ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘St Augustin’

Fête de saint Jean, apôtre et évangéliste

mardi 27 décembre 2022

« Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, et que nos mains ont touché, c’est le Verbe de la vie » (1Jn 1,1). Y a-t-il quelqu’un qui touche de ses mains le Verbe de la vie, sinon parce que « le Verbe s’est fait chair et qu’il a établi sa demeure parmi nous » ? (Jn 1,14) Or, ce Verbe qui s’est fait chair pour être touché de nos mains a commencé d’être chair dans le sein de la Vierge Marie. Mais il n’a pas alors commencé d’être le Verbe, car il était « depuis le commencement », dit saint Jean. Voyez comme sa lettre confirme son évangile, où vous avez entendu lire : « Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était avec Dieu. »

Peut-être que certains comprennent le « Verbe de la vie » comme une formule quelconque pour désigner le Christ, et non pas précisément le corps du Christ, que les mains ont touché. Mais voyez la suite : « Oui, la vie s’est manifestée. » Le Christ est donc le Verbe de la vie. Et comment cette vie s’est-elle manifestée ? Car, même si elle était dès le commencement, elle ne s’était pas manifestée aux hommes : elle s’était manifestée aux anges, qui la voyaient et qui s’en nourrissaient comme de leur pain. C’est ce que dit l’Écriture : « L’homme a mangé le pain des anges » (Ps 77,25).

Donc, la Vie elle-même s’est manifestée dans la chair : elle a été placée en pleine manifestation afin qu’une réalité visible seulement par le cœur puisse être visible aussi aux yeux, afin de guérir les cœurs. Car seul le cœur voit le Verbe, la chair ne le voit pas. Nous étions capables de voir la chair mais pas le Verbe. Le Verbe s’est fait chair (…) pour guérir en nous ce qui nous rend capables de voir le Verbe (…) « Nous portons témoignage, dit saint Jean, nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous » (1Jn 1,2).

Saint Augustin (354-430)

 

 

Le silence de Zacharie

lundi 19 décembre 2022

La naissance de Jean rencontre l’incrédulité et son père devient muet ; Marie croit à celle du Christ et elle le conçoit par la foi. (…) Si nous ne sommes pas capables de scruter les profondeurs d’un si grand mystère, faute de capacité ou de temps, vous serez mieux instruits par celui qui parle en vous, même en mon absence, celui à qui vous pensez avec affection, celui que vous avez accueilli dans votre cœur, celui dont vous êtes devenus les temples (cf 1Co 3,16).

Zacharie se tait et perd la parole jusqu’à la naissance de Jean, précurseur du Seigneur, qui lui rend la parole. La parole lui est rendue à cause de la naissance de celui qui est la voix. Car on demandait à Jean qui annonçait déjà le Seigneur : « Qui es-tu ? » Et il a répondu : « Je suis la voix qui crie dans le désert » (Jn 1,23). La voix, c’est Jean, tandis que le Seigneur est la Parole : « Au commencement était le Verbe » (Jn 1,1). Jean, c’est la voix pour un temps ; le Christ c’est le Verbe au commencement, c’est le Verbe éternel.

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

L’humble service

mardi 8 novembre 2022

Avant la venue du Seigneur Jésus, les hommes tiraient gloire d’eux-mêmes. Il est venu comme un homme pour que diminue la gloire de l’homme et que grandisse la gloire de Dieu. Car il est venu sans le péché et nous a trouvés tous pécheurs. S’il est venu pour remettre les péchés, c’est parce que Dieu est miséricordieux : à l’homme donc de le reconnaître. Car l’humilité de l’homme c’est sa reconnaissance, et la grandeur de Dieu, sa miséricorde.

S’il est venu pardonner à l’homme ses péchés, que l’homme donc prenne conscience de sa petitesse et que Dieu exerce sa miséricorde. « Il faut que lui grandisse et que je diminue » (Jn 3,30). C’est-à-dire : il faut que lui, il donne et que moi, je reçoive. Il faut qu’il ait la gloire et que je la reconnaisse. Que l’homme comprenne où est sa place, qu’il reconnaisse Dieu et entende ce que dit l’apôtre Paul à l’homme superbe et orgueilleux qui prétend s’élever : « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Mais si tu as tout reçu, pourquoi t’enorgueillir comme si tu ne l’avais pas reçu ? » (1Co 4,7) Que l’homme qui voulait dire sien ce qui n’est pas à lui comprenne donc qu’il l’a reçu et qu’il se fasse tout petit, car il lui est bon que Dieu soit glorifié en lui. Qu’il se diminue donc en lui-même, afin qu’en lui Dieu grandisse.

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

Demander pardon et pardonner aux autres

lundi 7 novembre 2022

« Toutes les voies du Seigneur sont amour et vérité pour qui veille à son alliance et à ses lois » (Ps 24,10). Ce que dit ce psaume de l’amour et de la vérité est de première importance. (…) Il parle de l’amour, car Dieu ne regarde pas nos mérites mais sa bonté, en vue de nous pardonner nos péchés et de nous promettre la vie éternelle. Il parle aussi de la vérité, parce que Dieu ne manque jamais de tenir ses promesses. Reconnaissons ce modèle divin et imitons Dieu qui nous a manifesté son amour et sa vérité. (…) Comme lui, accomplissons en ce monde des œuvres pleines d’amour et de vérité. Soyons bons envers les faibles, les pauvres et même envers nos ennemis.

Vivons dans la vérité en évitant de faire le mal. Ne multiplions pas les péchés, car celui qui présume de la bonté de Dieu, laisse s’introduire en lui la volonté de rendre Dieu injuste. Il se figure que, même s’il s’obstine dans ses péchés et refuse de s’en repentir, Dieu viendra quand même lui donner une place parmi ses fidèles serviteurs. Mais serait-il juste que Dieu te mette à la même place que ceux qui ont renoncé à leurs péchés, alors que tu persévères dans les tiens ? (…) Pourquoi donc veux-tu le plier à ta volonté ? Soumets-toi plutôt à la sienne.

Le psalmiste dit justement à ce propos : « Qui recherchera la miséricorde et la vérité du Seigneur auprès de lui ? » (Ps 60,8 Vlg). (…) Pourquoi dire « auprès de lui » ? Beaucoup cherchent à s’instruire de l’amour du Seigneur et de sa vérité dans les Livres saints. Mais une fois qu’ils y sont parvenus, ils vivent pour eux, non pour lui. Ils recherchent leurs propres intérêts, non ceux de Jésus Christ. Ils prêchent l’amour et la vérité et ne les pratiquent pas. Quant à celui qui aime Dieu et le Christ, lorsqu’il prêche la vérité et l’amour divins, il les recherche pour Dieu et non dans son propre intérêt. Il ne prêche pas pour en retirer des avantages matériels, mais pour le bien des membres du Christ, c’est-à-dire de ses fidèles. Il leur distribue ce qu’il a appris en esprit de vérité, « de sorte que celui qui vit n’ait plus sa vie centrée sur lui-même, mais sur celui qui est mort pour tous » (2Co 5,15). « Qui cherchera la miséricorde et la vérité du Seigneur ? »

Saint Augustin (354-430)

 

 

« Il passa la nuit à prier Dieu. »

mardi 6 septembre 2022

Tout homme qui demande au Seigneur « une seule chose » et qui « la cherche » (Ps 26,4), la demande avec certitude et sécurité (…). Cette chose unique, c’est la seule et véritable vie bienheureuse qui consiste à contempler l’amabilité de Dieu pour toujours, quand nous serons devenus immortels de corps et d’esprit. C’est pour elle seule que nous recherchons tout le reste et que nous le demandons comme il convient. L’homme qui la possédera possédera tout ce qu’il veut, et alors il ne pourra ni vouloir ni posséder quelque chose qui ne conviendrait pas.

Là, en effet, se trouve la source de vie, dont il faut avoir soif maintenant dans la prière, aussi longtemps que nous vivons dans l’espérance et que nous ne voyons pas encore ce que nous espérons (Rm 8,25). Nous sommes cachés « à l’ombre de ses ailes ; devant lui est tout notre désir » (Ps 35,8; 37,10) ; nous voulons « nous enivrer des richesses de sa maison, nous abreuver au torrent de ses délices », parce qu’« en lui est la source de vie » et que « dans sa lumière nous verrons la lumière » (Ps 35,8s). Alors notre désir sera rassasié de bonheur et nous n’aurons plus rien à chercher en gémissant, puisque nous le posséderons dans la joie.

Cependant, comme il s’agit d’une « paix qui surpasse toute intelligence » (Ph 4,7), même lorsque nous la réclamons dans la prière, « nous ne savons pas ce que nous devons demander pour prier comme il faut » (Rm 8,26). Une chose que nous ne pouvons pas concevoir telle qu’elle est, il est évident que nous ne la savons pas. (…) L’apôtre Paul écrit : « Nous qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance ». Et il ajoute : « L’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce que nous devons demander pour prier comme il faut. L’Esprit lui-même intervient pour nous par des gémissements inexprimables » (Rm 8,25s).

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

« Il se fit un grand calme. »

mardi 28 juin 2022

Le sommeil du Christ est le signe d’un mystère. Les occupants de la barque représentent les âmes qui traversent la vie de ce monde sur le bois de la croix. En outre, la barque est le symbole de l’Église. Oui, vraiment (…) le cœur de chaque fidèle est une barque naviguant sur la mer ; elle ne peut pas sombrer si l’esprit entretient de bonnes pensées.

On t’a insulté ; c’est le vent qui te fouette. Tu t’es mis en colère ; c’est le flot qui monte. La tentation surgit ; c’est le vent qui souffle. Ton âme est troublée ; ce sont les vagues qui montent. (…) Réveille le Christ, laisse-le te parler. « Qui donc est celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? » Qui est-il ? « À lui la mer, c’est lui qui l’a faite » ; « par lui tout a été fait » (Ps 94,5; Jn 1,3). Imite donc les vents et la mer : obéis au Créateur. La mer se montre docile à la voix du Christ, et toi, tu restes sourd ? La mer obéit, le vent s’apaise, et toi, tu continues à souffler ? Que voulons-nous dire par là ? Parler, s’agiter, méditer la vengeance : n’est-ce pas continuer à souffler et ne pas vouloir céder devant la parole du Christ ? Quand ton cœur est troublé, ne te laisse pas submerger par les vagues.

Si pourtant le vent nous renverse — car nous ne sommes que des hommes — et s’il excite les émotions mauvaises de notre cœur, ne désespérons pas. Réveillons le Christ, afin de poursuivre notre voyage sur une mer paisible.

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, solennité

dimanche 19 juin 2022

Ce que vous voyez sur l’autel de Dieu (…), c’est le pain et la coupe : c’est cela que vos yeux vous apprennent. Mais ce dont votre foi doit être instruite, c’est que ce pain est le corps du Christ, que cette coupe est le sang du Christ. Ce peu de paroles suffisent peut-être pour votre foi ; mais la foi cherche à s’instruire. (…) Comment ce pain est-il son corps, et cette coupe, ou plutôt son contenu, peut-il être son sang ?

Mes frères, c’est cela que l’on appelle des sacrements : ils expriment autre chose que ce qu’ils présentent à nos regards. Ce que nous voyons est une apparence matérielle, tandis que ce que nous comprenons est un fruit spirituel. Si vous voulez comprendre ce qu’est le corps du Christ, écoutez l’apôtre Paul, qui dit aux fidèles : « Vous êtes le corps du Christ ; et chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps » (1Co 12,27). Donc, si c’est vous qui êtes le corps du Christ et ses membres, c’est le symbole de ce que vous êtes qui se trouve sur la table du Seigneur, et c’est votre mystère que vous recevez. Vous répondez : « Amen » à ce que vous êtes, et par cette réponse, vous y souscrivez. On vous dit : « Le corps du Christ », et vous répondez : « Amen ». Soyez donc membres du corps du Christ, pour que cet amen soit véridique.

Pourquoi donc le corps est-il dans le pain ? Ici encore, ne disons rien de nous-mêmes, écoutons encore l’apôtre qui, en parlant de ce sacrement, nous dit : « Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps » (1Co 10,17). Comprenez cela et soyez dans la joie : unité, vérité, dévotion, charité ! « Un seul pain » : qui est ce pain unique ? « Un seul corps, nous qui sommes multitude. » Rappelez-vous qu’on ne fait pas du pain avec un seul grain, mais avec beaucoup. (…) Soyez donc ce que vous voyez, et recevez ce que vous êtes.

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

« Votre joie, personne ne vous l’enlèvera. »

vendredi 27 mai 2022

Ces paroles du Sauveur : « Je vous reverrai et votre cœur se réjouira et cette joie, personne ne pourra vous l’enlever » ne doivent pas être rapportées à ce temps où, après sa résurrection, il se montra à ses disciples dans sa chair et leur dit de le toucher, mais à cet autre temps dont il avait déjà dit : « Celui qui m’aime, mon Père l’aimera et je me manifesterai à lui » (Jn 14,21). Cette vision n’est pas pour cette vie, mais pour celle du monde à venir. Elle n’est pas pour un temps, mais n’aura jamais de fin. « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé Jésus Christ » (Jn 17,3). De cette vision et connaissance, l’apôtre Paul dit : « Nous voyons maintenant dans un miroir et en énigme, alors nous le verrons face à face. Je ne connais maintenant qu’en partie, alors je connaîtrai comme je suis connu » (1Co 13,12).

Ce fruit de son labeur, l’Église l’enfante maintenant dans le désir, alors elle l’enfantera dans la vision ; maintenant elle l’enfante dans la peine, alors elle l’enfantera dans la joie ; maintenant elle l’enfante dans la supplication, alors elle l’enfantera dans la louange. Ce fruit sera sans fin, car rien ne saurait nous combler sinon ce qui est infini. C’est ce qui faisait dire à Philippe : « Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit » (Jn 14,8).

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

« Vous n’appartenez pas au monde, puisque mon choix vous a tirés du monde. »

samedi 21 mai 2022

Tous les bons et fidèles chrétiens, mais surtout les glorieux martyrs, peuvent dire : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rm 8,31). Contre eux le monde grondait, les peuples préparaient de vains complots, les princes se liguaient (Ps 2,1) ; on inventait de nouveaux tourments et imaginait contre eux d’incroyables supplices. On les accablait d’opprobre et d’accusations mensongères, on les enfermait dans des cachots insupportables, on labourait leur chair avec des ongles de fer, on les massacrait à coups d’épée, on les exposait aux bêtes, les livrait aux flammes, et ces martyrs du Christ s’écriaient : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? »

Le monde entier est contre vous, et vous dites : « Qui sera contre nous ? » Mais les martyrs nous répondent : « Qu’est-ce pour nous que ce monde tout entier, quand nous mourons pour celui par qui le monde a été fait ? » Qu’ils disent donc, les martyrs, qu’ils le redisent, et que nous écoutions et disions avec eux : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » Ils peuvent déchaîner leur fureur, nous injurier, nous accuser injustement, nous couvrir de calomnies ; ils peuvent non seulement tuer mais torturer. Que feront-ils les martyrs ? Ils répéteront : « Voici que Dieu vient à mon secours, c’est le Seigneur qui soutient mon âme » (Ps 53,6)… Or, si le Seigneur est le soutien de mon âme, en quoi le monde peut-il me nuire ? … C’est lui aussi qui rétablira mon corps… « Tous vos cheveux sont comptés » (Lc 12,7)… Disons donc, disons avec foi, disons avec espérance, avec un cœur brûlant de charité : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? »

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

« Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? »

mardi 10 mai 2022

Comme il est égal au Père, le Fils de Dieu ne reçoit pas le pouvoir de juger, mais il le possède avec le Père. Il le reçoit pour que bons et méchants le voient juger, parce qu’il est Fils de l’homme. Voir le Fils de l’homme sera donné aux méchants eux-mêmes, mais la vision de sa divinité ne sera donnée qu’aux cœurs purs, car ce sont eux qui verront Dieu (Mt 5,8). Qu’est-ce-que la vie éternelle, sinon que cette vision, qui sera refusée aux impies ? « Qu’ils te connaissent, dit le Seigneur, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jn 17,3). Comment connaîtront-ils Jésus Christ lui-même, sinon comme le seul vrai Dieu, lui qui se montrera lui-même à eux ? Il se montrera plein de bonté dans la vision qui le découvrira aux cœurs purs. « Qu’il est bon le Dieu d’Israël pour ceux qui ont le cœur droit » (Ps 72,1). Dieu seul est bon.

Voilà pourquoi quelqu’un qui avait appelé le Seigneur « bon maître », en lui demandant conseil pour arriver à la vie éternelle, s’est attiré cette réponse : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Personne n’est bon sinon Dieu seul » (Mc 10,17-18). C’est que cet homme qui l’interrogeait ne soupçonnait pas à qui il s’adressait et le prenait simplement pour un fils d’homme. (…) « Cet aspect que je revêts, c’est celui du Fils de l’homme, celui qui a été assumé, celui qui apparaîtra lors du jugement aux impies aussi bien qu’aux justes. (…) Mais il y a une vision de ma condition divine : quand je l’avais, je ne me suis pas prévalu de ce qu’elle me rendait égal à Dieu, mais je me suis anéanti moi-même pour prendre l’autre condition » (Ph 2,6-7). C’est donc lui, ce Dieu unique, Père, Fils, Esprit Saint, qui n’apparaîtra que pour la joie inaltérable des justes.

Saint Augustin (354-430)