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Archive pour janvier 2015

Simplicité

mardi 6 janvier 2015
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(…) L’un des aspects importants que nous pourrons contempler le jour de Noël, ou comme les mages à l’Epiphanie [c’est la simplicité]. Jésus est né dans la pauvreté et la simplicité. Sa mère, Marie, est une femme humble, et Joseph, son époux, un simple artisan. Et les premiers qui pourront contempler le Fils de Dieu fait homme seront aussi des gens simples : les bergers des environs de Bethléem. Et cette importance de la simplicité dans la vie de Jésus continuera dans la vie de l’Église et des saints. A Lourdes, la Sainte Vierge apparaît à Bernadette, une pauvre jeune fille. A Lisieux, sainte Thérèse, qui n’a pas fait de longues études et qui vit une existence toute simple au carmel, exprimera mieux que personne de profondes vérités théologiques et spirituelles.
Pour recevoir le message de Jésus, pour pouvoir s’approcher de lui et le connaître, il importe donc d’avoir un cœur simple. Une simplicité qu’il est difficile de décrire exactement avec des mots, mais dont on ressent bien ce qu’elle est en contemplant la Sainte Vierge, Joseph, les bergers, etc. L’important n’est, au fond, pas tellement la condition sociale ou la richesse, mais l’attitude intérieure. Jésus a dit que pour entrer dans le Royaume, il faut ressembler à un enfant. Ne pas se prendre pour quelqu’un d’important, à qui des choses sont dues, qui a droit à de la considération, qui doit maintenir une certaine image de lui-même. Au contraire, il s’agit de se reconnaître comme un enfant, un enfant de notre Père du Ciel, et de nous abandonner dans ses bras.
Seigneur, tu parles le langage de l’amour. Un langage qui parle au cœur et que tous les hommes peuvent comprendre. Un langage que l’on comprend bien mieux si l’on a un cœur simple, un cœur qui ne se regarde pas trop soi-même, un cœur qui sache aimer. 
Apprends-nous à vivre l’abandon, en acceptant avec simplicité les petites difficultés qui peuvent se présenter dans ma journée, sans me plaindre constamment, ne serait-ce qu’intérieurement.
Extrait de la méditation écrite par Frère Jean Marie Fornerod, LC
Méditation quotidienne
catholique.org

« Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu paraître une grande lumière. »

lundi 5 janvier 2015

Capture d’écran 2014-12-20 à 11.23.58Jésus, notre Seigneur, le Christ,
nous est apparu du sein de son Père.
Il est venu et nous a tirés des ténèbres
et nous a illuminés de sa joyeuse lumière.

Le jour s’est levé pour les hommes ;
la puissance des ténèbres est chassée.
De sa lumière s’est levée pour nous une lumière
qui a éclairé nos yeux obscurcis.

Il a fait lever sa gloire sur le monde
et a éclairé les plus profonds abîmes.
La mort est anéantie, les ténèbres ont pris fin,
les portes de l’enfer sont en pièces.

Il a illuminé toutes les créatures,
ténèbres depuis les temps anciens.
Il a réalisé le salut et nous a donné la vie ;
ensuite il viendra dans la gloire
et il éclairera les yeux de tous ceux qui l’auront attendu.

Notre Roi vient dans sa grande gloire :
allumons nos lampes, sortons à sa rencontre (Mt 25,6);
réjouissons-nous en lui comme il s’est réjoui en nous
et nous réjouit par sa glorieuse lumière.

Mes frères, levez-vous, préparez-vous
pour rendre grâce à notre Roi et Sauveur
qui viendra dans sa gloire et nous réjouira
de sa joyeuse lumière dans le Royaume.

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l’Église
Hymne I sur la Résurrection (trad. Bouchet, Lectionnaire, p.95)

 

 

« Tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. »

dimanche 4 janvier 2015

Epiphanie

Le dessein de Dieu n’a pas été seulement de descendre sur terre, mais d’y être connu ; non seulement de naître, mais de se faire connaître. De fait, c’est en vue de cette connaissance que nous avons cette célébration de l’Epiphanie, ce grand jour de sa manifestation. Aujourd’hui, en effet, les mages sont venus d’Orient à la recherche du Soleil de Justice à son lever (Ml 3,20), lui de qui nous lisons : « Voici un homme, Orient est son nom » (Za 6,12). Aujourd’hui ils ont adoré l’enfantement nouveau de la Vierge, suivant la direction tracée par une nouvelle étoile. Ne trouvons-nous pas là, frères, un grand motif de joie, comme aussi dans cette parole de l’apôtre Paul : « La bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes nous sont apparus » (Tt 3,4)…

Que faites-vous, mages, que faites-vous ? Vous adorez un enfant à la mamelle, dans une chaumière vulgaire, dans des langes misérables ? Celui-ci serait-il donc Dieu ? Mais « Dieu réside dans son temple saint, le Seigneur a son trône dans les cieux » (Ps 10,4), et vous, vous le cherchez dans une vulgaire étable, sur le sein d’une mère ? Que faites-vous ? Pourquoi offrez-vous cet or ? Celui-ci serait-il donc roi ? Mais où est sa cour royale, où est son trône, où est la foule de ses courtisans ? Une étable est-elle un palais, une crèche un trône, Marie et Joseph les membres de sa cour ? Comment des hommes sages sont-ils devenus fous au point d’adorer un petit enfant, méprisable tant par son âge que par la pauvreté des siens ?

Fous, ils le sont devenus, oui, pour devenir sages ; l’Esprit Saint leur a enseigné d’avance ce que plus tard l’apôtre Paul a proclamé : « Celui qui veut être sage, qu’il se fasse fou pour être sage. Car puisque le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas pu reconnaître Dieu dans sa Sagesse, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Evangile » (1Co 1,21)… Ils se prosternent donc devant ce pauvre enfant, lui rendent hommage comme à un roi, l’adorent comme un Dieu. Celui qui les a guidés au dehors par une étoile a répandu sa lumière au secret de leur cœur.

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l’Église
1er sermon pour l’Epiphanie (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 44 rev.)

 

 

 

Neuvaine à St Joseph – calendrier 2015

samedi 3 janvier 2015

Calendrier 2015

 

 

 

 

 

Le très Saint Nom de Jésus

samedi 3 janvier 2015

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Dans le Martyrologe Romain, cette mémoire est définie ainsi : « Le très saint Nom de Jésus, devant qui doit fléchir tout genou, aux cieux, sur terre et dans l’abîme, pour la gloire de la divine majesté. » Ces paroles sont extraites de la lettre de St Paul aux Philippiens (2, 8-11) : « il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms, afin qu’au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l’abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame : “Jésus Christ est le Seigneur”, pour la gloire de Dieu le Père. »

C’est au jour de sa circoncision, selon la loi de Moïse, que le divin Enfant de Bethléem reçut le nom de Jésus, le huitième jour après sa naissance. L’ange Gabriel le lui avait assigné à l’avance au jour de l’Annonciation : « Vous l’appellerez Jésus, car il délivrera son peuple de l’esclavage du péché. »

Qui dira la grandeur de sa signification, puisqu’il signifie Sauveur ; la grandeur de son origine, puisqu’il fut apporté du ciel ; sa grandeur sur la terre, où il a opéré et opère toujours tant de merveilles ; sa grandeur jusque dans les enfers où il fait trembler les démons ? Qui dira sa puissance, puisque c’est par ce nom que l’Église prie, qu’elle administre les sacrements et donne ses bénédictions, et que les apôtres et les saints ont opéré des multitudes de miracles ? Qui dira sa douceur, ses charmes, son amabilité, puisque les saints l’ont si bien chanté et que les chrétiens l’ont invoqué et l’invoquent toujours avec tant de confiance, de fruits et d’amour ?

Puisse donc le Nom de Jésus être souvent sur nos lèvres, et toujours dans notre cœur pendant la vie ! Puisse-t-il être notre espérance et notre dernière parole à l’heure de la mort, notre joie et notre chant éternel dans les Cieux.

©Evangelizo.org

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Intentions de prière du Saint?Père confiées à l’Apostolat de la Prière

vendredi 2 janvier 2015

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Universelle – La promotion de la paix.

Pour que ceux qui appartiennent aux différentes traditions religieuses ainsi que tous les hommes de bonne volonté collaborent à la promotion de la paix.

Pour l’évangélisation – La vie consacrée

Pour qu’en cette année dédiée à la vie consacrée, les religieuses et les religieux redécouvrent la joie de suivre le Christ et s’engagent avec zèle au service des pauvres.

 

 

 

 

Message du 15 janvier 1999

jeudi 1 janvier 2015

 

audio

 

Ecouter le message au format MP3

 

 

 

Ste Marie, Mère de Dieu, solennité

jeudi 1 janvier 2015

Huit jours après la Nativité du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, nous célébrons sa Mère, celle qui lui a donné son être humain, corps et âme par l’Esprit-Saint qui vient sur elle la plaçant dans l’orbite de la paternité divine.

C’est pourquoi le concile d’Éphèse, en 431, la proclama la Theotokos (en grec ????????; en latin Deipara ou Dei genetrix), la Mère de Dieu, puisque son fils est Dieu, ce qui ne préjuge pas de la différence entre Marie créature humaine et Jésus Fils éternel de Dieu.

La solennité de Ste Marie Mère de Dieu est la première fête mariale apparue dans l’Église occidentale.

 

Marie Reine de Paix

Extrait de l’Homélie du pape Benoît XVI

(Mardi 1er janvier 2008)

Chers frères et sœurs !

Nous commençons aujourd’hui une nouvelle année et l’espérance chrétienne nous prend par la main ; nous la commençons en invoquant sur elle la bénédiction divine et en implorant, par l’intercession de Marie, Mère de Dieu, le don de la paix : pour nos familles, pour nos villes, pour le monde entier. […]

Dans la première Lecture, tirée du Livre des Nombres, nous avons écouté l’invocation : « Que le Seigneur t’apporte la paix » (6, 26) ; que le Seigneur accorde la paix à chacun de vous, à vos familles, au monde entier. Nous aspirons tous à vivre dans la paix, mais la paix véritable, celle annoncée par les anges la nuit de Noël, n’est pas une simple conquête de l’homme ou le fruit d’accords politiques ; elle est tout d’abord un don divin qu’il faut implorer constamment et, dans le même temps, un engagement à conduire avec patience, en demeurant toujours dociles aux commandements du Seigneur. […]

Notre pensée se tourne à présent naturellement vers la Vierge, que nous invoquons aujourd’hui comme Mère de Dieu. Ce fut le Pape Paul VI qui transféra au premier janvier la fête de la Divine Maternité de Marie, qui était autrefois célébrée le 11 octobre. En effet, avant la réforme liturgique qui a suivi le Concile Vatican II, le premier jour de l’année était célébrée la mémoire de la circoncision de Jésus au huitième jour après sa naissance – comme signe de la soumission à la loi, de son insertion officielle au sein du peuple élu – et le dimanche suivant était célébrée la fête du Nom de Jésus. Nous retrouvons encore quelques traces de ces célébrations dans la page évangélique qui vient d’être proclamée, dans laquelle saint Luc rapporte que, huit jours après sa naissance, l’Enfant fut circoncis et qu’il lui fut donné le nom de Jésus, « nom indiqué par l’ange avant sa conception » (Lc 2, 21). La fête d’aujourd’hui, par conséquent, est non seulement une fête mariale extrêmement significative, mais elle conserve également un puissant contenu christologique, parce que, pourrions-nous dire, avant la Mère, elle concerne précisément le Fils, Jésus vrai Dieu et vrai Homme.

L’apôtre Paul fait référence au mystère de la maternité divine de Marie, la Theotokos, dans la Lettre aux Galates. « Mais quand vint la plénitude du temps – écrit-il – Dieu envoya son Fils né d’une femme, né sujet de la Loi » (Ga 4, 4). En peu de mots, nous trouvons synthétisé le mystère de l’Incarnation du Verbe éternel et la divine maternité de Marie : le grand privilège de la Vierge réside précisément dans le fait d’être la Mère du Fils qui est Dieu. A huit jours de Noël, cette fête mariale trouve donc sa place la plus logique et la plus juste. En effet, dans la nuit de Bethléem, lorsqu’elle « enfanta son fils premier-né » (Lc 2, 7), s’accomplirent les prophéties concernant le Messie. « Voici, la jeune femme est enceinte, elle va enfanter un fils », avait annoncé le prophète Isaïe (7, 14); « voici que tu concevras dans ton sein et tu enfanteras un fils », dit à Marie l’ange Gabriel (Lc 1, 31); et un autre ange du Seigneur – raconte l’évangéliste Matthieu -, apparaissant en songe à Joseph, le rassura en lui disant: « ne crains pas de prendre chez toi Marie ta femme: car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint; elle enfantera un fils » (Mt 1, 20-21).

Le titre de Mère de Dieu est le fondement de tous les autres titres sous lesquels la Vierge a été vénérée et continue d’être invoquée de génération en génération, en Orient et en Occident. Beaucoup d’hymnes et de prières de la tradition chrétienne font référence au mystère de sa divine maternité, comme par exemple une antienne mariale du temps de Noël, l’Alma Redemptoris mater, dans laquelle nous prions ainsi: « Tu quae genuisiti, natura mirante, tuum sanctum Genitorem, Virgo prius ac posterius – Toi, dans l’émerveillement de toute la création, tu as engendré le Créateur, Mère toujours vierge ».

Chers frères et sœurs, nous contemplons aujourd’hui Marie, mère toujours vierge du Fils unique du Père; nous apprenons d’elle à accueillir l’Enfant qui pour nous est né à Bethléem. Si dans l’Enfant né d’Elle nous reconnaissons le Fils éternel de Dieu et nous l’accueillons comme notre unique Sauveur, nous pouvons être appelés fils de Dieu : fils dans le Fils. L’Apôtre écrit : « Dieu envoya son Fils, né d’une femme, né sujet de la Loi, afin de racheter les sujets de la Loi, afin de nous conférer l’adoption filiale » (Ga 4, 5).

L’évangéliste Luc répète plusieurs fois que la Vierge méditait en silence sur ces événements extraordinaires auxquels Dieu lui avait fait prendre part. Nous l’avons également écouté dans le bref passage évangélique que la liturgie nous repropose aujourd’hui : « Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur » (Lc 2, 19). […]

Chers frères et sœurs, ce n’est qu’en conservant dans le cœur, c’est-à-dire en mettant ensemble et en trouvant une unité à tout ce que nous vivons, que nous pouvons entrer, à la suite de Marie, dans le mystère d’un Dieu qui par amour s’est fait homme et qui nous appelle à le suivre sur le chemin de l’amour; un amour à traduire chaque jour en un généreux service pour nos frères. Puisse la nouvelle année, que nous commençons aujourd’hui avec confiance, être un temps au cours duquel progresser dans cette connaissance du cœur, qui est la sagesse des saints. Prions pour que, comme nous l’avons entendu dans la première Lecture, le Seigneur « fasse rayonner son visage » sur nous, nous « soit propice » (cf. Nb 6, 24-27), et nous bénisse. Nous pouvons en être certains : si nous ne nous lassons pas de rechercher son visage, si nous ne cédons pas à la tentation du découragement et du doute, si malgré toutes les difficultés que nous rencontrons nous demeurons toujours ancrés à Lui, nous ferons l’expérience de la puissance de son amour et de sa miséricorde. Puisse le fragile Enfant que la Vierge montre aujourd’hui au monde, faire de nous des artisans de paix, ses témoins, témoins du Prince de la Paix. Amen !

© Copyright 2008 – Libreria Editrice Vaticana

 

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