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Archive pour décembre 2011

mardi 13 décembre 2011

« Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c’est lui qui vient derrière moi »

lundi 12 décembre 2011

« Moi, je baptise dans l’eau ; mais au milieu de vous se trouve quelqu’un que vous ne connaissez pas. » Ce n’est pas dans l’esprit, mais dans l’eau que Jean baptise. Impuissant à pardonner les péchés, il lave par l’eau le corps des baptisés, mais ne lave pas l’esprit par le pardon. Pourquoi donc baptise-t-il, s’il ne remet pas les péchés par son baptême ? Pourquoi, sinon pour rester dans son rôle de précurseur ? De même qu’en naissant, il avait précédé le Seigneur qui allait naître, il précédait aussi, en baptisant, le Seigneur qui allait baptiser. Précurseur du Christ par sa prédication, il le devenait également en donnant un baptême qui était l’image du sacrement à venir.

Jean a annoncé un mystère lorsqu’il a déclaré que le Christ se tenait au milieu des hommes et qu’il ne leur était pas connu, puisque le Seigneur, quand il s’est montré dans la chair, était à la fois visible en son corps et invisible en sa majesté. Et Jean ajoute : « Celui qui vient après moi a passé devant moi » (Jn 1,15)…; il explique les causes de la supériorité du Christ lorsqu’il précise : « Car il était avant moi », comme pour dire clairement : « S’il l’emporte sur moi, alors qu’il est né après moi, c’est que le temps de sa naissance ne le resserre pas dans des limites. Né d’une mère dans le temps, il est engendré par le Père hors du temps ».

Jean manifeste quel humble respect il lui doit, en poursuivant : « Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de sa sandale ». Il était de coutume chez les anciens que si quelqu’un refusait d’épouser une jeune fille qui lui était promise, il dénouait la sandale de celui à qui il revenait d’être son époux. Or le Christ ne s’est-il pas manifesté comme l’Époux de la sainte Église ?… Mais parce que les hommes ont pensé que Jean était le Christ — ce que Jean lui-même nie — il se déclare indigne de dénouer la courroie de sa sandale. C’est comme s’il disait clairement… : « Je ne m’arroge pas à tort le nom d’époux » (cf Jn 3,29).

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l’Église
Homélies sur l’Évangile, n°7 (trad. Le Barroux rev.)

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Troisième dimanche de l’Avent B

dimanche 11 décembre 2011

Ce Messie non reconnu

Les pauvres, les affamés, les cœurs brisés et les captifs, tous ceux et celles qui marchent dans la noirceur peuvent se réjouir. Dieu leur envoie sa lumière et suscite des témoins qui donnent des signes de sa présence et font naître à la foi.

Il y eut un homme, envoyé de Dieu : son nom était Jean.
Il vint en témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous croient par lui.
Il n’était pas la lumière, mais devait rendre témoignage à la lumière.

Et voici quel fut le témoignage de Jean lorsque, de Jérusalem, les Juifs envoyèrent vers lui des prêtres et des lévites pour lui poser la question : « Qui es-tu ? »
Il fit une déclaration sans restriction, il déclara :  » Je ne suis pas le Christ ».
Et ils lui demandèrent : « Es-tu le Prophète ? » Il répondit : « Non. »
Ils lui dirent alors : « Qui es-tu ?…que nous apportions une réponse à ceux qui nous ont envoyés ! Que dis-tu de toi-même ?  »
Il affirma : Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : « Aplanissez le chemin du Seigneur », comme l’a dit le prophère Esaïe. »
Or ceux qui avaient été envoyés étaient des Pharisiens.
Ils continuèrent à l’interroger en disant : « Si tu n’es ni le Christ, ni Elie, ni le prophète, pourquoi baptises-tu ? »
Jean leur répondit : « Moi je baptise dans l’eau. Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ;
il vient après moi et je ne suis même pas digne de dénouer la lanière de sa sandale. »
Cela se passait à Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean baptisait.

samedi 10 décembre 2011

couronne

Signification des bougies de l’Avent

Ces bougies symbolisent les grandes étapes du salut avant la venue du messie.

  • La première est le symbole du pardon accordé à Adam et Ève
  • La deuxième est le symbole de la foi d’Abraham et des patriarches qui croient au don de la terre promise
  • La troisième est le symbole de la joie de David dont la lignée ne s’arrêtera pas. Elle témoigne de l’alliance avec Dieu
  • La quatrième est le symbole de l’enseignement des prophètes qui annoncent un règne de justice et de paix

Actuellement pour la messe dans les églises catholiques, on allume progressivement les quatre bougies, mais le symbolisme des étapes du salut est rarement exprimé. Dans les Églises orthodoxes se trouvent parfois des couronnes avec six cierges, à cause d’ une durée plus longue du temps de l’Avent.

bougies

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« Comblée-de-grâce »

vendredi 9 décembre 2011

Marie, Notre Dame, le Seigneur t’a faite sa mère unique, te constituant ainsi maîtresse et souveraine de l’univers. C’est pour cela qu’il t’a formée par l’opération de son Esprit, dès le premier instant de ta conception dans le sein de ta mère. Notre Dame, voilà ce qui fait notre joie aujourd’hui. Et nous te demandons, très douce Marie, reine prudente et noble, est-il possible de te placer au niveau ou même en-dessous des autres créatures ?

L’apôtre de la pure vérité affirme certes que tous les hommes ont péché en Adam (Rm 5,12)… Mais en considérant la qualité éminente de la grâce divine en toi, je remarque que tu es placée d’une façon inestimable ; à l’exception de ton fils, tu es au-dessus de tout ce qui a été fait. Et j’en conclus que, dans ta conception, tu n’as pas dû être liée par la même loi de la nature humaine que les autres êtres humains. Par la grâce éminente qui t’a été accordée, tu es restée complètement affranchie de l’atteinte de tout péché. Grâce singulière et action divine impénétrable à l’intelligence humaine !

Il n’y avait que le péché qui puisse éloigner les hommes de la paix de Dieu. Pour enlever ce péché, pour ramener le genre humain à la paix de Dieu, le Fils de Dieu a voulu se faire homme, mais de telle façon qu’en lui rien ne participe d’aucune façon à ce qui séparait l’homme de Dieu. Pour réaliser cela, il convenait que sa mère soit pure de tout péché. Sinon, comment notre chair aurait-elle pu être unie si intimement à la pureté suprême, et l’homme assumé dans une si grande unité avec Dieu que tout ce qui est de Dieu appartiendrait à l’homme et tout ce qui est de l’homme appartiendrait à Dieu ?

Eadmer (v. 1064–1141), moine anglais
La Conception de sainte Marie (trad. cf Maredsous)

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Fête de l’Immaculée Conception

jeudi 8 décembre 2011

Vous êtes toute belle, ô ma Bien-Aimée ! et il n’y a point de tache en vous !… Voici la fête privilégiée de Marie, celle qu’elle aime entre toutes ses fêtes, celle qu’elle veut voir célébrer par ses enfants avec le plus de ferveur et de zèle, et à laquelle sont attachées les plus précieuses faveurs.

Marie, devant porter dans son sein l’Auteur même de la sainteté, ne pouvait être souillée d’aucune tache ; il ne convenait pas que le démon eût quelque droit sur celle qui ne venait au monde que pour lui écraser la tête. Non, jamais cet esprit impur n’eut aucun pouvoir sur l’auguste Vierge prédestinée pour être la Mère de Dieu. Il ne lui fut point donné de siéger, même un instant, sur ce trône élevé pour l’adorable Trinité ; jamais il n’entra dans ce sanctuaire préparé pour le Verbe fait chair, pour le Rédempteur du genre humain. Satan fut vaincu de nouveau, comme au jour de sa révolte contre le Tout-Puissant, le jour où Marie a été conçue sans péché.

La croyance à l’Immaculée Conception, de tout temps autorisée et approuvée, a été déclarée dogme de foi, et l’Église prodigue ses plus riches faveurs à ceux qui l’honorent.

Bulle “ INEFFABILIS DEUS ”

PIE IX, le 8 décembre 1854

… Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine, qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles.

C’est pourquoi, s’il en était, ce qu’à Dieu ne plaise, qui eussent la présomption d’avoir des sentiments contraires à ce que nous venons de définir, qu’ils sachent très clairement qu’ils se condamnent eux-mêmes par leur propre jugement, qu’ils ont fait naufrage dans la foi et se sont séparés de l’unité de l’Eglise, et que, de plus, par le même fait, ils encourent les peines portées par le droit s’ils osent manifester par parole, par écrit ou par quelque signe extérieur, ce qu’ils pensent intérieurement…

 

« Mon fardeau est léger. »

mercredi 7 décembre 2011

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Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,28-30.
En ce temps-là, Jésus prit la parole :  » Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

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mardi 6 décembre 2011

« Voici l’Agneau de Dieu ! »

lundi 5 décembre 2011
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Jean, après avoir fixé sur Lui son regard pénétrant, s’écrie: “Voici l’Agneau de Dieu. Comment peut-il se faire que mon Seigneur vienne vers moi?” Jésus répond tranquillement: “C’est pour accomplir le rite de pénitence.” “Jamais, Seigneur. C’est moi qui dois venir à Toi pour être sanctifié, et c’est Toi qui viens vers moi?” Et Jésus, en lui mettant une main sur la tête, parce que Jean s’était incliné devant Jésus, lui répond: “Permets que tout se fasse comme je veux, pour que s’accomplisse toute justice et que ton rite achemine les hommes vers un plus haut mystère et qu’il leur soit annoncé que la Victime est dans ce monde.” Jean l’observe avec un œil dont une larme adoucit le regard, et le précède vers la rive. Jésus enlève son manteau et sa tunique, gardant une sorte de caleçon court et descend dans l’eau où se trouve déjà Jean. Jean le baptise en Lui versant sur la tête de l’eau du fleuve, avec une sorte de tasse suspendue à sa ceinture et qui semble être une coquille ou une demi-calebasse séchée et vidée. Jésus est proprement l’Agneau, l’Agneau dans la blancheur de sa chair, la modestie de ses traits, la douceur de son regard. Pendant que Jésus remonte sur la rive, et qu’après s’être vêtu, il se recueille en prière, Jean le montre à la foule et témoigne de l’avoir reconnu au signe que l’Esprit de Dieu lui avait indiqué et qui désignait infailliblement le Rédempteur. Mais je suis polarisée par le spectacle de Jésus qui prie et je ne vois plus que cette figure lumineuse qui se détache sur le fond vert de la rive.
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Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro
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Sixième jour de la neuvaine

lundi 5 décembre 2011

Mes enfants, je suis L’Immaculée au Royaume des Cieux, et en ce point, par volonté Divine, je suis chargée de vous ramener à votre Père Eternel, et en mon nom propre je vous accorde toutes mes prières, tout mon amour de Mère et toute ma foi dans votre réussite, car telle sera la finalité de votre vie sur terre.

Merci.

Marie Mère des hommes – juin 1997

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