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Marie

;Marie Mère des hommes
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Marie meurt, Marie passe de la vie avec un petit v à la Vie avec un grand V. Et si Marie n’est pas morte comme son fils Yeshoua sur une croix, elle, elle est morte sous une croix, sous la croix de son fils, de celui qui est son enfant et qui est son Dieu.
C‘est là, après une vie tout entière sous le signe du « oui », qu‘elle s‘est donnée une fois de plus, totalement, sans rien garder, c’est ce qu’on appelle une vie sans péché.
Oh, combien a dû être douloureux ce « oui » sous la croix !
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Mais qui est Marie ? Qui est cette femme capable de dire « oui » d’un bout à l’autre de sa vie sans faillir ? Quelle est son secret ? C’est d’abord une grande oreille, c’est l’oreille d’Israël, de tout un peuple qui vit dans l’écoute, depuis Abraham, Moïse, et les prophètes.
Elle n’est pas advenue spontanément ou par décret divin. Elle est cette fleur d’Israël, celle qui récapitule le meilleur d’Israël dans l’écoute, dans la bénédiction, dans le « oui » total. Mais c’est aussi la gardienne de la Parole, la gardienne de cette Parole donnée à Israël sur le Sinaï, puis donnée dans les entrailles de Marie et enfin gardée dans son cœur.
Dans l’Evangile, Yeshoua lui-même nous dit qui est Marie.
A l‘interpellation d‘une femme qui réagissait à Sa Parole avec enthousiasme, en Lui disant : « Heureux le ventre qui t’a porté et les mamelles qui t’ont allaitées », Il répond par cette flèche spirituelle : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu et la garde. »
Effectivement, Marie a écouté la Parole de Dieu, et elle l’a si bien gardée qu’elle l’a enfantée. Elle ne l’a plus jamais quitté, non pas comme une mère possessive, mais comme la Bien-aimée du cantique des cantiques qui ne pense qu’à son Bien-Aimé, qui brûle d’amour pour Lui, et qui, totalement unie à Lui, peut dire : «son bras gauche est sous ma tête et sa droite m’étreint.»
Marie, depuis le début de sa vie jusqu’à la fin, n’a eu qu’une seule visée, une seule pensée, un seul regard, un seul amour, et c’est en cela qu’elle est vierge, avant, pendant et après son enfantement.
C’est parce qu’elle n’a eu qu’une direction, qu’un unique amour et que cette direction, cet amour c‘était le Christ, la Parole de Dieu, Yeshoua.
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La Lettre de Béthanie,  août 2014, centre chrétien orthodoxe -F
extraits
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