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Archive pour le mot-clef ‘St Antoine de Padoue’

« Fais lever sur nous la lumière de ta face. » (Ps 4,7)

dimanche 19 octobre 2014

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De même que la pièce d’argent porte l’image de César, ainsi notre âme est à l’image de la Sainte Trinité, selon ce qui est dit dans un psaume : « La lumière de ta face est empreinte en nous, Seigneur » (4,7 Vulg)… Seigneur, la lumière de ta face, c’est-à-dire la lumière de ta grâce qui établit en nous ton image et nous rend semblables à toi, est empreinte en nous, c’est-à-dire imprimée dans notre raison, qui est la plus haute puissance de notre âme et qui reçoit cette lumière comme la cire reçoit la marque d’un sceau. La face de Dieu, c’est notre raison ; car de même qu’on connaît quelqu’un à son visage, ainsi Dieu nous est connu par le miroir de la raison. Mais cette raison a été déformée par le péché de l’homme, car le péché rend l’homme opposé à Dieu. La grâce du Christ a réparé notre raison. C’est pourquoi l’apôtre Paul dit aux Éphésiens : « Renouvelez votre esprit » (4,23). La lumière dont il est question dans ce psaume c’est donc la grâce, qui restaure l’image de Dieu empreinte en notre nature…

Toute la Trinité a marqué l’homme à sa ressemblance. Par la mémoire, il ressemble au Père ; par l’intelligence, il ressemble au Fils ; par l’amour, il ressemble au Saint Esprit… Lors de la création, l’homme a été fait « à l’image et à la ressemblance de Dieu » (Gn 1,26). Image dans la connaissance de la vérité ; ressemblance dans l’amour de la vertu. La lumière de la face de Dieu c’est donc la grâce qui nous justifie et qui révèle de nouveau l’image créée. Cette lumière constitue tout le bien de l’homme, son vrai bien ; elle le marque, comme l’image de l’empereur marque la pièce d’argent. C’est pourquoi le Seigneur ajoute : « Rendez à César ce qui est à César. » Comme s’il disait : De même que vous rendez à César son image, ainsi rendez à Dieu votre âme, ornée et marquée de la lumière de sa face.

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), franciscain, docteur de l’Église
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p. 249)

 

 

 

 

St Antoine de Padoue, docteur de l’Église (1195-1231)

vendredi 13 juin 2014

St-Antoine

A

ntoine de Padoue (au Portugal : António de Lisboa), dans le siècle Fernando Martim de Bulhões, naît à Lisbonne le 15 août 1195, de la famille glorieuse de Godefroy de Bouillon premier roi de Jérusalem, dont une branche s’était implantée en Portugal.

À quinze ans il entra chez les Chanoines Réguliers de saint Augustin à Coïmbre, important centre d’études et de vie religieuse, où il fut ordonné prêtre.

Lorsqu’en 1220 les restes des premiers martyrs franciscains furent ramenés du Maroc, Fernando entra dans l’Ordre des Frères Mineurs et prit le nom d’Antoine. A sa demande il fut envoyé au Maroc, mais y tomba malade et dut rentrer en Europe ; son bateau fut jeté par les vents sur la côte de Sicile où il rencontra les frères de Messine et se rendit avec eux à Assise pour le Chapitre général de 1221. Il fut nommé prédicateur et professeur de théologie de ses frères à Bologne puis à Toulouse, Montpellier, Limoges, Milan et Padoue.

En 1226 il est custode de Limoges et en 1227 il est Provincial de l’Italie du nord, tout en enseignant la théologie et en participant à des controverses avec les Albigeois. Mais au Chapitre de 1230 il renonça à sa charge de ministre provincial; il fut cependant envoyé à Rome où il joua le rôle de conseiller auprès de Grégoire IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241) dans le problème de la valeur obligatoire du Testament de saint François.

En 1231 il est envoyé à Padoue où ses prêches pour le Carême sont mémorables. Après l’intense et dur travail du carême et de la période pascale, les forces étaient épuisées et Antoine, vraisemblablement à partir du 19 mai, se retira dans l’ermitage de Camposampiero, près de Padoue.

Vers la fin du printemps 1231, Antoine fut pris de malaise. Déposé sur un char traîné par des bœufs, il fut transporté à Padoue, là où il avait demandé de pouvoir mourir. Cependant, arrivé à l’Arcella, un bourg à la périphérie de la ville, la mort le cueillit.

Il expira en murmurant : « Je vois mon Seigneur ». C’était le vendredi 13 juin. Il avait 36 ans.

Grégoire IX le canonisa le 30 mai de l’année suivante. Depuis lors l’Ordre entier le célébrait comme un Docteur de l’Église, mais ce n’est qu’en 1946 que Pie XII lui donna officiellement le titre de « Doctor Evangelicus ».

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
 >>>  Saint Antoine de Padoue
[AllemandAnglaisCroateEspagnolFrançaisItalienPortugais]
Et plus encore : >>> Le site du monde antonien

Sources principales : capucinsorient.org ; saintantoine.org/ (« Rév. x gpm »).

 

 

 

 

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur. »

vendredi 28 mars 2014

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« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. » ‘ Ton ‘ Dieu est-il dit, et c’est une raison pour l’aimer davantage ; nous aimons bien plus ce qui est à nous que ce qui nous est étranger. C’est certain, le Seigneur ton Dieu mérite d’être aimé ; il s’est fait ton serviteur, pour que tu lui appartiennes et que tu ne rougisses pas de le servir… Trente années durant, ton Dieu s’est fait ton serviteur, à cause de tes péchés, pour t’arracher à la servitude du diable. Tu aimeras donc le Seigneur ton Dieu. Lui qui t’a fait, il s’est fait ton serviteur, à cause de toi ; il s’est donné tout entier à toi, afin que tu te donnes à toi-même. Alors que tu étais malheureux, il a refait ton bonheur, s’est donné à toi pour te rendre à toi-même.

Tu aimeras donc le Seigneur ton Dieu « de tout ton cœur. » ‘ Tout ‘ : tu ne peux garder pour toi aucune partie de toi. Il veut l’offrande de tout toi-même. Il t’a acheté tout entier de tout lui-même, pour te posséder, lui seul, toi tout entier. Tu aimeras donc le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur. Ne va pas, comme Ananie et Saphire, garder pour toi une partie de toi-même, car alors tu pourrais périr comme eux (Ac 5,1s). Aime donc totalement et non en partie. Car Dieu n’a pas de parties ; il est tout entier partout. Il ne veut pas de partage en ton être, lui qui est tout entier en son Être. Si tu te réserves une partie de toi-même, tu es à toi, et non pas à lui.

Veux-tu donc tout posséder ? Donne-lui ce que tu es, et il te donnera ce qu’il est. Tu n’auras plus rien de toi ; mais tu auras tout lui-même avec tout toi-même.

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), franciscain, docteur de l’Église
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Éds. franciscaines 1944, p. 212)

 

 

 

St Antoine de Padoue, prêtre o.f.m. et docteur de l’Église VAT

jeudi 13 juin 2013

Saint Antoine était né à Lisbonne, en 1195, de la famille glorieuse de Godefroy de Bouillon premier roi de Jérusalem, dont une branche s’était implantée en Portugal.

À quinze ans, il entra dans l’Ordre des Chanoines réguliers de Saint-Augustin. Un jour qu’il était retenu à l’infirmerie du couvent par les devoirs de sa charge, il eut, au moment de l’élévation de la Messe, un ardent désir de voir le Sauveur, et il se mit à genoux : ô merveille ! Les murs de l’église s’entr’ouvrent et lui laissent voir l’autel, où il adore ravi, la sainte Victime.

Cependant Antoine était appelé de Dieu à devenir disciple de saint François ; il sentit le premier appel à la vue de cinq religieux franciscains s’embarquant pour les missions d’Afrique ; l’appel fut définitif, quand, quelques mois plus tard, les reliques de ces cinq religieux, devenus martyrs de la foi, furent apportées providentiellement au monastère où il vivait. Antoine se sentit dès lors irrésistiblement entraîné vers un Ordre où il pourrait donner son sang pour Jésus-Christ. Il arriva en Italie avant la mort de saint François.

Placé à la cuisine d’un couvent, il fut un jour appelé par son supérieur pour prêcher, sans préparation, à la communauté. Il commença simplement ; mais bientôt il s’éleva à une telle hauteur de doctrine et d’éloquence, qu’il émerveilla toute l’assemblée. L’Esprit-Saint, qui transforma les Apôtres, avait rempli l’humble Antoine. Dès lors il occupe les grandes charges de l’Ordre, il évangélise les villes et les campagnes, enseigne dans les universités de Montpellier, de Toulouse, de Bologne et de Padoue. Par ses prédications accompagnées de prodiges, il mérite le surnom de Marteau des hérétiques. Parmi les innombrables miracles de ce grand Thaumaturge, remarquons ceux qui suivent.

Son père avait été injustement condamné à mort, à Lisbonne, pour un meurtre qu’il n’avait pas commis. L’Esprit de Dieu transporta Antoine en son pays natal ; il alla tirer le mort de sa tombe et lui fit proclamer l’innocence de l’accusé. À la même heure, Antoine, de retour à Padoue, se rendait à l’office où la cloche appelait les religieux.

Une autre fois, prêchant sur le bord de la mer, il vit venir une multitude de poissons pour l’entendre, et donner une leçon aux hérétiques qui se bouchaient les oreilles ; ils ne partirent qu’après s’être inclinés sous sa bénédiction.

Saint Antoine est célèbre par l’apparition de l’Enfant Jésus, qui vint un jour se mettre entre ses bras. On l’invoque avec succès pour retrouver les objets perdus.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

 

 

 

« Il se tient au milieu de vous. »

mercredi 2 janvier 2013

« Le Seigneur est proche, ne soyez inquiets de rien » (Ph 4,5-6). Chez le prophète Isaïe, Dieu le Père parle ainsi : « Je fais approcher ma justice » — c’est-à-dire son Fils ; « il n’est pas loin, et mon salut ne se fera pas attendre. Je donnerai à Sion le salut, et ma gloire à Israël » (46,13). C’est ce qui est dit dans l’évangile de ce jour : « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ». Médiateur entre Dieu et les hommes, un homme (1Tm 2,5), le Christ Jésus se lève dans le camp du monde pour combattre le diable ; vainqueur, il délivre l’homme et le réconcilie avec Dieu le Père. Mais vous ne le connaissez pas.

« J’ai nourri et élevé des enfants, mais ils m’ont méprisé. Le bœuf connaît son maître, l’âne connaît la crèche de son maître, mais Israël ne m’a pas connu, et mon peuple ne m’a pas compris » (Is 1,2-3). Que le Seigneur est près de nous ! Et nous ne le connaissons pas ! « J’ai nourri mes fils de mon sang, nous dit-il, comme une mère nourrit ses enfants de son lait. J’ai élevé au-dessus des chœurs des anges la nature humaine que j’ai prise, que je me suis unie.» Pouvait-il nous faire plus d’honneur ? « Et ils m’ont méprisé. Voyez s’il est une douleur comparable à la mienne » (Lm 1,12)…

Alors, « ne soyez inquiets de rien », car c’est le souci des choses matérielles qui nous fait oublier le Seigneur.

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), franciscain, docteur de l’Église
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints, 3ème dimanche Avent (trad. Eds Franciscaines 1944, p. 44)

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St Antoine de Padoue, religieux et docteur de l’Église (1195-1231)

mercredi 13 juin 2012

Dieu soit loué
O Reine du très Saint Rosaire,
Priez pour nous !

SAINT ANTOINE DE PADOUE,
J’ai recours à votre protection et,
comme preuve de ma foi et de mon affection pour vous,
Je vous offre cette bougie.

SAINT ANTOINE, je vous supplie, voyez la situation où je me trouve,
Réconfortez moi dans ma détresse.

Intercédez pour moi et ma famille auprès du sauveur JESUS CHRIST
Afin que nous conservions toujours l’amour de Dieu dans nos cœurs.
Assistez-nous dans les nécessités de la vie,
O SAINT ANTOINE DE PADOUE,
Ecoutez nos prières, ayez pitié de nous,
Accordez-nous les faveurs que nous sollicitons
(Exposer vos demandes)

Je vous prie,
Aidez-moi à surmonter toujours
Ces difficultés que nous venons déposer à vos pieds.
Je crois en vous.
J’ai confiance en vous.

 

SAINT ANTOINE de PADOUE

lundi 13 juin 2011

Ô saint Antoine, le plus gentil des saints, ton amour de Dieu et de ses créatures t’a valu, sur cette terre, des pouvoirs miraculeux.

Je t’implore d’intercéder en ma faveur.  Murmure ma demande aux oreilles du doux Enfant Jésus, qui aimait se blottir dans tes bras…

(exprimez votre demande)

Ô saint Antoine, saint des miracles, dont le cœur était rempli de compassion humaine, je t’en prie, exauce ma prière et je te serai reconnaissant pour toujours.

Amen

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