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Archive pour août 2011

Intentions de prière du Pape

mercredi 31 août 2011

SEPTEMBRE

Universelle – Les enseignants.
Pour tous les enseignants, afin qu’ils sachent transmettre l’amour de la vérité et éduquer aux valeurs
morales et spirituelles authentiques.

Missionnaire – L’Eglise en Asie.
Pour que les communautés chrétiennes éparpillées sur le continent asiatique proclament l’Evangile
avec ferveur, et témoignent de sa beauté par la joie de leur foi.

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Neuvaine pour la Nativité de Marie

mardi 30 août 2011

Prions chaque jour, dès le 31 août, 9 Ave Maria en l’honneur de son séjour de neuf mois dans le sein de sa mère et de sa naissance, puis exprimons avec tout notre cœur, notre demande particulière.

Confession et communions si possible pendant la neuvaine.

 

Martyre de Saint Jean-Baptiste (mémoire)

lundi 29 août 2011

Jean Baptiste, mort pour le Christ

Jean n’a pas vécu pour lui seul et il n’est pas mort pour lui seul. Combien d’hommes, chargés de péchés, sa vie dure et austère n’a-t-elle pas menés à la conversion ? Combien d’hommes sa mort imméritée n’a-t-elle pas encouragés à supporter leurs épreuves ? Et nous, d’où nous vient aujourd’hui l’occasion de rendre fidèlement grâce à Dieu, sinon du souvenir de saint Jean assassiné pour la justice, c’est-à-dire pour le Christ ?…

Oui, Jean Baptiste a sacrifié de tout cœur sa vie ici-bas pour l’amour du Christ ; il a préféré mépriser les ordres du tyran plutôt que ceux de Dieu. Cet exemple nous enseigne que rien ne doit nous être plus cher que la volonté de Dieu. Plaire aux hommes ne sert pas à grand-chose ; souvent même cela nuit grandement… C’est pourquoi, avec tous les amis de Dieu, mourons à nos péchés et à nos agitations, foulons aux pieds notre amour-propre dévié, et veillons à laisser croître en nous l’amour fervent du Christ.

Lansperge le Chartreux (1489-1539), religieux, théologien
Sermon pour la Décollation de saint Jean Baptiste. Opera omnia, t. 2, p. 514s (trad. Orval)

Saint Jean Baptiste,

prie Dieu pour nous!

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Prophéties

dimanche 28 août 2011

Etes-vous conscients que vous êtes dans ce monde à la rupture…la rupture ? Alors, nous allons être plus précis. Quand on dit rupture, nous allons revenir dans les temps anciens où des civilisations se sont arrêtées. Rappelez-vous l’éternelle Rome, rappelez-vous avant, la Grèce antique, et ainsi de suite… Eh bien aujourd’hui, vous allez être dépassés, dépassés. Alors, il n’y aura que la foi pour vous sauver. Il n’y a qu’un Dieu sur terre, qu’Il s’appelle Bouddha, Allah, Jésus, il n’y a qu’un Dieu. Mais il y a tellement de divergences dans le fait de traduire les paroles. Apprenez une chose, c’est qu’en France, d’ici peu, certains vont demander la « charria ». Méfiez-vous ! Toute l’Europe est sous l’empreinte d’une future guerre de religion. Et Dieu n’a jamais demandé de guerres en Son Nom. Dieu n’a jamais demandé cela. Il ne demande qu’Amour et Paix, union, relation éternelle. Qu’est-ce à dire ? Tout ce que vous faites à l’heure actuelle, vous n’êtes pas plus innocents que ceux qui sont en face. Serrez la main à ceux qui vous le demandent. Je ne vous demande pas de tendre la joue, mais serrez la main.

Marie Mère des hommes – août 2011

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Galates, chapitres 5 et 6

samedi 27 août 2011

 

Epître aux Galates

vendredi 26 août 2011

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La Galatie était une province de l’Asie Mineure, bornée au nord par la Bithynie et la Paphlagonie, à l’est par le Pont et la Cappadoce, au sud par la Cappadoce, la Lycaonie et la Phrygie, à l’ouest par la Phrygie et la Bithynie. Ses villes principales étaient Ancyra, Tavium, Pessinus. Cette province tirait son nom de tribus gauloises qui s’y étaient établies deux cent cinquante ans avant Jésus-Christ. On l’appelait Gallo-Grèce ou Galatie. La population mixte de ces contrées parlait grec comme tout l’Orient ; mais, au témoignage de Jérôme, qui y avait séjourné, les tribus gauloises avaient conservé la langue usitée aux environs de Trêves. La Galatie fut soumise aux Romains dès l’an 189 avant Jésus-Christ, et réduite en province romaine l’an 25 avant notre ère, ayant, depuis la même époque, Ancyra pour métropole.

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Paul y annonça l’Evangile dans son second voyage missionnaire (Actes 16.6 ; Luc, il est vrai, semble dire dans ce récit que l’apôtre n’avait fait que traverser la Galatie, puis il ajoute qu’il fut empêché par l’Esprit d’annoncer la Parole en Asie. Mais ces mots ne sauraient s’appliquer à la Galatie même, car il ressort clairement de Galates 4.13,14, non seulement que Paul y séjourna, mais même qu’il y fut retenu par des infirmités corporelles.) et y fonda des Eglises. (Galates 1.6-11 ; 4.13 et suivants) Il y retourna durant son troisième voyage (Actes 18.23), et affermit dans la foi les nouveaux convertis. Bientôt après cette seconde visite de l’apôtre, il vint dans ces Eglises des docteurs judaïsants (comparez Actes 15.1-5 ; Galates 2.12), qui, contrairement à la doctrine du salut par la grâce et de la justification par la foi seule qu’avait annoncée l’apôtre, enseignaient la nécessité de la circoncision et des observances de la loi, même pour les païens convertis. (Galates 5.2, 11, 12 ; 6.12 et suivants) Afin de parvenir plus facilement à leur but, ces faux docteurs s’appliquèrent à rabaisser l’autorité de Paul, en lui refusant la dignité apostolique, parce que, disaient-ils, il n’avait pas reçu sa doctrine directement du Seigneur, comme les autres apôtres, dont ils se réclamaient. (Galates 1.1-11 et suivants) Les Galates furent réellement ébranlés dans leur foi. (Galates l.6 ; 3.l ; 4.9, 21 ; 5.3 et suivants)

3

Paul apprit ces tristes nouvelles très probablement pendant son séjour à Ephèse (Actes 19), peu de temps après sa seconde visite en Galatie. (Galates 1.6 si promptement !) Et c’est pour réparer le mal causé par l’erreur que l’apôtre écrit cette lettre, vers l’an 56. Le bien qu’elle a fait à l’Eglise, par raffermissement de la saine doctrine, l’emporte de beaucoup sur le mal que firent en Galatie les faux docteurs. Très semblable, pour le fond, à l’épître aux Romains, où Paul expose paisiblement et longuement les profondes vérités de l’Evangile de Jésus-Christ, la lettre aux Galates atteint le même but, avec cette différence, qu’elle est et devait être polémique dans la forme. Et quel modèle de polémique ! quelle énergique décision dans la réfutation de l’erreur et dans l’exposition de la vérité ! Et en même temps, quel ardent amour des âmes !

4

Cette épître, dont l’authenticité n’a jamais été révoquée en doute et ne pouvait l’être, tant les preuves externes et internes sur lesquelles elle se fonde, sont évidentes, se divise naturellement en trois parties :

  1. L’apôtre justifie d’abord son apostolat en déclarant qu’il ne l’a reçu d’aucun homme, mais directement de Jésus-Christ lui-même ; que sa conversion et son appel au ministère évangélique ont été parfaitement indépendants des hommes (chapitre 1) ; que plus tard, cependant, les apôtres de Jérusalem, reconnaissant sa mission parmi les païens, lui donnèrent la main d’association ; qu’il eut même occasion de reprendre en face l’apôtre Pierre, qui cédait par crainte des hommes aux chrétiens judaïsants (chapitre 2).
  2. Abordant la grande question de doctrine qu’il avait à traiter, savoir : la justification de l’homme pécheur par la foi seule, l’apôtre montre : que les Galates n’avaient point reçu l’Esprit de Dieu par la loi, mais par la foi, de même qu’Abraham avait été justifié, non par une loi qui n’existait point encore, mais par sa foi en la promesse de grâce (3.1-9) ; que la loi ne peut que condamner et maudire ceux qui la violent, et que Christ seul nous a délivrés de cette malédiction par sa mort sur la croix (versets 10 à 14) ; que cette alliance de grâce (ou testament), déjà traitée avec Abraham, n’a pu être invalidée par la loi venue plus tard (versets 15 à 18) ; que la loi n’a été ajoutée qu’à cause des transgressions, pour nous servir de gardien et de pédagogue jusqu’à l’accomplissement de la promesse, laquelle proclame à tous la liberté (versets 19 à 29). Vous êtes donc libres, enfants de Dieu, pourquoi retournez-vous sous l’esclavage de ces misérables rudiments ? (4.1-13) Souvenez-vous des temps heureux de votre conversion et de votre premier amour ; qu’y a-t-il de changé ? Il est venu des hommes jaloux de vous ; mais moi, j’éprouve de nouveau à votre sujet les douleurs de l’enfantement (versets 13 à 20). Vous vous appuyez sur la loi ; voyez ce que la loi nous enseigne par des faits : elle nous rapporte qu’à la naissance d’Isaac, fils de la promesse, Abraham reçut l’ordre de chasser l’esclave Agar et son fils né selon la chair. Ce récit s’applique allégoriquement à nous, car nous sommes les enfants de la femme libre, les fils de la promesse (versets 21 à 31). Tenez-vous donc fermes dans cette liberté, car si vous voulez être sauvés par la loi en acceptant la circoncision, Christ ne vous sert plus de rien, et vous êtes déchus de la grâce ; mais vous vous laissez troubler par des hommes qui en porteront la condamnation (5.1-12).
  3. L’apôtre, s’adressant aux membres des Eglises qui avaient conservé la saine doctrine, les exhorte à ne pas abuser de la liberté chrétienne pour vivre selon la chair ; il leur énumère les œuvres de la chair et les fruits de l’Esprit (versets 13 à 26) ; il les engage à supporter les faibles en veillant sur eux-mêmes, puisque chacun est responsable devant Dieu de sa vie entière, et moissonnera ce qu’il aura semé (6.1-10). Enfin, après avoir jeté un dernier regard sur les faux docteurs et leurs desseins égoïstes, il prend congé de ses frères en les suppliant de ne pas ajouter à ses souffrances, et en leur souhaitant la grâce du Seigneur Jésus-Christ (versets 11 à 18).

 

Cette analyse peut donc encore se résumer ainsi :

  1. Apologie personnelle de l’apôtre. Chapitres 1 et 2.
  2. Partie dogmatique de sa lettre. 3.1 à 5.12.
  3. Exhortations pratiques, résumé et salutation. 5.13 à 6.18.

 

SAINT LOUIS Roi de France (1215-1270)

jeudi 25 août 2011

Saint Louis fut baptisé à Poissy, et en conserva toujours religieusement le souvenir, car plus tard il signait ordinairement Louis de Poissy, marquant par là qu’il estimait la grâce du baptême comme son plus glorieux titre de noblesse. Sa mère, Blanche de Castille, voulut le nourrir elle-même. Tout le monde connaît la belle parole de cette grande reine: « Mon fils, je vous aime après Dieu plus que toutes choses; cependant, sachez-le bien, j’aimerais mieux vous voir mort que coupable d’un seul péché mortel. »

Élevé à une telle école, le jeune Louis montra dès son enfance les grandes vertus qu’il devait faire éclater sur le trône, l’égalité d’âme, l’amour de la justice et une tendre piété. Comme on lui reprochait quelques fois de donner trop de temps aux pieux exercices: « Les hommes sont étranges, disait-il; on me fait un crime de mon assiduité à la prière, et on ne dirait rien si j’employais des heures plus longues à jouer aux jeux de hasard, à courir les bêtes fauves, à chasser aux oiseaux. »

Devenu roi, il voulut établir avant tout le règne de Dieu, bien convaincu que c’était le meilleur moyen d’affermir sa propre autorité. On connaît sa loi condamnant les blasphémateurs à subir aux lèvres la marque d’un fer rougi au feu. Un des plus beaux jours de sa vie fut celui où, les yeux baignés de larmes, il alla au-devant des religieux qui apportaient d’Orient la sainte Couronne d’épines, et la porta, pieds nus, dans sa capitale.

A la suite d’une maladie mortelle, guéri miraculeusement, il obéit à une inspiration du Ciel qui l’appelait aux Croisades. On le vit, dans ces luttes gigantesques, qui avaient pour but la conquête des Lieux Saints, faire des prodiges de valeur qui le mettaient au rang des plus illustres guerriers. On se tromperait en croyant que le bon et pieux roi n’eût pas toute la noble fierté qui convenait à son rang. Les Sarrasins, qui le retinrent longtemps captif, après une désastreuse campagne, eurent lieu d’admirer sa grandeur d’âme, sa foi et son courage.

De retour en France, il s’appliqua plus que jamais à faire de la France un royaume puissant et chrétien; sa vertu le faisait regarder comme l’arbitre des princes d’Europe. On sait avec quelle justice paternelle il réglait les différends de ses sujets. Saint Louis fut aussi un modèle du pur amour conjugal; il avait fait graver sur son anneau cette devise: « Dieu, France et Marguerite. »

Il mourut de la peste près de Tunis, en se rendant à une nouvelle Croisade, le 25 août 1270, après quarante-quatre ans de règne. Un beau monument s’élève sur le lieu de sa mort.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

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Bilan JMJ

mercredi 24 août 2011

Les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Madrid (15-21 août), riches en « enthousiasme », ont été un « don précieux qui donne de l’espoir pour l’avenir de l’Eglise », a affirmé le pape Benoît XVI aujourd’hui lors de son audience générale à Castel Gandolfo.

Pour Benoît XVI, ces JMJ auxquelles ont participé près de deux millions de jeunes ont été « un événement ecclésial émouvant », « une vraie cascade de lumière ». « Je remercie Dieu pour ce don précieux qui donne de l’espoir pour l’avenir de l’Eglise », a ajouté le pape.

mercredi 24 août 2011

mardi 23 août 2011