Mes enfants, la colombe est le symbole de la Paix et de l’Amour. Qu’elle soit représentative au sein de votre union, qu’elle permette à chacun de retrouver, dans le vol gracieux de cet oiseau, l’Amour et la Paix que dispense mon Fils au travers de cette terre. Ne soyez pas exigeants, soyez contemplatifs. Louez mon Fils, louez-Le, priez-Le. Demandez à l’Esprit Saint Son aide, Il vous offre l’ouverture de la connaissance. Il vous apporte cette connaissance d’Amour et de Paix qui unira les hommes.
Pour obtenir le pain du corps, le mendiant n’éprouve aucune gêne à frapper à la porte et à réclamer ; et s’il ne reçoit pas, il entre plus avant et demande avec plus de sans-gêne du pain, un vêtement ou des sandales pour le soulagement de son corps. Tant qu’il n’a rien reçu, il ne s’en va pas, même si on le chasse. Nous qui cherchons à recevoir le pain céleste et véritable pour fortifier notre âme, nous qui désirons revêtir les vêtements célestes de lumière et aspirons à chausser les sandales immatérielles de l’Esprit pour le soulagement de l’âme immortelle, combien plus devons-nous, inlassablement et résolument, avec foi et amour, patienter toujours, frapper à la porte spirituelle de Dieu et demander avec une parfaite constance d’être jugés dignes de la vie éternelle.
C’est ainsi que le Seigneur « prononçait une parabole sur ce qu’il faut toujours prier sans se lasser » (Lc 18,1), puis ajoutait ces mots : Combien plus notre Père céleste « rendra-t-il justice à ceux qui crient vers lui nuit et jour » (v.6). Et encore, au sujet de l’ami : « Même si ce n’est pas en qualité d’ami qu’il lui donne, il se lèvera à cause de son sans-gêne et lui donnera tout ce dont il a besoin ». Il ajoute alors : « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car celui qui demande reçoit, celui qui cherche trouve, et à celui qui frappe on ouvrira. » Et il poursuit : « Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui l’en prient ! » C’est pour cela que le Seigneur nous exhorte à demander toujours, inlassablement et avec ténacité, à chercher et à frapper continuellement : car il a promis de donner à ceux qui demandent, cherchent et frappent, non à ceux qui ne demandent pas. C’est en étant prié, supplié et aimé qu’il veut nous donner la vie éternelle.
Homélie attribuée à saint Macaire d’Égypte (?-390), moine
Homélie n° 16, 3ème collection (trad. SC 275, p.205)
Le peuple juif célébrait la Pâque, vous le savez, par l’immolation d’un agneau qu’il mangeait avec des pains azymes. Cette immolation de l’agneau symbolisait l’immolation de Jésus Christ et les pains azymes la vie nouvelle purifiée de l’ancien levain… Et, cinquante jours après la Pâque, ce peuple fêtait le moment où Dieu a donné sur le mont Sinaï la Loi écrite de son doigt. À la préfiguration de la Pâque succède la Pâque en plénitude (1Co 5,7) ; Jésus Christ est immolé et nous fait passer de la mort à la vie. Le mot Pâque, en effet, signifie « passage », ce qu’exprime l’évangéliste quand il dit : « L’heure était venue où Jésus devait passer de ce monde à son Père » (Jn 13,1)…
La nouvelle Pâque est donc célébrée, le Seigneur est ressuscité, il nous fait passer de la mort à la vie…, et cinquante jours après, l’Esprit Saint, « le doigt de Dieu » (Lc 11,20), descend sur les disciples. Mais voyez quelle différence dans les circonstances. Là le peuple se tenait au loin : c’était la crainte et non l’amour qui le dominait… ; Dieu est descendu sur le mont Sinaï au milieu du feu, frappant le peuple d’épouvante… Au contraire, lorsque l’Esprit Saint est descendu, les disciples « étaient tous ensemble en un même lieu », et l’Esprit, loin de les effrayer du haut de la montagne, est entré dans la maison où ils étaient réunis (Ac 2,1s)…
« Ils virent, dit l’Écriture, comme un sorte de feu qui se partageait en langues. » Était-ce un feu qui provoquait la peur ? Pas du tout. « Ces langues se posèrent sur chacun d’eux et ils commencèrent à parler diverses langues selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » Écoutez la langue qui parle et comprenez que c’est l’Esprit qui écrit, non sur la pierre mais dans les cœurs (Ex 31,18 ; 2Co 3,3). Ainsi donc, « la Loi de l’Esprit de vie » (Rm 8,2), écrite dans le cœur et non sur la pierre, est en Jésus Christ en qui la Pâque a été célébrée en toute vérité.
Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 155, 5-6 ; PL 38, 843
Je vous offre mon cœur, tout froid qu’il est, et je vous supplie d’y faire entrer un rayon de votre lumière et une étincelle de votre feu, pour fondre la glace si dure de ces iniquités. Vous qui avez rempli d’immenses grâces l’âme de la Bienheureuse Vierge Marie, et enflammé d’un saint Zèle les Cœurs des Apôtres, daignez aussi embraser mon cœur. – Vinum non habent. Que la Bienheureuse Vierge Marie qui a obtenu le vin de l’Amour infini, nous obtienne le vin de l’Amour infini, qui enivra d’extases les Apôtres le saint jour de la Pentecôte.
Que le Saint-Esprit, par Marie, suscite de nouveaux apôtres enivrés de l’amour de Jésus-Christ. Vous êtes un Esprit divin, fortifiez-moi contre les mauvais esprits ; vous êtes un Feu, allumez en moi le feu de votre amour ; vous êtes une lumière, faites-moi connaître les choses éternelles ; vous êtes une Colombe, donnez-moi des mœurs pures ; vous êtes un Souffle plein de douceur, dissipez les orages que soulèvent en moi mes passions ; vous êtes une Langue, enseignez-moi la manière de vous louer sans cesse ; vous êtes une Nuée, couvrez-moi de l’ombre de votre protection. Auteur de tous les dons célestes, ah ! Je vous en conjure, vivifiez-moi par votre grâce, sanctifiez-moi par votre charité, gouvernez-moi par votre sagesse, adoptez-moi pour votre enfant et sauvez-moi par votre infinie miséricorde, afin que je ne cesse jamais de vous bénir, de vous louer et de vous aimer, d’abord sur la terre pendant ma vie, et ensuite dans le Ciel durant l’éternité.
– Ainsi soit-il !
Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, un Veni Creator et trois Gloria Patri.
L’apôtre Paul écrit : « Ô abîme de la richesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables et ses voies inaccessibles ! » (Rm 11,33)… Et un psaume dit : « Tu as tout fait avec sagesse » (103,24), c’est-à-dire dans ton Verbe, ta Parole éternelle. Si c’est dans le Verbe et par le Verbe que tout a été fait (Jn 1,3), qui doutera que c’est avec sagesse, et qu’il a parfaitement choisi ses disciples, sans partialité ? « Il nous a choisis en lui, dit l’apôtre Paul, dès avant la création du monde » (Ép 1,4)…
Considérons le choix de Matthias. Les apôtres avaient choisi Joseph Barsabbas et Matthias… ; ensuite ils ont proposé leur choix à celui qui juge selon le cœur et qui « connaissait le cœur de chacun » d’eux, afin qu’il montre lequel des deux lui-même avait choisi. Et il avait sûrement choisi Matthias pour cet honneur avant que soit jeté le sort, avant même que soit créé le monde…
« Tout ce que vous demanderez dans la prière, dit le Seigneur, tenez-le pour obtenu, et vous l’obtiendrez » (Mc 11,24). C’est pourquoi l’Église a coutume de prier d’un commun accord toutes les fois qu’elle pense devoir demander quelque chose au Seigneur ; aucun moyen n’a autant de prise sur la volonté de Dieu que la prière, si du moins elle est faite avec foi, sérénité, humilité et persévérance. Le tirage au sort n’a donc porté aucun préjudice au choix de ce glorieux apôtre puisque, comme l’Écriture en témoigne, les apôtres ont commencé par prier ; c’est plutôt en réponse à leur prière que Dieu leur a inspiré de tirer au sort pour cette élection. D’autre part, Matthias n’a pas obtenu une grâce moins grande que Pierre, ou que les autres apôtres, bien qu’il soit appelé le dernier. Il a reçu l’Esprit avec la même plénitude que les autres, et les mêmes dons spirituels qu’eux. L’Esprit Saint, en se posant sur lui, l’a rempli de charité ; il lui a donné de s’exprimer en toutes les langues, de faire des miracles, de convertir les nations, de prêcher le Christ et de remporter le triomphe du martyre.
Saint Laurent Justinien (1381-1455), chanoine régulier, puis évêque de Venise
Sermon pour la fête de St Matthias (trad. Orval)
« Heureux les artisans de Paix, car ils seront appelés Fils de Dieu. »
Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.
Accordez-moi la paix de mon âme et de mon cœur, afin que dans les tumultes de ce monde, je puisse sans cesse vous louer et jamais me détourner de votre loi. Qu’Ardouane devienne un havre de Paix.
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Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.
Renforcez ma foi, afin que je puisse bien choisir tout ce qui est le plus convenable à mon avancement spirituel et découvrir tous les pièges et toutes les ruses de l’esprit tentateur. Que de plus en plus d’âmes s’ouvrent à votre foi.
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Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.
Accordez-moi le don de compréhension, afin que je puisse bien entendre les divins mystères, et, par la contemplation des choses célestes, détacher mes pensées et mes affections de toutes les vanités de ce misérable monde. Que votre message soit entendu et compris par les hommes de la Terre.
Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, un Veni Creator et trois Gloria Patri.
Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.
Accordez-moi le don de Tolérance, afin que je puisse bien diriger toutes mes actions, en les rapportant à Dieu comme à ma fin dernière, de sorte qu’en l’aimant et en le servant comme je le dois en cette vie, j’ai le bonheur de la posséder éternellement en l’autre. Que je sache pardonner et accepter autrui.
Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, un Veni Creator et trois Gloria Patri.
Car la grâce (Charis) de Dieu source de salut pour tous les hommes nous a été manifestée. Le salut nous est donné par Jésus, donc la grâce de Dieu nous a été manifestée par Jésus.
Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.
Accordez-moi la Grâce, afin qu’elle me serve de frein pour ne jamais retomber dans mes fautes passées, dont je demande mille fois pardon et que je puisse surmonter courageusement toutes les attaques du démon et tous les dangers du monde, qui s’opposent au salut de mon âme. Que ceux qui viennent à Ardouane trouvent repos et réconfort.
Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, un Veni Crestor et trois Gloria Patri.