ; ainsi en toi se noue une union permanente entre ciel et terre.

Ton Créateur cherche encore ce qu’il pourrait ajouter à ton élévation : voilà qu’il va jusqu’à déposer en toi son image (Gn 1,26), afin que cette image visible rende le Créateur invisible présent sur terre. (…) S’il en est ainsi, comment considérer comme un déshonneur que Dieu, dans sa bonté, accueille en lui-même ce qu’il a créé en toi et qu’il veuille apparaître en réalité sous l’aspect de l’homme ? (…) La Vierge a conçu et elle a enfanté un fils (Mt 1,23-25).

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450)

« En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. » (Jn 15,5)

mercredi 10 mai 2023

Notre sainteté est d’ordre essentiellement surnaturelle. Tous les efforts réunis de la nature ne peuvent produire un acte surnaturel, un acte qui ait quelque proportion avec notre fin, laquelle est la vision béatifiante de l’adorable Trinité. (…) Mais Dieu, qui accomplit toutes ses œuvres avec une infinie sagesse, nous a donné, dans la grâce, le moyen de réaliser en nous ses desseins divins.

Sans la grâce, ‒ et cette grâce ne vient que de Dieu, ‒ nous sommes incapables de faire quoi que ce soit pour arriver à notre fin surnaturelle ; S. Paul nous dit que, sans elle, nous ne pouvons avoir une bonne pensée qui nous soit comptée comme digne de la béatitude éternelle (cf. 2 Co 3,5). C’est l’écho de la parole du Christ : « Sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 15,5), vous ne pouvez atteindre le but suprême ; vous ne pouvez devenir des saints. Le Christ Jésus nous a commenté lui-même cette vérité : il nous a dit qu’il est la vigne et que nous sommes les branches ; pour produire des fruits, il faut que nous lui restions unis par la grâce, afin que, tirant de lui la sève surnaturelle, nous puissions rapporter à son Père des fruits qui lui soient agréables.

Vous voyez par là la nécessité où est l’âme de ne pas s’écarter de Dieu, source de la grâce sans laquelle nous ne pouvons rien. Mais, bien plutôt, nous devons nous livrer à lui sans réserve, car « avec cette grâce nous pouvons tout » (…). Il n’est pas d’œuvre honnête, si banale ou si ordinaire soit-elle, qui, faite sous l’inspiration de la grâce, ne puisse contribuer à nous faire parvenir à cette exaltation suprême qu’est la vision béatifique ; car « tout concourt au bien de ceux que Dieu appelle à vivre en union avec lui » (Rm 8,28).

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)

 

 

 

« L’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »

dimanche 12 mars 2023

Quand la sainte Écriture nous instruit de la réalité vivifiante, qu’elle nous parle par une prophétie émanant de Dieu : « Ils m’ont abandonné, moi, la source d’eau vive » (Jr 2,13), ou dans les paroles du Seigneur à la Samaritaine : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, peut-être est-ce toi qui le lui demanderais, et il te donnerait l’eau vive » (Jn 4,10), ou encore : « Si quelqu’un a soif qu’il vienne à moi et qu’il boive » car : « Celui qui croit en jailliront de son sein. Il disait cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Lui » (Jn 7,37.39), partout la divine nature est désignée sous le nom d’eau vive.

Le témoignage sans mensonge du Verbe atteste que l’Épouse [du Cantique (Ct 4,15)] est un puits d’eau vive, dont le courant descend du Liban. Y a-t-il rien de plus paradoxal ? Alors, en effet, que tous les puits contiennent une eau dormante, seule l’Épouse a en elle une eau courante, en sorte qu’elle a la profondeur du puits et en même temps la mobilité du fleuve. Qui pourrait exprimer convenablement les merveilles indiquées par cette comparaison ? Il semble qu’elle ne puisse s’élever plus haut, puisqu’elle est semblable en tout à la Beauté archétype. Elle imite parfaitement par son jaillissement le jaillissement, par sa vie la vie, par son eau l’eau.

Vivant est le Verbe de Dieu, vivante aussi l’âme qui a reçu le Verbe. Cette eau découle de Dieu, selon ce que dit la Source : « Je suis sorti de Dieu, et je suis venu » (Jn 8,42). Et elle-même contient ce qui coule dans le puits de l’âme, et par là elle est le réservoir de cette eau vive qui coule, ou mieux qui ruisselle du Liban (cf. Ct 4,15).

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)

 

 

« Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. »

vendredi 10 mars 2023

« Je suis la vraie vigne, » dit Jésus (Jn 15,1). (…) On creuse des tranchées autour de cette vigne, c’est-à-dire on creuse des embûches par la ruse. Quand on complote pour faire tomber quelqu’un dans un piège, c’est comme si on creusait une fosse devant lui. C’est pourquoi il s’en lamente en disant : « Ils ont creusé une fosse devant moi » (Ps 56,7). (…) Voici un exemple de ces pièges : « Ils ont amené une femme adultère » au Seigneur Jésus « en disant : ‘Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu’en dis-tu ?’ » (Jn 8,3s). (…) Et un autre : « Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à l’empereur ? » (Mt 22,17). (…)

Mais ils ont découvert que ces embûches ne nuisaient pas à la vigne ; au contraire, en creusant ces fosses, ce sont eux-mêmes qui sont tombés dedans (Ps 56,7). (…) Alors, ils ont encore creusé : non seulement les mains et les pieds (Ps 21,17), mais ils ont percé son côté avec une lance (Jn 19,34) et ont mis à découvert l’intérieur de ce cœur très saint, qui avait déjà été blessé par la lance de l’amour. Dans le cantique de son amour, l’Époux dit : « Tu as blessé mon cœur, ma sœur, mon épouse » (Ct 4,9 Vulg). Seigneur Jésus, ton cœur a été blessé d’amour par ton épouse, ton amie, ta sœur. Pourquoi donc fallait-il que tes ennemis le blessent encore ? Que faites-vous, ennemis ? (…) Ne saviez-vous pas que ce cœur du Seigneur Jésus, déjà frappé, est déjà mort, déjà ouvert, et ne peut plus être atteint par une autre souffrance ? Le cœur de l’Époux, du Seigneur Jésus, a déjà reçu la blessure de l’amour, la mort de l’amour. Quel autre mort pourrait l’atteindre ? (…) Les martyrs aussi rient quand on les menace, se réjouissent quand on les frappe, triomphent quand on les tue. Pourquoi ? Parce qu’ils sont déjà morts par amour dans leur cœur, « morts au péché » (Rm 6,2) et au monde. (…)

Le cœur de Jésus donc a été blessé et mis à mort pour nous (…) ; la mort physique a triomphé un moment, mais pour être vaincue à jamais. Elle a été anéantie quand le Christ est ressuscité des morts, parce que « sur lui la mort n’a plus aucun pouvoir » (Rm 6,9).

Saint Bonaventure (1221-1274)