ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘St Jean Baptiste’

« Voici l’Agneau de Dieu ! »

lundi 5 décembre 2011
.
Jean, après avoir fixé sur Lui son regard pénétrant, s’écrie: “Voici l’Agneau de Dieu. Comment peut-il se faire que mon Seigneur vienne vers moi?” Jésus répond tranquillement: “C’est pour accomplir le rite de pénitence.” “Jamais, Seigneur. C’est moi qui dois venir à Toi pour être sanctifié, et c’est Toi qui viens vers moi?” Et Jésus, en lui mettant une main sur la tête, parce que Jean s’était incliné devant Jésus, lui répond: “Permets que tout se fasse comme je veux, pour que s’accomplisse toute justice et que ton rite achemine les hommes vers un plus haut mystère et qu’il leur soit annoncé que la Victime est dans ce monde.” Jean l’observe avec un œil dont une larme adoucit le regard, et le précède vers la rive. Jésus enlève son manteau et sa tunique, gardant une sorte de caleçon court et descend dans l’eau où se trouve déjà Jean. Jean le baptise en Lui versant sur la tête de l’eau du fleuve, avec une sorte de tasse suspendue à sa ceinture et qui semble être une coquille ou une demi-calebasse séchée et vidée. Jésus est proprement l’Agneau, l’Agneau dans la blancheur de sa chair, la modestie de ses traits, la douceur de son regard. Pendant que Jésus remonte sur la rive, et qu’après s’être vêtu, il se recueille en prière, Jean le montre à la foule et témoigne de l’avoir reconnu au signe que l’Esprit de Dieu lui avait indiqué et qui désignait infailliblement le Rédempteur. Mais je suis polarisée par le spectacle de Jésus qui prie et je ne vois plus que cette figure lumineuse qui se détache sur le fond vert de la rive.
.
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro
.

Deuxième dimanche de l’Avent B

dimanche 4 décembre 2011

Faire de la place à Dieu

Jean Baptiste annonce que celui qui doit venir baptisera dans l’Esprit Saint. Il faut agir: préparer le chemin, tracer et aplanir la route. Y a-t-il moyen de faire de la place à Dieu au milieu des agitations et des encombrements de nos vies ?

Les trois lectures de ce dimanche sont à l’unisson pour nous annoncer la venue du Seigneur et nous appeler à la préparer. « Voici votre Dieu, voici le Seigneur Dieu, il vient avec puissance », nous dit le prophète Isaïe après nous avoir demandé de préparer ses chemins. Et l’apôtre Pierre veut réveiller notre espérance quand il dit : « Le Seigneur n’est pas en retard pour tenir sa promesse (…) Dans l’attente de ce jour, faites donc tout pour que le Christ vous trouve nets et irréprochables, dans la paix. » Enfin Jean le Baptiste déclare : « Voici venir derrière moi celui qui est plus grand que moi (…) Il vous baptisera dans l’Esprit Saint. »

.

.

Avent 2011

vendredi 25 novembre 2011

Les dimanches de l’avent 2011 (année B)

Ce dimanche 27 novembre débute le temps de l’Avent et une nouvelle année pour les chrétiens.

Pour présenter les lectures liturgiques des dimanches de l’avent, il est bon de se référer aux indications données dans l’introduction au lectionnaire (Lectionnaire des dimanches, p. XII : Le temps de l’avent). On y apprend que les évangiles des dimanches de l’avent ont été choisis en sorte de suivre, chaque année, un même schéma :

Le premier dimanche évoque la venue du Seigneur à la fin des temps.

Les deuxième et troisième dimanches : Jean-Baptiste, le précurseur, annonce et prépare la venue de Jésus.

Le quatrième dimanche raconte les événements importants qui précèdent la venue du Sauveur (annonces à Joseph, à Marie, et Visitation).

Ce choix est censé honorer le double aspect de l’avent comme :

– temps de préparation à Noël, célébration de la première venue du Fils de Dieu ;

– temps où, à travers le souvenir de la venue de Jésus-Christ, « les esprits s’ouvrent vers l’attente de la seconde venue du Seigneur à la fin des temps ».

Tout au long de l’année B, c’est la lecture de l’Évangile selon saint Marc qui est privilégiée. Mais, en raison de la brièveté de cette œuvre, la liturgie fera appel, bien plus que les autres années, à l’Évangile selon saint Jean, habituellement réservé au carême et au temps pascal. C’est ainsi que, cette année, l’évangile du troisième dimanche sera tiré de saint Jean, tandis que, en l’absence, chez Marc, de tout récit concernant la naissance de Jésus, c’est saint Luc qui fournira l’évangile du quatrième dimanche.

 

Martyre de Saint Jean-Baptiste (mémoire)

lundi 29 août 2011

Jean Baptiste, mort pour le Christ

Jean n’a pas vécu pour lui seul et il n’est pas mort pour lui seul. Combien d’hommes, chargés de péchés, sa vie dure et austère n’a-t-elle pas menés à la conversion ? Combien d’hommes sa mort imméritée n’a-t-elle pas encouragés à supporter leurs épreuves ? Et nous, d’où nous vient aujourd’hui l’occasion de rendre fidèlement grâce à Dieu, sinon du souvenir de saint Jean assassiné pour la justice, c’est-à-dire pour le Christ ?…

Oui, Jean Baptiste a sacrifié de tout cœur sa vie ici-bas pour l’amour du Christ ; il a préféré mépriser les ordres du tyran plutôt que ceux de Dieu. Cet exemple nous enseigne que rien ne doit nous être plus cher que la volonté de Dieu. Plaire aux hommes ne sert pas à grand-chose ; souvent même cela nuit grandement… C’est pourquoi, avec tous les amis de Dieu, mourons à nos péchés et à nos agitations, foulons aux pieds notre amour-propre dévié, et veillons à laisser croître en nous l’amour fervent du Christ.

Lansperge le Chartreux (1489-1539), religieux, théologien
Sermon pour la Décollation de saint Jean Baptiste. Opera omnia, t. 2, p. 514s (trad. Orval)

Saint Jean Baptiste,

prie Dieu pour nous!

.

.

St Jean-Marie Vianney

jeudi 4 août 2011

D’une humble famille paysanne, Jean-Marie Vianney se distingue très tôt par son sens développé de la charité et ses propensions à la prière. Admis à la prêtrise à l’âge de 30 ans, il devient le curé d’Ars, ville particulièrement déchristianisée par la Révolution. Là, il s’occupe des plus pauvres et fonde un orphelinat. Sa bonté, sa vie ascétique des plus rigoureuses et la simplicité de ses prédications suscitent peu à peu le respect de ses paroissiens. Mais c’est au confessionnal, où il passe plus de 15 heures par jour, qu’il se révèle aux yeux de tous comme un éminent canal de la miséricorde divine et comme un guide spirituel.

Manque de confiance, excès d’humilité ? Toujours est-il que celui qui procure la paix de l’âme se sent parfois indigne de sa mission sacerdotale et tente à plusieurs reprises de fuir sa paroisse. Mais le poids de sa mission et de sa fatigue physique largement alimentée par le harcèlement démoniaque dont il est inlassablement l’objet, ne font qu’attiser son désir profond de sauver les âmes. « Quand j’ai pris un peu de nourriture et dormi deux heures, je peux recommencer mon ouvrage tout de nouveau », dira-t-il courageusement durant 41 ans, avant de mettre un terme à sa mission terrestre, littéralement exténué…
Ainsi, des heures durant, le saint homme écoute, conseille, apaise ou au contraire, bouscule les consciences. Doué de clairvoyance, il adapte son langage et le ton de sa voix selon la demande profonde de l’âme qui le sollicite. Lorsque la souffrance d’une personne provient de la négativité qu’elle a « choisi » de détourner sur elle par Amour d’autrui ou pour sa propre élévation, il l’encourage de tout son Amour. « On ne doit pas enlever la croix à des épaules qui savent si bien la porter » dira-t-il simplement, démontrant ainsi que l’Amour divin est indissociable du respect du libre arbitre. En revanche, si la souffrance résulte de la négativité de la personne, il l’exhorte avec vigueur à s’ouvrir à la miséricorde divine toute puissante et libératrice. « J’ai vu Dieu dans un homme » dira un des milliers de pèlerins de France et d’ailleurs qui viennent désormais chercher le soulagement de l’âme et la guérison du corps. On ne compte plus les prodiges et conversions spirituelles ainsi accomplis par le saint ! Hommes d’église, politiciens… tous font appel aux prières, aux conseils et aux prophéties du saint curé.
Un maître spirituel dont le portrait serait incomplet si nous omettions de mentionner ses deux âmes sœurs qui vivaient en lui. Celle de Saint Jean-le-Baptiste qui l’avait inondé de sa présence dès sa petite enfance et avec lequel il n’a cessé de converser, et celle de Ste Philomène, martyre des premiers siècles de l’Église avec laquelle il vécut un mariage mystique.

Canonisé et proclamé protecteur de tous les prêtres, Saint Jean-Marie-Baptiste Vianney est le témoin vivant de l’Amour divin, celui qui s’adapte et se donne sans limite pour l’accomplissement et la gloire de ses créatures.

Nativité de saint Jean Baptiste, solennité

vendredi 24 juin 2011

« Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue » (Jn 3,30)


Le plus grand des hommes a été envoyé pour rendre témoignage à Celui qui était plus qu’un homme. En effet, quand celui qui est « le plus grand d’entre les enfants des femmes » (Mt 11,11) dit : « Je ne suis pas le Christ » (Jn 1,20) et s’humilie devant le Christ, il nous faut comprendre qu’il y a dans le Christ plus qu’un homme… « De sa plénitude nous avons tous reçu » (Jn 1,16). Qu’est-ce à dire, « nous tous »?  C’est-à-dire que les patriarches, les prophètes et les saints apôtres, ceux qui ont précédé l’Incarnation ou qui ont été envoyés depuis par le Verbe incarné lui-même, « nous avons tous reçu de sa plénitude ». Nous sommes des vases, il est la source. Donc…, Jean est homme, le Christ est Dieu : il faut que l’homme s’humilie, pour que Dieu soit exalté.

C’est pour apprendre à l’homme à s’humilier que Jean est né le jour à partir duquel les jours commencent à décroître ; pour nous montrer que Dieu doit être exalté, Jésus Christ est né le jour où les jours commencent à croître. Il y a ici un enseignement profondément mystérieux. Nous célébrons la nativité de Jean comme celle du Christ, parce que cette nativité est pleine de mystère. De quel mystère ? Du mystère de notre grandeur. Diminuons en nous-mêmes, pour croître en Dieu ; humilions-nous dans notre bassesse, pour être exaltés dans sa grandeur.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 289, 3ème pour la Nativité de Jean-Baptiste

« C’est Lui, le Fils de Dieu. »

dimanche 16 janvier 2011

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,29-34.
Comme Jean Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ;
c’est de lui que j’ai dit : Derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était.
Je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté au peuple d’Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui.
Je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : ‘L’homme sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est celui-là qui baptise dans l’Esprit Saint. ‘
Oui, j’ai vu, et je rends ce témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. »

Signe

lundi 10 janvier 2011

Paroles de Jésus :

« Jean n’avait pas besoin de signe pour lui-même. Son esprit, présanctifié dès le sein de sa mère était en possession de cette vue de l’intelligence surnaturelle qui aurait été le lot de tous les hommes sans la faute d’Adam.

Si l’homme était resté en état de grâce, dans l’innocence et la fidélité à son Créateur, il aurait vu Dieu à travers les apparences extérieures. On dit dans la Genèse que le Seigneur Dieu parlait familièrement avec l’homme innocent et que l’homme ne s’évanouissait pas en entendant cette voix et la discernait sans se tromper. Tel était le sort de l’homme : voir et comprendre Dieu, comme un fils à l’égard de son père. Puis la faute est venue et l’homme n’a plus osé regarder Dieu, n’a pu savoir découvrir et comprendre Dieu. Et il le sait de moins en moins.

Mais Jean, mon cousin Jean, avait été purifié de la faute quand la Pleine de Grâce s’était penchée avec amour pour embrasser celle qui autrefois stérile était devenue féconde, Élisabeth. Le bébé avait sauté de joie dans son sein en sentant les écailles de la faute tomber de son âme comme une croûte qui tombe d’une plaie au moment de la, guérison. L’Esprit Saint qui avait fait de Marie la Mère du Sauveur commença Son œuvre de salut à travers Marie, Ciboire Vivant du Salut Incarné pour cet enfant qui allait naître, destiné à M’être uni, non pas tant par le sang que par la mission qui fit de nous comme les lèvres qui forment la Parole. Jean c’était les lèvres et Moi la Parole. Lui le Précurseur dans l’Évangile et sa destinée de martyr. Moi, Celui qui donne Ma divine perfection à l’Évangile inauguré par Jean et son martyre pour la défense de la Loi de Dieu.

Jean n’avait besoin d’aucun signe, mais pour l’épaisseur de l’esprit des autres, un signe était nécessaire. Sur quoi Jean aurait-il fondé son affirmation sinon sur une preuve irrécusable que les yeux des hommes lents à voir et les oreilles paresseuses auraient perçue ?

Moi, également, je n’avais pas besoin de baptême. Mais la Sagesse du Seigneur avait jugé que ce devait être l’instant et la façon de se rencontrer. En faisant sortir Jean de sa grotte dans le désert et Moi de Ma maison, il nous unit en ce moment pour ouvrir sur Moi le Ciel et en faire descendre Soi-Même, Colombe Divine, sur Celui qui aurait à baptiser les hommes avec cette Colombe et faire descendre du Ciel l’annonce encore plus puissante de cette angélique pensée de Mon Père :  » Voici mon Fils Bien Aimé, en qui je me suis complu « . C’est pour que les hommes n’eussent pas d’excuse ou de doute pour savoir s’ils devraient Me suivre ou non.

Les manifestations du Christ ont été nombreuses. La première, après la naissance fut celle des Mages, la seconde au Temple, la troisième sur les rives du Jourdain. Puis vinrent les autres manifestations innombrables que je te ferai connaître parce que Mes miracles sont des manifestations de Ma nature divine jusqu’aux derniers, de Ma Résurrection et de Mon Ascension au Ciel. Ma patrie fut comblée de Mes manifestations. Comme des semences jetées aux quatre points cardinaux, elles arrivèrent en toute couche et tout endroit de la vie : aux bergers, aux puissants, aux savants, aux incrédules, aux pécheurs, aux prêtres, aux dominateurs, aux enfants, aux soldats, aux Hébreux, aux Gentils.

Maintenant encore, elles se répètent, mais comme alors le monde ne les accepte pas ou plutôt il n’accueille pas les miracles actuels et il oublie ceux du passé. Eh bien, Je ne renonce pas. Je me répète pour vous sauver, pour vous amener à la foi en Moi. »

De l’Evangile selon Maria Valtorta

.

« Celui-ci est Mon Fils bien-aimé. »

dimanche 9 janvier 2011

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 3,13-17.
Jésus, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il vient à Jean pour se faire baptiser par lui.
Jean voulait l’en empêcher et disait : « C’est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi, et c’est toi qui viens à moi ! »
Mais Jésus lui répondit : « Pour le moment, laisse-moi faire ; c’est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste. » Alors Jean le laisse faire.
Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l’eau ; voici que les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.
Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour. »

.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

.

Une rencontre

mercredi 22 décembre 2010

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,39-56.
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint,
et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. »
Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris