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Archive pour la catégorie ‘Année liturgique’
Résolutions
vendredi 10 janvier 2014aventdanslaville.org, meditation
Première lettre de saint Jean 4,19-21.5,1-4.
jeudi 9 janvier 2014
es bien-aimés, nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier.
Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas.
Et voici le commandement que nous avons reçu de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère.
Tout homme qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est vraiment né de Dieu ; tout homme qui aime le Père aime aussi celui qui est né de lui.
Nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
Car l’amour de Dieu, c’est cela : garder ses commandements. Ses commandements ne sont pas un fardeau,
puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Et ce qui nous a fait vaincre le monde, c’est notre foi.
Première lettre de saint Jean 4,11-18.
mercredi 8 janvier 2014
es bien-aimés, puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.
Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour atteint en nous sa perfection.
Nous reconnaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous, à ce qu’il nous donne part à son Esprit.
Et nous qui avons vu, nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde.
Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
Et nous, nous avons reconnu et nous avons cru que l’amour de Dieu est parmi nous. Dieu est amour : celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu en lui.
Voici comment l’amour, parmi nous, atteint sa perfection : il nous donne de l’assurance pour le jour du jugement. Car ce que nous sommes dans ce monde est à l’image de ce que Jésus est lui-même.
Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait chasse la crainte ; car la crainte est liée au châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour.
Première lettre de saint Jean 4,7-10.
mardi 7 janvier 2014
es bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu, et ils connaissent Dieu.
Celui qui n’aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour.
Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui.
Voici à quoi se reconnaît l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés.
« Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu paraître une grande lumière. »
lundi 6 janvier 2014
La lumière de la foi en Jésus éclaire aussi le chemin de tous ceux qui cherchent Dieu, et offre la contribution spécifique du christianisme dans le dialogue avec les adeptes des diverses religions… L’image de cette recherche se trouve dans les mages, guidés par l’étoile jusqu’à Bethléem (Mt 2,1s). Pour eux, la lumière de Dieu s’est montrée comme chemin, comme étoile qui guide le long d’une route de découvertes. L’étoile évoque ainsi la patience de Dieu envers nos yeux, qui doivent s’habituer à sa splendeur.
L’homme religieux est en chemin et doit être prêt à se laisser guider, à sortir de soi pour trouver le Dieu qui surprend toujours. Ce respect de Dieu pour les yeux de l’homme nous montre que, quand l’homme s’approche de lui, la lumière humaine ne se dissout pas dans l’immensité lumineuse de Dieu, comme si elle était une étoile engloutie par l’aube, mais elle devient plus brillante d’autant plus qu’elle est plus proche du feu des origines, comme le miroir qui reflète la splendeur
La confession chrétienne de Jésus, unique sauveur, affirme que toute la lumière de Dieu s’est concentrée en lui, dans sa « vie lumineuse », où se révèlent l’origine et la consommation de l’histoire (Décl. Dominus Jesus). Il n’y a aucune expérience humaine, aucun itinéraire de l’homme vers Dieu, qui ne puisse être accueilli, éclairé et purifié par cette lumière. Plus le chrétien s’immerge dans le cercle ouvert par la lumière du Christ, plus il est capable de comprendre et d’accompagner la route de tout homme vers Dieu.
Pape François
Encyclique « Lumen fidei / La Lumière de la foi », §35 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)
Voeux de Paix
samedi 4 janvier 2014Le très Saint Nom de Jésus
vendredi 3 janvier 2014
Dans le Martyrologe Romain, cette mémoire est définie ainsi : « Le très saint Nom de Jésus, devant qui doit fléchir tout genou, aux cieux, sur terre et dans l’abîme, pour la gloire de la divine majesté. » Ces paroles sont extraites de la lettre de St Paul aux Philippiens (2, 8-11) : « il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms, afin qu’au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l’abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame : “Jésus Christ est le Seigneur”,pour la gloire de Dieu le Père. »
C’est au jour de sa circoncision, selon la loi de Moïse, que le divin Enfant de Bethléem reçut le nom de Jésus, le huitième jour après sa naissance. L’ange Gabriel le lui avait assigné à l’avance au jour de l’Annonciation : « Vous l’appellerez Jésus, car il délivrera son peuple de l’esclavage du péché. »
Qui dira la grandeur de sa signification, puisqu’il signifie Sauveur ; la grandeur de son origine, puisqu’il fut apporté du ciel ; sa grandeur sur la terre, où il a opéré et opère toujours tant de merveilles ; sa grandeur jusque dans les enfers où il fait trembler les démons ? Qui dira sa puissance, puisque c’est par ce nom que l’Église prie, qu’elle administre les sacrements et donne ses bénédictions, et que les apôtres et les saints ont opéré des multitudes de miracles ? Qui dira sa douceur, ses charmes, son amabilité, puisque les saints l’ont si bien chanté et que les chrétiens l’ont invoqué et l’invoquent toujours avec tant de confiance, de fruits et d’amour ?
Puisse donc le Nom de Jésus être souvent sur nos lèvres, et toujours dans notre cœur pendant la vie ! Puisse-t-il être notre espérance et notre dernière parole à l’heure de la mort, notre joie et notre chant éternel dans les Cieux.
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©Evangelizo.org
Le sourire de Marie
jeudi 2 janvier 2014
(…) Le sourire de Marie est pour tous ; il s’adresse cependant tout spécialement à ceux qui souffrent afin qu’ils puissent y trouver le réconfort et l’apaisement.
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Rechercher le sourire de Marie n’est pas le fait d’un sentimentalisme dévot ou suranné, mais bien plutôt l’expression juste de la relation vivante et profondément humaine qui nous lie à celle que le Christ nous a donnée pour Mère.
Benoît XVI, Homélie
Lourdes 2008
Ste Marie, Mère de Dieu, solennité
mercredi 1 janvier 2014« Un enfant nous est né, un fils nous a été donné » (Is 9,5)… Avec Marie nous contemplons le visage du Christ : en cet enfant…c’est Dieu qui vient nous visiter « pour guider nos pas au chemin de la paix » (Lc 1,79). Marie le contemple…en s’interrogeant sur le sens des prodiges qui entourent le mystère de Noël.
Noël, c’est un mystère de joie : les anges…ont présenté aux bergers l’événement comme « une grande joie pour tout le peuple » (v. 10)…, malgré l’éloignement du domicile, la pauvreté de la mangeoire, l’indifférence du peuple, l’hostilité du pouvoir.
Noël, c’est un mystère d’amour : amour du Père, qui a envoyé son Fils unique dans le monde pour nous faire don de sa propre vie (1Jn 4,9). Amour de « Dieu-avec-nous », l’Emmanuel (Mt 1,23) venu sur terre pour mourir sur la croix : dans la grotte glacée, entourée de silence, la Vierge Mère…pressent déjà le drame sanglant du Calvaire. Le Prince de la paix (Is 9,5), né aujourd’hui à Bethléem, donnera sa vie sur le Golgotha afin que règne l’amour sur la terre.
Noël, c’est un mystère de paix : de la grotte de Bethléem s’élève aujourd’hui un appel pressant pour que le monde ne cède pas à la méfiance, au soupçon, à la défiance, même si le tragique phénomène du terrorisme accroît les incertitudes et les peurs. Les croyants de toutes les religions, ainsi que les hommes de bonne volonté, bannissant toute forme d’intolérance et de discrimination, sont appelés à construire la paix…
Avec toi, Vierge Mère, nous nous arrêtons pour méditer devant la mangeoire où repose l’enfant, pour partager ton émerveillement face à l’immense bienveillance de Dieu. Donne-nous ton regard, Marie, pour déchiffrer le mystère qui se cache sous les membres fragiles de ton fils. Apprends-nous à reconnaître son visage sur celui des enfants de toute race et de toute culture. Aide-nous à être des témoins crédibles de son message de paix et d’amour, afin que les hommes et les femmes de notre temps, qui est encore marqué par de fortes luttes et des violences inouïes, sachent eux aussi reconnaître dans l’enfant qui est entre tes bras l’unique Sauveur du monde, source intarissable de la paix véritable à laquelle aspirent profondément tous les cœurs.
Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Message Urbi et Orbi 25/12/2002 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)





