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Archive pour le mot-clef ‘Pape François’

Un lépreux réintégré à la société

vendredi 8 janvier 2021

Le regard de la foi chrétienne a apporté de nombreux bienfaits à la cité des hommes pour leur vie en commun ! Grâce à la foi, nous avons compris la dignité unique de chaque personne, qui n’était pas si évidente dans le monde antique. Au deuxième siècle, le païen Celse reprochait aux chrétiens ce qui lui paraissait une illusion et une tromperie : penser que Dieu avait créé le monde pour l’homme, le plaçant au sommet de tout le cosmos. (…) Au centre de la foi biblique, se trouve l’amour de Dieu, sa sollicitude concrète pour chaque personne, son dessein de salut qui embrasse toute l’humanité et la création tout entière, et qui atteint son sommet dans l’incarnation, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Quand cette réalité est assombrie, il vient à manquer le critère pour discerner ce qui rend la vie de l’homme précieuse et unique. L’homme perd sa place dans l’univers et s’égare dans la nature en renonçant à sa responsabilité morale, ou bien il prétend être arbitre absolu en s’attribuant un pouvoir de manipulation sans limites.

La foi (…), en nous révélant l’amour du Dieu Créateur, nous fait respecter davantage la nature, en nous faisant reconnaître en elle une grammaire écrite par lui et une demeure qu’il nous confie, afin que nous en prenions soin et la gardions. Elle nous aide à trouver des modèles de développement qui ne se basent pas seulement sur l’utilité et sur le profit, mais qui considèrent la création comme un don dont nous sommes tous débiteurs.

Pape François

 

 

« Elle parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. »

mercredi 30 décembre 2020

« Dieu prépare pour eux une cité » (He 11,16) : la foi et le bien commun. Dans la présentation de l’histoire des patriarches et des justes de l’Ancien Testament, la lettre aux Hébreux met en relief un aspect essentiel de leur foi. Elle ne se présente pas seulement comme un chemin, mais aussi comme l’édification, la préparation d’un lieu dans lequel les hommes peuvent habiter ensemble…. Si l’homme de foi s’appuie sur le Dieu de l’Amen, sur le Dieu fidèle (Is 65,16), et devient ainsi lui-même assuré, nous pouvons ajouter que cette fermeté de la foi fait référence aussi à la cité que Dieu prépare pour l’homme. La foi révèle combien les liens entre les hommes peuvent être forts quand Dieu se rend présent au milieu d’eux. Il ne s’agit pas seulement d’une fermeté intérieure, d’une conviction stable du croyant : la foi éclaire aussi les relations entre les hommes, parce qu’elle naît de l’amour et suit la dynamique de l’amour de Dieu. Le Dieu digne de confiance donne aux hommes une cité fiable.

En raison de son lien avec l’amour (Ga 5,6), la lumière de la foi se met au service concret de la justice, du droit et de la paix. La foi naît de la rencontre avec l’amour originaire de Dieu en qui apparaissent le sens et la bonté de notre vie… La lumière de la foi est capable de valoriser la richesse des relations humaines, leur capacité à perdurer, à être fiables et à enrichir la vie commune. La foi n’éloigne pas du monde et ne reste pas étrangère à l’engagement concret de nos contemporains.

Sans un amour digne de confiance, rien ne pourrait tenir les hommes vraiment unis entre eux. Leur unité ne serait concevable que fondée uniquement sur l’utilité, sur la composition des intérêts, sur la peur, mais non pas sur le bien de vivre ensemble, ni sur la joie que la simple présence de l’autre peut susciter… Oui, la foi est un bien pour tous, elle est un bien commun. Sa lumière n’éclaire pas seulement l’intérieur de l’Église et ne sert pas seulement à construire une cité éternelle dans l’au-delà ; elle nous aide à édifier nos sociétés, afin que nous marchions vers un avenir plein d’espérance.

Pape François

 

 

 

« Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham. »

jeudi 17 décembre 2020

Abraham, notre père dans la foi : La foi nous ouvre le chemin et accompagne nos pas dans l’histoire. C’est pourquoi, si nous voulons comprendre ce qu’est la foi, nous devons raconter son parcours, la route des hommes croyants, (…). Une place particulière revient à Abraham, notre père dans la foi. Dans sa vie se produit un fait bouleversant : Dieu lui adresse la Parole, il se révèle comme un Dieu qui parle et qui l’appelle par son nom. La foi est liée à l’écoute. Abraham ne voit pas Dieu, mais il entend sa voix. De cette façon la foi prend un caractère personnel. Dieu se trouve être ainsi non le Dieu d’un lieu, et pas même le Dieu lié à un temps sacré spécifique, mais le Dieu d’une personne, précisément « le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » (Ex 3,6), capable d’entrer en contact avec l’homme et d’établir une alliance avec lui. La foi est la réponse à une parole qui interpelle personnellement, à un « Toi » qui nous appelle par notre nom.

Cette parole dite à Abraham est un appel et une promesse. Elle est avant tout appel à sortir de sa propre terre, invitation à s’ouvrir à une vie nouvelle, commencement d’un exode qui le conduit vers un avenir insoupçonné (Gn 12,1). La vision que la foi donnera à Abraham sera toujours jointe à ce pas en avant à accomplir. La foi « voit » dans la mesure où Abraham marche, où il entre dans l’espace ouvert par la parole de Dieu.

Cette parole contient en outre une promesse : « Ta descendance sera nombreuse, tu seras le père d’un grand peuple » (Gn 13,16; 15,5; 22,17). Il est vrai qu’en tant que réponse à une Parole qui précède, la foi d’Abraham sera toujours un acte de mémoire. Toutefois cette mémoire ne fixe pas dans le passé mais, étant mémoire d’une promesse, elle devient capable d’ouvrir vers l’avenir, d’éclairer les pas au long de la route. On voit ainsi comment la foi, en tant que mémoire de l’avenir, (…) est étroitement liée à l’espérance.

Pape François

 

 

 

Le Christ appelle tous les hommes à s’ouvrir au pardon de Dieu

mercredi 26 août 2020

Vous pourriez me dire : l’Église est formée de pécheurs, nous le voyons chaque jour. Et cela est vrai, nous sommes une Église de pécheurs ; et nous, pécheurs, sommes appelés à nous laisser transformer, renouveler, sanctifier par Dieu. Certains au cours de l’histoire ont été tentés d’affirmer : l’Église est seulement l’Église des purs, de ceux qui vivent de façon totalement cohérente, et les autres en sont exclus. Ce n’est pas vrai ! C’est une hérésie ! L’Église, qui est sainte, ne rejette pas les pécheurs ; elle ne nous rejette pas. Elle ne rejette pas parce qu’elle appelle chacun de nous, elle nous accueille, elle est ouverte aussi à ceux qui sont le plus éloignés. Elle nous appelle tous à nous laisser envelopper par la miséricorde, par la tendresse et par le pardon du Père, qui offre à tous la possibilité de le rencontrer, de marcher vers la sainteté. (…)

Dans l’Église, le Dieu que nous rencontrons n’est pas un juge impitoyable, mais il est comme le père de la parabole évangélique (Lc 15,11s). Tu peux être comme le fils qui a quitté la maison, qui a touché le fond de l’éloignement de Dieu. Lorsque tu as la force de dire : je veux rentrer à la maison, tu trouveras la porte ouverte. Dieu vient à ta rencontre parce qu’il t’attend toujours. Dieu t’attend toujours, Dieu te prend dans ses bras, il t’embrasse, et se réjouit. Ainsi est le Seigneur, ainsi est la tendresse de notre Père qui est aux cieux.

Le Seigneur veut que nous fassions partie d’une Église qui sait ouvrir ses bras pour accueillir tout le monde, qui n’est pas la maison d’un petit nombre, mais la maison de tous, où tous puissent être renouvelés, transformés, sanctifiés par son amour, les plus forts et les plus faibles, les pécheurs, les indifférents, ceux qui se sentent découragés et perdus

Pape François

 

 

 

« Partir à la recherche de la brebis égarée. »

mardi 11 août 2020

Après son péché, Adam éprouve de la honte, il se sent nu, il ressent le poids de ce qu’il a fait, et pourtant Dieu ne l’abandonne pas. Si à ce moment-là, avec le péché, commence l’exil de chez Dieu, il y a déjà la promesse du retour, la possibilité de retourner à Dieu. Dieu demande immédiatement : « Adam, où es-tu ? » (Gn 3,9) ; il le cherche. Jésus est devenu nu pour nous, il a pris sur lui la honte d’Adam, la nudité de son péché pour laver notre péché : « par ses plaies nous avons été guéris » (Is 53,5; 1P 2,24). Rappelez-vous ce que dit saint Paul : « De quoi est-ce que je me vanterai, sinon de ma faiblesse, de ma pauvreté ? » (cf 2Co 11,30s) C’est vraiment dans le fait de ressentir mon péché, dans le fait de regarder mon péché, que je peux voir et rencontrer la miséricorde de Dieu, son amour, et aller à lui pour en recevoir le pardon.

Dans ma vie personnelle, j’ai vu bien des fois le visage miséricordieux de Dieu, sa patience. J’ai vu aussi en de nombreuses personnes le courage d’entrer dans les plaies de Jésus en lui disant : « Seigneur, me voici, accepte ma pauvreté, cache dans tes plaies mon péché, lave-le avec ton sang » (Ap 1,5). Et j’ai toujours vu que Dieu l’a fait, a accueilli, consolé, lavé, aimé.

Chers frères et sœurs, laissons-nous envelopper par la miséricorde de Dieu. Comptons sur sa patience qui nous donne toujours du temps. Ayons le courage de retourner dans sa maison, de demeurer dans les blessures de son amour, en nous laissant aimer par lui, de rencontrer sa miséricorde dans les sacrements. Nous éprouverons sa tendresse, si belle ; nous sentirons qu’il nous embrasse et nous serons nous aussi plus capables de miséricorde, de patience, de pardon, d’amour

Pape François

 

 

 

 

« L’homme qui entend la Parole et la comprend porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »

dimanche 12 juillet 2020

Toute l’évangélisation est fondée sur la Parole de Dieu, écoutée, méditée, vécue, célébrée et témoignée. La Sainte Écriture est source de l’évangélisation. Par conséquent, il faut se former continuellement à l’écoute de la Parole. L’Église n’évangélise pas si elle ne se laisse pas continuellement évangéliser. Il est indispensable que la Parole de Dieu « devienne toujours plus le cœur de toute activité ecclésiale » (Benoît XVI). La Parole de Dieu écoutée et célébrée, surtout dans l’eucharistie, alimente et fortifie intérieurement les chrétiens et les rend capables d’un authentique témoignage évangélique dans la vie quotidienne. Nous avons désormais dépassé l’ancienne opposition entre Parole et sacrement. La Parole proclamée, vivante et efficace, prépare à la réception du sacrement et dans le sacrement cette Parole atteint son efficacité maximale.

L’étude de la Sainte Écriture doit être une porte ouverte à tous les croyants. Il est fondamental que la Parole révélée féconde radicalement la catéchèse et tous les efforts pour transmettre la foi. L’évangélisation demande la familiarité avec la Parole de Dieu et cela exige que les diocèses, les paroisses et tous les groupements catholiques proposent une étude sérieuse et persévérante de la Bible, et aussi en encouragent la lecture priante personnelle et communautaire. Nous ne cherchons pas à tâtons dans l’obscurité, nous ne devons pas non plus attendre que Dieu nous adresse la parole, parce que réellement « Dieu a parlé, il n’est plus le grand inconnu mais il s’est montré lui-même » (Benoît XVI). Accueillons le trésor sublime de la Parole révélée

Pape François

 

 

 

« Rompant les pains, il les donna aux disciples, qui les donnèrent aux foules. » (Mt 14,19)

vendredi 24 avril 2020

L’Église « en sortie » est une Église aux portes ouvertes (…); l’Église est appelée à être toujours la maison ouverte du Père. (…) Tous peuvent participer de quelque manière à la vie ecclésiale, tous peuvent faire partie de la communauté, et même les portes des sacrements ne devraient pas se fermer pour n’importe quelle raison. Ceci vaut surtout pour ce sacrement qui est « la porte », le baptême. L’eucharistie, même si elle constitue la plénitude de la vie sacramentelle, n’est pas un prix destiné aux parfaits, mais un remède généreux et un aliment pour les faibles. (…) L’Église n’est pas une douane, elle est la maison paternelle où il y a de la place pour chacun avec sa vie difficile.

Si l’Église entière assume ce dynamisme missionnaire, elle doit parvenir à tous, sans exception. Mais qui devrait-elle privilégier ? Quand quelqu’un lit l’Évangile, il trouve une orientation très claire ; pas tant « les amis et voisins riches, » mais surtout « les pauvres et les infirmes », ceux qui sont souvent méprisés et oubliés, « ceux qui n’ont pas de quoi te le rendre » (Lc 14,12s). Aucun doute ni aucune explication qui affaibliraient ce message si clair ne doivent subsister ; aujourd’hui et toujours, « les pauvres sont les destinataires privilégiés de l’Évangile » (Benoît XVI). (…) Il faut affirmer sans détour qu’il existe un lien inséparable entre notre foi et les pauvres. Ne les laissons jamais seuls.

Sortons, sortons pour offrir à tous la vie de Jésus Christ. (…) Si quelque chose doit saintement nous préoccuper et inquiéter notre conscience, c’est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie. (…) Dehors, il y a une multitude affamée, et Jésus qui nous répète sans arrêt ; « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mt 14,16; Mc 6, 37; Lc 9,13).

Pape François

 

 

 

La foi, une force de consolation dans la souffrance

jeudi 16 janvier 2020

Le chrétien sait que la souffrance ne peut pas être éliminée, mais qu’elle peut recevoir un sens, devenir acte d’amour, confiance entre les mains de Dieu qui ne nous abandonne pas et, de cette manière, être une étape de croissance de la foi et de l’amour. (…) La lumière de la foi ne nous fait pas oublier les souffrances du monde. Pour combien d’hommes et de femmes de foi, les personnes qui souffrent ont été des médiatrices de lumière ! Ainsi le lépreux pour saint François d’Assise, ou pour la Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, ses pauvres. Ils ont compris le mystère qui est en eux. En s’approchant d’eux, ils n’ont certes pas effacé toutes leurs souffrances, ni n’ont pu leur expliquer tout le mal. La foi n’est pas une lumière qui dissiperait toutes nos ténèbres, mais la lampe qui guide nos pas dans la nuit, et cela suffit pour le chemin.

À l’homme qui souffre, Dieu ne donne pas un raisonnement qui explique tout, mais il offre sa réponse sous la forme d’une présence qui accompagne, d’une histoire de bien qui s’unit à chaque histoire de souffrance pour ouvrir en elle une trouée de lumière. Dans le Christ, Dieu a voulu partager avec nous cette route et nous offrir son regard pour y voir la lumière. Le Christ est celui qui, en ayant supporté la souffrance, « est l’origine de notre foi et la porte à la perfection » (He 12,2).

Pape François

 

 

 

« Ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle. »

mercredi 25 septembre 2019

Le mandat [du Christ] est : « Allez dans le monde entier ; proclamez l’Évangile à toute la création » (Mc 16,15), parce que « la création aspire de toutes ses forces à la révélation des enfants de Dieu » (Rm 8,19). Toute la création signifie aussi tous les aspects de la nature humaine… Les enseignements de l’Église sur les situations contingentes sont sujets à des développements importants ou nouveaux et peuvent être l’objet de discussion, mais nous ne pouvons pas éviter d’être concrets… Les pasteurs, en accueillant les apports des différentes sciences, ont le droit d’émettre des opinions sur tout ce qui concerne la vie des personnes, du moment que la tâche de l’évangélisation implique et exige une promotion intégrale de chaque être humain.

On ne peut plus affirmer que la religion doit se limiter à la sphère privée et qu’elle existe seulement pour préparer les âmes pour le ciel. Nous savons que Dieu désire le bonheur de ses enfants, sur cette terre aussi, bien que ceux-ci soient appelés à la plénitude éternelle, puisqu’il a créé toutes choses « afin que nous en jouissions » (1Tm 6,17), pour que tous puissent en jouir. Il en découle que la conversion chrétienne exige de reconsidérer « spécialement tout ce qui concerne l’ordre social et la réalisation du bien commun » (S. Jean-Paul II).

En conséquence, personne ne peut exiger de nous que nous reléguions la religion dans la secrète intimité des personnes, sans aucune influence sur la vie sociale et nationale, sans se préoccuper de la santé des institutions de la société civile, sans s’exprimer sur les événements qui intéressent les citoyens. Qui oserait enfermer dans un temple et faire taire le message de saint François d’Assise et de la bienheureuse Teresa de Calcutta ? Ils ne pourraient pas l’accepter. Une foi authentique — qui n’est jamais confortable et individualiste — implique toujours un profond désir de changer le monde, de transmettre des valeurs, de laisser quelque chose de meilleur après notre passage sur la terre.

Pape François

 

 

 

 

« Avance au large, et jetez les filets ! »

jeudi 5 septembre 2019

L’annonce de Pierre et des apôtres n’est pas faite seulement de paroles. La fidélité au Christ touche leur vie, qui en est changée, qui reçoit une nouvelle direction, et c’est justement par leur vie qu’ils rendent témoignage à la foi et à l’annonce du Christ. (…) Cela vaut pour tous : l’Évangile doit être annoncé et témoigné. Chacun de nous devrait se demander : « Comment est-ce que moi, je témoigne du Christ par ma foi ? Ai-je le courage de Pierre et des autres apôtres de penser, de choisir et de vivre en chrétien, dans l’obéissance à Dieu ? »

Le témoignage de la foi a certainement plusieurs formes, comme dans une grande fresque, où il y a une variété de couleurs et de nuances ; toutes cependant sont importantes, mêmes celles qui n’apparaissent pas. Dans le grand dessein de Dieu, chaque détail est important, même ton témoignage et le mien, humbles et petits, même le témoignage caché de celui qui vit avec simplicité sa foi dans le quotidien des relations de famille, de travail, d’amitié. Il y a les saints de tous les jours, les saints « cachés », une sorte de « classe moyenne de la sainteté » (…) dont nous pouvons tous faire partie.

Mais en diverses parties du monde, il y a aussi des personnes qui souffrent, comme Pierre et les apôtres, à cause de l’Évangile ; il y a des personnes qui donnent leur vie pour rester fidèles au Christ par un témoignage marqué par le prix du sang. Souvenons-nous-en bien tous : on ne peut pas annoncer l’Évangile de Jésus sans le témoignage concret de la vie. Qui nous écoute et nous voit doit pouvoir lire à travers nos actions ce qu’il écoute de notre bouche et rendre gloire à Dieu ! Un conseil que saint François d’Assise donnait à ses frères me vient à l’esprit : « Prêchez l’Évangile. Si c’est nécessaire, aussi par des paroles. »

Pape François