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Archive pour le mot-clef ‘don’

Donner

samedi 10 novembre 2012

Jésus cesse de regarder les gens du Temple pour observer une pauvre petite femme, vêtue de marron foncé, qui monte honteuse les marches et va vers un mur où se trouvent des têtes de lions ou autres animaux du même genre, la bouche ouverte. Beaucoup s’y rendent, mais Jésus paraissait ne pas s’en occuper. Maintenant, au contraire, il suit la démarche de la petite femme. Son œil la regarde avec pitié et devient d’une grande douceur quand il la voit allonger une main et jeter dans la bouche de pierre de l’un de ces lions quelque chose. Et quand la pauvrette, en se retirant, passe près de Lui, il lui dit le premier: “Paix à toi, femme.”
Celle-ci, stupéfaite, lève la tête interdite.
“Paix à toi” répète Jésus. “Va, car le Très-Haut te bénit.”
Cette pauvre femme reste bouche bée, puis murmure un salut et s’en va.
“Elle est heureuse dans son malheur” dit Jésus en sortant de son silence. “Maintenant elle est heureuse car la bénédiction de Dieu l’accompagne. Écoutez, amis, et vous qui êtes autour de Moi. Voyez- vous cette femme? Elle n’a donné que deux piécettes, moins qu’il n’en faut pour payer le repas d’un passereau en cage, et pourtant elle a donné davantage que tous ceux qui, depuis l’ouverture du Temple à l’aurore, ont versé leur obole au Trésor du Temple.
Écoutez. J’ai vu des riches en grand nombre mettre dans ces bouches des sommes capables de la rassasier pendant une année et de revêtir sa pauvreté qui n’est décente que parce qu’elle est propre. J’ai vu des riches qui, avec une satisfaction visible, mettaient des sommes avec lesquelles on aurait pu rassasier les pauvres de la Cité Sainte pendant un jour ou plus, et leur faire bénir le Seigneur. Mais, en vérité, je vous dis que personne n’a donné plus qu’elle. Son obole est charité, l’autre ne l’est pas. Elle est générosité, l’autre ne l’est pas. Elle est sacrifice, l’autre ne l’est pas. Aujourd’hui cette femme ne mangera pas car elle n’a plus rien. Il lui faudra d’abord travailler pour un salaire pour qu’elle puisse donner du pain à sa faim. Elle n’a pas de richesses en réserve; elle n’a pas de parents qui gagnent pour elle. Elle est seule. Dieu lui a enlevé parents, mari et enfants, lui a enlevé le peu de bien qu’ils lui avaient laissé, et plus que Dieu le lui ont enlevé les hommes; ces hommes qui maintenant, avec de grands gestes, vous les voyez?, continuent de jeter à l’intérieur leur superflu dont une grande partie est extorquée par l’usure aux pauvres mains de ceux qui sont faibles et qui ont faim. Eux disent qu’il n’y a pas de sang ni d’affection supérieurs au Temple et de cette façon enseignent à ne pas aimer le prochain. Moi, je vous dis qu’au-dessus du Temple, il y a l’amour. La Loi de Dieu est amour et Il n’aime pas qui n’a pas pitié de son prochain. L’argent superflu, l’argent soufflé par l’usure, par la rancœur, par la dureté, par l’hypocrisie, ne chante pas la louange de Dieu et n’attire pas sur le donateur la bénédiction céleste. Dieu le rejette. Il engraisse cette caisse, mais ce n’est pas de l’or pour l’encens: c’est de la boue qui vous submerge, ô ministres, qui ne servez pas Dieu mais votre intérêt; mais c’est un lacet qui vous étrangle, ô docteurs, qui enseignez une doctrine de votre invention; mais c’est un poison qui vous corrode ce reste d’âme que vous avez encore, ô pharisiens. Dieu ne veut pas ce qui reste. Ne soyez pas des Caïns. Dieu ne veut pas ce qui est le fruit de la dureté. Dieu ne veut pas ce qui élevant une voix plaintive dit: « Je devais rassasier un affamé, mais on m’a refusé pour étaler leurs fastes là-dedans. Je devais aider un vieux père, une mère chancelante, et on m’a refusé parce que cette aide n’aurait pas été connue du monde, et je dois résonner ma sonnerie pour que le monde voie le donateur ». Non, rabbi qui enseignes que ce qui est reste doit être donné à Dieu et qu’il est permis de refuser au père et à la mère pour donner à Dieu. Le premier commandement c’est: « Aime Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton intelligence, de toute ta force ». Ce n’est donc pas le superflu, mais ce qui est notre sang qu’il faut Lui donner, en aimant souffrir pour Lui. Souffrir, non pas faire souffrir. Et s’il en coûte beaucoup de donner parce qu’il est désagréable de se dépouiller des richesses, et que le trésor est le cœur de l’homme, vicieux par nature, c’est justement parce qu’il en coûte qu’il faut donner. Par justice: car tout ce que l’on a, on l’a par la bonté de Dieu. Par amour: car c’est une preuve d’amour d’aimer le sacrifice pour donner de la joie à ceux qu’on aime. Souffrir pour offrir. Mais souffrir. Non pas faire souffrir, je le répète. Car le second commandement dit: « Aime ton prochain comme toi-même ». Et la loi précise qu’après Dieu, les parents sont le prochain à qui l’on a l’obligation de donner honneur et aide. Je vous dis donc
en vérité que cette pauvre femme a compris la loi mieux que les sages, et qu’elle est justifiée plus que tout autre et bénie, puisque dans sa pauvreté elle a tout donné à Dieu alors que vous, vous donnez le superflu et le donnez pour grandir dans l’estime des hommes. Je sais que vous me haïssez parce que je parle ainsi. Mais tant que cette bouche pourra parler, elle parlera de cette façon. Vous joignez votre haine pour Moi au mépris pour la pauvresse que je loue. Mais ne croyez pas faire de ces deux pierres un double piédestal pour votre orgueil. Ce sera la meule qui vous broiera.
Allons. Laissons les vipères se mordre pour augmenter leur venin. Que celui qui est pur, bon, humble, contrit et qui veut connaître le vrai visage de Dieu, me suive.”

Jésus dit:
“Et toi, à qui rien ne reste puisque tu m’as tout donné, donne-moi ces deux dernières piécettes. Devant tant que tu m’as donné, elles sembleront, pour les étrangers, un rien. Mais pour toi qui n’as plus qu’elles, elles sont tout. Mets-les dans la main de ton Seigneur. Et ne pleure pas. Ou du moins: ne pleure pas seule. Pleure avec Moi qui suis le seul qui puisse te comprendre et qui te comprends sans la brume d’humanité qui est toujours un voile intéressé pour la vérité.” […]

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Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com

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Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,36-38.

lundi 5 mars 2012

Jésus disait à la foule : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »

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Samedi Saint

samedi 23 avril 2011

« Mes enfants,
Je viens vous rappeler que vous êtes dans un temps de jeûne et un temps où vous devez offrir à autrui tous les excès que vous réalisez régulièrement.
Vous devez vous ouvrir dans l’humilité et avec ténacité pour apporter votre soutien au nom de mon Fils. Mais ces actes, vous devrez les réaliser ensuite tout au long de votre vie. Car l’Amour apporté à autrui doit être le but de votre vie de chaque jour jusqu’au retour auprès du Père Eternel.
Vous devez réaliser, au travers des souffrances de mon Fils, l’avancée pour le nouveau monde de Dieu le Père. Ses souffrances vous délient des vôtres et en ce point vous permettent en toute sérénité de préparer l’osmose des enfants de Dieu le Père avec leur Père Créateur.
Mes enfants, vous devez accompagner mon Fils dans Son chemin de réunification des enfants du Père Eternel.
Je suis présente pour vous servir dans votre évolution et vous guider sur ce chemin de rassemblement ; c’est par votre Amour et votre soutien envers autrui que vous rassemblerez les hommes dans la Maison de mon Fils.
Votre attitude doit être permanente et constante dans sa force de vivacité afin que la foi soit répandue au travers de tous.
Mes enfants, venez consacrer un peu de temps à l’adoration du Cœur sanglant de mon Fils.
Mes enfants, approchez et contemplez l’Amour dans les souffrances de mon Fils.
Je veux que vous soyez présents et témoins de cette souffrance afin d’informer les ignorants.
Mes enfants, je veux que vous preniez conscience et réfléchissiez profondément au sacrifice de mon Fils pour votre sauvegarde éternelle.
Mes enfants, ce message est de courte durée afin de vous faire toucher du doigt la sensibilité du sacrifice de mon Fils
Je suis Marie Mère des hommes afin de faire expier les péchés des hommes dans le sacrifice de mon Fils. Selon la volonté du Père Eternel et pour le renouveau de ce monde, je suis votre guide en chaque jour. »
Marie Mère des hommes – mars 2001

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« Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic » (Jn 2,16)

samedi 5 mars 2011

« Alors Jésus entra dans le Temple et se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient. » Certains s’étonnent de la résurrection de Lazare (Jn 11,44), ils sont stupéfaits que le fils d’une veuve soit ressuscité (Lc 7,15), d’autres sont frappés par d’autres miracles. Sans aucun doute, il est admirable de rendre la vie à un corps mort. Pour ma part, je suis davantage frappé par l’évènement présent. Cet homme, fils de charpentier, un pauvre sans demeure, sans gîte où se reposer, sans armée, qui n’était ni chef ni juge — quel pouvoir l’a autorisé à…chasser une foule si nombreuse alors qu’il était seul ? Personne n’a protesté, personne n’a osé opposer de résistance, car personne n’a osé s’opposer au Fils qui réparait l’injure faite à son Père…

« Il se mit à chasser ceux qui vendaient et achetaient dans le Temple. » Si cela a été possible chez les juifs, pourquoi cela ne l’est-il pas à plus forte raison chez nous ? Si cela arrive dans le cadre de la Loi, pourquoi n’en est-il pas de même à plus forte raison dans l’Évangile ?… Le Christ, un pauvre, chasse les acheteurs et les vendeurs, qui sont riches. Celui qui vend est jeté au même titre que celui qui achète. Que personne ne dise : « Moi, j’offre tout ce que je possède, je fais des offrandes aux prêtres, comme Dieu l’a ordonné ». Dans un passage de Matthieu, nous lisons ceci : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Mt 10,8). La grâce de Dieu ne se vend pas, elle se donne.

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l’Église
Homélies sur l’évangile de Marc, n°9 (trad. Marc commenté, DDB 1986, p. 87s)

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Don de la Parole

mercredi 26 mai 2010

J’apporterai prochainement en mon messager le don de la parole pour que les enfants du troupeau de mon Fils se rassemblent et baignent dans l’Amour et la Paix du Père Eternel.

Marie Mère des hommes – mai 2010