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Archive pour le mot-clef ‘Marie’

Marie

vendredi 19 septembre 2014
;Marie Mère des hommes
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(…)
Marie meurt, Marie passe de la vie avec un petit v à la Vie avec un grand V. Et si Marie n’est pas morte comme son fils Yeshoua sur une croix, elle, elle est morte sous une croix, sous la croix de son fils, de celui qui est son enfant et qui est son Dieu.
C‘est là, après une vie tout entière sous le signe du « oui », qu‘elle s‘est donnée une fois de plus, totalement, sans rien garder, c’est ce qu’on appelle une vie sans péché.
Oh, combien a dû être douloureux ce « oui » sous la croix !
(…)
Mais qui est Marie ? Qui est cette femme capable de dire « oui » d’un bout à l’autre de sa vie sans faillir ? Quelle est son secret ? C’est d’abord une grande oreille, c’est l’oreille d’Israël, de tout un peuple qui vit dans l’écoute, depuis Abraham, Moïse, et les prophètes.
Elle n’est pas advenue spontanément ou par décret divin. Elle est cette fleur d’Israël, celle qui récapitule le meilleur d’Israël dans l’écoute, dans la bénédiction, dans le « oui » total. Mais c’est aussi la gardienne de la Parole, la gardienne de cette Parole donnée à Israël sur le Sinaï, puis donnée dans les entrailles de Marie et enfin gardée dans son cœur.
Dans l’Evangile, Yeshoua lui-même nous dit qui est Marie.
A l‘interpellation d‘une femme qui réagissait à Sa Parole avec enthousiasme, en Lui disant : « Heureux le ventre qui t’a porté et les mamelles qui t’ont allaitées », Il répond par cette flèche spirituelle : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu et la garde. »
Effectivement, Marie a écouté la Parole de Dieu, et elle l’a si bien gardée qu’elle l’a enfantée. Elle ne l’a plus jamais quitté, non pas comme une mère possessive, mais comme la Bien-aimée du cantique des cantiques qui ne pense qu’à son Bien-Aimé, qui brûle d’amour pour Lui, et qui, totalement unie à Lui, peut dire : «son bras gauche est sous ma tête et sa droite m’étreint.»
Marie, depuis le début de sa vie jusqu’à la fin, n’a eu qu’une seule visée, une seule pensée, un seul regard, un seul amour, et c’est en cela qu’elle est vierge, avant, pendant et après son enfantement.
C’est parce qu’elle n’a eu qu’une direction, qu’un unique amour et que cette direction, cet amour c‘était le Christ, la Parole de Dieu, Yeshoua.
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La Lettre de Béthanie,  août 2014, centre chrétien orthodoxe -F
extraits
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Le Saint Nom de Marie – mémoire facultative

vendredi 12 septembre 2014

Santissimo_Nome_di_Maria

La fête du Saint Nom de Marie fut établie par le Bx Innocent XI (Benedetto Odescalchi, 1676-1689), l’an 1683, en souvenir d’une mémorable victoire remportée par les Chrétiens sur les Turcs, avec la protection visible de la Reine du Ciel.

Cent cinquante mille Turcs s’étaient avancés jusque sous les murs de Vienne et menaçaient l’Europe entière. Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de la ville assiégée dans le temps de l’octave de la Nativité de la Sainte Vierge, et se disposa à livrer une bataille générale. Ce religieux prince commença par faire célébrer la messe, qu’il voulut servir lui-même, ayant les bras en croix. Après y avoir communié avec ferveur, il se leva à la fin du sacrifice et s’écria : « Marchons avec confiance sous la protection du ciel et avec l’assistance de la très sainte Vierge. » Son espoir ne fut pas trompé : les Turcs, frappés d’une terreur panique, prirent la fuite en désordre. C’est depuis cette époque mémorable que la fête du Saint Nom de Marie se célèbre dans l’octave de sa Nativité.

Il était bien juste que le nom de Marie trouvât sa place, dans nos fêtes catholiques, à côté du nom de Jésus ; le nom de Marie est un nom glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les saints se sont essayés à l’envi à retracer les merveilles du nom de Marie. La première gloire de ce nom béni, c’est qu’il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l’archange Gabriel le prononça d’une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations chrétiennes le redisent à chaque instant du jour ; le Ciel prononce à la terre ce nom si beau, et la terre en renvoie au Ciel l’écho mélodieux :

« Au nom de Marie,  dit Pierre de Blois, l’Église fléchit le genou, les vœux et les prières des peuples retentissent de toutes parts. » ;
« Que Votre nom est glorieux, ô sainte Mère de Dieu ! s’écrie saint Bonaventure, qu’il est glorieux, ce nom qui a été la source de tant de merveilles ! » ;
« Ô nom plein de suavité !  s’écrie le bienheureux Henri Suzo. Ô Marie ! Qui êtes-vous donc vous-même, si votre nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? » ;
« Votre nom, ô Marie, dit saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l’odeur de la grâce ! » ;

Mais surtout le nom de Marie est un nom de salut. Saint Éphrem l’appelle « la clef du ciel ». « Le nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons… ».
Ce n’est là qu’un faible écho de l’apologie du nom de Marie faite par les saints.

©Evangelizo.org

 

 

Ave Maria

mercredi 9 juillet 2014

1317922947FullImageMarie de tous nos désirs
et de toutes nos espérances…

Je te salue Marie,
mère de tous nos désirs d’être heureux.
Tu es la terre qui dit oui à la vie.
Tu es l’humanité qui consent à Dieu.
Tu es le fruit des promesses du passé
et l’avenir de notre présent.
Tu es la foi qui accueille l’imprévisible,
tu es la foi qui accueille l’invisible.

Je te salue Marie,
mère de toutes nos recherches
de ce Dieu imprévu.
Du Temple où tu le perds,
au Calvaire où il est pendu
sa route te semble folle.
Tu es chacun de nous qui cherche Jésus,
sans bien comprendre sa vie et ses paroles.
Tu es la mère des obscurités de la foi,
toi qui observes tous les événements dans ton cœur,
creuses et médites tous nos «pourquoi?»
et qui fais confiance en l’avenir de Dieu, ton Seigneur.

Je te salue Marie,
mère de toutes nos souffrances.
Tu es la femme debout
au pied de l’homme crucifié,
tu es la mère de tous ceux qui pleurent
l’innocence massacrée et le prisonnier torturé.

Je te salue Marie,
mère de Jésus et du disciple qui a cru.
Tu es la mère des Hommes et de l’Église,
tu es au carrefour de l’histoire du salut
que Dieu invente depuis Abraham et Moïse.

Je te salue Marie,
mère de toutes nos pentecôtes.
Tu es, avec les apôtres,
l’Église qui prie et accueille les dons du Saint-Esprit.

Je te salue Marie,
mère de toutes nos espérances.
Tu es l’étoile radieuse d’un peuple en marche vers Dieu.
Tu es l’annonce de l’humanité transfigurée,
tu es la réussite de la création
que Dieu a faite pour son éternité.

Michel Hubaut
Prière tirée de « Christ notre bonheur, apprendre à prier avec saint François et sainte Claire d’Assise », Éditions Fayard, 1986.

Pentecôte, solennité

dimanche 8 juin 2014

Pentecoste_BChers frères et sœurs!

Le jour de la Pentecôte, l’Esprit Saint descendit avec puissance sur les Apôtres ; ainsi commença la mission de l’Église dans le monde. Jésus avait lui-même préparé les Onze à cette mission en leur apparaissant plusieurs fois après sa résurrection (cf. Ac 1, 3). Avant son ascension au Ciel, il leur donna l’ordre de « ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre ce que le Père avait promis » (cf. Ac 1, 4-5) ; il leur demanda en fait de demeurer ensemble pour se préparer à recevoir le don de l’Esprit Saint. Ils se réunirent en prière avec Marie au Cénacle, dans l’attente de l’événement promis (cf. Ac 1, 14).

Demeurer ensemble fut la condition posée par Jésus pour accueillir le don de l’Esprit Saint ; la condition nécessaire pour l’harmonie entre eux fut une prière prolongée. Une formidable leçon pour toute communauté chrétienne est présentée ici. On pense parfois que l’efficacité missionnaire dépend essentiellement d’une programmation attentive, suivie d’une mise en œuvre intelligente à travers un engagement concret. Le Seigneur demande certes notre collaboration, mais avant toute réponse de notre part, son initiative est nécessaire : le vrai protagoniste de l’Église est son Esprit. Les racines de notre être et de notre action se trouvent dans le silence sage et prévoyant de Dieu.

Les images utilisées par saint Luc pour indiquer l’irruption de l’Esprit Saint – le vent et le feu – rappellent le Sinaï, où Dieu s’était révélé au peuple d’Israël et lui avait accordé son alliance (cf. Ex 19, 3sq). La fête du Sinaï, qu’Israël célébrait cinquante jours après Pâques, était la fête du Pacte. En parlant de langues de feu (cf. Ac 2, 3), saint Luc veut représenter la Pentecôte comme un nouveau Sinaï, comme la fête du nouveau Pacte, dans lequel l’Alliance avec Israël est étendue à tous les peuples de la Terre. L’Église est catholique et missionnaire depuis sa naissance. L’universalité du salut est démontrée de manière significative par la liste des nombreuses ethnies auxquelles appartiennent ceux qui écoutent la première annonce des Apôtres (cf. Ac 2, 9-11).

Le Peuple de Dieu, configuré pour la première fois, au Sinaï, est aujourd’hui élargi au point de ne plus connaître aucune frontière de race, de culture, d’espace ou de temps. Contrairement à ce qui s’était produit avec la tour de Babel (cf. Gn 11, 1-9), lorsque les hommes, désireux de construire de leurs mains un chemin vers le ciel, avaient fini par détruire leur capacité même de se comprendre les uns les autres, à la Pentecôte, l’Esprit, à travers le don des langues, montre que sa présence unit et transforme la confusion en communion. L’orgueil et l’égoïsme de l’homme créent toujours des divisions, dressent des murs d’indifférence, de haine et de violence. L’Esprit Saint, en revanche, rend les cœurs capables de comprendre les langues de tous, car il rétablit le pont de la communication authentique entre la Terre et le Ciel. L’Esprit Saint est Amour.

Mais comment entrer dans le mystère de l’Esprit Saint, comment comprendre le secret de l’Amour ? La page de l’Évangile nous conduit aujourd’hui dans le Cénacle où, la dernière Cène étant terminée, un sentiment de désarroi rend les Apôtres tristes. La raison en est que les paroles de Jésus suscitaient en effet des interrogations inquiétantes : Il parle de la haine du monde envers Lui et envers les siens, il parle de son mystérieux départ, et de nombreuses choses restent encore à dire, mais pour le moment les Apôtres ne sont pas en mesure d’en porter le poids (cf. Jn 16, 12). Pour les réconforter, il explique la signification de son départ : il partira, mais reviendra ; en attendant, il ne les abandonnera pas, il ne les laissera pas orphelins. Il enverra le Consolateur, l’Esprit du Père, et ce sera l’Esprit qui fera savoir que une œuvre du Christ est une œuvre d’amour : amour de Celui qui s’est offert, amour du Père qui l’a donné.

Tel est le mystère de la Pentecôte : l’Esprit Saint éclaire l’esprit humain et, en révélant le Christ crucifié et ressuscité, il indique la voie pour devenir davantage semblables à Lui, c’est-à-dire être « expression et instrument de l’amour qui émane de Lui » (Deus caritas est, n. 33). Recueillie avec Marie, comme lors de sa naissance, l’Église prie aujourd’hui :   « >>>Veni Creator Spiritus !– Viens, Esprit Saint, remplis les cœurs de tes fidèles et embrase-les du feu de ton amour ! ». Amen

Homélie du Pape Benoît XVI

Place Saint-Pierre
Dimanche 4 juin 2006

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).

 

 

 

Marie, Mère des commencements

vendredi 30 mai 2014
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marie_trinite_aaDans l’Ecriture, Marie est la Mère des Commencements fondamentaux.
Alors que chez les synoptiques il y a onze occurrences de ce terme, dans le seul quatrième Évangile il y a bien huit occurrences. Ceci révèle un intérêt spécial pour les commencements comme « fondation » soit de la révélation de Jésus soit du témoignage des apôtres (Jn 1,1 ; 2,11 ; 6,64 ; 8,25 ; 15,27 ; 16,14.).(…)
Après le prologue narratif (Jn 1,19-52), on passe tout de suite au « commencement des signes » (Jn 2, 11), c’est le début du récit véritable, selon la finale de l’Évangile (Jn 20,30-31). Mais le début doit avoir un accomplissement, qui ouvre sur un nouveau « commencement », celui de la communauté chrétienne avec l’élévation de Jésus sur la croix et son élévation dans la gloire.
En ces trois commencements est présente de manière discrète et cachée la mère de Jésus. Comme « Mère de Jésus », « sa Mère », « la mère », « mère » du disciple très cher, Marie est la mère des « commencements » : celui du Verbe incarné (Jn 1,14), celui de la foi (Jn 2,1-12), celui de la famille des fils de Dieu (Jn 19,25-27). Comme mère, elle dit encore et toujours à ceux qui sont au service de Jésus : « Faites tout ce qu’il vous dira ! » (Jn 2,5). « Aujourd’hui les chrétiens ont trop transformé le christianisme en idéologie et abstraction. Les abstractions n’ont pas besoin d’une mère » affirmait un des plus grands théologiens du XXe siècle, Karl Rahner. Et il avait raison. »
L’Evangile montre aussi à quel point Marie fut étroitement unie au mystère du Salut par son Fils
Cela dit, Mère de Dieu, Mère de l’Eglise, Mère des hommes, Marie, notre éducatrice et notre avocate, est aussi et, entre autres aspects fondamentaux de sa vocation unique, notre médiatrice auprès du Seigneur, comme le montre si clairement le Nouveau Testament.
Par ailleurs, les passages qui concernent directement Marie dans le Nouveau Testament  montrent bien à quel point, présente tout particulièrement dans les événements cruciaux de la vie du Christ, Marie a été étroitement unie à l’oeuvre salvitique de la Rédemption du monde ; à quel point aussi, la Vierge-Mère est liée au mystère du Corps eucharistique du Christ qu’est l’Eglise…
Equipe de Marie de Nazareth
http://escapamargue.blogspot.fr

Rosaire

dimanche 18 mai 2014
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 » Refuge des pécheurs « , priez pour ceux qui, perdus dans la nuit et la forêt, aperçoivent soudain votre lampe qui rend comme des roses les carreaux de votre chaumière placée sur la bonne route. Ouvrez-leur. Que leurs pieds, fatigués par la course vaine, se purifient dans le chaudron plein d’eau de source ; que leur tête soit lavée aussi et que leurs mains, blessées par tant de ronces qu’elles étreignirent, soient adoucies par le suc des olives du Gethsémani ; que leur corps rompu s’étende entre les draps de l’apaisement et que, la porte fermée à la tempête des tentations, ils ne voient plus, ô Reine ! se dresser devant eux que votre ombre couronnée de lumière !
 » Consolatrice des affligés « , priez, non seulement pour les infirmes de corps, mais pour ces infirmes qui sont comme les pauvres honteux du monde des âmes, qui cachent une humiliation, une tristesse, une sollicitude, un remords. Soutenez-les, vous qui avez reçu entre vos bras, sans trébucher, le lourd corps de Jésus-Christ…
 » Reine des apôtres « , priez pour nous, vous qui avez voyagé plus que tous les missionnaires ensemble et que l’on retrouve aux quatre coins du monde, et jusqu’en cette humble et verte vallée où les eaux vives mêlent leurs murmures… Vierge de Lourdes, couronnée par les neiges de mon pays !
 » Reine des martyrs « , priez pour nous, vous qui avez reçu les rubis de la croix sur le front et qui, davantage que le voile de Véronique, vous êtes imprégnée du supplice de Jésus.
[…]
 » Reine des confesseurs « , priez pour nous, vous qui n’avez qu’à vous taire au pied de la croix pour que nous croyions à votre témoignage.
[…]
 » Reine du très saint rosaire « , priez pour nous, pour que Dieu introduise dans ce rosaire qu’achève son médiocre serviteur ce qu’il y manque. (…) Mon rosaire est dit. J’en tiens la croix grossière en écrivant ces lignes. Je sais quelle force j’ai puisée là depuis ce jour où je me suis cru mort, jusqu’à celui où, plein de vie éternelle, j’écoute, sûr de moi, le vent. J’ai vu les miens se relever de leurs couches funèbres. Je louerai mon Dieu et j’appuierai devant lui mon cœur contre la terre. Cette poignée de grains, ô Vierge ! voici la pauvre gerbe qu’elle a produite. Mais il y avait, au milieu, ce coquelicot qui riait.
 .
Francis Jammes, 1868-1938,écrivain
Le Rosaire du Soleil (extrait)
spiritualite-chretienne.com
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La gloire de Marie

jeudi 15 mai 2014
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Lorsque Jésus commença ses prédications, sa Mère se tint à l’écart ; elle ne se mêla pas de son œuvre ; et même, quand il fut retourné au ciel, elle n’alla pas prêcher et enseigner ; elle ne s’assit pas dans le siège apostolique ; elle ne prit point part au ministère du prêtre ; elle se borna à chercher humblement son Fils dans la messe dite chaque jour par les Apôtres, qui, bien que ses ministres dans le ciel,  étaient sur la terre ses supérieurs dans l’Eglise. Après sa mort et celle des Apôtres, lorsqu’elle devint Reine, et qu’elle prit place à la droite de son Fils, elle ne s’adressa pas même alors au peuple fidèle pour qu’il publiât son nom jusqu’aux extrémités du monde, ou pour qu’il l’exposât à ses regards ; mais elle attendit tranquillement le temps où sa gloire pourrait contribuer à servir celle de son Fils.
Jésus-Christ avait été dès le commencement proclamé par la sainte Eglise et inauguré dans son temple, car il était Dieu ; il eût été peu convenable de la part de l’oracle vivant de la vérité de dérober aux fidèles l’objet de leur adoration ; mais il en fut autrement de Marie. La qualité de créature lui imposait le devoir de céder le pas à son Fils, de se faire sa servante, et de ne se frayer un chemin dans le cœur des hommes que par la voie de la persuasion et de la douceur. Quand le nom de Jésus fut déshonoré, elle sentit son zèle se ranimer ; quand Emmanuel fut renié, la Mère de Dieu entra en scène ; elle jeta ses bras autour de lui et permit qu’on l’honorât afin de consolider le trône de son Fils. Lorsqu’elle eut rempli cette sainte tâche, son rôle fut fini ; car elle ne combattait pas pour elle-même. L’histoire de sa manifestation ne présente ni controverses animées, ni confesseurs persécutés, ni hérésiarques, ni anathèmes ; de même qu’elle avait grandi de jour en jour en grâce et en mérite, à l’insu du monde, elle s’éleva graduellement au sein de l’Eglise par une influence paisible et un progrès naturel. Elle est semblable à un bel arbre qui étend au loin ses branches fécondes et ses feuilles odorantes, en ombrageant le champ des saints.
(…) Quand des débats se sont élevés entre ses enfants relativement à sa puissance, elle les a apaisés ; quand on a fait des objections contre son culte, elle a patiemment attendu le jour où ses droits ne seraient plus contestés ; oui, elle a attendu jusqu’à ce qu’elle reçoive enfin, de notre temps, si Dieu le permet, et sans aucune opposition, sa plus brillante couronne, et qu’on reconnaisse, au milieu des jubilations de l’Eglise entière, la pureté immaculée de sa conception.
 .
John Henri Newman, dominicain britannique converti au catholicisme
17ème conférence adressée aux protestants et aux catholiques
mariedenazareth.org
http://escapamargue.blogspot.fr

La première en chemin

jeudi 8 mai 2014
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Je voudrais maintenant partager avec vous un sujet de méditation de l’Ecriture. Il concerne Marie et l’Esprit Saint. La Vierge Marie, à l’Annonciation, dit oui à la Parole de Dieu que lui transmet l’Archange Gabriel. « …… »Et l’Esprit Saint fait naître en Marie Jésus, le Verbe de Dieu. Donc, Marie dit oui à la Parole de Dieu, accueille le don de l’Esprit Saint, et donne Jésus au monde.
A la Pentecôte, les apôtres avec la Vierge Marie disent oui à la parole de Dieu qu’ils ont entendue durant le temps où ils étaient avec Jésus. « ….. » Ils reçoivent l’Esprit Saint, et ils vont donner Jésus
au monde par la prédication.
Mais aussi chacun d’entre nous ne peut-il pas à son tour comme la Vierge Marie, comme l’Eglise à la Pentecôte, dire oui à la Parole de Dieu, accueillir plus l’Esprit Saint, et donner Jésus au monde autour de lui par le témoignage de vie chrétienne et l’évangélisation ?
 .
Hervé Marie Catta, communauté de l’Emmanuel
1000 questions.net

 

Intentions de prière du pape – mai 2014

jeudi 1 mai 2014

Universelle – Les moyens de communication
Pour que les moyens de communication soient des instruments au service de la vérité et de la paix.

Pour l’évangélisation – Marie, guide pour la mission
Pour que Marie, Etoile de l’évangélisation, guide la mission de l’Eglise dans l’annonce du Christ au monde entier.

Marie guide des nations

Marie

mercredi 30 avril 2014
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Vous avez faim et soif de Dieu, approchez-vous de la source. Elle est abondante, vous ne l’épuiserez pas, elle vous désaltèrera ; comme dit Jésus, elle vous donnera encore soif. Demandez qu’au cours de cette vie il n’y ait pas un instant où vous n’ayez faim et soif de Dieu. Et la Vierge Marie vous donnera, elle vous donnera gratuitement. Ne songez pas à lui rendre. « Venez, achetez sans argent, achetez gratuitement » (Is 55,1). La Vierge Marie a de la joie à donner ainsi à ses enfants. L’enfant n’achète pas le lait maternel, nous n’achetons pas la vie de Dieu, il nous la donne. Il est heureux de la donner.
 (…)
La Vierge a été humaine, plus que nous-mêmes sommes humains. (…) La Vierge est aussi plus mère que toutes les mères : elle est uniquement mère.
Marie est de notre race, elle a vécu près de nous, elle nous comprend, elle nous aime.
(…) La sollicitude de la Vierge s’étend à tous les détails de notre vie. Elle est maternellement penchée sur tous les progrès de notre âme. Donnons-lui toute notre confiance, faisons tout passer par elle.
(…) Nous nous agitons, notre imagination n’est pas pacifiée, notre intelligence est orgueilleuse, nos sens insatisfaits et exigeants, et nous avons beaucoup à faire pour calmer ces activités. Eh bien ! Mettons-nous sous le manteau de la Vierge, demandons-lui un rayon de sa pureté pour assouplir et apaiser nos facultés ; elle fera cela en mère, comme on calme un enfant agité par la fièvre. Demandons-lui de nous garder en paix dans le mystère et l’obscurité de Dieu.
C’est une coïncidence que l’on pourrait juger fortuite, un apaisement subit, une lumière, une rencontre, que sais-je ! un rien insignifiant en apparence mais dans lequel le cœur de l’enfant reconnaît avec certitude l’action, le sourire, le parfum et donc la présence de sa mère. Savoir que sa mère est là et veille sur lui dans la nuit, met son cœur en fête et renouvelle ses forces et son espérance. Sa tâche maternelle terminée, Marie revient en ces profondeurs où un clair-obscur laisse à peine soupçonner sa présence.
(…) Dans l’Église de Dieu, Marie va considérer comme son fief particulier les faibles et les pauvres.
Elle éclaire les nuits les plus sombres
Marie veille dans la nuit car elle est l’astre qui éclaire les nuits les plus sombres. Elle sera tendre pour son enfant jusque et surtout dans les situations les plus angoissantes et dans les détresses les plus méritées.
Lorsqu’il n’y a plus d’espoir apparent ou même réel, c’est l’heure de Marie parce qu’elle est toute mère et uniquement mère.

Père Marie-Eugène  de l’Enfant-Jésus, carme, fondateur de Notre-Dame de Vie  

in « Marie Mère de la Vie »