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Archive pour le mot-clef ‘St Paul’

Dieu nous appelle inlassablement à nous convertir

mercredi 20 septembre 2017

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Frères, ne demeurons pas dans l’insouciance et le relâchement ; ne remettons pas toujours avec légèreté, à demain ou à plus tard, pour commencer à nous mettre à l’œuvre. « C’est maintenant l’heure favorable, dit l’apôtre Paul, c’est aujourd’hui le jour du salut » (2Co 6,2). Actuellement, c’est le temps de la pénitence, plus tard ce sera celui de la récompense ; à présent, c’est le temps de la persévérance, un jour viendra celui de la consolation. Maintenant Dieu vient en aide à ceux qui se détournent du mal ; plus tard il sera le juge des actes, des paroles et des pensées des hommes. Aujourd’hui nous profitons de sa patience ; nous connaîtrons la justice de ses jugements, à la résurrection, quand nous recevrons chacun selon ses œuvres.

Jusqu’à quand donc remettrons-nous d’obéir au Christ qui nous appelle dans son Royaume céleste ? Ne nous purifierons-nous pas ? Ne nous résoudrons-nous pas à abandonner notre genre de vie habituel pour suivre l’Évangile jusqu’au bout ?

Saint Basile (v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l’Église
Prologue aux Grandes Règles (trad. Lèbe, Maredsous 1969, rev.)

 

 

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,7-15.

mardi 25 juillet 2017

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Frères, nous portons un trésor comme dans des vases d’argile ; ainsi, on voit bien que cette puissance extraordinaire appartient à Dieu et ne vient pas de nous.
En toute circonstance, nous sommes dans la détresse, mais sans être angoissés ; nous sommes déconcertés, mais non désemparés ;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés ; terrassés, mais non pas anéantis.
Toujours nous portons, dans notre corps, la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps.
En effet, nous, les vivants, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre condition charnelle vouée à la mort.
Ainsi la mort fait son œuvre en nous, et la vie en vous.
L’Écriture dit : ‘J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé.’ Et nous aussi, qui avons le même esprit de foi, nous croyons, et c’est pourquoi nous parlons.
Car, nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus, et il nous placera près de lui avec vous.
Et tout cela, c’est pour vous, afin que la grâce, plus largement répandue dans un plus grand nombre, fasse abonder l’action de grâce pour la gloire de Dieu.

 

 

 

 

Saint Pierre et saint Paul, Apôtres, solennité

jeudi 29 juin 2017

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C’est avec raison, mes frères, que l’Église applique aux saints apôtres Pierre et Paul ces paroles du Sage : « Ce sont des hommes de miséricorde, dont les bienfaits ne tombent pas dans l’oubli ; les biens qu’ils ont laissés à leur postérité subsistent toujours » (Si 44,10-11). Oui, on peut bien les appeler des hommes de miséricorde : parce qu’ils ont obtenu miséricorde pour eux-mêmes, parce qu’ils sont pleins de miséricorde, et que c’est dans sa miséricorde que Dieu nous les a donnés.

Voyez, en effet, quelle miséricorde ils ont obtenue. Si vous interrogez saint Paul sur ce point…, il vous dira de lui-même : « J’ai commencé par être un blasphémateur, un persécuteur, un insulteur ; mais j’ai obtenu miséricorde de Dieu » (1Tm 1,13). En effet, qui ne sait tout le mal qu’il a fait aux chrétiens de Jérusalem… et même dans la Judée toute entière ?… Pour ce qui est du bienheureux Pierre, j’ai une autre chose à vous dire, mais une chose d’autant plus sublime qu’elle est unique. En effet, si Paul a péché, il l’a fait sans le savoir, car il n’avait pas la foi ; Pierre au contraire avait les yeux grands ouverts au moment de sa chute (Mt 26,69s). Mais « là où la faute a abondé, la grâce a surabondé » (Rm 5,20)… Si saint Pierre a pu s’élever à un tel degré de sainteté après avoir fait une chute si lourde, qui pourra désormais désespérer, pour peu qu’il veuille lui aussi sortir de ses péchés ? Remarquez ce que dit l’Évangile : « Il sortit et pleura amèrement » (v. 75)…

Vous avez entendu quelle miséricorde les apôtres ont obtenue, et désormais personne parmi vous ne sera accablé de ses fautes passées plus qu’il ne faut… Si tu as péché, Paul n’a-t-il pas péché davantage ? Si tu as fait une chute, Pierre n’en a-t-il pas fait une plus profonde que toi ? Or, l’un et l’autre, en faisant pénitence, non seulement ont obtenu le salut mais sont devenus de grands saints, sont même devenus les ministres du salut, les maîtres de la sainteté. Fais donc de même, mon frère, car c’est pour toi que l’Écriture les appelle « des hommes de miséricorde ».

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l’Église
3ème sermon pour la fête des saints apôtres Pierre et Paul, passim

 

 

 

jeudi 6 avril 2017

St Paul Galates

 

 

 

 

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 2,6-10.

dimanche 12 février 2017

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5c9c9885cc1586f5aa2372582c62eebbrères, c’est bien de sagesse que nous parlons devant ceux qui sont adultes dans la foi, mais ce n’est pas la sagesse de ce monde, la sagesse de ceux qui dirigent ce monde et qui vont à leur destruction.
Au contraire, ce dont nous parlons, c’est de la sagesse du mystère de Dieu, sagesse tenue cachée, établie par lui dès avant les siècles, pour nous donner la gloire.
Aucun de ceux qui dirigent ce monde ne l’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire.
Mais ce que nous proclamons, c’est, comme dit l’Écriture : ‘ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas venu à l’esprit de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux dont il est aimé.’
Et c’est à nous que Dieu, par l’Esprit, en a fait la révélation. Car l’Esprit scrute le fond de toutes choses, même les profondeurs de Dieu.

 

 

 

 

 

 

Mémoire des saints Timothée et Tite, évêques, compagnons de saint Paul

jeudi 26 janvier 2017

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Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 1,1-8.

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Paul, Apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, selon la promesse de la vie que nous avons dans le Christ Jésus,
à Timothée, mon enfant bien-aimé. À toi, la grâce, la miséricorde et la paix de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Seigneur.
Je suis plein de gratitude envers Dieu, à qui je rends un culte avec une conscience pure, à la suite de mes ancêtres, je lui rends grâce en me souvenant continuellement de toi dans mes prières, nuit et jour.
Me rappelant tes larmes, j’ai un très vif désir de te revoir pour être rempli de joie.
J’ai souvenir de la foi sincère qui est en toi : c’était celle qui habitait d’abord Loïs, ta grand-mère, et celle d’Eunice, ta mère, et j’ai la conviction que c’est aussi la tienne.
Voilà pourquoi, je te le rappelle, ravive le don gratuit de Dieu, ce don qui est en toi depuis que je t’ai imposé les mains.
Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de pondération.
N’aie donc pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur, et n’aie pas honte de moi, qui suis son prisonnier ; mais, avec la force de Dieu, prends ta part des souffrances liées à l’annonce de l’Évangile.

 

 

 

 

Fête de la conversion de saint Paul, apôtre

mercredi 25 janvier 2017

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Du haut du ciel la voix du Christ a renversé Saul : il a reçu l’ordre de ne plus poursuivre ses persécutions, et il est tombé la face contre terre. Il fallait qu’il soit d’abord terrassé, et ensuite relevé ; d’abord frappé, puis guéri. Car le Christ n’aurait jamais vécu en lui, si Saul n’était pas mort à son ancienne vie de péché. Ainsi renversé à terre, qu’est-ce qu’il entend ? « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il est dur pour toi de regimber contre l’aiguillon » (Ac 26,14). Et lui de répondre : « Qui es-tu, Seigneur ? » Alors la voix d’en haut continue : « Je suis Jésus de Nazareth que tu persécutes ». Les membres sont encore sur la terre, c’est la tête qui crie du haut du ciel ; elle ne dit pas : « Pourquoi persécutes-tu mes serviteurs ? » mais « Pourquoi me persécutes-tu ? »

Et Paul, qui mettait toute son ardeur à persécuter, se dispose déjà à obéir : « Que veux-tu que je fasse ? » Déjà le persécuteur est transformé en prédicateur, le loup se change en brebis, l’ennemi en défenseur. Paul apprend ce qu’il doit faire : s’il est devenu aveugle, si la lumière du monde lui est soustraite pour un temps, c’est pour faire briller dans son cœur la lumière intérieure. La lumière est enlevée au persécuteur pour être rendue au prédicateur ; au moment même où il ne voyait plus rien de ce monde, il a vu Jésus. C’est un symbole pour les croyants : ceux qui croient en Christ doivent fixer sur lui le regard de leur âme, sans tenir compte des choses extérieures…

Saul est donc conduit à Ananie ; le loup ravageur est amené à la brebis. Mais le Pasteur, qui conduit tout du haut des cieux la rassure… : « Sois sans inquiétude. Je lui ferai découvrir tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom » (Ac 9,16). Quelle merveille ! Le loup est amené captif à la brebis… L’Agneau, qui est mort pour les brebis, leur apprend à ne plus craindre.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 279

 

 

 

 

Lettre aux Hébreux 9,15.24-28.

lundi 23 janvier 2017

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Frères, le Christ est le médiateur d’une alliance nouvelle, d’un testament nouveau : puisque sa mort a permis le rachat des transgressions commises sous le premier Testament, ceux qui sont appelés peuvent recevoir l’héritage éternel jadis promis.
Car le Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, figure du sanctuaire véritable ; il est entré dans le ciel même, afin de se tenir maintenant pour nous devant la face de Dieu.
Il n’a pas à s’offrir lui-même plusieurs fois, comme le grand prêtre qui, tous les ans, entrait dans le sanctuaire en offrant un sang qui n’était pas le sien ;
car alors, le Christ aurait dû plusieurs fois souffrir la Passion depuis la fondation du monde. Mais en fait, c’est une fois pour toutes, à la fin des temps, qu’il s’est manifesté pour détruire le péché par son sacrifice.
Et, comme le sort des hommes est de mourir une seule fois et puis d’être jugés,
ainsi le Christ s’est-il offert une seule fois pour enlever les péchés de la multitude ; il apparaîtra une seconde fois, non plus à cause du péché, mais pour le salut de ceux qui l’attendent.

 

 

 

2e dimanche de l’Avent

dimanche 4 décembre 2016

Evangile du 2ème dimanche de l'Avent - Année liturgique AConvertissez-vous !

Dimanche dernier, c’était l’appel à se lever : debout il faut être prêt ! Aujourd’hui c’est l’appel de Jean à retourner notre coeur, à nous convertir à la miséricorde, au service à l’accueil… alors seulement nous préparons les chemins du Seigneur…

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains

Frères, tout ce que les livres saints ont dit avant nous est écrit pour nous instruire, afin que nous possédions l’espérance grâce à la persévérance et au courage que donne l’Écriture. Que le Dieu de la persévérance et du courage vous donne d’être d’accord entre vous selon l’esprit du Christ Jésus. Ainsi, d’un même cœur, d’une même voix, vous rendrez gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ.

Accueillez-vous donc les uns les autres comme le Christ vous a accueillis pour la gloire de Dieu, vous qui étiez païens. Si le Christ s’est fait le serviteur des Juifs, c’est en raison de la fidélité de Dieu, pour garantir les promesses faites à nos pères ; mais, je vous le déclare, c’est en raison de la miséricorde de Dieu que les nations païennes peuvent lui rendre gloire ; comme le dit l’Écriture : Je te louerai parmi les nations, je chanterai ton nom.

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 3,7-12.

dimanche 13 novembre 2016

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Vous savez bien, vous, ce qu’il faut faire pour nous imiter. Nous n’avons pas vécu parmi vous de façon désordonnée ;
et le pain que nous avons mangé, nous ne l’avons pas reçu gratuitement. Au contraire, dans la peine et la fatigue, nuit et jour, nous avons travaillé pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous.
Bien sûr, nous avons le droit d’être à charge, mais nous avons voulu être pour vous un modèle à imiter.
Et quand nous étions chez vous, nous vous donnions cet ordre : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.
Or, nous apprenons que certains d’entre vous mènent une vie déréglée, affairés sans rien faire.
À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus Christ cet ordre et cet appel : qu’ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu’ils auront gagné.