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Archive pour le mot-clef ‘Pâque’

Le mystère de la Pâque du Seigneur

vendredi 7 avril 2017

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Le mystère de la Pâque s’est accompli dans le corps du Seigneur. Mais déjà il avait annoncé ses propres souffrances dans les patriarches, les prophètes et tout son peuple ; il les avait confirmées par un sceau dans la Loi et les prophètes. Ce futur inouï et grandiose a été préparé de longue date ; préfiguré depuis longtemps, le mystère du Seigneur a été rendu visible aujourd’hui, car ancien et nouveau est le mystère du Seigneur…

Veux-tu donc voir le mystère du Seigneur ? Regarde Abel comme lui assassiné, Isaac comme lui enchaîné, Joseph comme lui vendu, Moïse comme lui exposé, David comme lui traqué, les prophètes comme lui malmenés au nom du Christ. Regarde enfin la brebis immolée sur la terre d’Égypte, qui frappa l’Égypte et sauva Israël par son sang.

Par la voix des prophètes aussi s’annonçait le mystère du Seigneur. Moïse dit au peuple : « Vous verrez votre vie suspendue sous vos yeux, nuit et jour, et vous ne croirez pas à votre vie » (Dt 28,66). Et David : « Pourquoi les nations en tumulte et ce vain grondement des peuples ? Les rois de la terre se sont soulevés, les princes ont ensemble conspiré contre le Seigneur et son Oint » (Ps 2,1). Et Jérémie : « Je suis comme un agneau innocent amené à l’abattoir. Ils trament de mauvais desseins contre moi, disant : Allons…, arrachons-le de la terre des vivants, et nul ne se souviendra plus de son nom » (11,9). Et Isaïe : « Comme une brebis, il fut mené au sacrifice ; comme un agneau muet devant le tondeur, il n’ouvre pas la bouche. Qui racontera sa naissance ? » (53,7)

Bien d’autres événements ont été annoncés par de nombreux prophètes touchant le mystère de la Pâque, qui est le Christ… C’est lui qui nous a délivrés de la servitude du monde comme de la terre d’Égypte, et nous a arrachés à l’esclavage du démon comme de la main de Pharaon.

Méliton de Sardes (?-v. 195), évêque
Homélie pascale, 57-67 (trad. coll. Icthus vol. 10, p. 35 rev ; cf SC 123)

 

 

 

 

Pentecôte, l’achèvement de Pâques

dimanche 15 mai 2016

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Le peuple juif célébrait la Pâque, vous le savez, par l’immolation d’un agneau qu’il mangeait avec des pains azymes. Cette immolation de l’agneau symbolisait l’immolation de Jésus Christ et les pains azymes la vie nouvelle purifiée de l’ancien levain… Et, cinquante jours après la Pâque, ce peuple fêtait le moment où Dieu a donné sur le mont Sinaï la Loi écrite de son doigt. À la préfiguration de la Pâque succède la Pâque en plénitude (1Co 5,7) ; Jésus Christ est immolé et nous fait passer de la mort à la vie. Le mot Pâque, en effet, signifie « passage », ce qu’exprime l’évangéliste quand il dit : « L’heure était venue où Jésus devait passer de ce monde à son Père » (Jn 13,1)…

La nouvelle Pâque est donc célébrée, le Seigneur est ressuscité, il nous fait passer de la mort à la vie…, et cinquante jours après, l’Esprit Saint, « le doigt de Dieu » (Lc 11,20), descend sur les disciples. Mais voyez quelle différence dans les circonstances. Là le peuple se tenait au loin : c’était la crainte et non l’amour qui le dominait… ; Dieu est descendu sur le mont Sinaï au milieu du feu, frappant le peuple d’épouvante… Au contraire, lorsque l’Esprit Saint est descendu, les disciples « étaient tous ensemble en un même lieu », et l’Esprit, loin de les effrayer du haut de la montagne, est entré dans la maison où ils étaient réunis (Ac 2,1s)…

« Ils virent, dit l’Écriture, comme un sorte de feu qui se partageait en langues. » Était-ce un feu qui provoquait la peur ? Pas du tout. « Ces langues se posèrent sur chacun d’eux et ils commencèrent à parler diverses langues selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » Écoutez la langue qui parle et comprenez que c’est l’Esprit qui écrit, non sur la pierre mais dans les cœurs (Ex 31,18 ; 2Co 3,3). Ainsi donc, « la Loi de l’Esprit de vie » (Rm 8,2), écrite dans le cœur et non sur la pierre, est en Jésus Christ en qui la Pâque a été célébrée en toute vérité.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 155, 5-6 ; PL 38, 843

 

 

 

 

 

 

Carême 2016 – jour 1

mercredi 10 février 2016

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La Pâque de mon Fils n’est pas comprise par le monde ; l’homme ne comprend pas qu’Il a donné Sa chair, Son sang pour sauver l’humanité, pour sauver le péché de l’humanité. Il a pris sur Lui la faiblesse humaine, pour que l’homme renoue avec Son Père, pour que l’homme renoue avec un monde d’Amour et de Paix. Hélas, l’homme s’exclut lui-même du royaume Divin, car son ego prend la place initiale du Père Très Saint.
Venez à moi mes enfants, car le Seigneur a besoin de notre réunion et d’être soulagé. Mes enfants, il faut prier, prier, prier, car le monde ne sait où il va, et Dieu le Père n’arrêtera pas Sa justice tant que l’homme ne sera pas conscient de son erreur.

Marie Mère des hommes – avril 1993

 

 

 

Pâque

mercredi 2 avril 2014

« La Pâque de mon Fils n’est pas comprise par le monde ; l’homme ne comprend pas qu’Il a donné Sa chair, Son sang pour sauver l’humanité, pour sauver le péché de l’humanité. Il a pris sur Lui la faiblesse humaine, pour que l’homme renoue avec Son Père, pour que l’homme renoue avec un monde d’Amour et de Paix. Hélas, l’homme s’exclut lui-même du royaume Divin, car son ego prend la place initiale du Père Très Saint.

Venez à moi mes enfants, car le Seigneur a besoin de notre réunion et d’être soulagé. Mes enfants, il faut prier, prier, prier, car le monde ne sait où il va, et Dieu le Père n’arrêtera pas Sa justice tant que l’homme ne sera pas conscient de son erreur. »

Marie, Mère des hommes – avril 1993

 

 

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Pâque

mercredi 20 février 2013

« La Pâque de mon Fils n’est pas comprise par le monde ; l’homme ne comprend pas qu’Il a donné Sa chair, Son sang pour sauver l’humanité, pour sauver le péché de l’humanité. Il a pris sur Lui la faiblesse humaine, pour que l’homme renoue avec Son Père, pour que l’homme renoue avec un monde d’Amour et de Paix. Hélas, l’homme s’exclut lui-même du royaume Divin, car son ego prend la place initiale du Père Très Saint.

Venez à moi mes enfants, car le Seigneur a besoin de notre réunion et d’être soulagé. Mes enfants, il faut prier, prier, prier, car le monde ne sait où il va, et Dieu le Père n’arrêtera pas Sa justice tant que l’homme ne sera pas conscient de son erreur. »

Marie, Mère des hommes – avril 1993

 

 

« C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »

jeudi 5 avril 2012

 

« J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de mourir » (Lc 22,15). Me souvenant de ces paroles de notre Sauveur, si vous me demandiez quelle est la Pâque que moi je désire faire avec vous à mon tour, je vous répondrais : il n’est pas d’autre Pâque que celle de l’Agneau immolé, celle même qu’il a faite de lui-même quand il s’est donné à ses doux disciples. Ô doux agneau pascal, préparé par le feu de l’amour de Dieu sur la très sainte croix ! Nourriture divine, source de joie, d’allégresse et de consolation ! Rien ne manque, puisque pour tes serviteurs tu t’es fait toi-même table, nourriture et serviteur… Le Verbe, le Fils unique de Dieu, s’est donné à nous avec un si grand feu d’amour.

Qui nous présente cette Pâque aujourd’hui ? L’Esprit Saint serviteur. A cause de l’amour sans mesure qu’il a pour nous, il ne s’est pas contenté de nous faire servir par d’autres, c’est lui-même qui veut être notre serviteur. C’est à cette table que mon âme désire être…pour manger la Pâque avant de mourir…

Sachez qu’à cette table, il est bon que nous nous présentions à la fois dépouillés et vêtus : dépouillés nous aussi de tout amour propre, de tout attrait pour ce monde, de toute négligence et de toute tristesse… — car une mauvaise tristesse dessèche l’âme — et nous devons nous revêtir de cette charité ardente du Christ… Lorsque l’âme contemple son créateur et cette bonté infinie qu’elle trouve en lui, elle ne peut pas ne pas l’aimer… Aussitôt, elle aime ce que Dieu aime et déteste ce qui lui déplaît, parce que par amour il s’est dépouillé de lui-même… A cause de sa faim de notre salut et de l’honneur de son Père, le Christ s’est humilié et s’est donné lui-même à une mort ignominieuse sur la croix, fou d’amour, ivre et amoureux de nous. Voilà la Pâque que je désire célébrer à mon tour.

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), tertiaire dominicaine, docteur de l’Église, copatronne de l’Europe
Lettre 52 (trad. Seuil 1953, p. 750 rev.)

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La sauge

mardi 7 juin 2011

La chaleur augmente en Israël à partir de Pâque (Pessah) et atteint son maximum au moment de la moisson du blé à la Pentecôte (Shavouot).

Beaucoup parmi les  plantes moriah ont un parfum spécial qui s’exhalent à la chaleur du jour quand le soleil est au zénith et donne le plus de lumière et de chaleur.

Du mois de février au mois de mai, on peut voir différentes espèces de moriah (sauge) en fleurs. Si on regarde de près ces plantes, quand elles sont en fleur (et pour certaines espèces même après leur floraison) on peut voir que leurs branches sont placées comme celles de la Menorah, le chandelier à 7 branches qui était dans le temple de Jérusalem.

Dieu a demandé à Moïse  de réaliser un chandelier d’or pur, d’une seule pièce, chandelier devant être placé dans le  Sanctuaire de la Tente du Rendez-vous dans le désert, pour témoigner de Sa relation permanente et réciproque entre Lui et le peuple. « Il fit le candélabre d’or pur. D’or repoussé, il fit le candélabre, base et son fût…« (Ex 37,17 ss)

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Pâques

mardi 5 avril 2011

« La Pâque de mon Fils n’est pas comprise par le monde ; l’homme ne comprend pas qu’Il a donné Sa chair, Son sang pour sauver l’humanité, pour sauver le péché de l’humanité. Il a pris sur Lui la faiblesse humaine, pour que l’homme renoue avec Son Père, pour que l’homme renoue avec un monde d’Amour et de Paix. Hélas, l’homme s’exclut lui-même du royaume Divin, car son ego prend la place initiale du Père Très Saint.

Venez à moi mes enfants, car le Seigneur a besoin de notre réunion et d’être soulagé. Mes enfants, il faut prier, prier, prier, car le monde ne sait où il va, et Dieu le Père n’arrêtera pas Sa justice tant que l’homme ne sera pas conscient de son erreur. »

Marie, Mère des hommes – avril 1993

 

Mercredi des cendres

mercredi 9 mars 2011

Le Mercredi des cendres, premier jour du Carême, est marqué par l’imposition des cendres : le prêtre dépose un peu de cendres sur le front de chaque fidèle, en signe de la fragilité de l’homme, mais aussi de l’espérance en la miséricorde de Dieu.

Tout en le marquant, le prêtre dit au fidèle : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». L’évangile de ce jour est un passage de saint Matthieu – chapitre 6, versets 1 à 6 et 16 à 18 – qui incite les fidèles à prier et agir, non pas de manière orgueilleuse et ostentatoire, mais dans le secret de leur cœur :

« Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que te donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais en secret (…)

Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret (…) Quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement du Père qui est présent dans le secret ».

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Pâques

dimanche 4 avril 2010

Resurrection

« Vous êtes innombrables sur cette terre, dans quelque religion que ce soit, pour apporter un amour, une paix, un soutien à tous ceux qui le désirent. A l’intérieur de vous, de chacun d’entre vous, il y a une chaleur, une telle chaleur d’aider, d’aimer, de soutenir. Pourquoi la cloisonner au fond de votre cœur ? Ouvrez votre cœur à l’humanité. Il faut aller de l’avant. Dites-vous bien que si quelqu’un vous dit non aujourd’hui, demain, si vous lui expliquez, il vous dira oui, car il comprendra la Parole de Dieu.
La Parole de Dieu est Universelle, elle n’est qu’Amour et Paix, elle n’est pas violence, elle n’est pas mort ; elle est Résurrection. »
Marie Mère des hommes – février 1998