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Archive pour le mot-clef ‘St Louis-Marie Grignion de Montfort’

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15,9-11.

jeudi 28 avril 2016

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »

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Je t’en prie, mon Dieu, fais que je te connaisse, fais que je t’aime pour que ma joie soit en toi. Et si ce n’est pas pleinement possible en cette vie, fais du moins que j’y progresse tous les jours, jusqu’à parvenir à la plénitude. Qu’en cette vie ta connaissance grandisse en moi, et qu’elle soit achevée au dernier jour ; que grandisse en moi ton amour et qu’il soit parfait dans la vie à venir, pour que ma joie, déjà grande ici-bas en espérance, soit alors achevée dans la réalité.

Seigneur Dieu, par ton Fils tu nous as donné l’ordre, ou mieux, le conseil, de demander ; et tu as promis que nous serions exaucés, afin que notre joie soit parfaite (Jn 16,24). Je te fais, Seigneur, la prière que tu nous suggères par celui qui est notre « Conseiller admirable » (Is 9,5). Puissé-je recevoir ce que tu as promis par celui qui est ta Vérité, pour que ma joie soit parfaite. Dieu vrai, je te fais cette prière ; exauce-moi pour que ma joie soit parfaite.

Que désormais ce soit la méditation de mon esprit et la parole de mes lèvres. Que ce soit l’amour de mon cœur et le discours de ma bouche, que ce soit la faim de mon âme, la soif de ma chair et le désir de tout mon être, jusqu’à ce que j’entre dans la joie du Seigneur (Mt 25,21), Dieu unique en trois Personnes, béni pour les siècles. Amen.

Saint Anselme (1033-1109), moine, évêque, docteur de l’Église
Prosologion, 26 (trad. bréviaire rev.)

 

 

 

 

 

Le Saint Nom de Marie – mémoire facultative

samedi 12 septembre 2015

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La fête du Saint Nom de Marie fut établie par le Bx Innocent XI (Benedetto Odescalchi, 1676-1689), l’an 1683, en souvenir d’une mémorable victoire remportée par les Chrétiens sur les Turcs, avec la protection visible de la Reine du Ciel.

Cent cinquante mille Turcs s’étaient avancés jusque sous les murs de Vienne et menaçaient l’Europe entière. Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de la ville assiégée dans le temps de l’octave de la Nativité de la Sainte Vierge, et se disposa à livrer une bataille générale. Ce religieux prince commença par faire célébrer la messe, qu’il voulut servir lui-même, ayant les bras en croix. Après y avoir communié avec ferveur, il se leva à la fin du sacrifice et s’écria : « Marchons avec confiance sous la protection du ciel et avec l’assistance de la très sainte Vierge. » Son espoir ne fut pas trompé : les Turcs, frappés d’une terreur panique, prirent la fuite en désordre. C’est depuis cette époque mémorable que la fête du Saint Nom de Marie se célèbre dans l’octave de sa Nativité.

Il était bien juste que le nom de Marie trouvât sa place, dans nos fêtes catholiques, à côté du nom de Jésus ; le nom de Marie est un nom glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les saints se sont essayés à l’envi à retracer les merveilles du nom de Marie. La première gloire de ce nom béni, c’est qu’il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l’archange Gabriel le prononça d’une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations chrétiennes le redisent à chaque instant du jour ; le Ciel prononce à la terre ce nom si beau, et la terre en renvoie au Ciel l’écho mélodieux :

« Au nom de Marie, dit Pierre de Blois, l’Église fléchit le genou, les vœux et les prières des peuples retentissent de toutes parts. » ;
« Que Votre nom est glorieux, ô sainte Mère de Dieu ! s’écrie saint Bonaventure, qu’il est glorieux, ce nom qui a été la source de tant de merveilles ! » ;
« Ô nom plein de suavité ! s’écrie le bienheureux Henri Suzo. Ô Marie ! Qui êtes-vous donc vous-même, si votre nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? » ;
« Votre nom, ô Marie, dit saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l’odeur de la grâce ! » ;

Mais surtout le nom de Marie est un nom de salut. Saint Éphrem l’appelle « la clef du ciel ». « Le nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons… ».
Ce n’est là qu’un faible écho de l’apologie du nom de Marie faite par les saints.

©Evangelizo.org

 

 

 

 

 

SAINT LOUIS MARIE GRIGNION DE MONFORT

mardi 28 avril 2015


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SAINT LOUIS MARIE GRIGNION DE MONFORT est né en 1673 à Montfort-sur-Meu. Il est ordonné prêtre le 5 juin 1700. Après avoir préché à Nantes, il rejoind l’hopital général de Poitiers où il est nommé aumonier. En 1703, il fonde avec Marie-Louise Trichet, l’institut des soeurs de la Sagesse Divine. Dès lors, ses actions vont créer des oppositions à cause de ses méthodes de prédication. Le 6 juin 1706, après une longue marche de plusieurs jours, il est reçu à Rome par le pape Clément XI qui approuve le but et la méthode de son activité missionnaire: le renouvellement de l’esprit chrétien par le renouvellement des promesses du Baptème. En 1712, il effectue des missions à l’Ile d’Yeu, Sallertaine, Saint Christophe du Ligneron, Mervent, Fontenay le Comte, Vouvant en 1715 et Saint Laurent sur Sévres en 1716, où il meurt épuisé. Son corps repose dans la basilique, devant l’autel de la Sainte Vierge..
Il est l’auteur du « traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge ». La puissante dévotion mariale qui s’en dégage a fortement influencé le pape Jean-Paul II. Elle inspire aussi tout l’enseignement dispensé par les foyers de charité fondés par Marthe Robin et le père Finet.
SAINT LOUIS MARIE GRIGNION DE MONFORT a été béatifié par le pape Léon XIII en 1886 et canonisé par le pape Pie XII en 1947.

Missionnaire, Grignion de Monfort remontait la Seine dans une embarcation où se pressaient au moins 200 personnes, plaisantant grossièrement, chantant des chansons lascives. A peine engagé dans ce va-et-vient de maquignons et de harengères, M. de Montfort commence par ajuster son crucifix au bout de son bâton. Puis se prosternant, il s’écrie : « Que ceux qui aiment Jésus-Christ se joignent à moi pour l’adorer. »

Des haussements d’épaules et des ricanements l’accueillent. Alors, se tournant vers le frère Nicolas : « A genoux, dit-i1, et récitons le Rosaire! » Sous une avalanche de quolibets, les deux hommes, tête nue, le visage recueilli, et calme, égrènent les Ave Maria. Le premier chapelet terminé, le Saint se lève et d’une voix douce invite l’assistance à s’unir à lui pour invoquer Marie. Personne ne bouge, mais les huées s’apaisent pendant que la prière commence. A mesure que se succèdent les invocations « Sainte Marie, priez pour nous, pauvres pécheurs » le visage du Saint se transfigure.
Lorsque sont achevées les cinq nouvelles dizaines, il y a dans son regard une telle supplication, dans sa voix tant d’onction et d’autorité que, lorsqu’il conjure l’assistance de réciter avec lui un troisième chapelet, tous tombent à genoux et répètent docilement ces suaves paroles, désapprises depuis l’enfance. Le saint prêtre peut se réjouir : d’un théâtre d’obscénités, il a fait un sanctuaire ; sur les lèvres accoutumées aux blasphèmes, il a ramené le nom de Marie.

PRIERE DE SAINT LOUIS MARIE GRIGNION DE MONFORT:

pelerin-visagemarieJe vous choisis aujourd’hui, ô Marie, en présence de toute la Cour céleste, pour ma Mère et ma Reine ; je vous livre et consacre, en toute soumission, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce gui m’appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité.

 

 

 

 

St Louis-Marie Grignion de M., prêtre et fond. (1673-1716)

lundi 28 avril 2014

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ouis-Marie Grignion de La Bacheleraie naquit à Montfort-la-Cane, alors du diocèse de Saint-Malo, aujourd’hui de celui de Rennes, le 31 janvier 1673. Par esprit de religion et d’humilité, il abandonna plus tard le nom de sa famille, pour prendre celui du lieu de sa naissance et de son baptême. Sa première éducation fut pieuse et forte ; il la compléta chez les Jésuites de Rennes, où il acquit la réputation d’un saint Louis de Gonzague.

La Providence le conduisit ensuite à Paris, pour y étudier en diverses maisons tenues par les Sulpiciens, et à Saint-Sulpice même. Dans ce séminaire, où il brilla par son intelligence et sa profonde piété, on ne comprit pas assez les vues de Dieu sur lui. Dieu le permit ainsi pour le former à l’amour de la Croix, dont il devait être l’apôtre passionné. C’est à l’école de Saint-Sulpice qu’il puisa toutefois son merveilleux amour de Marie et qu’il se prépara à devenir son apôtre et son docteur.

Jeune prêtre, ordonné en juin 1700, il fut d’abord aumônier à l’hôpital de Poitiers, où il opéra une réforme aussi prompte qu’étonnante. Ballotté ensuite pendant quelques temps par les persécutions que lui suscitaient les Jansénistes, il se rendit à Rome en vue de s’offrir au Pape pour les missions étrangères, et il reçut du Souverain Pontife l’ordre de travailler à l’évangélisation de la France.

Dès lors, pendant dix ans, il va de missions en missions, dans plusieurs diocèses de l’Ouest, qu’il remue et transforme par sa parole puissante, par la flamme de son zèle et par ses miracles. Il alimente sa vie spirituelle dans une prière continuelle et dans des retraites prolongées, il est l’objet des visites fréquentes de la Sainte Vierge. Ses cantiques populaires complètent les fruits étonnants de sa prédication ; il plante partout la Croix ; il sème partout la dévotion au Rosaire : il prépare providentiellement les peuples de l’Ouest à leur résistance héroïque au flot destructeur de la Révolution, qui surgira en moins d’un siècle.

Les cinq années d’avant sa mort en 1716 furent pour Louis-Marie des années d’activité intense. Il était constamment occupé à prêcher des missions et se rendait de l’une à l’autre à pied. Il trouva pourtant le temps d’écrire: le « Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge », « Le Secret de Marie », les « Règles des Filles de la Sagesse (ou de la Providence) », et de nombreux Cantiques qu’il utilisait dans ses missions en les faisant chanter sur des airs de danse de l’époque. Il entreprit deux longs voyages, l’un à Paris et l’autre à Rouen, pour essayer de trouver des recrues pour sa Compagnie de Marie dont il rêvait de plus en plus alors que sa vie tirait à sa fin. De temps à autre aussi il éprouvait le besoin de se retirer dans un endroit paisible et isolé, tel que la Forêt de Mervent ou son petit ermitage  de Saint-Eloi près de La Rochelle.

Ses missions ont exercé une grande influence, surtout en Vendée. On a dit que l’une des raisons pour lesquelles les habitants de cette région sont restés fortement opposés aux tendances antireligieuses et anticatholiques de la Révolution Française 80 ans plus tard, était que leur foi avait été affermie par la prédication de saint Louis-Marie. Il eut pourtant beaucoup de difficulté à persuader d’autres prêtres de s’adjoindre à lui et travailler avec lui comme membres de la Compagnie de Marie. Finalement, au cours de sa dernière année, deux prêtres, les Abbés René Mulot et Adrien Vatel, s’adjoignirent à lui, et il réunit aussi autour de lui un certain nombre de Frères qui l’aidaient dans sa tâche.

L’évêque de La Rochelle, Mgr. Etienne de Champflour, resta pour lui un grand ami, même si d’autres continuaient de s’opposer à lui et même attentaient à sa vie. Avec l’appui de l’évêque, il fonda des écoles charitables pour les enfants pauvres de La Rochelle, et invita Marie-Louise Trichet et Catherine Brunet, qui attendaient patiemment à Poitiers depuis dix ans, à venir l’aider. Elles firent enfin leur profession religieuse et c’est ainsi que naquit la congrégation des « Filles de la Sagesse ». Bientôt d’autres se joignirent à elles.

En avril 1716, épuisé par le travail et la maladie, Louis-Marie se rendit finalement à Saint-Laurent-sur-Sèvre pour commencer à prêcher la mission qui devait être la dernière. Il tomba malade au cours de la mission et mourut le 28 avril.

Des milliers de personnes assistèrent à ses funérailles dans l’église paroissiale, et peu de temps après le bruit se répandit que des miracles avaient eu lieu à son tombeau.

Louis-Marie Grignion de Montfort fut béatifié le 22 janvier 1888, par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), et canonisé le 20 juillet 1947, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).

Les congrégations qu’il a données à l’Église, la « Compagnie de Marie », les « Filles de la Sagesse », et les « Frères de Saint Gabriel » (congrégation qui se développa à partir du groupe de Frères réunis par saint Louis-Marie), se sont développées et propagées, en France d’abord et ensuite dans le monde entier. Elles continuent de témoigner du charisme de saint Louis-Marie, et prolongent sa mission, qui est d’établir le Royaume de Dieu, le Règne de Jésus par Marie.

Pour un approfondissement biographique :

 &>>> Famille Montfortaine

 

Téléchargement gratuit des Œuvres complètes
Dispositions pour bien mourir
Dictionnaire de la Spiritualité Montfortaine
Prières du Matin et du Soir
Le Contrat d’Alliance avec Dieu
Règles des Prêtres Missionaires de la Compagnie de Marie
Lettre Circulaire aux habitants de Montbernage
Lettre Circulaire aux Amis de la Croix
Lettres
Lettre aux Associés de la Compagnie de Marie
Méthodes pour réciter le Rosaire
Le Secret Admirable du Très Saint Rosaire
TVD (Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge)
ASE (L’Amour de la Sagesse Eternelle) (1703 – 1704)
Le Secret de Marie
La Prière Embrasée
Les Cantiques 

 

Sources principales : montfort.org/ ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).

 

Enseigner par Marie

vendredi 25 mai 2012
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Le retour de Jésus en gloire
sera précédé d’un temps de Pentecôte,
d’un temps de l’Esprit-Saint et de Marie.
Comme Dieu s’est fait homme par Marie,
c’est aussi par elle
qu’Il achèvera son oeuvre.
Des apôtres se lèveront,
formés par Marie,
assidus à son enseignement.
Comme un feu brûlant
ils enflammeront le monde
de l’Amour Divin.
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Saint Louis-Marie de Montfort
1673-1716
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dimanche 29 avril 2012

St Louis-Marie Grignon de Montfort, prêtre († 1716)

samedi 28 avril 2012

Louis-Marie Grignion de La Bacheleraie naquit à Montfort-la-Cane, alors du diocèse de Saint-Malo, aujourd’hui de celui de Rennes, le 31 janvier 1673. Par esprit de religion et d’humilité, il abandonna plus tard le nom de sa famille, pour prendre celui du lieu de sa naissance et de son baptême. Sa première éducation fut pieuse et forte ; il la compléta chez les Jésuites de Rennes, où il acquit la réputation d’un saint Louis de Gonzague.

La Providence le conduisit ensuite à Paris, pour y étudier en diverses maisons tenues par les Sulpiciens, et à Saint-Sulpice même. Dans ce séminaire, où il brilla par son intelligence et sa profonde piété, on ne comprit pas assez les vues de Dieu sur lui. Dieu le permit ainsi pour le former à l’amour de la Croix, dont il devait être l’apôtre passionné. C’est à l’école de Saint-Sulpice qu’il puisa toutefois son merveilleux amour de Marie et qu’il se prépara à devenir son apôtre et son docteur.

Jeune prêtre, il fut d’abord aumônier à l’hôpital de Poitiers, où il opéra une réforme aussi prompte qu’étonnante. Ballotté ensuite pendant quelques temps par les persécutions que lui suscitaient les Jansénistes, il se rendit à Rome en vue de s’offrir au Pape pour les missions étrangères, et il reçut du Souverain Pontife l’ordre de travailler à l’évangélisation de la France.

Dès lors, pendant dix ans, il va de missions en missions, dans plusieurs diocèses de l’Ouest, qu’il remue et transforme par sa parole puissante, par la flamme de son zèle et par ses miracles. Il alimente sa vie spirituelle dans une prière continuelle et dans des retraites prolongées, il est l’objet des visites fréquentes de la Sainte Vierge. Ses cantiques populaires complètent les fruits étonnants de sa prédication ; il plante partout la Croix ; il sème partout la dévotion au Rosaire : il prépare providentiellement les peuples de l’Ouest à leur résistance héroïque au flot destructeur de la Révolution, qui surgira en moins d’un siècle.

Après seize ans d’apostolat, il meurt en pleine prédication, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), à quarante-trois ans, laissant, pour continuer son œuvre, une Société de missionnaires, les Sœurs de la Sagesse, et quelques Frères pour les écoles, connus partout aujourd’hui sous le nom de Frères de Saint-Gabriel. C’est un des plus grands saints des temps modernes, et le promoteur des prodigieux développements de la dévotion à la Sainte Vierge à notre époque.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

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Les bienfaits du chapelet

jeudi 13 octobre 2011

« Le Rosaire récité avec la méditation des mystères :

1) Nous élève insensiblement à la connaissance parfaite de Jésus-Christ.
2) Purifie nos âmes du péché.
3) Nous rend victorieux de tous nos ennemis.
4) Nous rend la pratique des vertus facile.
5) Nous embrase de l’amour de Jésus-Christ.
6) Nous enrichit de grâces et de mérites.
7) Nous fournit de quoi payer toutes nos dettes à Dieu et aux hommes
et enfin nous fait obtenir de Dieu toutes sortes de grâces. »

(Saint Grignion de Montfort dans « Le Secret du Très saint Rosaire »)

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Notre-Dame du Rosaire

vendredi 7 octobre 2011

En action de grâces de la décisive victoire remportée à Lépante par la flotte chrétienne sur la flotte turque, le premier dimanche d’octobre 1571, le saint pape Pie V institua une fête annuelle sous le titre de Sainte Marie de la Victoire ; mais peu après, le pape Grégoire XIII changea le nom de cette fête en celui de Notre-Dame-du-Rosaire.

Le Rosaire avait été institué par saint Dominique au commencement du XIIIe siècle. Par le zèle des papes, et aussi par les fruits abondants qu’il produisait dans l’Église, il devenait de plus en plus populaire. Au XVe siècle, le bienheureux Alain de La Roche, Dominicain, fut suscité par Marie pour raviver cette dévotion si excellente.

Plus tard, dans les premières années du XVIIIe siècle, parut un homme extraordinaire appelé à bon droit le Dominique des temps modernes, et qui fut le grand propagateur, l’apôtre de la dévotion au saint Rosaire ; c’est saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Depuis saint Dominique, il n’y a pas eu d’homme plus zélé que ce grand missionnaire pour l’établissement de la confrérie du Rosaire : il l’érigeait dans tous les lieux où elle ne l’était pas ; c’est le moyen qu’il jugeait le plus puissant pour établir le règne de Dieu dans les âmes. Il composa lui-même une méthode de réciter le Rosaire, facile à retenir, instructive et pieuse. L’Apôtre de l’Ouest récitait tous les jours son Rosaire en entier, suivant sa méthode, et le faisait de même réciter publiquement tous les jours dans ses missions, et il a fait un point de règle à ses disciples de suivre son exemple.

Par son Rosaire quotidien, Montfort convertissait les plus grands pécheurs et les faisait persévérer dans la grâce et la ferveur de leur conversion ; il pouvait dire : « Personne ne m’a résisté une fois que j’ai pu lui mettre la main au collet avec mon Rosaire ! » Il avait mille industries pour propager et faire aimer le Rosaire : là, c’étaient des bannières représentant les mystères du Rosaire ; ailleurs, d’immenses Rosaires qu’on récitait en marchant, dans les églises ou autour des églises, à la manière du chemin de la Croix. Il exaltait le Rosaire dans ses cantiques ; un tonnerre de voix répondait à la sienne, et tous les échos répétaient, de colline en colline, les gloires de cette dévotion bénie.

©Evangelizo.org

 

Enseigner par Marie

jeudi 16 juin 2011
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Le retour de Jésus en gloire
sera précédé d’un temps de Pentecôte,
d’un temps de l’Esprit-Saint et de Marie.
Comme Dieu s’est fait homme par Marie,
c’est aussi par elle
qu’Il achèvera son oeuvre.
Des apôtres se lèveront,
formés par Marie,
assidus à son enseignement.
Comme un feu brûlant
ils enflammeront le monde
de l’Amour Divin.
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Saint Louis-Marie de Montfort
1673-1716
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