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Archive pour le mot-clef ‘ancien testament’

Nouvelle Jérusalem

samedi 28 septembre 2013

Livre de Zacharie 2,5-9.14-15a. 

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Moi, Zacharie, je levai les yeux et voici ce que j’ai vu : un homme qui tenait à la main une chaîne d’arpenteur.
Je lui demandai : « Où vas-tu ? » Il me répondit : « Je vais mesurer Jérusalem, pour voir quelle est sa largeur et quelle est sa longueur. »
L’ange qui me parlait était en train de sortir, lorsqu’un autre ange sortit le rejoindre
et lui dit : « Cours, va dire à ce jeune homme : ‘Jérusalem doit rester une ville ouverte, à cause de la quantité d’hommes et de bétail qui la peupleront. ‘
Quant à moi, je serai pour elle, déclare le Seigneur, une muraille de feu pour l’entourer, et je serai sa gloire au milieu d’elle.
Chante et réjouis-toi, fille de Sion ; voici que je viens, j’habiterai au milieu de toi, déclare le Seigneur.
En ce jour-là, des nations nombreuses s’attacheront au Seigneur, elles seront pour moi un peuple, et j’habiterai au milieu de toi.

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St Moïse, prophète de l’A.T. (XIV-XIII s. av. J.C.)

mercredi 4 septembre 2013

Début de la catéchèse du 1er juin 2011 du Pape Benoît XVI

Moise« En lisant l’Ancien Testament, une figure ressort parmi les autres: celle de Moïse, précisément comme homme de prière. Moïse, le grand prophète et «condottiere » du temps de l’Exode, a exercé sa fonction de médiateur entre Dieu et Israël en se faisant le messager, auprès du peuple, des paroles et des commandements divins, en le conduisant vers la liberté de la Terre promise, en enseignant aux juifs à vivre dans l’obéissance et dans la confiance envers Dieu au cours de leur long séjour dans le désert, mais également, et je dirais surtout, en priant. Il prie pour le pharaon lorsque Dieu, avec les plaies, tentait de convertir le cœur des Égyptiens (cf. Ex 8-10); il demande au Seigneur la guérison de sa sœur Marie frappée par la lèpre (cf. Nb 12, 9-13), il intercède pour le peuple qui s’était rebellé, effrayé par le compte-rendu des explorateurs (cf. Nb 14, 1-19), il prie quand le feu va dévorer le campement (cf. Nb 11, 1-2) et quand les serpents venimeux font un massacre (cf. Nb 21, 4-9); il s’adresse au Seigneur et réagit en protestant quand le poids de sa mission devient trop lourd (cf. Nb 11, 10-15); il voit Dieu et parle avec Lui «face à face, comme un homme parle à son ami» (cf. Ex 24, 9-17; 33, 7-23; 34, 1-10. 28-35). »

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>>  Moïse  
[AllemandAnglaisEspagnolFrançaisItalienPortugais]

Et >>> Moïse en images

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).

 

 

 

 

« Et il aura en héritage la vie éternelle. »

mardi 20 août 2013

lumière divine

Le Christ est notre voie (Jn 14,6). Il nous conduit avec sécurité dans ses préceptes ; dans son corps il nous porte au ciel avec puissance. J’ai vu qu’ayant en lui nous tous qu’il sauvera, avec dévotion il fait don de nous à son Père céleste, don que le Père reçoit avec une grande reconnaissance et qu’il remet courtoisement à son Fils Jésus Christ. Ce don et ce geste sont joie pour le Père, félicité pour le Fils et réjouissance pour le Saint Esprit. Parmi tout ce que nous pouvons faire, il n’est rien qui soit plus agréable à notre Seigneur que de nous voir nous réjouir en cette joie qu’a la Trinité pour notre salut…

Quoi que nous ressentions — joie ou tristesse, fortune ou infortune — Dieu veut que nous comprenions et croyions que nous sommes plus véritablement au ciel que sur terre. Notre foi vient de l’amour naturel que Dieu a déposé dans notre âme, de la claire lumière de notre raison et de l’intelligence inébranlable que nous recevons de Dieu, depuis le premier instant où nous avons été créés. Lorsque notre âme est insufflée dans notre corps rendu sensible, la miséricorde et la grâce commencent leur œuvre en prenant soin de nous et en nous gardant avec pitié et amour. Par cette opération le Saint Esprit forme en notre foi l’espérance de retourner à notre substance supérieure, à la puissance du Christ, développée et amenée à sa plénitude par le Saint Esprit… Car à l’instant même où notre âme est créée sensible, elle devient la cité de Dieu, préparée pour lui de toute éternité (He 11,16; Ap 21,2-3). Dans cette cité il vient ; jamais il ne la quittera, car jamais Dieu n’est hors de l’âme ; il y demeurera dans la béatitude à tout jamais.

Julienne de Norwich (1342-après 1416), recluse anglaise
Révélations de l’amour divin, ch. 55

 

 

Livre de la Genèse 22,1-13.15-19.

jeudi 4 juillet 2013

Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! »

Dieu dit : « Prends ton fils, ton fils unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en sacrifice sur la montagne que je t’indiquerai. »
Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac. Il fendit le bois pour le sacrifice, et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit de loin.
Abraham dit à ses serviteurs : « Restez ici avec l’âne. Moi et l’enfant nous irons jusque là-bas pour adorer, puis nous reviendrons vers vous. »
Abraham prit le bois pour le sacrifice et le chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau, et tous deux s’en allèrent ensemble.
Isaac interrogea son père Abraham : « Mon père ! – Eh bien, mon fils ? » Isaac reprit : « Voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? »
Abraham répondit : « Dieu saura bien trouver l’agneau pour l’holocauste, mon fils », et ils s’en allaient tous les deux ensemble.
Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y éleva l’autel et disposa le bois, puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils.
Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! »
L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur l’enfant ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique. »
Abraham leva les yeux et vit un bélier, qui s’était pris les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
Du ciel l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham :
« Je le jure par moi-même, déclare le Seigneur : parce que tu as fait cela, parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique,
je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, et ta descendance tiendra les places fortes de ses ennemis.
Puisque tu m’as obéi, toutes les nations de la terre s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction par le nom de ta descendance. »
Alors Abraham retourna auprès de ses serviteurs et ensemble ils se mirent en route pour Bershéba ; et Abraham y habita.

 

 

 

 

« Vous scrutez les Écritures… Or, ce sont elles qui me rendent témoignage. »

jeudi 14 mars 2013

Le Dieu très aimant, ayant en vue le salut du genre humain tout entier et le préparant avec sollicitude, s’est choisi, selon un plan tout particulier, un peuple auquel il pourrait confier ses promesses… L’histoire du salut annoncée, racontée et expliquée par les auteurs sacrés, se présente clairement dans les livres de l’Ancien Testament comme vraie parole de Dieu ; c’est pourquoi ces livres divinement inspirés gardent une valeur perpétuelle : « En effet tout ce qui a été écrit, l’a été pour notre instruction, afin que nous possédions l’espérance grâce à la persévérance et à la consolation que donnent les Écritures » (Rm 15,4).

Le plan du salut de l’Ancien Testament était disposé avant tout pour préparer la venue du Christ, rédempteur de tous, et de son Royaume messianique, pour l’annoncer prophétiquement et le signifier par diverses préfigurations. Les livres de l’Ancien Testament manifestent à tous, selon la situation du genre humain avant le salut apporté par le Christ, la connaissance de Dieu et de l’homme ainsi que la manière dont le Dieu juste et miséricordieux agit envers les hommes. Bien que ces livres contiennent aussi des choses imparfaites et provisoires, ils font preuve d’une véritable pédagogie divine. C’est pourquoi ces livres, qui expriment un vif sens de Dieu et dans lesquels sont renfermés des enseignements élevés sur Dieu, une sagesse profitable au sujet de la vie des hommes et de magnifiques trésors de prières, dans lesquels enfin est caché le mystère de notre salut, doivent être reçus avec dévotion par les chrétiens.

Dieu, qui est l’inspirateur et l’auteur des livres des deux Testaments, a fait avec sagesse en sorte que le Nouveau Testament soit caché dans l’Ancien et que l’Ancien devienne clair dans le Nouveau. Car, même si le Christ a établi une Nouvelle Alliance en son sang, les livres de l’Ancien Testament, intégralement assumés dans le message évangélique, acquièrent et manifestent leur pleine signification dans le Nouveau Testament et, en retour, l’éclairent et l’expliquent.

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur la Révélation divine « Dei Verbum », § 14-16 (trad. Winling rev.)

 

Livre d’Ézéchiel 47,1-9.12.

mardi 12 mars 2013

Au cours d’une vision reçue du Seigneur, l’homme qui me guidait me fit revenir à l’entrée du Temple, et voici : sous le seuil du Temple, de l’eau jaillissait en direction de l’orient, puisque la façade du Temple était du côté de l’orient. L’eau descendait du côté droit de la façade du Temple, et passait au sud de l’autel.
L’homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l’extérieur, jusqu’à la porte qui regarde vers l’orient, et là encore l’eau coulait du côté droit.
L’homme s’éloigna vers l’orient, un cordeau à la main, et il mesura une distance de mille coudées ; alors il me fit traverser l’eau : j’en avais jusqu’aux chevilles.
Il mesura encore mille coudées et me fit traverser l’eau : j’en avais jusqu’aux genoux. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser : j’en avais jusqu’aux reins.
Il en mesura encore mille : c’était un torrent que je ne pouvais traverser, car l’eau avait grossi, il aurait fallu nager : c’était un fleuve infranchissable.
Alors il me dit : « As-tu vu, fils d’homme ? » Il m’emmena, puis il me ramena au bord du torrent.
Et, au retour, voici qu’il y avait au bord du torrent, de chaque côté, des arbres en grand nombre.
Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l’orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux.
En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent.
Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède.

 

 

 

« Cette parole de l’Écriture que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. »

dimanche 27 janvier 2013

Abreuve-toi d’abord à l’Ancien Testament pour boire ensuite au Nouveau. Si tu ne bois pas au premier, tu ne pourras pas te désaltérer au second. Bois au premier pour apaiser ta soif, au second pour l’étancher complètement… Bois à la coupe de l’Ancien Testament et du Nouveau, car dans les deux c’est le Christ que tu bois. Apaise ta soif avec le Christ, car il est la vigne, il est le rocher qui a fait jaillir l’eau, il est la source de la vie. Bois le Christ, car il est « le fleuve dont le cours réjouit la cité de Dieu », il est la paix, et « de son sein jaillissent des fleuves d’eau vive ». Bois le Christ pour te désaltérer du sang de ta rédemption et du Verbe de Dieu. L’Ancien Testament est sa parole, le Nouveau l’est aussi. On boit la Sainte Écriture et on la mange ; alors le Verbe éternel, la Parole de Dieu, descend dans les veines de l’esprit et dans la vie de l’âme : « Ce n’est pas seulement de pain que vit l’homme, mais de toute parole de Dieu ». Désaltère-toi donc de ce Verbe, mais selon l’ordre qui convient : bois-le d’abord dans l’Ancien Testament, et puis, sans tarder, dans le Nouveau.

Il dit lui-même, comme avec insistance : « Peuple qui marche dans les ténèbres, regarde cette grande lumière ; toi qui habites un pays de mort, une lumière se lève sur toi ». Bois donc sans plus attendre, et une grande lumière t’éclairera : non plus la lumière quotidienne du jour, du soleil ou de la lune, mais cette lumière qui repousse l’ombre de la mort.

(Références bibliques : Jn 15,1; 1Co 10,4; Ps 36,10; 45,5; Ep 2,14; Jn 7,38; Dt 8,3; Mt 4,4; Is 9,1 LXX; Mt 4,16; Lc 1,79)

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église
Commentaire du Psaume 1, 33 ; CSEL 64, 28-30 (trad. cf Orval)

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La vigne, le raisin

mardi 5 juin 2012

Le raisin est porteur de mémoire, de symbolique et de tradition. Noé fut le premier homme à planter de la vigne (Gn 9, 20).

Le peuple d’Israël est comparé à la vigne:   « Israël était une vigne luxuriante donnant beaucoup de fruits, mais plus ses fruits se multipliaient, plus Israël multiplia les autels. Plus il devenait riche,  il a fait les stèles car leur cœur est double » (Os. 10, 1-2).

Isaïe  reprendra le thème de la vigne  mais d’une façon moins développée qu’Osée: « Ce jour-là la vigne délicieuse, chantez-la. Moi le Seigneur, j’en suis le gardien, à tout instant je l’arrose de peur que ne tombe son feuillage. Nuit et jour je la garde, épines et ronces, je les brûlerai toutes » (Is. 27, 2-4).

 

Quand Moïse envoya douze homme, un par tribu, ceux-ci revinrent de cette mission d’espionnage avec « des grenades et des figues« ,  et « une grappe de raisins » si grande qu’il fallait deux hommes pour la porter sur une perche.

La grappe de raisin caractérise le travail de la terre ; elle est le signe de la fertilité. Elle symbolise le vin de la vie et de l’immortalité.

Saint Augustin voit dans les deux hommes qui portent  la grappe le symbole des deux Testaments, celui du peuple juif et celui du peuple chrétien: le juif marchait devant, suivi du chrétien qui avait ainsi sous les yeux la grappe, le fruit de son salut, c’est-à-dire le Christ.

 

La myrte

jeudi 26 janvier 2012

Lorsque les enfants d’Israël arrivent dans la Terre promise, ils ont vu de grands espaces montagneux couverts d’épaisses forêts. Impossible de cultiver ces terres sans auparavant défricher le sol, construire des terrasses… Le hadas (la myrte ou l’arbre dru) représente cette végétation touffue. Il est le souvenir des débuts de l’installation du peuple juif  sur sa terre alors couverte de forêts.

La myrte n’exige pas beaucoup d’eau. Une branche de myrte conserve sa fraîcheur des semaines après avoir  été coupée de l’arbre.   La myrte se contente de l’eau de pluie.   Pendant des années, des plants  peuvent sembler être  complètement secs et morts mais dés les premières pluies, ils reprennent vie, reverdissent et fleurissent.

La myrte devenue le symbole de la continuité, de la résistance et de l’immortalité complète l’image de l’olivier du prophète Isaïe qui semble mort et sec mais qui reprend vie quand même.

La myrte symbolise non seulement le peuplement historique du pays d’Israël mais aussi les espoirs de l’agriculteur d’une année de prospérité et d’abondance.

« Au lieu du buisson croîtra le sapin et au lieu de l’épine croîtra le Myrte ; et cela rendra glorieux le nom de l’Éternel et sera un signe perpétuel, qui ne sera jamais retranché »(Is 55,13)

« J’eus une vision pendant la nuit. Voici : Un homme montant un cheval roux se tenait parmi les myrtes qui ont leurs racines dans la profondeur » (Za 1, 8)

La myrte est aussi:

* l’emblème de la paix et de la joie. « L’ange du Seigneur parla à Zacharieen se tenant au milieu des Myrtes, et l’Éternel répondit par de bonnes paroles de consolation. (Za 1,10,13)

* le  symbole de justice. Le mot Hadassah, l’un des noms de la reine Esther, signifie en hébreu : Myrte, et un rabbin dit : « Elle s’appelait Hadassah parce qu’elle était juste et qu’on compare au Myrte ceux qui aiment la justice » (Un Rabbin)

* la reine des plantes odorantes en Israël.  Selon  la Tradition rabbinique, le jour où a été donné la Torah : « à mesure que chaque commandement fut prononcé par le Seigneur, béni soit-il, le monde fut rempli de parfum. »

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Des origines

mardi 7 juillet 2009

codexL« Codex Sinaiticus », manuscrit vieux d’environ 1 600 ans, est désormais consultable dans son intégralité sur Internet, a annoncé, lundi 6 juillet, la British library. A cette fin, les huit cents pages de la plus ancienne des bibles ont été numérisées.

L’édition en ligne de ce trésor est le fruit de la coopération de quatre institutions internationales : la British Library, la Bibliothèque universitaire de Leipzig (Allemagne), la bibliothèque nationale de Russie à Saint-Pétersbourg et le monastère Sainte-Catherine (Egypte).

Le « Codex Sinaiticus », rédigé en grec au milieu du IVe siècle sur un parchemin en peau de bœuf par les moines du monastère Sainte-Catherine, sur le Mont Sinaï est considéré comme la plus ancienne bible connue. Seul le « Codex Vaticanus », détenu par la bibliothèque du Vatican à Rome, date approximativement de la même époque.

« L’UN DES PLUS GRANDS TRÉSORS ÉCRITS DU MONDE »

Seules quatre cents feuilles sur les plus de sept cents du manuscrit original, écrites recto-verso par trois ou peut-être quatre scribes, ont été préservées. Elles comprennent la moitié de l’Ancien Testament et la version complète du Nouveau Testament et laissent apparaître les corrections apportées au fil des siècles.

« Le Codex Sinaiticus est l’un des plus grands trésors écrits du monde », a déclaré le responsable de la British Library. « Ce manuscrit vieux de 1 600 ans ouvre une fenêtre sur les débuts du christianisme et offre des indices de première main sur la manière dont la bible s’est transmise de génération en génération. » Le Codex a été conservé au monastère Sainte-Catherine jusqu’au XIXe siècle, lorsque le savant allemand Konstantin von Tischendorf, originaire de Leipzig, l’a rapporté en Europe pour le publier.

Source lemonde.fr