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Archive pour le mot-clef ‘Divin Fils’

« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. »

dimanche 11 mars 2018

Dieu ne pouvait-il pas fournir au monde un autre remède que celui de la mort de son Fils ?… Assurément, et il pouvait nous racheter par mille autres moyens que celui de la mort de son Fils ; mais il ne l’a pas voulu, car ce qui était suffisant à notre salut ne l’était pas à assouvir son amour. Et pour nous montrer combien il nous aimait, ce divin Fils est mort de la mort la plus rude et ignominieuse qui est celle de la croix.

Que reste-il donc, et quelle conséquence pourrons-nous tirer de cela, sinon que, puisqu’il est mort d’amour pour nous, nous mourions aussi d’amour pour lui, ou, si nous ne pouvons mourir d’amour, que du moins nous ne vivions autrement que pour lui ?… C’est de quoi se plaignait le grand saint Augustin : « Seigneur, disait-il, est-il possible que l’homme sache que vous êtes mort pour lui et qu’il ne vive pas pour vous ? » Et ce grand amoureux, saint François : « Ah, disait-il en sanglotant, vous êtes mort d’amour et personne ne vous aime ! »…

Il n’y a pas d’autre rédemption qu’en cette croix. Ô Dieu, quelle grande utilité et quel profit pour nous que de contempler la croix et la Passion ! Est-il possible de contempler cette humilité de notre Sauveur sans devenir humble et sans aimer les humiliations ? Peut-on voir son obéissance sans être obéissant ? Oh non, certes, nul n’a jamais regardé notre Seigneur crucifié et est resté mort ou malade. Et au contraire, tous ceux qui meurent, c’est parce qu’ils refusent de le regarder, comme ceux d’entre les enfants d’Israël qui n’avaient pas voulu regarder le serpent que Moïse avait fait dresser sur la colonne.

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l’Église
OC Annecy, t. 10, p. 363 (in Desjardins, Le Livre des quatre amours, p. 44 ; français modernisé)

 

 

 

Dévotion mariale

vendredi 24 octobre 2014
gifmarielumineuseparousieover-blogfr
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Gardons-nous de croire que c’est avec Elle que nous travaillons, si nous nous bornons à lui élever des autels ou à faire chanter des cantiques en son honneur. Ce qu’Elle veut de nous, c’est une dévotion qui permette d’affirmer avec sincérité que nous vivons habituellement unis à Elle, que nous recourons à son conseil, que nos affections passent par son Cœur et que nos demandes se font souvent par Elle.
Mais ce que Marie attend surtout de notre dévotion, c’est l’imitation de toutes les vertus que nous admirons en Elle et l’abandon sans réserves entre ses mains pour qu’Elle nous revête de son divin Fils.
À cette condition du Recours habituel à Marie, nous imiterons ce général d’armée du Peuple de Dieu, qui, avant de marcher à l’ennemi, disait : « Si vous venez avec moi, j’irai ; sinon, je n’irai pas », et nous ferons vraiment toutes nos œuvres avec Elle. Non seulement Elle sera mêlée aux décisions principales, mais encore à tous les imprévus et même aux détails d’exécution.
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Dom J.B. Chautard
Extrait de L’âme de tout apostolat, éditions P. Téqui
mariedenazareth.com