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Archive pour le mot-clef ‘foi’

« Je crois ! Viens au secours de mon incroyance. » (Mc 9,24)

samedi 7 août 2021

Personne ne peut se donner à lui-même la vertu de la foi (…) ; la foi est le don gratuit de Dieu. Comme le dit saint Jacques : « Les dons les meilleurs, les présents merveilleux, viennent d’en haut ; ils descendent tous d’auprès du Père de toutes les lumières » (1,17). Quand nous ressentons donc que notre foi est bien faible, prions celui qui nous la donne de la fortifier (…) : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance » (Mc 9,24), et avec les apôtres : « Seigneur, augmente notre foi » (Lc 17,5). Et puis méditons les paroles du Christ quand il dit que, si nous ne voulons pas permettre à notre foi de tiédir et même de se refroidir complètement, ou de perdre sa force par la dispersion de notre esprit dans les futilités de ce monde, il faut nous retirer dans une petite pièce au fond de notre maison (Mt 6,6) et y ramasser notre foi, en cessant d’accorder de l’importance aux illusions de ce monde.

Et comme la graine de moutarde, qui par sa nature est brûlante, il faut semer la foi dans le jardin de notre cœur, après en avoir arraché toutes les mauvaises herbes. Elle grandira tellement que les oiseaux du ciel, c’est-à dire les saints anges, viendront demeurer en notre âme et qu’elle portera le fruit des vertus sur ses branches (Mt 13,31s). Alors, confiants en la parole de Dieu, nous aurons une assurance ferme en ses promesses et nous pourrons chasser de notre cœur une montagne d’afflictions (Mt 17,20), tandis que si notre foi est faible et chancelante, elle ne déplacera même pas une taupinière.

Saint Thomas More (1478-1535)

 

 

« Ma fille est tourmentée par un démon. »

mercredi 4 août 2021

Cette Cananéenne païenne n’a plus besoin elle-même de guérison, puisqu’elle confesse le Christ comme Seigneur et Fils de David, mais elle demande du secours pour sa fille, c’est-à-dire pour la foule païenne prisonnière de la domination d’esprits impurs. Le Seigneur se tait, gardant par son silence le privilège du salut à Israël. (…) Portant en lui le mystère de la volonté du Père, il répond qu’il a été envoyé aux brebis perdues d’Israël, pour que ce soit d’une clarté évidente que la fille de la Cananéenne est le symbole de l’Église. (…) Il ne s’agit pas que le salut ne soit pas donné aussi aux païens, mais le Seigneur était venu « pour les siens et chez lui » (Jn 1,11), et il attendait les prémices de la foi de ce peuple dont il était sorti, les autres devant être sauvés ensuite par la prédication des apôtres. (…)

Et pour que nous comprenions que le silence du Seigneur provient de la considération du temps et non d’un obstacle mis par sa volonté, il ajoute : « Femme, ta foi est grande ! » Il voulait dire que cette femme, déjà certaine de son salut, avait foi – ce qui est mieux encore – dans le rassemblement des païens, à l’heure qui approche où, par leur foi, ils seront libérés comme la jeune fille de toute forme de domination des esprits impurs. Et la confirmation de cela arrive : en effet, après la préfiguration du peuple des païens dans la fille de la Cananéenne, des hommes prisonniers de maladies d’espèces diverses sont présentés au Seigneur par des foules sur la montagne (Mt 15,30). Ce sont des hommes incroyants, c’est-à-dire malades, qui sont amenés par des croyants à l’adoration et au prosternement et à qui le salut est rendu en vue de saisir, étudier, louer et suivre Dieu.

Saint Hilaire (v. 315-367)

 

 

« Ordonne-moi de venir vers toi sur l’eau. »

mardi 3 août 2021

Quand Pierre, plein d’audace, s’avance sur la mer, ses pas chancellent, mais son affection s’affermit (…) ; ses pieds s’enfoncent, mais il s’attache à la main du Christ. La foi le soutient tandis qu’il sent les flots s’ouvrir ; troublé par la tempête, il se rassure dans son amour pour le Sauveur. Pierre marche sur la mer porté plus par son affection que par ses pieds. (…)

Il ne regarde pas sur quoi se poseront ses pieds ; il ne voit que la trace des pas de celui qu’il aime. De la barque, où il était en sûreté, il a vu son Maître et, guidé par son amour, il descend dans la mer. Il ne voit plus la mer, c’est Jésus seul qu’il voit.

Mais dès qu’il est troublé par la force du vent, étourdi par la tempête, la crainte commence à voiler sa foi (…), l’eau se dérobe sous ses pas. La foi faiblit, et l’eau faiblit comme elle. Il crie alors : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus, étendant la main, le délivre et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? As-tu si peu de foi que tu n’as pas pu persévérer pour venir jusqu’à moi ? Pourquoi n’as-tu pas eu assez de foi pour arriver jusqu’au but en t’appuyant sur elle ? Sache-le désormais, cette foi seule te soutenait sur les flots. » Ainsi, mes frères, Pierre doute un instant, il va périr, mais il se sauve en invoquant le Seigneur. (…) Or, ce monde est une mer dont le démon soulève les vagues et où les tentations multiplient les naufrages ; nous ne pouvons nous sauver qu’en criant vers le Sauveur, qui étendra la main pour nous prendre. Invoquons-le donc sans cesse.

Saint Augustin (354-430)

 

 

« À cause de leur manque de foi »

vendredi 30 juillet 2021

Certains théologiens récents sont de l’avis que le feu qui brûle et en même temps sauve est le Christ lui-même, le Juge et Sauveur. La rencontre avec lui est l’acte décisif du jugement. Devant son regard s’évanouit toute fausseté. C’est la rencontre avec lui qui, en nous brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment nous-mêmes. Les choses édifiées durant la vie peuvent alors se révéler paille sèche, vantardise vide, et s’écrouler. Mais dans la souffrance de cette rencontre, où l’impur et le malsain de notre être nous apparaissent évidents, se trouve le salut. Le regard du Christ, le battement de son cœur nous guérissent grâce à une transformation assurément douloureuse, comme « par le feu » ; cependant, c’est une heureuse souffrance, dans laquelle le saint pouvoir de son amour nous pénètre comme une flamme, nous permettant à la fin d’être totalement nous-mêmes et par là totalement de Dieu.

Ainsi la compénétration de la justice et de la grâce se rend évidente aussi : notre façon de vivre n’est pas insignifiante, mais notre saleté ne nous tache pas éternellement, si du moins nous sommes demeurés tendus vers le Christ, vers la vérité et vers l’amour. En fin de compte, cette saleté a déjà été brûlée dans la Passion du Christ. Au moment du jugement, nous expérimentons et nous accueillons cette domination de son amour sur tout le mal dans le monde et en nous. La souffrance de l’amour devient notre salut et notre joie.

Benoît XVI

 

 

Fête de sainte Marie-Madeleine, disciple du Seigneur

jeudi 22 juillet 2021

Seul le sens de l’ouïe peut atteindre la vérité, parce lui seul entend la parole. (…) « Ne me touche pas », dit le Seigneur, c’est-à-dire perds l’habitude de te fier à tes sens trompeurs, appuie-toi sur mes paroles, accoutume-toi à la foi. La foi ne peut pas se tromper, elle comprend les choses invisibles et ne souffre pas de l’indigence des sens. Elle dépasse même les limites de la raison humaine, les usages de la nature, les bornes de l’expérience. Pourquoi veux-tu apprendre de tes yeux ce qu’ils ne peuvent pas savoir ? Et pourquoi ta main s’efforce-t-elle à sonder ce qu’elle n’atteindra jamais ? Ce que l’une et l’autre font connaître de moi est bien peu de chose. C’est à la foi de se prononcer sur moi sans diminuer ma majesté ; apprends à croire avec plus de certitude et à suivre avec plus de confiance ce qu’elle te dit.

« Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. » Comme s’il devrait ou pourrait se laisser toucher lorsqu’il sera monté : oui, sans doute, il pourra être touché, mais seulement par le cœur, non par les mains, par le désir, non par les yeux, par la foi, non par les sens. « Pourquoi, dit-il, cherches-tu à me toucher maintenant (…) ? Ne te souviens-tu pas que lorsque j’étais encore mortel, les yeux de mes disciples n’ont pas pu soutenir la gloire de mon corps transfiguré, alors qu’il devait encore mourir ? Je te fais encore cette faveur de te montrer ma condition de serviteur (Ph 2,7), mais ma gloire m’éloigne de toi désormais. (…) Suspends donc ton jugement (…), réserve à la foi l’éclaircissement d’un si grand mystère. (…) Pour être digne de me toucher, il faut que tu me contemples assis à la droite de mon Père (Mc 16,19; Ps 109,1), non plus dans ma condition d’abaissement mais dans mon état glorifié. C’est encore le même corps, mais sous un autre aspect. Pourquoi veux-tu me toucher dans ma laideur ? Attends de pouvoir le faire dans ma beauté. »

Saint Bernard (1091-1153)

 

 

Fête de saint Thomas, apôtre

samedi 3 juillet 2021

Pourquoi Thomas recherche-t-il ainsi des preuves pour sa foi ?… Votre amour, frères, aurait aimé qu’après la résurrection du Seigneur le manque de foi ne laisse personne dans le doute. Mais Thomas portait l’incertitude non seulement de son cœur, mais celle de tous les hommes. Et puisqu’il devait prêcher la résurrection aux nations, il cherchait, en bon ouvrier, sur quoi il fonderait un mystère qui demande tant de foi. Et le Seigneur a montré à tous les apôtres ce que Thomas avait demandé si tard : « Jésus vint et leur montra ses mains et son côté » (Jn 20,19-20). De fait, puisqu’il était entré toutes portes closes et était considéré comme un esprit par ses disciples, il ne pouvait prouver à ceux qui doutaient qu’il était bien lui-même que par les souffrances de son corps, les marques de ses blessures.

Il vient et il dit à Thomas : « Mets ta main dans mon côté et ne sois plus incrédule, mais croyant. Que ces blessures que tu ouvres à nouveau laissent couler la foi dans le monde entier, elles qui ont déjà versé l’eau du baptême et le sang du rachat » (Jn 19,34). Thomas a répondu : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Que les incroyants viennent et qu’ils entendent et, comme le dit le Seigneur, qu’ils ne soient plus incrédules, mais qu’ils croient. Car Thomas manifeste et proclame que voici non seulement un corps d’homme, mais aussi que par la Passion de son corps de chair, le Christ est Dieu et Seigneur. Celui qui sort vivant de la mort et qui ressuscite de sa blessure est vraiment Dieu.

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450)

 

 

« Pourquoi avoir peur ? »

dimanche 20 juin 2021

Ses disciples s’approchent de lui, le réveillent et lui disent : « Seigneur, au secours, nous périssons ! » (…) Ô bienheureux, ô vrais disciples de Dieu, vous avez avec vous le Seigneur votre Sauveur et vous craignez un danger ? La Vie est avec vous et vous vous inquiétez pour votre mort ? Vous tirez de son sommeil le Créateur présent avec vous, comme s’il ne pouvait pas, même endormi, calmer les vagues, faire tomber la tempête ?

Que répondent à cela les disciples bien-aimés ? Nous sommes de tout petits enfants encore faibles. Nous ne sommes pas encore des hommes vigoureux. (…) Nous n’avons pas encore vu la croix ; la Passion du Seigneur, sa résurrection, son ascension dans les cieux, la descente du Saint-Esprit Paraclet ne nous ont pas encore rendus solides. (…) Le Seigneur a raison de nous dire : « Pourquoi êtes-vous peureux, gens de peu de foi ? » Pourquoi êtes-vous sans force ? Pourquoi ce manque de confiance ? Pourquoi si peu de témérité quand vous avez la Confiance auprès de vous ? Même si la mort allait faire irruption, ne devrez-vous pas la supporter avec une grande constance ? En tout ce qui arrive, je vous donnerai la force nécessaire, en tout danger, en toute épreuve, y compris la sortie de l’âme de son corps. (…) Si, dans les dangers, ma force est nécessaire pour tout supporter avec foi comme un homme, combien plus nécessaire est-elle en présence des tentations de la vie pour ne pas tomber !

Pourquoi vous troubler, gens de peu de foi ? Vous savez que je suis puissant sur terre ; pourquoi ne croyez-vous pas que je suis puissant aussi sur mer ? Si vous me reconnaissez comme vrai Dieu et Créateur de tout, pourquoi ne croyez-vous pas que j’ai pouvoir sur tout ce que j’ai créé ? « Alors il se dressa et commanda avec force aux vents et à la mer et il se fit un grand calme. »

Homélie grecque ancienne

 

 

« Ayez foi en Dieu ! »

vendredi 28 mai 2021

« C’est une grande affaire, dit l’Écriture, de trouver un homme qui a la foi » (Pr 20,6). Je ne te dis pas cela pour t’inciter à m’ouvrir ton cœur, mais pour que tu montres à Dieu la candeur de ta foi, à ce Dieu qui sonde les reins et les cœurs et qui connaît les pensées des hommes (Ps 7,10; 93,11). Oui, c’est une grande chose qu’un homme qui a la foi ; il est plus riche que tous les riches. En effet, le croyant possède toutes les richesses de l’univers, puisqu’il les méprise et les foule aux pieds. Car, même si ceux qui sont riches possèdent des tas de choses au plan matériel, comme ils sont pauvres spirituellement ! Plus ils amassent, plus on les sent consumés du désir de ce qui leur manque. Au contraire, et c’est bien là le comble du paradoxe, l’homme qui a la foi est riche au sein de la pauvreté, car il sait qu’il n’a besoin que de vêtements et de nourriture ; il s’en contente et met sous ses pieds les richesses.

Et ce n’est pas seulement nous, qui portons le nom du Christ, qui vivons d’une démarche de foi. Tous les hommes, même ceux qui sont étrangers à l’Église, vivent d’une démarche semblable. C’est par une foi dans l’avenir que des gens qui ne se connaissent pas parfaitement contractent un mariage ; l’agriculture est basée sur la confiance que les travaux engagés porteront des fruits ; les marins mettent leur confiance dans un frêle esquif de bois (…). C’est selon une démarche de foi que tiennent la plupart des entreprises humaines (…) ; tout le monde croit en des principes.

Mais aujourd’hui les Écritures vous appellent à la vraie foi et vous tracent la vraie route qui plaît à Dieu. (…) C’est cette foi qui, chez Daniel, a fermé la gueule des lions (Dn 6,23). (…) Par « le bouclier de la foi vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais » (Ep 6,16). (…) La foi soutient les hommes jusqu’à marcher sur la mer (Mt 14,29). (…) Certains, comme le paralytique, ont été sauvés par la foi des autres (Mt 9,2). (…) la foi des sœurs de Lazare a été si forte qu’il a été rappelé des morts (Jn 11). (…) La foi donnée gratuitement par l’Esprit Saint dépasse toutes les forces humaines. Grâce à elle on peut dire à cette montagne : « Transporte-toi jusque là-bas » et elle se transportera (Mt 17,20).

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350)

 

 

« L’œuvre de Dieu c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

lundi 19 avril 2021

Les sens sont curieux : la foi ne veut rien connaître, elle (…) voudrait passer toute sa vie immobile au pied du tabernacle. Les sens aiment la richesse et l’honneur ; la foi les a en horreur (…) : « Bienheureux les pauvres » (Mt 5,3). Elle adore la pauvreté et l’abjection dont Jésus se couvrit toute sa vie comme d’un vêtement qui fut inséparable de lui (…) Les sens s’effraient de ce qu’ils appellent les dangers, de ce qui peut amener la douleur ou la mort ; la foi ne s’effraie de rien, elle sait qu’il ne lui arrivera que ce que Dieu voudra — « tous les cheveux de votre tête sont comptés » (Mt 10,30) — et que ce que Dieu voudra sera toujours pour son bien — « Tout ce qui arrive est pour le bien des élus » (Rm 8,28). Ainsi, quoi qu’il puisse arriver, peine ou joie, santé ou maladie, vie ou mort, elle est contente d’avance et n’a peur de rien (…) Les sens sont inquiets du lendemain, se demandent comment on vivra demain ; la foi est sans nulle inquiétude (…)

La foi éclaire tout d’une lumière nouvelle, autre que la lumière des sens, ou plus brillante ou différente. Ainsi celui qui vit de foi a l’âme pleine de pensées nouvelles, de goûts nouveaux, de jugements nouveaux ; ce sont des horizons nouveaux qui s’ouvrent devant lui, horizons merveilleux qui sont éclairés d’une lumière céleste et beaux de la beauté divine. Enveloppé de ces vérités toutes nouvelles dont le monde ne se doute pas, il commence nécessairement une vie toute nouvelle, opposée au monde à qui ses actes semblent une folie. Le monde est dans les ténèbres, dans une nuit profonde. L’homme de foi est en pleine lumière, le chemin lumineux où il marche n’apparaît pas aux yeux des hommes ; il leur semble vouloir marcher dans le vide comme un fou.

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916)

 

 

« Vous ne pourrez donc pas croire à moins d’avoir vu des signes et des prodiges ? »

lundi 15 mars 2021

« Si vous ne voyez pas des signes et des prodiges, vous ne croirez pas ! » Le fonctionnaire royal semble ne pas croire que Jésus a la puissance de ressusciter les morts : « Descends, avant que mon fils ne meure ! » Il semble croire que Jésus ignore la gravité de la maladie de son enfant. C’est pourquoi Jésus lui fait ce reproche, pour lui montrer que les miracles se font surtout pour gagner et guérir les âmes. Ainsi Jésus guérit le père qui est malade d’esprit non moins que le fils qui est malade de corps, pour nous apprendre qu’il faut s’attacher à lui non à cause des miracles, mais pour son enseignement que les miracles confirment. Car il opère les miracles non pour les croyants, mais pour les incroyants. (…)

De retour chez lui, « il crut, avec tous les gens de sa maison ». Des gens qui n’ont ni vu ni entendu Jésus (…) croient en lui. Quel enseignement en retirer ? Il faut croire en lui sans exiger des miracles ; il ne faut pas exiger de Dieu des preuves de sa puissance. De nos jours combien de gens montrent un plus grand amour de Dieu lorsque leurs enfants ou leur femme ont reçu quelque soulagement dans leur maladie. Même si nos vœux ne sont pas exaucés, il faut persévérer tout autant dans l’action de grâce et la louange. Restons attachés à Dieu dans l’adversité autant que dans la prospérité.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)